KENYA ▬ I need your loving I need it now

Mes chaussures étaient horrible, mon humeur avait changé aussi, Anya dormait ce matin et je n'avais pas eu de ses nouvelles alors qu'il était plus de 11h20 maintenant, j'étais désespéré dans le magasin, le vendeur essayait tant bien que mal de me dire les bons points que cette paire avait mais tout ce que j'avais l'impression c'était de ressembler à un pauvre clown. "Elles sont moche." Lâchais-je en le regardant. "Dites à mademoiselle Kavano de revoir sa copie, je n'en veux pas." Notre organisatrice de mariage chaponnerait tout, j'avais déjà du batailler pour mon smoking, fallait pas en plus qu'en embête pour les chaussures, c'était un mariage très attendu, tout le monde allait détailler nos tenues alors je devais avoir l'aval d'un tas de gens mais ça… cette chose. Quelle horreur. Je ne porterais pas ça. Je quittais la boutique, bredouille, je passais devant la bijouterie Cartier ou j'entrais pour acheter un cadeau à mon épouse, la saint valentin, fallait bien que je trouve quelque chose en plus de notre programme. Là au moins, je trouvais mon bonheur, elle aimait les diamants, elle aurait des diamants, ça me faisait sourire, ce collier lui irait parfaitement à mon humble avis. "Elle dort?" Désormais rentré, Manuela terminait de nettoyer la grande table blanche du salon. "Oui elle ne s'est pas encore réveillée." J'hochais la tête, Alessia avait eu du mal à me quitter tout à l'heure même pour voir sa grand-mère et dieu sait qu'elle aimait bien pourtant, ça m'avait fait plaisir, je me sentais plus important. Montant les marches, j'arrivais dans notre chambre, les rideaux étaient toujours tirés, mon épouse serrait mon oreiller, là aussi je me sentais important et elle s'était pas n'importe qui, ma femme, mon âme sœur. Je m'allongeais à ses cotés après avoir retiré mes chaussures, mon bras coincé sous ma tête, je caressais sa joue. "Mon amour." Dis-je en déposant un baiser sur sa joue en me penchant. "Faut se lever…" Elle avait l'air d'être reposé, notre nuit avait été magique, extraordinaire, elle avait bien besoin de repos mais j'avais envie de l'emmener déjeuner dehors. "Allez bébé sinon je te tire du lit de force." Murmurais-je en déposant des baisers partout sur son visage pour terminer à lui mordre son petit nez.

Je dormais bien, serrant le coussin de mon mari contre moi, le nez dedans. Je ne l'avais même pas entendu entrer. Il faut dire qu'une bombe pouvait sauter à côté de moi, je ne suis même pas certaine de me réveiller. D'ailleurs, j'étais toujours autant surprise de me réveiller lorsque c'était Alessia qui pleurait la nuit, moi qui avait un sommeil lourd, les pleurs de ma fille arrivaient à me tirer de mon lit. Peut-être est-ce une histoire de lien biologique. Kenny s'était allongé sur le lit, à mes côtés, je dormais bien, je souriais en sentant sa main, sauf que je n'avais pas envie d'ouvrir les yeux. La question qui me venait était, depuis combien de temps était-il là en train de me réveiller. Doucement, j'ouvrais un oeil puis l'autre, ne disant rien, me contentant juste de le regarder un instant puis finalement, je décidais de remonter la couverture au dessus de ma tête comme pour me cacher de ses yeux, de lui. Peut être que notre couette était comme la cape d'invisibilité d'Harry Potter et que je venais de disparaître de son champs de vision. Je me risquais à lui demander. Tu me vois toujours ? demandais-je comme une enfant qui attendait une réponse positive, sauf que lorsque monsieur me parlait de se lever, je secouais la tête, il pouvait voir la couverture bouger ... comment, je n'en sais trop rien, je n'étais pas à l'extérieur pour voir mes mouvements. il faudra que tu me tires de force dans ce cas je bouge pas ... dis-je en levant les bras au dessus de ma tête pour m'attraper à la tête de lit. J'avais de légères marques aux poignets, à peine perceptible mais c'était de doux souvenirs d'une nuit torride. Je n'avais pas mal bien au contraire, comme le suçon qu'il avait pu me faire hier soir. Même tes bisous ne me feront pas changer d'avis dis-je en tentant de baisser la tête pour qu'il arrête de faire cela. Puis lorsqu'il me mordait le nez, je le fronçais en riant un peu. Tout doux mon minou

Elle ouvrait les yeux. Mon sourire se dessinait doucement sur mon visage, ma main caressait sa joue alors qu'elle se cachait? Elle me fuyait? Je levais les yeux au ciel, elle avait l'air fatiguée mais c'était comme moi, c'était de l'excellente fatigue. "Oui je te vois toujours." Dis-je d'une voix très tendre. Elle me faisait son petit tour enfantin, je la trouvais belle, vraiment, sa petite voix me faisait encore plus craquée comment ne pas aimer cette femme? "Tu veux vraiment que je te tire de force?" dis-je complètement rieur. Je souriais, cette journée ne s'annonçait pas aussi merdique que je l'aurais cru finalement. Je déposais des millions de baisers sur son visage, intrigué par sa posture, elle se tenait aux barreaux de notre lit comme hier soir. Une vague de frisson prenait possession de mon corps, j'avais tellement aimé hier. "T'es sur? Pourquoi tu me repousses alors?" dis-je en déposant d'autres bisous sur sa peau qui s'offrait à moi seulement madame faisait sa tête de mule, du grand Anastasiya surtout au vu de sa phrase. "Minou, tu m'appelles vraiment minou. J'ai l'impression d'être un petit chaton, je sais pas trop comment le prendre enfin… c'est pas la question…" Je me levais, je retirais vivement la couette avant de tirer sur ses chevilles, elle s'accrochait, je riais. "Bon ok tu veux pas te lever, je ne vais pas me battre écoute, j'avais surprise pour toi en plus, pour qu'une fois y avait pas la petite." Je faisais une moue déçu, haussant les épaules, je partais de la chambre refermant la porte derrière moi avec un grand sourire. Le mot surprise avait toujours eu le don de faire sortir Anya du lit ou de ses occupations, je sais que dans quelques minutes, elle viendrait me rejoindre tellement curieuse.

La boulette, il me voyait toujours. Je sortais la tête, la bouche en coeur. Je pensais que c'était un peu comme la cape d'invisibilité d'Harry Potter dis-je en riant un peu en mordillant ma lèvre. Je le regardais dans les yeux, amoureuse, les traces de notre soirée était encore sur mon visage. Oh ouiiiiii ! criais-je comme j'avais pu le faire hier soir, je riais encore, m'accrochant aux barreaux, je n'avais pas conscience qu'il verrait des réminiscence sd'hier. T'es mon gros tirgre Rrrrrrr je lâchais une main pour lui faire une petite griffe, j'étais en forme ce matin, j'étais heureuse et épanouie en ce petit matin. Il jetait la couverture, je me retrouvais toute nue, je faisais les gros yeux, Kenny me disait qu'il avait une surprise, soudainement, j'étais intéressée, j'avais envie de savoir. Reviens Kenny ! Dis moi ! monsieur partait, je me penchais pour le regarder partir. Je faisais la moue en me redressant rapidement sur le lit. J'enfilais des sous-vêtement puis une chemise à Kenny que je ne boutonnais tout en descendant dans les escaliers. Dis moi dis-je en sautant sur son dos, accrochant mes jambes autour de lui ainsi que mes bras pour ne pas tomber. Tu sais que c'est mesquin de me faire ça il savait que j'étais curieuse et il en jouait.

"Je préfère…" Pas le temps de finir, elle me griffait le visage. "Kovalevski, je me vengerai davantage, ça plus ce qui c'est déroulé dans la nuit vers 4 heures du matin, ça fait beaucoup." Je me redressais, la couette volait, dévoilant son corps parfait sous mes yeux totalement nue. Bonté divine comment voulez vous que je reste de marbre face à ce qu'elle me montrait. Mes yeux s'attardaient sur son corps parfaitement dessiner et totalement sexy. Cependant, je n'en démordrais pas, elle allait sortir surtout après ma phrase, je connaissais Anya, petit sourire dans le coin, regard mystérieux, elle me suivrait. Je crois. Je descendais les escaliers quand elle criait pour que je revienne, je rigolais, c'était facile finalement puis sans vraiment m'y attendre, elle était sur mon dos. "Te dire quoi?" dis-je faussement innocent. Je penchais ma tête en arrière, je lui déposais un bisou là ou je pouvais en avançant jusqu'à la cuisine. "Je sais, tu le fais bien toi, tu agites tes longs cils, tu me fais ton petit regard et pourtant je dis rien, même si c'est de la manipulation délibérée." Je faisais glisser mes mains sur ses jambes. Manuela passait à cet instant, elle s'excusait en voyant Anya dans cette tenue et partait rapidement dans la buanderie. "Tu choques Manuela, tu vois ce que tu fais?" riais-je en déposant les fesses de mon épouse sur le comptoir de la cuisine proche de la cafetière et de mon petit mot. "J'aimerais qu'on déjeune ensemble dehors, ça fait longtemps et ma mère garde Alessia pour lui acheter son cadeau d'anniversaire, du coup j'aimerais profiter un peu de toi avant le mariage…" Je faisais glisser mes mains sur ses cuisses lentement en dessous ma chemise, je l'adorais dans ce genre de tenue, elle savait.

Je descendais bien rapidement après avoir enfilé des sous vêtements et une chemise bleu clair qui appartenait à mon cher et tendre. Je lui sautais sur le dos, m'enroulant autour de lui, que se soit bras et jambes, je ne fis même pas attention à Manuela, du moins, j'étais tellement obnubilé par la surprise dont il m'avait parlé que je ne voyais rien autour. Oh je suis certaine qu'elle en a vu d'autre puis je pensais qu'on était tous les deux dis-je en haussant les épaules. Un bisous sur le coin du menton, je souriais, parce que c'était le seul endroit auquel il avait accès dans cette position. Une fois posé sur le comptoir à côté de la machine à café, j'écartais un peu les jambes pour lui laisser le loisir de venir s'y mettre entre, mes bras toujours autour de son cou, le regard dans le sien. Comme tu veux, mais j'ai pas envie de m'habiller toute seule dis-je en attrapant une pomme pour croquer dedans et au passage je vis un petit post it sur ma tasse. Je l'attrapais pour le lire et là, je fondais. Je levais mon visage vers Kenny, avec un grand sourire déposant un baiser sur le bout de son nez. Tu sais que t'es le mari le plus adorable sur cette terre ? je déposais un baiser sur son front à nouveau puis je collais le post it sur le frigo, j'avais envie de le garder. Tu veux qu'on aille où ?

"Une Anya dévergondée et qui a le sourire jusqu'aux oreilles sans compter ses cheveux en bataille du à la nuit dernière, je crois que ça beaucoup." Je me glissais entre ses jambes, mes mains se posaient dans le creux de ses reins, amoureux totalement, je crois que ça faisait longtemps que je m'étais jamais senti dans une forme si olympique, j'étais capable de soulever des montages tout ça parce que j'avais l'impression d'être libre, heureux puis son sourire qu'elle me lançait, renversant. "Très bien, je vais t'aider à 'habiller." J'étais excité? Oui je crois, je ne l'avais jamais habillé, souvent déshabiller mais si elle voulait que je le fasse cela signifiait que je pouvais choisir ses vêtements? Mes yeux brillaient, oh oui c'est stupide mais j'en rêverais je crois bien. Je me reculais pour la laisser descendre, attraper mon téléphone pour le brancher à la prise qui trainait puis elle lisait le message quand je me retournais. Je me sentais mal à l'aise. J'aimais bien voir sa réaction mais là sa phrase me mettait un peu dans l'embarras même si c'était très mignon. "Si tu le dis." Dis-je en faisant une petite moue sur le coté. Elle le collait contre le frigo, je ne rechignais pas, après tout il y avait des tonnes de mots dessus, des dessins aussi d'Alessia, des photos, un vrai arbre à souvenir. "Y a un nouveau resto qui a ouvert proche du lac, j'ai pensé là-bas mais déjà faut t'habiller madame." Je lui prenais la main pour aller dans notre chambre. "Tu veux te préparer et après t'habiller, le temps que je choisisse?" Oui elle allait voir le premier mot sur le miroir seule cette fois, je voulais pas me retrouver à rougir déjà que je me prenais le droit de choisir ces vêtements du jour.

Elle s'en remettra, j'en suis certaine dis-je en haussant les épaules, je m'en fichais bien, j'étais heureuse et rien n'allait entacher mon bonheur. Il me rapprochait de lui, je me laissais faire, j'avais l'impression que cette soirée était ce qui nous manquait, nous étions d'autant plus proche et ça me plaisait grandement. si tu es sage dis-je en tapotant son index contre son torse, avec un petit sourire mutin, c'était le genre de phrase qu'il me disait bien souvent. Je vis le mot de mon mari, je trouvais ça tellement mignon. J'en avais le sourire aux lèvres, alors je le collais contre le frigo, pour le plaisir de le voir encore et encore. Je te fais confiance, je sais que t'es bon pour choisir les restaurants et en effet, j'avais toujours aimé les petits restaurant dans lesquels il m'amenait. Nous allions dans la chambre, je ne prenais pas sa main non, je sautais dans ses bras, devant cette fois ci, je le regardais alors qu'il montait les escaliers Tu travailles tes fesses, tes bras et tes abdos comme ça dis-je en soulevant son tee-shirt pour regarder son torse. Arrêtes un peu de me chercher comme ça lui dis-je en secouant la tête. Une fois dans la chambre, je descendais de ses bras, posant la pointes de mes pieds au sol. Oui j'ai besoin de prendre une bonne douche je déposais un baiser sur sa joue en allant dans la salle de bain et là,je tombais nez à nez sur son mots. T'occupes toutes mes pensées aussi Kenny dis-je en ouvrant la porte, légèrement pour le regarder, sourire amoureux et finalement partir vers la douche. Je prenais son mot en photo d'ailleurs, parce que c'était encore plus beau. 10 minutes sous l'eau chaude et je sortais, une serviette autour de la poitrine, une autre petite entre mes mains tout en me séchant les cheveux. Alors tu t'es décidés ?

"Tu te rends compte de l'excuse bidon que tu me sors?" dis-je en posant mes mains sur son fessier pour la soutenir. J'en profitais après tout elle se donnait à moi quelque part pourquoi je ne la toucherais pas? "Genre c'est pour me muscler, déjà je crois que mon corps ça va mais c'est plutôt pour toi, que je te traite en petite reine et tu sais quoi." Dis-je en lui volant un baiser sur ses lèvres. "ça me dérange même pas." J'haussais les épaules, amusé, je partais dans la chambre avec elle sans aucunes difficultés, je m'entretenais, je courais tous les matins sauf aujourd'hui à cause des courbatures et je les sentais quand je portais Anya, mon dos, mes jambes, tout était douloureux, hier on avait vraiment bien brulé des grammes autant aller se faire plaisir dans un restaurant à midi en amoureux. Elle dans la salle de bain, je souriais à sa phrase. J'occupais ses pensées, si elle savait que depuis ce matin c'est toutes les secondes que je pensais à elle, je crois qu'elle me prendrait pour un fou encore plus que d'habitude seulement ma bonne humeur partait totalement en une fraction de seconde. Face à toutes les couleurs, j'étais perdu. J'avais toujours eu ce souci avec les couleurs et maintenant je me retrouvais là dans un dressing remplit de différentes tâches que je confondais alors je pouvais voir le rouge, les nuances de gris et de noir mais le reste… J'étais frustré, désemparé. Je choisissais souvent les mêmes couleurs pour la simple et bonne raison qu'à accorder c'était facile ou alors Anya le faisait pour moi dans les magasins de temps en temps, seulement seul, je me retrouvais comme quand j'étais petit paniqué. "Hein?" Elle me tirait de mes rêveries alors que je regardais les robes. "Pas encore." Dis-je absent. Une robe plus facile non? Pourtant certaines avaient de jolis motifs mais les couleurs ne me disaient rien. J'en prenais une couleur marron ou cannelle comme elle appellerait puis des bottes hautes noir et je laissais tomber finalement. "En fait, je sais pas quel temps il fait dehors, tu devrais choisir pour… ne pas prendre froid." J'évitais le souci, l'éventuel regard de mon épouse désespérée face à mes gouts.

Ce n'était qu'une excuse je vous l'accorde, mais pour ma part, je trouvais que c'était une bonne excuse. J'avais l'argent et l'argent du beurre comme on dit. Je reconnais que ton corps ça va, ça va très bien même dis-je en lui faisant un clin d'oeil mais j'ai des courbatures dis-je en papillonnant des yeux, puis après tout, c'était de sa faute, alors autant qu'il assume jusqu'au bout. C'est une fois dans la chambre que je partais prendre ma douche rapidement et que Kenny se chargeait de me choisir une tenue. Je n'étais pas certaine du résultat, mais j'avais bien envie de voir dans quelle tenue il voulait me voir aujourd'hui. Si je pouvais lui faire plaisir de cette manière, pourquoi pas. Serviette autour du corps, je sortais tout en me séchant les cheveux et c'est un Kenny un peu contrarié que j'avais face à moi. J'étais un peu surprise d'ailleurs. Qu'est ce qu'il s'était passé ? Tu sais mieux le temps qu'il fait dehors que moi puis je vais te montrer quelque chose de magique. Tu viens avec moi ? dis-je en lui tendant la main, je ne lui laissais pas le choix d'ailleurs, je le tirais vers la grande baie vitrée de notre chambre ou se trouvait un petit balcon, j'ouvrais les store en appuyant sur le bouton pour lui montrer. et voilà, c'est manière rapide et efficace de savoir le temps qu'il fait dehors dis-je en éclatant de rire avant de faire la bouche en coeur. T'as l'air tout contrarié qu'est ce qu'il y' a? j'avais tendance à oublier son daltonisme, pour moi, ceci n'affecté tellement pas notre quotidien que c'était futile.