KENYA ▬ I need your loving I need it now

Anya partait. Trois plaisirs. Trois en une seule soirée, sous la douche, tout à l'heure et maintenant. Fier de mon score, épuisé par ce qui venait de se passer, retenir mes envies n'étaient pas chose facile et moi je partais quelques secondes plus tard après elle, je m'écroulais presque, ma tête dans son cou au début, je me laissais aller sur le coté pour la laisser reprendre sa respiration. Je n'aurais pas cru vivre quelque chose d'aussi fort avec elle, ça m'était jamais arrivé dans cette situation et même si tout à l'heure j'avais eu des doutes, je crois que de temps en temps je lui demanderais de réitérer l'expérience. La musique du fond jouait encore, mes yeux clos, je me mettais sur le coté, nichant ma tête dans le cou de mon épouse, laissait ma main sur son ventre. Je me crispais. Elle était enceinte. Pourquoi diable est-ce que je n'arrivais pas à faire abstraction de ce détail car oui tant qu'elle ne m'en parlait pas pour moi cela resterait un détail. Je baissais les yeux sur sa main, mon pouce caressait légèrement sa peau du ventre avant de s'arrêter comme interdit par ce geste. Stop. Je voulais pas la brusquer." C'était… sympa." Dis-je difficilement. Je la cherchais, je passais mes lèvres sur son lob d'oreille que je tirais légèrement en riant un peu. Je me rappelais encore de la dernière fois sur le canapé, la manière dont on avait été gênés comme des enfants. "Sympa, sympa." Riais-je en déposant un baiser sur sa joue puis un autre plus chaste sur ses lèvres. Je baillais un peu, j'étais typiquement le genre de mec à dormir après ça mais ce soir je lui avais fais une promesse jusqu'au bout de la nuit, au petit matin.

J'avais repris mon souffle, le regard sur le plafond, j'étais juste, dans un autre monde. Kenny était à côté de moi, sa main caressait mon ventre, je l'entendais essayer de prendre sa respiration ce qui me faisait sourire. Je me tournais un peu vers lui posant ma main contre sa joue lorsque lui posait sa tête dans mon cou mais lorsqu'il me dit que c'était sympa, j'éclatais de rire en me laissant retomber sur le dos. Il venait de me sortir ce que j'avais pu lui dire avant que je ne parte pour Los Angeles ou tout à l'heure dans la douche, une douce vengeance. Je riais encore un peu, alors qu'il me tirait le lob de l'oreille pour s'enfoncer un peu plus avec ses sympas. Je me mettais sur le côté, ramenant la couette sur nos deux corps. Je commençais doucement à frissonnais sans la chaleur de mon mari mais aussi la chaleur de notre douce étreinte qui m'avait fait monter surement à du 40 degrés. J'irais même jusqu'à dire que c'était très sympas ajoutais-je en posant ma tête convenablement sur le coussin. Mes yeux se fermaient automatiquement en sentant ses petits baisers, je m'approchais de lui en posant ma main à plat sur le coussin, sous mon visage. Tu sais qu'au départ, je pensais que tu voulais faire du camping ou je ne sais quoi, je m'attendais pas du tout à ça je me sentais bête, mes joues rougissaient d'ailleurs encore plus, si c'était possible. J'avais déjà les cheveux en bataille, les joues rose, les lèvres de la même teintes et légèrement gonflées. J'ai le droit à un peu de repos au moins ? lui demandais-je, les yeux légèrement brillants quand je posais la tête à plat contre son torse pour me faire bercer par le rythme de son torse mais surtout par les battements de son coeur qui étaient d'ailleurs toujours irréguliers, comme les miens. 50 nuances de Kovalevski soufflais-je les paupières clauses, un sourire aux lèvres.

J'éclatais de rire à sa phrase. Très sympa décidément on était pareil, on se cherchait sur le même terrain. "Je préfère." J'essayais de reprendre une respiration des plus normals, mon cœur battait tellement fort dans ma poitrine, je savais même plus ou j'en étais, j'étais tellement partagé, cette expérience avec elle avait été renversante. Je lui donnais quelques bisous dans le cou, jouant avec son lob d'oreille ensuite, j'avais prit du plaisir surtout quand j'avais vu ses yeux intimidés posés sur moi, la diriger m'avait surement plus excité que je l'aurais cru mais ce qui m'avait plus marqué c'était sa confiance. Elle avait vraiment une confiance aveugle en moi, je le voyais bien. "Du camping?" dis-je incrédule et surpris. Je n'en revenais pas, absolument pas. "Rougie pas, je trouve ça mignon ton innocence." Je lui volais un bisou puis un autre sur ses lèvres. "Tu étais tellement belle, tu… Tu sais ça m'a fait plaisir de te voir me faire autant confiance… Je sais que tu n'as pas peur de moi mais là, tu t'offrais à moi totalement et… merci." Oui c'était sincère, mes pupilles étaient dilatés, ma respiration toujours aussi saccadée mais j'étais aussi très ému et heureux. "Oui. Quelques heures pas plus." Dis-je en fourrant ma tête dans son cou, je redevenais Kenny, l'homme qu'elle connaissait, l'amoureux transit et complètement câlin, je lui volais des bisous dans le cou encore et encore, faisant un léger suçon au passage alors qu'elle venait contre moi. Sa tête contre mon torse, je lui caressais les cheveux, lentement, rieur à ce qu'elle disait. "C'est un peu ça…" avouais-je en regardant le plafond. "J'ai vu ton livre sur la table de chevet quand tu étais pas là et… j'ai lu les passages ou tu avais mis des post-it, je me suis dis que ça voulait dire que tu n'étais pas contre et tu voulais connaitre un autre univers, tu voulais découvrir alors… Je me suis lancé, j'avais peur que tu me prennes pour un pervers quand même parce que j'aime bien." Je me sentais tellement détendu que je me surprenais à me livrer car oui ne nous mentons pas, si je n'avais pas vu tous les post-it je me serais jamais lancé dans ce genre de chose car pour moi j'avais toujours cette crainte de dépasser la frontière entre faire l'amour et juste prendre du plaisir, Anya était ma première, elle serait la dernière.

Il me demandait de ne pas rougir mais, je n'avais nullement penser à ce genre de chose. A vrai dire, jamais je n'aurais pensé à ça. Je n'étais pas si déluré que ça, enfin, avant Kenny. Il me faisait découvrir tout un tas de sentiment que je n'avais jamais envisagé et il me permettait de me connaître par coeur. Je savais que telle ou telle zone était hétérogène. Kenny me disait de belle chose, il m'avait trouvé belle -j'étais devenue laide entre temps ?(aa) - et apparemment, le fait que je me laisse faire, que je lui laisse cette totale maîtrise sur moi, sur mon corps mais aussi mon plaisir lui avait fait plaisir, l'avait même touché ? Je suis tout à toi bébé, toute dis-je dans un petit sourire fatigué. Pour le coup, j'avais besoin de dormir, ne serait-ce qu'un peu pour reprendre des forces. Je déposais des baisers contre son torse, remontant contre sa gorge avant de poser ma tête contre son torse. Lui aussi me déposait un tas de baiser, je riais un peu, ça me faisait de l'effet, surtout avec sa barbe. D'ailleurs je l'adorais comme ça. tu me chatouilles avec ta barbe je frissonnais à nouveau, allait-il me faire changer d'état à longueur de temps ? C'était comme passer de l'été à l'hiver en un claquement de doigt. Kenny ... dis je en le réprimandant gentiment à son suçon. je faisais des ronds autour de son téton, souriant à mon geste pour finalement faire le tour de ses tatouages que j'aimais tant. c'était des marques page, tu sais quand je m'arrête dis-je en riant un peu avant de poser mon index sur ses lèvres à la fin de ses mots. alors je crois que tu m'as fait devenir une perverse aussi je retirais mon doigt pour poser un simple baiser sur ses lèvres maintenant tais-toi où j'arriverai jamais à m'endormir et j'ai envie de profiter de cet état léthargique dans lequel tu m'as mis pour ben m'endormir dis-je en baillant un peu alors que je m'endormais bien rapidement.

"Je l'ai laissé poussé exprès pour t'embêter." M'amusais-je à dire. Anya m'avait souvent fait comprendre que ça la chatouillait alors oui depuis deux jours, elle avait pas mal poussé pour nos retrouvailles, pour pouvoir entendre son petit rire cristallin quand je passais ma joue contre sa peau, voir ses frissons se déclenché, je me rendais de plus en plus compte au fils du temps que mes peurs n'avaient pas lieu d'être. Elle ne se laissait pas de moi, enfin elle ne le laissait pas transparaitre et moi je ne me lassais pas non plus d'elle surtout après ce soir, ce qu'elle avait fait pour moi, m'avait touché, oui complètement touché. Mes lèvres contre son cou, je lui faisais un léger suçon et pour apaiser ce dernier je déposais un baiser dessus. "Je sais…" murmurais-je sensuellement à son oreille. Elle n'aimait pas ça moi oui, j'aimais la voir porter ma marque surtout après cette nuit là, je voulais pouvoir me rappeler ce que j'avais pu lui faire. Je me remettais droit, regardant le plafond, je ne sais pas ce qui me prenait surtout que je me livrais après sa phrase. "Quoi?" dis-je avec une voix un peu étouffé à cause de son index. "Oh merde." Jurais-je. Est-ce que je l'aurais fais si je l'avais pas vu? Je ne crois pas, pourtant c'était mémorable, cette nuit rentrait dans mon top 5. "Je suis content de te voir encore là, de pas avoir fuis." Après tout, elle pouvait avoir des doutes désormais. Rieur, j'hochais la tête, voilà la Anya un peu plus autoritaire, elle refaisait surface, elle baillait et dormait finalement contre moi.
Je comptais. Je ne dormais pas. Je repensais à ce que j'avais pu lire sur ce livre, à ce qu'elle avait pu me dire, est-ce que demain après avoir eu les idées claires, elle ne serait pas choquée? Je n'en savais rien, j'espérais que non. Mes pensées s'embrouillaient, j'avais mal à la tête, je fermais les yeux mais le sommeil ne me gagnait pas. Quatre heures. Il était quatre heures du matin quand je regardais l'horloge, elle dormait depuis longtemps, trop longtemps. Je lui avais fais une promesse, elle allait avoir la chance d'y gouter.

Comment ne pas bien dormir après un tel plaisir. Je m'étais endormie contre son torse, le meilleur endroit pour poser ma tête. J'adorais être en contact avec sa peau, pouvoir être bercé par sa respiration et le rythme de son palpitant. C'était si apaisant. Je me sentais à l'abris de tout, je me sentais en sécurité au creux de ses bras. Le meilleur endroit au monde. Mes mains s'étaient posées automatiquement contre lui, comme une évidence, je dormais tellement bien que je ne fis même pas attention lorsque monsieur me faisait tomber sur le dos. Je remontais un peu la couverture sur nous deux ? Oui, monsieur s'était posé au dessus de moi, chose qui n'arrivait même pas à me réveiller. J'entendais ses bébés, je souriais même, comme ci ce n'était qu'un rêve. J'étais tellement bien en cet instant. Dans mon rêve, nous étions chez nous, sur notre île au Brésil, le soleil caressait notre peau, même si en l'occurrence c'était Kenny qui le faisait, puis il m'enlevait mon maillot pour qu'on aille se baigner en faisant trainer ses mains sur mon corps doré par les rayons du soleil, en l'occurrence, encore une fois, c'était Kenny qui me touchait et se fut lorsqu'il fit arriver à destination que pour la 3ème fois de la soirée, je me mettais gémir. Mes mains se posaient dans son dos, alors que tout doucement j'ouvrais les yeux quand dans l'automatisme du plaisir je commençais à onduler des hanches, à moitié endormie. c'est déjà le matin demandais-je assez difficilement en fermant automatiquement les yeux. Notre chambre était plongé dans le noire à cet heure ci.

9h15. Mon réveil ne sonnait pas, je venais de me réveiller deux minutes avant qu'il ne le fasse. Anya dormait encore à coté de moi, emmitouflé sous la couette, je me sortais là avec difficulté, elle dormait si bien, hors de question que je ne la réveille. Je baillais. Epuisé. Cette nuit était mémorable. Enfilant un boxer et un pantalon en toile, je sortais de la chambre rapidement. Manuela était déjà là, Alessia préparé et mon déjeuner aussi. Elle me faisait un signe avec sa main pour me dire que je devais me presser. Mince ! Mon rendez-vous pour mes chaussures sans compter ma mère qui voulait la petite pour aller lui acheter un cadeau d'anniversaire vu qu'elle ne serait pas là pour ses 1 ans. J'hochais la tête à Manuela, repartant dans la chambre pour aller me douche et m'habiller en ne faisant aucuns bruits. Une fois fini, je prenais le rouge à lèvre rouge d'Anya pour lui laisser un mot: Tu occuperas toutes mes pensées ce matin. Je t'aime. K. Oui c'était naïf mais vrai. "bonjour toi." Je faisais un bisou à Alessia qui fonçait dans mes bras juste avant, elle était adorable, en forme aussi, moi j'étais cassé de partout et une mine fatiguée. "Laissez Anastasiya dormir un peu même si elle râle, c'est pas grave, elle a besoin de repos." Manuela se mise à sourire et moi je m'empressais de rajouter. "A cause du voyage." Je m'enfonçais comme d'habitude. Prenant un papier, de ma seule ma main libre, j'écriais un message que je mettais sur sa tasse de café pour qu'elle le voit: Je n'ai pas voulu te réveiller, tu étais si belle en dormant, je rentre vers 12h, on déjeunera ensemble dehors si tu as encore un peu d'énergie. K. Sur ce dernier mot je m'éclipsais avec Alessia.

J'étais fatiguée, juste fatiguée. La nuit dernière avait été magique emplit d'émotion, emplit de plaisir et de désir mais aussi beaucoup d'amour. Toute la nuit, je l'avais passé dans la nuit de mon mari, avec une petite interruption assez plaisante d'ailleurs. Je me tournais ne sentant pas sa présence ce qui me fit un peu râler sur le moment, je me redressais encore un peu endormie, à sa recherche, mais rien, alors je décidais de me laisser de nouveau tomber dans le lit pour me rendormir. J'étais littéralement épuisée par le voyage mais aussi par Kenny. J'avais des courbatures un peu partout d'ailleurs, mes muscles étaient endoloris, je le sentais mais c'était de la bonne fatigue à mon humble avis. Les heures défilaient sans que je ne m'en aperçoive. Manuela, même avec le bruit qu'elle faisait en actionnant l'aspirateur, les machines à laver, les robots de cuisines et tout les autres produit ménagers susceptible de réveiller quelqu'un, n'arrivait pas à me sortir de mes songes. Non, j'étais trop bien dans les bras de Morphée et je ne voulais pas les quitter. En temps normal, je n'étais pas une lève tôt, alors encore moins dans ces cas-là, sans compter que j'aimais traîner dans le lit le matin, même éveillée, chose qui n'était pas le cas ici. Une jambe sortie des couvertures, le reste du corps en dessus, je m'étais finalement accaparé la longueur du lit en me mettant en travers, le nez dans le coussin de Kenny bien entendu, puisqu'il n'était pas contre moi. Ce n'était même pas conscient, c'était un besoin subconscient qui se faisait automatiquement sans même que je ne m'en rende compte. J'étais apaisé ainsi.