Maxille ಇ en fait, j'suis pas baisable, c'est ça ?

C'était étrange la sensation que j'avais ce soir. Je veux dire, Vanille avait déjà couché avec moi le soir d'Halloween et.. maintenant on allait le refaire. Sauf que maintenant, les sentiments étaient là et que nous étions ensemble, comme dans un couple. Et c'était bizarre parce que je voulais la protéger contre tous les côtés néfastes que les relations sexuelles pouvaient avoir et je me sentais un peu comme.. un adolescent qui allait coucher pour la première fois. Alors que non, elle l'avait bien vu. Mais bref, je devais arrêter de me faire du soucis. Elle avait envie, j'en avais envie et il fallait juste que je libère mon esprit, que je me laisse aller et tout irait bien. J'étais au dessus d'elle, mes lèvres s'étant emparées des siennes pour un baiser langoureux et sans aucune retenue tandis que ma main glissait sous son t-shirt. A son tour, elle faisait de même dans mon dos, remontant doucement le vêtement que je portais sur mon dos. Elle s'était pourtant arrêtée quand j'avais dévié mes baisers dans son cou, ce qui forcément, me fit sourire. Elle était totalement sous le charme, c'est ça en fait. Je me redressais légèrement et, sans la quitter du regard, je venais retirer mon t-shirt afin d'être torse nu, pour ses beaux yeux. Me mordant la lèvre inférieure, je venais alors faire de même avec le sien, tout en cherchant l'approbation pour que je le lui retire. Après tout, j'avais encore peur qu'elle se désiste au dernier moment.

Maxille
   En fait, j'suis pas baisable, c'est ça ?

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   Ça pouvait sembler pathétique non ? De penser un truc pareil. Non mais parce que ça faisait vraiment genre, bonjour, j'tombe amoureuse de la première personne qui m'tombe dessus. Yolo c'est la fête. Alors qu'au final, pas du tout. C'était beaucoup plus profond -sans perversité aucune- beaucoup plus puissant qu'une simple histoire idiote destinée à durer deux jours. Non, Max était spécial. Cette relation était spéciale et tu savais que tout n'allais pas s'écrouler en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. C'était quand même bizarre là. T'avais du mal à réaliser que t'allais coucher avec lui, vraiment. Sauf peut être quand il finissait par enlever son tee shirt. Parce que du coup, t'étais à deux doigts de baver devant son corps parfait. Sauf que t'aurais eu l'air conne si tu t'étais mis à baver non ? Ouais. Et il finissait par s'attaquer au bout de tissu qui était censée servir de tee shirt avant de s'arrêter. Mh, peut être qu'il avait peur que tu le repousses ? Du coup, tu te redressais un peu pour lui faciliter la tâche. Geste qui lui donnait donc le feu vert. Oh et puis merde, au pire tu voulais l'enlever toute seule. Chose que tu faisais donc te retrouvant en soutien gorge devant lui. Un brin gênant ? Peut être. C'était la première fois que tu te montrais dans cette tenue à un mec alors.. Ok, respire. Y avait pas de quoi en faire un drame. T'étais pas complètement nue non plus. Enfin, plus pour très longtemps. Et puis finalement, tu venais de nouveau t'attaquer à ses lèvres, ça te destresserais peut être un peu.

J'avais le stress parce que c'était quand même la première fois qu'on faisait un truc à tendance intime depuis qu'on était ensemble et j'avais quand même peur de la décevoir. Je veux dire, j'avais l'expérience mais en sa présence, j'étais comme un gamin qui perdait tous ses moyens. Bon, j'les perdais pas tous, mais j'étais quand même un peu plus idiot qu'en moyenne. De toute façon, ça avait toujours été Dorian le plus intelligent de nous deux. Moi j'étais le sportif qui savait y faire avec les filles, celui qu'on vient voir quand on a besoin de conseils ou autres. Le mec un peu plus parfait quoi, n'est-ce pas Jess? Mon t-shirt retiré et balancé sur le sol de la chambre, je venais m'attaquer au sien sauf que je m'étais stoppé, dans le but de savoir si c'était sûr sûr. Après tout, coucher n'était pas forcément la chose la plus normale pour elle et du coup, j'en étais presque maladroit. Mais elle confirmait sa volonté de ne former qu'un seul être avec moi en retirant son bout de vêtement, ce qui avait tendance à me faire sourire. Et puis j'observais son corps, sa poitrine avant que ses lèvres venaient reprendre les miennes et je me laissais prendre la forme de son corps, touchant sans aucune gêne sa peau dénudée. Je ne savais pas trop si je pouvais toucher sa poitrine pour l'instant, préférant qu'elle s'habitue à être comme ça pour l'instant. Du coup, je préférais rester sur son flanc, remontant jusqu'à son soutien-gorge puis redescendant jusqu'à sa hanche. « Au fait.. » demandais-je entre deux baisers. « T'as ce qu'il faut ou..? » Ou pas du tout. Parce qu'on avait rien pris pour nous protéger à Halloween et je ne voulais pas faire la même erreur.

Maxille
   En fait, j'suis pas baisable, c'est ça ?

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   Au final, t'avais l'impression de ne même pas savoir ce que tu voulais. Parce que c'était toi qui insistais un peu trop pour passer à l'acte et puis quand c'était vraiment en train d'arriver, t'avais l'impression d'être à la limite de te mettre à pleurer tant tu flippais. La première fois, t'avais pas eu le temps de réaliser. Là, c'était différent. Alors t'étais tiraillée entre ton envie et tout le reste et mine de rien, c'était vraiment gonflant. Et son regard sur toi aussi c'était.. Merde, fallait que tu te calmes. Tu fermais les yeux inspirant et expirant tranquillement pour tenter de penser à autre choses alors que ses mains exploraient doucement ton corps. Comment pouvais tu aimer ça et en même trouver le tout vachement déstabilisant ? Bref. « Au fait.. T'as ce qu'il faut ou..? » Tu fronçais les sourcils avant de comprendre. ET MERDE. Bah ouais, t'étais pas miss préservatif toi et pour le coup, t'y avais absolument pas pensée. Tu t'mordais la lèvre soudainement gênée. « Ou j'y ai pas du tout pensée et du coup, j'suis un boulet. » Non mais t'étais chaste. T'avais du matériel de chimie, des bouquins à revendre mais rien pour passer une nuit sexuelle. C'était terrible non ?

Tout ce que je souhaitais, c'est qu'elle soit bien avec moi, qu'elle se sente vraiment prête qu'on aille plus loin. C'est bien beau de coucher une première fois ensemble, mais ça veut pas dire que la suivante et celle d'après seront identiques. Là, on était dans un lit, tous les deux, l'ambiance devenait doucement de plus en plus chaude et puis on essayait d'y aller doucement, pas comme la dernière fois où les choses avaient été rapides. J'avais perdu le contrôle, j'étais celui qui avait incité à aller plus loin et au final, j'avais appris par la suite qu'elle était vierge et que j'avais été son premier. Me rendant compte de l'attachement que j'avais pour elle, j'étais flatté, c'est vrai. Mais ça faisait peur aussi. Pour rattraper mes erreurs, je cherchais à savoir si elle avait ce qu'il fallait pour qu'on couche ensemble en toute sécurité et sa réponse ne m'étonnait pas tellement. « Ou j'y ai pas du tout pensée et du coup, j'suis un boulet. » Je me mis à rire avant de l'embrasser une nouvelle fois. Finalement je me redressais, m'installant sur le lit et regardant mon sac de sport. « Attends, j'crois je dois en avoir dans mon sac » Je me relevais et puis je m'agenouillais pour fouiller dedans et trouver les préservatifs qu'il nous fallait. C'était en fouillant dans une poche latérale que j'avais pu découvrir une petite poignée. Me tournant vers elle, je lui montrais mon butin. « Faut croire que le destin voulait que ce soir soit le bon soir en fait » disais-je en rigolant avant de revenir vers le lit, posant les quelques sachets sur la table de chevet pour ensuite reprendre possession de ses lèvres.

Maxille
   En fait, j'suis pas baisable, c'est ça ?

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   Bref bah pour le coup, vous alliez devoir remettre ça à plus tard parce que si la première fois vous n'aviez pas fait attention, tu comptais pas retenter l'expérience. Si tu tombais enceinte et bien, tu signais ton arrêt de mort. Chose que tu préférais vraiment éviter en fait. T'avais pas envie de mourir. Pas aussi jeune quoi. Et heureusement, Max le prenait bien puisqu'il se mettait à rire. Tant mieux. L'espace de quelques secondes, t'avais eu peur de le frustrer. C'qui aurait pu être normal puisque c'était toi qui l'avait quand même poussé dans ce sens là. « Attends, j'crois je dois en avoir dans mon sac » Wait.. What ? Tu restais interdite quelques secondes sans avoir l'ombre d'une réaction. Pourquoi est ce qu'il en avait dans son sac ? Tu le regardais fouiller dans son sac et revenir triomphant avant de poser tout les petits sachets sur la table de nuit. « Faut croire que le destin voulait que ce soir soit le bon soir en fait » Et il t'embrassais à nouveau. Baiser auquel tu n'avais pas de réaction et que tu finissais par rompre pour le regarder. « Mh.. Pourquoi est ce que t'en as dans ton sac ? Enfin, j'veux dire.. Tu voulais pas coucher avec moi, c'était pas du tout prévu alors ça m'laisse.. Sceptique ? » Ouais voilà. C'était le mot.

Bien évidemment, j'avais envie de coucher avec elle, tout le temps, tous les jours. A chaque minute où j'étais séparé d'elle je n'avais envie que d'une chose : la retrouver. Et là on allait le faire et je me sentais finalement prêt parce qu'elle l'était, malgré les quelques fébrilités qui m'avaient échappé. Mais on devait régler un truc avant : les préservatifs. Elle n'en avait pas et, peut-être qu'avec un peu de chance, j'en aurais dans mon sac de sport. Alors je l'avais quittée pour aller fouiller dans ce fameux sac et lucky me, j'en avais trouvé. J'étais revenu vers elle dans le but de continuer à la chauffer, à me chauffer même et j'avais même capturé ses lèvres. Sauf que.. weird. Elle ne m'embrassait pas en retour, ce qui me fit froncer les sourcils. Se reculant pour me regarder, je voyais bien qu'un truc n'allait pas, et ses paroles ne faisaient que confirmer la chose. « Mh.. Pourquoi est ce que t'en as dans ton sac ? Enfin, j'veux dire.. Tu voulais pas coucher avec moi, c'était pas du tout prévu alors ça m'laisse.. Sceptique ? » Je tournais la tête pour regarder les capotes sur la table de nuit et je la regardais de nouveau. Eh, sérieux là ? Woaw.. « Bah.. je sais pas, c'était dans mon sac parce que j'en ai toujours dedans, au cas où.. Fin, je vois pas c'est quoi le problème, ça doit dater du mois dernier ou même deux mois » Je voyais pas quoi lui dire de plus en fait, parce que je n'avais rien fait de mal.