KENYA ▬ Ce petit coin de ta peau est à moi pour toujours...

Je m'étais rendu compte de mes paroles bien trop tard, le mal était fait, fallait la voir bouger dans la douche me crier dessus, j'hochais la tête, j'étais pas vraiment doué pour les mots vraiment fallait que je cesse de parler, au pire je devenais muet et la Terre entière allait me remercier. Je faisais de la peine à Anya, elle se lavait rapidement et moi qui restait planter devant l'entrée de la douche alors que le savon glissait sur ses yeux. "Attend." J'allais vers elle passant mes pouces sur ses yeux fermés et lui rincer la tête, je ne lui donnais pas l'occasion de se débattre, vraiment pas, j'avais pas envie qu'elle lutte. "Je voulais pas dire ça tout à l'heure, je voulais juste savoir sur quels pieds marchés avec toi c'est tout, je m'en fou de passer une mauvaise soirée ou non si tu es avec moi ça me va franchement. Juste que tu étais silencieuse et que je me suis dis que peut-être tu voulais plus que je reste, je sais pas c'était étrange, tu me fais toujours des blagues après ou tu me mords ou autre là rien." J'haussais les épaules. "Je suis pas du tout venu te baiser comme tu le dis si bien, je suis venu parce que je t'aime et que je veux rester avec toi, que je ferais tout pour qu'on soit bien tous les deux, c'est un malentendu c'est tout vraiment." Je pouvais comprendre en tout cas que mes mots soient mal interprétés vraiment mais c'était pas du tout ce que j'avais envie de lui dire, je voulais juste éviter de me poser des questions pendant la suite de notre soirée et qu'elle ne souffre pas avec ma présence à ses cotés. "Bébé, s'il te plait m'en veux pas, je voulais pas dire ça vraiment pas."

Le savon me servait d'excuse, parce que tout doucement, je craquais. C'était lourd, trop lourd, même pour mes épaules qui avait l'habitude de beaucoup plus, mais là, là, c'était lui. Ce n'était pas n'importe qui. Je pouvais essuyer de nombreuses vannes, de nombreuses critiques, ça me glisse dessus comme de l'eau, mais lorsque ça touche Kenny, c'est plus compliqué. C'est mon époux, le père de ma fille, l'amour de ma vie. C'est peut être bête de penser ça à 24 ans, mais je le ressens au plus profond de mon âme si je puis dire, je suis pas certaine d'en avoir une mais en tout cas, ça me prend aux tripes. Alors je craque, je bénie que ce savon soit entrain de me tuer les yeux. Cependant, il vient. Posant ses pouces sur mes yeux pour enlever le savon. Je le laisse faire, moi aussi j'avais dit ce que j'avais à dire, il en avait en quelque sorte les cartes entre les mains pour me faire changer d'avis, pour me faire espérer autre chose que ce que notre relation était devenu durant ces vacances. Il s'expliquait plus posément cette fois ci. Me faisant comprendre, qu'il voulait être avec moi, me faisant comprendre que j'avais envoyé de mauvais signaux en ne parlant pas, pourtant, j'étais resté près de lui, laissant mes doigts parcourir sa peau. Je levais les yeux vers lui, ne sachant pas quoi faire de mes mains, alors je les laissais pendre, comme mes bras. Ca fait deux fois que tu t'excuses ce soir, que tu t'excuses parce que tu ne voulais pas dire ce que tu m'as dis , d'ailleurs, c'est ce qui t'as fait venir dans cette suite ...

J'hochais la tête. "C'est vrai et je m'excuse parce que je sais que j'ai tord, je n'aurais pas du te lancer ça comme ça Anya, c'était enfin j'aurais du mieux m'expliquer." Je la regardais, l'eau coulait encore sur nous, on parlait calmement, j'avais l'impression qu'on venait de faire un pas de géant tous les deux, la première fois depuis un moment personne n'était parti ou continuait de crier. "Jamais de la vie je viendrais ici juste pour un câlin, je viens ici pour toi, juste toi, pas ton physique, ce qui a ici." Je posais mon index à l'emplacement de sa tête. "Et ici." Puis terminait sur son cœur. "Je n'aime que toi, si je dois passer ma vie à m'excuser, à ramper devant toi, je le ferais. Certains diront que je suis soumis, faible, je m'en fou, je sais que tu es la femme de ma vie, je sais que c'est toi qui va être avec moi dans notre maison de retraite, que tu vas t'amuser à me cacher ma cane et moi ton dentier." Je riais doucement à cette pensée. "Je sais que je passerais ma vie à te faire rougir avec des remarques déplacées, que j'essuyais tes larmes si tu es triste, que je rigolerais sous tes bêtises à avoir une crampe aux joues et aux abdos, tu es la seule à pouvoir me faire manger des pancakes avec des coquilles d'œuf juste parce que tu y a mis du cœur, la seule qui me fait tes petits yeux de biche et je cède à ce que tu me demandes, la seule qui me rend fébrile quand je sais que tu as envie de moi, la seule qui arrive à me réconforter quand je vais pas bien. Tu as été mon premier rendez-vous, tu es mon premier amour et le dernier, tu es une partie de moi." Avouais-je en la regardant, mes mains attrapaient les siennes. "Je veux plus te quitter, je souffre trop sans toi, je me vois pas sans toi."

Waouh, jamais je n'aurais pensé que Kenny me dirait tout ça, sous la douche, après des mots malheureux. Je regardais, en clignant d'un oeil, bonjour, je n'ai aucun romantisme, mais du savon dans l’œil par contre. L'entendre dire, qu'il me supporterait jusqu'à la maison de retraite me faisait du bien, finalement, encore une fois, j'avais pensé trop vite, mais lui avait parlé trop vite sans peser le poids de ses mots.  Je secouais doucement la tête, en me mordillant les lèvres sans interruption, tout comme lui qui parlait sans me laisser le temps de répliquer, peut être pour avoir le temps mais aussi la possibilité de tout me dire.  Ses mains attrapaient les miennes, je soufflais un peu en regardant ce geste, puis finalement, je le prenais juste dans mes bras. Les miens venaient entourer son cou fortement, non, je n'essaye pas de l'étrangler, mais juste de le sentir contre moi. L'une de mes mains vient glisser dans son dos pour remonter, comme pour me rassurer qu'il était bien là, tout entier devant moi J'ai pas envie que tu te vois sans moi Kenny ... soufflais doucement, les lèvres contre son épaules, les yeux fermés. Nous étions toujours sous cette douche, je n'avais pas besoin de répondre plus, je ne savais pas quoi répondre d'ailleurs. Encore une fois, il me prouvait son amour. Doucement, je me décalais de lui, pour le regarder un instant, mes mains s'étaient posées contre ses joues et mes lèvres avaient rejoins les siennes, le poussant doucement contre la parois en carrelage du mur pour l'embrasser. C'était tendre, amoureux et surtout délicat. Mes lèvres cherchaient les siennes au départ, les frôlant, les tirant doucement et timidement, ma langue faisait le contour de ses lèvres, pour venir les remplir puis retrouver la sienne. Ce n'était pas désagréable, bien au contraire, quand bien même l'eau roulait toujours sur nous. Je penchais la tête sur le côté tout en prolongeant ce baiser, remontant ma jambe contre sa cuisse, mes pouces s'enfonçaient doucement dans ses épaules, mon nez glissait contre le sien pour entrer dans un ballet sensiblement amoureux. Finalement, je laissais mon front se posait contre sa gorge, pour reprendre mon souffle. Il y avait pas de coquille d'oeuf dans mes pancakes la dernière fois  dis-je relativement à bout de souffle mais avec un sourire sur les lèvres.

"tant mieux parce que j'arrive vraiment pas à me voir sans toi." Je la regardais puis elle me prenait dans ses bras, je la serrais tellement fortement au début que je devais la lâcher un peu la seconde suivante sinon j'allais l'étouffer. Elle me manquait plus là parce qu'elle était contre moi et que je savais désormais jusqu'ou je pouvais aller pour elle, je pouvais attendre toute ma vie s'il le faut, c'était pas une autre femme qui me fallait juste elle-même à travers nos baisers ça se ressentait. Nos lèvres étaient parfaitement moulées entre elles comme si elles avaient été conçu pour se rencontrer, en plus ce que j'aimais le plus c'était de sentir le coté joueur d'Anya, sentir sa langue contre mes lèvres, ça me faisait tellement sourire et frissonner, un tel supplice que quand elle se mise à m'embrasser une seconde fois je le prolongeais sans lui donner l'occasion de rompre notre étreinte. Alors on terminait à bout de souffle, ma main sur sa cuisse pour maintenir sa jambe, l'autre dans le creux de ses reins, je rigolais à son baiser d'esquimaux, son nez contre le mien, j'aimais bien cette manière là de nous "embrasser" parce que c'est à travers ce genre de contact qu'on voyait l'amour de la personne, je pouvais lire son sourire sur son visage quand je me risquais à ouvrir les yeux. "Il y en avait une mon amour, une toute petite, tu aurais même pas pu la voir." Dis-je en caressant du bout des doigts son dos. "Je reviens Anya." Elle m'avait toujours rien dit à ce sujet du coup je ne savais pas quoi en penser mais j'ai l'impression qu'elle était plutôt d'accord surtout au vu de sa manière de m'embrasser. "Et je vais pouvoir ronfler comme un train à tes cotés." Riais-je en déposant un baiser sur son crâne. "Avant que tu répliques un truc mauvais je tiens à te rappeler les vœux que l'on a fait à deux fois, pour le meilleur et pour le pire." J'étais si heureux là, vraiment.

Le dieu de la cuisine s'acharne contre moi ... malgré la petite coquille, que n'aurais pas pu voir, il a fallu que tu tombes dessus ... c'est l'ironie de ma vie dis-je en haussant les épaules. Oui tu reviens Kenny dis-je en haussant doucement la tête , yeux dans les yeux. J'ai le droit de retirer ce que je viens de dire ? dis-je en faisant de gros yeux, amusée, juste après qu'il m'ait parlé de ses ronflements. Je n'ai rien dis de bien mauvais, puis étant donné que tu m'a parlé du canapé tout à l'heure ... je pense qu'il est assez loin ... c'est dommage que tu n'es pas proposé le lit j'haussais une épaule, je respirais mieux à présent. Je me sentais mieux, vraiment. Attrapant, mon gel douche, je le tendais à Kenny en me mordillant la lèvre, lui faisant comprendre que j'avais envie qu'il me lave et au passage, je prenais le sien pour en faire de même, cela faisait bien longtemps que nous n'avions pas partagé cette intimité. Tu veux vraiment aller danser ? demandais-je en levant mon regard dans le sien.

Elle était adorable dans sa manière de me parler de la petite coquille, je les mangerais ses pancakes même si y avait des tonnes de coquille du moment qu'elle avait fait pour me faire plaisir, je prenais. "Moi je dirais que c'est la touche Anastasiya Kovalevski." Je rigolais un peu, amusé, je penchais la tête quand elle me disait que oui je revenais, j'étais content, j'avais limite envie de danser malgré les paroles qu'elle avait dit sur mes ronflements. "Nan tu peux pas, tu as dis, j'ai pris note et je reviens." Riais-je en la serrant contre moi. "Je vais me glisser dans le lit le soir ni vu, ni connu et tu pourras plus me déloger quand je vais m'accrocher à toi." J'avais le don de ne plus bouger bien souvent Anya avait râlée parce que je la tenais trop fort le soir et qu'elle avait envie de se lever ou de changer de position seulement mon doudou me manquait bien trop alors elle allait avoir le droit les nuits prochaines au retour de Kenny la sangsue. La lâchant un peu, je laissais l'eau glisser sur mon visage quand elle me donnait son gel douche, je le prenais ne comprenant pas vraiment au début mais vu la lueur de son regard et sa lèvre mordue qui me rendait fou, je comprenais. "Plus tard pour moi déjà toi ma puce." J'aimais bien qu'elle me le demande, c'était la première fois et je sais pas ça me faisait vraiment un truc à l'intérieur, c'était pas que de l'excitation mais un peu de puissance, la puissance que moi seul pouvait lui procurer. Je prenais la fleur de douche que je faisais tomber délibérément. "Ah mince c'est dommage, je vais devoir te laver avec mes mains." Mauvais comédien que j'étais dis donc surtout que je m'étais précipité à mettre du gel sur mes mains et à les frictionner entre elles pour commencer à nettoyer son dos. "Oui j'aimerais bien, si tu veux aussi ou si tu es fatigué on peux aller se balader sur la place tous les deux mais danser me plairait bien." Je ne mentais pas, j'étais doué sur certaines danses, elle avait pu le constater elle-même seulement sa question me déroutait, elle était surement fatigué, je voyais que ça. "Ou on va au jacuzzi, on commande du champagne." Dis-je en collant mon torse contre son dos, ma bouche contre son oreille et mes mains qui glissaient sur son ventre, remontant sur sa poitrine. "Tu veux quoi Anya?" chuchotais-je sensuellement.

Tu conviens que ça fait un peu pervers dit comme ça " Je vais me glisser dans le lit, le soir, ni vu, ni connu et tu pourras plus me déloger quand je m'accrocherai à toi " dis-je en tentant de prendre une voix suspect, tout en faisant des haussement de sourcils, les mains devant mon visages en les frictionnant l'une contre l'autre avant d'éclater de rire par moment, je me demande si t'as pas était bercé trop près du mur j'éclatais de rire encore une fois, levant les yeux au ciel avant de partir dans le coin de la douche pour prendre du savon et boiter le gel douche sur Kenny Lèves les mains, je suis armé dis-je en le regardant de haut en bas J'ai dis les mains ! je penchais la tête admirant le spectacle d'ailleurs avant de rire encore un peu. Mon dieu, c'était bon. Une fois le calme de nouveau présent, Kenny décidait de me laver sans la fleur de douche après l'avoir faite tomber. Sinon, il y'a une action qui s'appelle , se pencher et une autre qui est de ramasser, je te montre les jambes tendues, je me penchais pour ramasser la fleur de douche, toujours contre lui, puis je tournais juste le haut de mon corps pour la lui tendre Facile non ? je riais quand il la faisait tomber une seconde fois, mais je m'arrêtais lorsqu'il me touché. Des frissons venaient parcourir mon épiderme, comme à chaque fois d'ailleurs. Je me laissais aller contre lui, tournant la tête pour le regarder Je veux qu'on aille danser dis-je avec un petit sourire, déposant un baiser sur sa joue mais si tu t'attarde autant pour me laver, on risque d'arriver après le rush

"D'accord madame." Je lâchais la fleur de douche tout content au moins je pourrais utiliser mes mains pour la laver. "Tu vois ce que tu me fais faire." Je riais amusé, j'étais content de l'avoir fait tomber, je ne m'en cachais pas vraiment en plus mais que dire du spectacle qu'elle offrait à mes yeux innocent. "Oui montre moi je ne vois pas trop." Je la regardais se pencher, ma main allait sur son fessier que je touchais alors qu'elle remontait. "Non pas si facile je crois que j'ai pas tout compris en fait quand tu te penche." Je relâchais la fleur de douche avec des yeux taquin et coquin alors que je la touchais, je la lavais à ma manière c'était sensuel mais pas trop avant de faire d'autres avances je voulais savoir le programme de la soirée. "Alors on va aller danser." Je continuais à la nettoyer doucement, riant à sa phrase. "Dis donc madame tu me dis de te laver et sa trouve le moyen de râler. Ah les femmes !" Je secouais la tête et terminais de laver son corps pour attaquer ses cheveux, je crois que c'était bien la première fois que je lui lavais, je pestais à plusieurs reprises d'ailleurs quand mes doigts s'emmêlaient dans sa longue chevelure alors que je tentais de lui faire un massage du cuire chevelure comme certains salons d'esthétique. "Fini !" dis-je après avoir dresser à l'aide du savon une sacré crête à mon épouse. "Tu vas faire un malheurs dans le club ou on va aller." Je rigolais alors que je m'armais du pommeau de douche. "Viens là le mini requin je te retire ça." Je lui rinçais la tête et puis j'en avais terminé avec elle, ce qui laissait très peu de temps pour moi mais je tenais absolument qu'elle s'occupe de ma personne. "Je pourrais te dire si tu veux pas le faire tu es pas obligé mais j'ai envie que tu le fasses."

Je levais les yeux au ciel lorsqu'il me disait qu'il n'avait pas bien compris, surtout la partie lorsque je me penchais Si je ne te connaissais pas, je dirais que t'es du genre lent d'esprit dis-je en lui mordillant l'épaule, comme je le pouvais. Ses mains sur mon corps étaient si sensuel. Je me laissais aller contre lui, le laissant faire ce qu'il voulait de mon corps Nous les femmes, nous sommes comme ça, on râle pour un rien, à moins que se soit moi j'haussais une épaule, il est vrai que je n'avais pas un caractère facile, mais cela faisait parti de mon charme non ? Lorsqu'il me massait le cuir chevelu, j'étais aux anges, poussant quelques gémissement, des petits " Huum" c'était agréable et terriblement plaisant Si un jour tu veux te reconvertir, deviens coiffeur au masseur ce petit massage dans les cheveux m'avait rendu toute molle, c'était plaisant et délassant. Je fais toujours un malheur lui dis-je avec un clin d'oeil, avant qu'il ne me rince. L'eau chaude contre mon corps, était plaisante, je souriais en le laissant faire avant qu'il ne termine. J'ouvrais enfin les yeux, souriant très légèrement à ses paroles heureusement que j'en ai aussi envie j'attrapais son gel douche qui était resté là depuis le début d'ailleurs. J'en mettais une noisette dans mes mains, les faisant mousser pour ensuite les passer sur le corps de mon mari. Je partais de ses épaules, levant un bras puis l'autre pour le savonner de partout, même sur les aisselles, c'est qu'avec notre danse de tout à l'heure, il avait pas mal transpiré (aa) , puis je descendais sur son torse que je lavais minutieusement, pour ensuite descendre sur ses jambes, je me baisais pour aller jusqu'au bout, remontant doucement pour passer à son centre que je lavais avec précaution et lenteur. Ecartant doucement les cuisses, je coincé Kennytosaure entre pour passer mes mains dans son dos, puis agripper ses fesses en les lavant. Je me rinçais les mains en les tendant au dessus de ma tête, savonnant à nouveau mes mains pour laver son visage, faisant attention de ne pas le lui en mettre dans les yeux ou dans la bouche et tout en faisant ça, je bougeais un peu le bassin, tout en le regardant, droit dans les yeux Me regardes pas comme ça, je m'applique pour le faire