KENYA ▬ Ce petit coin de ta peau est à moi pour toujours...

Un crabe quoi, je sais qu'on était dans leur domaine, dans leurs plage mais quand même ils ne pouvaient pas nous laisser tranquille? Faut croire que non ou alors j'avais la poisse totale. Je déposais un baiser dans le cou d'Anya fuyant l'eau et je peux vous dire que la chute de température était rude, je frissonnais, moi frissonné ça n'arrivait jamais ou alors seulement si je commençais à couvert un truc. Déposant mon épouse sur la couverture, je prenais l'autre pour nous couvrir et espérer continuer. "Ça fait un peu mal." Faut dire qu'un crabe prenait pas de pincette, il allait vraiment fortement et ma peau était tellement rouge que même la main de mon épouse était douloureuse. "merde quoi." Je me reculais en me détachant d'Anya, j'étais tellement dégouté mais elle frissonnait comme pas possible, je pouvais pas continuer bien qu'on y pouvait absolument rien en fait la situation était plutôt drôle. "Attend." Je la couvrais comme un sushi limite en me glissant derrière elle un peu pour la réchauffer lentement et je prenais la téquila pour boire. "Ma fesse me fait mal." Riais-je à son oreille. "Tu t'imagines on vient de faire une partouze à trois. Moi, toi et un crabe cochon qui me pince les fesses." Je connaissais Anastasiya, je savais qu'elle allait un peu mal le prendre, qu'elle allait penser à cette action non fini. "J'aimerais bien que tu me parles comme ça de temps en temps comme tu l'as fais tout à l'heure." Avouais-je en penchant la tête.

Notre moment venait d'être interrompu par un crabe aventureux, un crabe qui venait de pincer les fesses de mon mari Je posais ma main sur sa fesses pour la lui masser un peu, histoire de soulager sa douleur, cependant lorsque nous sortions de l'eau, j'avais automatiquement froid. Il me déposait sur la couverture rapidement et nous couvrait de la fraicheur de la nuit. Cependant, j'avais toujours froid. C'était affreux, ce petit vent frais, l'eau qui avait mouillé nos corps et la frustration aussi. J'en avais les lèvres presque bleuies. Encore une fois, Kenny venait à ma rescousse en m'enveloppant tout entière dans la couverture cette fois ci. Je venais de me faire sushinisé. Derrière moi, je serrais la couverture autour de moi et lorsqu'il me parlait de partouze, je roulais des yeux, basculant la tête en arrière pour le regarder Non, c'était pas une partouze, une partouze ça signifierait qu'on serait aller jusqu'au bout petit sourire contraint et je regardais à nouveau l'eau. je sais pas on verra ... dis-je en prenant deux autres gorgées de téquila.

Je rêve ou elle faisait la tronche? Je faisais des gros yeux à son sourire forcée mais aussi à sa manière de me dire on verra. "Tu fais la gueule." Lâchais-je en soupirant. Elle était toujours comme ça quand on était interrompu mais est-ce que c'était vraiment de ma faute? Je pensais à elle fallait la voir avec ses lèvres un peu bleu, je serais cruel de continuer et non pas de la réchauffer. Je ne disais plus rien, je la serrais dans mes bras mais le cœur n'y était pas vraiment, je ne voulais pas qu'on se prenne la tête mais m'en tenir rigueur ce n'était pas un bon jugement à mon humble avis. Finalement, je décidais de déposer des bisous sur sa tête, je sais je ne devrais pas m'amuser comme ça vu son humeur mais la voir en colère pour une futilité de ce genre ne me plaisait pas. "Bébé…" dis-je en essayant de capter son regard et quand se fut le cas je déposais des petits bisous partout sur son visage, ça me faisait rire, j'en avais aussi besoin même si je reconnais que c'était pour entendre son petit rire cristallin que je faisais ça. "Ta plus chaud comme ça?" murmurais-je proche de ses lèvres. Faut dire que moi aussi j'attrapais un peu froid sans vraiment m'en rendre compte mais oui j'avais froid et j'avais envie d'elle aussi, beaucoup trop.

Je fais pas la gueule, je suis frustrée ! dis-je en haussant une épaule me laissant tout de même faire par Kenny. Il tentait de me réchauffer, il déposait tout un tas de baisers sur mon visage en m'interpellant. Au départ, je tentais de ne pas succomber, de ne pas rire, de ne pas sourire, mais je ne pouvais pas faire autrement, c'est le genre de chose qui me font craquer, puis sa barbe me chatouillait. Arrêtes dis-je en riant légèrement et en tentant de me débattre doucement, mais je ne pouvais pas bouger plus que ça, parce la couverture descendait sur mes épaules. Non, c'es pas assez dis-je en levant mon regard dans le sien, avec un petit sourire en coin.  Ses lèvres aussi étaient légèrement bleuté. Je déposais un baiser dessus avant de me lever. On ferait mieux de partir et de rentrer ... il fait froid ... je lui tendais ses vêtements pour qu'il puisse les enfiler et je partais à la recherche des miens sur la plage, bien entendu, il fallait qu'il me les ai enlevé en dehors de la serviette. Je trouve pas mon bas !

Je riais doucement en la voyant lever la tête, regardez là comment elle est adorable. "Pas assez et ça." Je lui en refaisais partout sur le visage puis dans le cou puis je lui mordais l'oreille en riant finalement. "C'est assez là, je peux continuer aussi tooouuutte la nuit." Je l'aimais, je sais que je le disais souvent mais je le pensais à chaque seconde, à chaque souffle, je l'aimais. Elle me volait un baiser alors qu'elle se redressait. "Merci." Je prenais mes vêtements que j'enfilais rapidement, ça faisait du bien d'avoir un truc un peu chaud pour couvrir ma peau et Anya elle cherchait ses vêtements. "Me regarde pas comme ça, j'ai rien jeté au loin." Riais-je en vouant sa robe plus loin, je lui tendais pour qu'elle l'enfile par contre son string bien discrètement je l'avais planqué dans ma poche après tout elle n'allait pas le remettre alors qu'il avait trainé dans le sable contrairement à mon sous-vêtement si? "J'ai pas trouvé ton bas, c'est pas très grave." Qu'est-ce que je fantasmais dessus la savoir en robe sans rien en dessous, mon dieu, j'en frissonnais et déjà que je n'étais pas à l'aise dans mon pantalon blanc, là c'était la crise totale. "Je pense que je peux conduire j'ai pas trop bu." Je marchais droit, je n'avais pas l'esprit embrouillé ni rien alors je pourrais conduire la voiture sans trop d'encombre en plus elle nous attendait sagement. Fourrant les couvetures dans le coffre, j'en gardais une pour Anastasiya qui une fois installée du coté passager se retrouvait avec le plaid sur elle pour la réchauffer. Je prenais trop soin d'elle, je sais mais c'était plus fort que moi. "On y va." Lançais-je en me lançant sur la route de l'hotel.

Attention que je te prenne pas au mot Kovalevski dis-je avec un petit sourire sur les lèvres. Sérieusement, comment pouvait-il oser me demander ? Ses lèvres contre ma peau, sur mon corps, c'est ce qu'il y'a de mieux que je connaisse. Pourtant, bien rapidement, je me relevais pour ramasser nos affaires, c'est qu'il commençait à faire froid et ma frustration ne descendait pas, même si je tentais de faire des efforts après ce qu'il m'avait dit. Je sais bien que c'est pas de sa faute, c'est pas anodin de se faire pincer les fesses par un crabe en plein ébat. Puis, ça doit faire mal. Je lui donnais ses vêtements, puis je partais à la recherche des miens ... que je ne trouvais pas. Je tenais la couverture autour de moi, laissant trainer mon regard un peu partout. L'instant d'après Kenny me donnait ma robe, mon soutient gorge mais pas mon bas que je cherchais désespérément. Mais je vais pas le laisser là ... puis elle est pas bien longue ma robe ... puis imagines qu'un groupe de personne retrouve mon string en venant ici demain je faisais les gros yeux, après tout, ils ne pourraient pas savoir que c'était à moi. J'enfilais ma robe bien rapidement, remettant la couverture sur mes épaules pour aller jusqu'à la voiture, en baissant ma robe au passage. C'est préférable, je pense pas que je supporterai le coup du ballon si je devais souffler dedans riais-je en entrant dans la voiture, rapidement, j'enlevais la couverture, poussant le chauffage pour nous réchauffer. Croisant les jambes, je tirais un peu sur ma robe qui remontait, merde, c'est vraiment étrange de rien avoir en dessous. Bien sûr, j'avais déjà fait ce genre de chose pour le titiller, en cour, d'ailleurs, ce qui était encore plus dangereux, mais là, je ne l'avais pas choisis. Sur la route, je m'endormais rapidement , je me sentais bien dans l'habitacle qui était devenu chaud et douillet.