KENYA ▬ I need your loving I need it now

"ça devait être horrible mon amour." Dis-je avec un brin de moquerie dans la voix, je la voyais bien, elle était complètement dégouté et choqué, je pouvais pas m'en empêcher je souriais délicatement, la voir râler pour ça m'amusait. "Je vais me charger de te faire oublier tout ceci." Murmurais-je sensuellement. Je la voulais, elle le savait, j'allais même à son encontre quand elle bataillait avec son pantalon, elle manquait de tomber et mon bras se glissait pile contre elle pour la rattraper et surtout l'embrasser. Ces douces lèvres contre les miennes, je souriais encore une fois à travers notre baiser mélangé entre un sourire d'un parfait idiot et d'un amoureux transit, un peu comme elle finalement, elle ne se moquait pas, elle était toute… étrange. Amoureuse. Ça me faisait du bien de savoir que deux ans après notre début de relation, elle était capable de glousser encore pour moi. "J'aime quand on est sur la même longueur d'onde." Dis-je en la maintenant fermement dans mes bras, elle me déshabillait lentement, je la contemplais désormais dans la salle de bain jusqu'à ce qu'elle tombe limite à genoux. Je faisais un peu des gros yeux, Anya à genoux devant moi, je peux vous dire toutes les images qui passent dans ma tête risquerait d'être censuré. "Tout à l'heure." Répétais-je en la regardant remonté à moi. Je ne vois pas pourquoi on devrait attendre mais en même temps j'aimais bien, il y avait quelque chose de plus excitant et plus elle me faisait languir, plus elle allait me le payer car ce soir, je lui réservais une petite surprise reste à savoir si elle acceptera. Elle se déshabillait, ses seins. Oui ils me choquaient. Je faisais une fixation dessus depuis plusieurs temps déjà, mais ils étaient si ronds, si gonflé. J'arquais un sourcil d'ailleurs, quelque chose clochait seulement je ne savais pas encore quoi. Sous la douche, je prenais le gel savonneux dans mes mains que je frottais énergiquement pour le faire mousser. "Les dames d'abord." Dis-je en passant derrière elle, je commençais par son dos, ses épaules que je massais l'espace d'une seconde puis je descendais mes mains sur sa poitrine que je malaxais un peu beaucoup pour mon plaisir et terminer par son ventre lentement. Je voudrais bien descendre plus bas et… la seconde d'après je le faisais, la naissance de ses cuisses, je la nettoyais à ma manière, sensuellement et complètement coquin.

Je crois bien que moi aussi répondais-je en lui mordant le bout du nez avant de lui retirer son pull et son tee-shirt. Arrivés à la salle de bain, je le déshabillais complètement rieuse en l'entendant répéter ma phrase, comme pour l'assimiler, comme pour l'accepter. Une objection maître Kovalevski ? lui demandais-je en me mordillant un peu la lèvre avant de rire tout en me déshabillant. Kenny me regardait dans le miroir, mon regard s'accrochait au sien, mais rapidement il regardait ... ma poitrine avec un certain intérêt. Qu'est ce qu'il y'a encore avec ma poitrine ? il était plus ronds, plus fermes, plus gros ? Encore ? Je baissais les yeux vers ces derniers, pour finalement hausser les épaules et entrer dans la douche. Il pouvait pas juste être comme tous les autres mecs et ne pas remarquer ce genre de chose ? Ne pas s'en préoccuper autant et juste être heureux que ma poitrine soit plus généreuse sans se poser tout un tas de questions derrière ? Sous l'eau chaude, je fermais les yeux tentant de me relaxer mais maintenant j'avais un peu la pression pour le coup, sans compter ses sms avant que je n'atterrisse ou il me demandait clairement si j'étais enceinte. Je fus donc surprise en sentant ses mains, j'étais dans mon monde, dans mes pensées.

"Du tout madame Kataieva." Dis-je avec un sourire dans le coin. Je la suivais sous la douche, seulement quand je posais mes yeux à travers le miroir, l'image de nos sms me revenait en tpete. Teddy était enceinte, immédiatement j'ai cru que mon épouse l'était et même si elle me disait que non, je savais comment m'y prendre pour la faire craquer, pour vérifier mes soupçons. "Rien, arrête de m'agresser, je te regarde, tu es belle." Avouais-je avec sincérité.

Je m'abandonnais dans ses bras, les miens, étaient autour de son cou comme pour me retenir. J'avais envie qu'il arrête parce qu'au fond, je voulais juste prendre une douche. Une simple douche, mais comment résister à son habilité ? Il me disait de me faire discrète et je ne sais pas si j'y arriverais parce que, j'avais du mal à me tenir le plus souvent quand j'étais avec lui. Quelques minutes après je sentais mes jambes trembler. S'il ne m'avait pas retenu, je serais surement tomber sous le plaisir qu'il m'avait apporté. J'étais essoufflée, j'avais un sourire aux lèvres, lui qui m'avait promis tout un tas de chose par email, il commençait bien. Ses lèvres se posaient de nouveau sur les miennes d'une manière amoureuse. Je me serrais contre lui, pour finalement enfouir mon visage dans son cou. J'en suis sûre qu'elle m'a entendue dis-je en riant légèrement contre son oreille tout en y déposant un petit baiser dessus. Je pensais que t'avais toi aussi besoin de prendre une douche ? dis-je en me reculant un peu pour le regarder droit dans les yeux. Tu devrais descendre, je termine et j'arrive, histoire que Manuela ne nous prenne pas pour des bêtes je déposais un baiser sur ses lèvres, puis un second pour finalement, le tourner, les mains poser sur ses épaules et le faire sortir de la douche en lui claquant les fesses. C'était ... Sympa dis-je en éclatant de rire avant de lui tirer la langue.

Je l'avais contre moi, ses yeux brillaient après avoir eu son plaisir, je la contemplais amoureux totalement, je sais que je devrais poser des questions, ça me tracassais mais l'avoir à moi, la regarder, pouvoir l'embrasser et m'amuser un peu bien je me rendais compte que j'étais capable d'oublier. Pour une fois, je voulais attendre qu'elle vienne à moi, si elle était prête à m'annoncer un truc alors je serais à ses cotés, je ne voulais pas la braquer comme elle avait pu le faire pour ma maladie, je me souviens encore que je me rongeais les ongles sous le stresse quand je faisais le voyager hopital-maison, je ne lui infligerais donc pas ça. Je pensais à tout ça alors qu'en fait, il y avait surement rien, pas de bébé, pas de tracas, juste moi et mes habitudes à me faire des films. "Surement, je t'ai dis d'être discrète mais à croire que tu ne peux pas avec moi." M'amusais-je à dire, je fermais les yeux sous son bisou, je frissonnais en même temps avec un immense sourire collé sur mon visage. "C'est vrai mais…" Pas le temps de finir, madame me virait. "Sérieux? Attend tu me vire comme ça? Punaise j'ai l'impression d'être un… vibromasseur limite." Je rigolais alors qu'elle m'embrassait, je répondais rapidement à chacun de ses bisous. "Ouais ouais fais la maligne maintenant tout à l'heure, tu verras comment tu rigoleras moins, tu me supplieras Kovalevski." Dis-je en la menaçant avec mon index. "Me supplier, retiens ses mots." Je souriais, je partais prenant une serviette pour me sécher en route et aller m'habiller dans notre chambre.
Quand je descendais Manuela avait terminé de nous faire un petit repas pour nous deux, elle me souriait gentiment, elle n'était pas venue depuis mon retour de New York, je lui avais donné des congés car même si je faisais souvent le mec un peu macho, j'aimais bien m'occuper de temps en temps de la maison, ça comblait mes journées et me faisait oublier l'absence d'Anya. Alessia quant à elle était dans son parc, endormie contre Jay, je levais les yeux au ciel, inséparable tous les trois car oui Milo était aussi contre elle, pas possible. Je virais les chiens pour l'attraper, la petite se serrait contre moi crevé, porter des fleurs plus grandes qu'elle l'avait surement épuisée sans compter que je lui disais que maman allait rentrer depuis ce matin, elle avait pas voulu faire sa sieste et voilà le résultat. A 19h15, elle dormait dans son lit.

J'étais enfin tranquille, je pouvais enfin prendre un peu de temps pour moi et m'aérer l'esprit. Je fermais les yeux tout en laissant l'eau couler sur mon corps, encore sous le plaisir qu'il m'avait donné. J'avais ce stupide petit sourire aux lèvres, les joues encore un peu rouge. Je restais sous l'eau une bonne vingtaine de minute pour ne pas dire une demi heure. En sortant de la douche, je prenais le temps de me sécher les cheveux, de me maquiller mais aussi d'enfiler le bas de mon sous vêtement noir que je lui avais montré sur la photo ainsi que les chaussettes. Je me demandais si je pouvais descendre comme ça d'ailleurs, alors j'attrapais le grand et gros peignoir de Kenny, le ballon de football américain dedans pour le cacher. Je descendais en bas sur la pointe des pieds. Manuela ? personne ne me répondait, elle était donc partie, Alessia n'était pas là non plus, alors je défaisais le peignoir, je me posais sur l'accoudoir d'un des fauteuils une place , les jambes croisés, le ballon sur ma poitrine, avec deux verres de vin devant moi. Kenny .... criais-je en attendant que monsieur ne ramène sa tête

"Dors bien ma puce." Je lui faisais un bisou, je la regardais quelques secondes, j'avais la tête un peu ailleurs, mes yeux la contemplaient affectueusement, qu'est-ce qu'elle était belle. Une princesse. La notre. Anya me tirait de mes rêveries, je souriais encore fermant la porte de la chambre de la petite pour descendre les marches. "Je suis là." Dis-je en descendant avec prudence, je voyais pas grand-chose, j'aurais du allumer les éclairages des escaliers seulement quand je posais mes yeux sur mon épouse, mon sourire se transformait. Plus coquin, plus chaud, il y avait aussi une grosse part d'amour dans mes yeux, elle était belle avec son ballon, son pantalon noir comme ça, divine. "Qu'est-ce que tu es belle, ça devrait être interdit, limite tu réussis à m'éblouir et la dernière personne qui a réussit à le faire c'est moi." Je m'éblouissais moi-même oui, oui, je m'approchais, attrapant sa main libre pour la regarder de haut en bas, quel beau spectacle, elle ne se rendait pas compte que ça me faisait plaisir de la voir faire autant d'effort pour moi, pour nous, j'étais perdu, j'étais si amoureux. Je prenais une aspiration mes mains dans ses cheveux, je déposais un chaste baiser sur son nez. "J'ai envie de trinquer…" dis-je en prenant les deux coupes de vin. "A nous." Chuchotais-je en trinquant avec elle, je bu une gorgée, je me retenais de la prendre contre moi, de faire d'autres bêtises sur la table mais ce n'était qu'une question de temps, elle le savait surement, mes yeux la dévoraient tellement, le désir allait me tuer.

Kenny descendait, je l'attendais en tenant le ballon contre ma poitrine de mes deux mains Quoi, je t'ai pas ébloui tout à l'heure ? dis-je en faisant les gros yeux mais avec un sourire qui voulait rire. Je sais bien que ce n'était pas ce genre d'homme, même si par moment il avait des petite crise d'égocentrisme, par chance, il n'était pas à mon niveau. Une de ses mains venait prendre une des miennes, j'aurais aimé à cet instant que le ballon soit pourvu d'un élastique et que je puisse me servir de mes deux mains. Il voulait qu'on trinque, je fronçais un peu les sourcils en regardant le ballon, puis Kenny. J'avais pas prévu ça... c'est assez compliqué pour le coup dis-je tenant le ballons comme le le pouvais avec mes deux bras, le verre me semblait être à des kilomètres, je regardais Kenny qui souhait porter à toast à nous deux. Je souriais, plongeant mon regard dans le sien tout en portant le verre à mes lèvres puis soudainement je me souvenais. Je regardais l'alcool, Kenny du coin de l'oeil, je trempais mes lèvres, faisant comme si je buvais une gorgée pour ensuite le reposer sur la table et s'il attendait que je bois. J'attrapais le verre de vin de Kenny pour le déposer sur la table tout en m'asseyant à califourchon sur mon mari. Le ballon tenait entre ma poitrine et le sienne, me cachant toujours. J'attrapais la télécommande pour chercher le match qu'il avait enregistré. et si on commençait à le regarder ce match ? lui demandais-je en laissant promener mes lèvres contre sa joue

"Compliqué? Tu peux très bien le laisser tomber, je suis loin d'être contre." Je souriais taquin, je voulais boire aussi un coup, bon là peut-être que je cherchais la petite bête mais j'avais besoin de savoir. Je n'aimais pas rester dans le flou surtout quand il s'agissait d'un événement qui pouvait bouleverser toute notre vie, Anya trempait ses lèvres, je regardais sa gorge et aucuns mouvements n'apparaissaient, elle me trompait. Elle essayait en plus de me distraire en se posant à califourchon après que j'ai pris place sur une chaise, ça marchait l'espace d'une seconde car après tout ce que je pensais c'était mon épouse qui devait se sentir seule. Elle était enceinte. Elle ne me le disait pas, je savais qu'elle n'en voulait pas, j'étais prêt à accepter de ne pas l'avoir seulement si elle se confiait à moi. Je ne peux pas dire que j'étais déçu, ni triste, je ne comprenais pas, j'étais donc le genre de mec qui pouvait lui mettre la pression? Faut croire. Anya se mouvait pour chercher le match sur la télé que j'avais enregistré, elle naviguait entre toutes les vidéos de Barbie de notre fille pour enfin tomber dessus. "Oui regardons le avant que ça dérape." Je lui déposais un baiser sur le menton puis je me levais en prenant le ballon que je lançais en l'air, souriant, je ne voulais rien montrer, aucunes inquiétudes, j'espérais qu'elle vienne vers moi, je l'attendais et je l'attendrais encore et encore, c'est là que je me rendais compte que j'avais changé. Sur le canapé, je contemplais mon épouse, je lui tirais sur la main pour qu'elle se blottisse contre moi, je respirais son odeur en fourrant mon nez contre ses cheveux, le match commençait, je rigolais légèrement. "J'ai pas trouvé ta cloche de l'année dernière…" dis-je en faisant la moue. Elle savait, elle savait que je m'occuperais d'elle, que je ne ferais pas ce qu'elle avait pu me faire l'année dernière, j'étais bête et amoureux que voulez-vous.

Je n'avais pas envie de boire maintenant et je ne sais pas si j'étais capable de le faire pour le coup. Pour le au cas ou ... Kenny me regardait, il semblait me détailler, mais ce n'était pas par amour, c'était interrogatif et je me demandais s'il avait encore ces idées en tête, alors je décidais de lui changer les idées en m'asseyant sur lui. Je lui demandais s'il était prêt à regarder le match, autant que nous commencions notre soirée Superbowl maintenant. D'ailleurs, il nous installait sur le canapé, alors qu'il avait lancé le ballon au passage. Hey ! Le match est pas terminé dis-je en attrapant un coussin pour le mettre devant moi en riant, bien que je le laissais bien vite tomber lorsqu'il passait son bras autour de moi pour que je me blottisse contre lui. Ce simple geste me faisait tellement du bien, me faisait tellement plaisir, j'avais l'impression qu'il souhaitait me réconforter bien que je ne lui ai rien dit et c'était important pour moi qu'il ne me brusque pas, qu'il respecte mon silence bien qu'il ne sache pas ce qu'il se passe derrière celui-ci. Je l'ai cachée au cas ou .... sauf que je vais peut être la laisser là où elle est maintenant que je sais que je vais perdre dis-je en faisant une petite moue. C'est bête, mais j'ai l'espoir que tu te trompes, que l'issus du match sera différente même si c'est écrit dans l'histoire comme ci l'histoire pouvait se faire à chaque fois que nous appuyons sur cet enregistrement. J'avais ce petit espoir qui était vain, je le sais bien. T'as passé du bon temps à New York ?