KENYA+Teddy l'ourson ♥ You're like a drug that's killing me

"Je sais pas quoi exactement pensé de cette histoire, Alessia était libre à mes yeux, je ne voulais pas qu'elle se force, qu'elle soit conditionné pour être héritière du trône, Anya par exemple, elle aurait aimé faire une école de danse, elle se retrouvait à Harvard pour un autre cursus, est-ce qu'elle était heureuse? Je pense pas qu'elle se pose la question, ça semblait normal pour elle de se sacrifier. "Je pose la question c'est tout, t'énerve pas !" Elle avait l'air de monter sur ses grands chevaux, je préférais manger, ça m'avait coupé honnêtement là je me voyais bien la câliner, l'embrasser mais là non, plus du tout. Je buvais un peu d'eau en attrapant la balle de Milo que je lançais de nouveau. "Enfin là, elle est crevée !" dis-je en lui touchant le visage doucement, mon dieu, je me sentais tellement égoïste d'avoir pensé à moi et quelque part de l'avoir voulu, j'avais peur qu'elle vienne un jour me dire qu'elle ne voulait pas prendre la succession de sa mère, peur de la perdre et avoir une famille détruite car j'étais persuadé que je me mettrais de son coté si elle voulait faire autre chose de sa vie. La question ne se posait pas, je comprend pas pourquoi je pensais à ceci maintenant, notre Alessia ne marchait même pas, ne parlait pas encore, elle était toute jeune alors les questions viendraient plus tard, espérons que l'avenir ne soit pas sombre.

Je pose la question, ne t'énerves pas ... Je le regardais du coin de l'oeil et je voyais de suite qu'il le prenais mal. Il s'éloignait rapidement, préférant me tourner le dos. C'était ça, la sortie en famille qu'on devait passer ? Il savait ce que j'allais répondre, il savait que ma réponse était déjà toute faite. C'était important pour moi cet héritage qu'on m'avait laissé et j'en étais heureuse, je voulais le faire, bien que j'ai dû renoncer à d'autre rêve, ça aussi c'était un rêve. Ouai, elle a l'air et moi aussi je le suis ... Il avait amorcé la fin de notre après midi en agissant ainsi. Alors je me tournais, je fermais les yeux pour regarder autre part. Je n'aimais pas ce genre de question. J'avais l'impression que faire un enfant avec moi était une tare. Qu'il le regrettait. Milo revenait vers moi en voyant ma tristesse, je le blottissais contre moi pour le caresser. Génial Kenny, un jour de retrouvaille et tu gâches tout. Chez lui ce n'était pas souvent les mots qui voulaient dire quelques chose, c'était son attitude après, son regard et je le connaissais depuis suffisamment longtemps pour savoir ce qu'il était en train de se dire et ça ne me plaisait pas.

"Ok…" Je devais dire quoi? Je ne savais pas, j'avais pas envie de me disputer avec elle à vrai dire, je pensais juste au bien être d'Alessia, je ne dis pas qu'Anya ne le faisait pas mais en fait je me plantais car j'avais beau dire qu'Anya allait conditionner notre fille, moi aussi je l'avais été la preuve, je ne lâchais pas l'entreprise de mon père. Je regardais Alessia puis Anya qui caressait Milo et se fut à mon tour de venir contre elle, plus près d'elle, caressant son dos en la regardant. "J'essaye juste de trouver le bon milieu… J'ai pas envie qu'elle dise plus tard qu'on l'a forcé comme moi, quelque part je t'envie, tu aimes ton futur boulot, tu as de la chance mais si Alessia est comme moi, si elle n'aime pas vraiment, on fait quoi?" Anya savait que les parties commerciales de mon boulot ne me plaisait pas, en fait c'est la grande majorité alors oui je gérais très bien l'entreprise, j'étais un jeune dirigeant prometteur mais j'étais pas heureux comme ça, je me voyais à la tête d'un cabinet d'avocat moi, pas du label de mon père, l'échec à mon examen n'avait fait que renforcé mon envie de continuer dans le droit de réussir dans ce domaine. "Je sais pas pourquoi j'y pense là en fait, elle a même pas un an…" Je faisais juste une transposition entre elle et moi rien de plus, je me posais les questions à travers ma fille, faisant de la peine à Anya en même temps sans vraiment m'en rendre compte. "Enfin, on y va si tu es crevée, trainons pas !" Je commençais à ranger le panier de pique nique.

Je ne répondais pas à ce que disait Kenny. Je n'en avais pas envie. Peut être bien qu'on m'avait formaté pour faire ce que j'allais faire, mais ça me plaisait. C'était merveilleux de pouvoir perdurer mon héritage familiale. Je n'avais pas envie que ma lignée s'éteigne avec moi alors oui, ma fille prendrait le trône. On en avait parlé des millions de fois déjà. Sauf que je ne comprenais pas non plus son délire. Kenny était le genre d'homme à changer toujours d'avis, c'est peut être pour ça d'ailleurs que c'était moi qui faisait les choix dans notre couple. Un jour il était heureux d'être à la tête de l'entreprise de son père. Il paraissait être un homme épanoui professionnellement, adorant travailler avec des musiciens et maintenant il était en train de me dire, à demi mot, qu'il regrettait. oui, même pas un an ...  répétais-je. J'étais certaine, pour ma part, qu'elle allait être d'accord. Qu'elle fille ne rêve pas d'être une princesse, d'être une reine, une tzarine ? Je suis pas fatiguée ... c'est juste que tu m'as contrariée avec cette histoire. Tu le savais tout ça avant de me demander en mariage, avant de vouloir faire un enfant avec moi ... Et tu remets certaines questions qui étaient déjà réglé sur le tapis maintenant que t'as ce que tu voulais. C'est pas réglo. dis-je en me tournant vers lui pour plonger mon regard dans le sien.

"Je les remets pas sur le tapis !" dis-je en la regardant. "Pour ma part c'est réglé je dis juste que l'on peux pas savoir comment Alessia va être regarde Charlie, on l'a quand même conditionné pour être une dirigeante, pour monter une entreprise et elle s'est totalement perdue ! Alcool, drogue, mecs, elle refuse l'autorité, qui nous dit qu'Alessia ne fera pas la même chose, je vais pas la forcer à faire un truc qu'elle ne veut pas ou pire imagine qu'elle accepte et qu'elle détruit tout le boulot que tu as fait !" Ma sœur était le parfait exemple, fallait la voir quant elle était avec nous, qu'elle fumait ses joins à un moment donné, Anya l'avait bien connu entrain de menacer de la tuer alors qu'elle était enceinte, j'étais inquiet, j'étais comme ça à me poser des questions inutile parfois. "Si je me dis ça maintenant c'est que quelque part le fait qu'elle rampe très peu montre une certaine flemmardise, un trait de caractère qu'elle a comme quant elle hoche la tête à mes chansons, je me dis juste que voilà peut être que ce n'est pas la princesse que tout le monde attend… Comme dirait ton père, elle a peut être pas eu de bons gênes !" Et je parlais pas d'elle mais de moi, je l'avais souvent entendu dire ça à demi-mots, dire que si notre fille serait comme ça ou comme ça c'était de ma faute, il connaissait la réputation de ma famille, il avait du chercher à l'époque ou Anya m'avait imposé dans sa vie et voir comment on avait pu être entre les problèmes de drogue et d'infidélité de mon père bien il avait du se dire que ses petits-enfants ne seraient pas parfait.

Il me disait ne rien remettre sur le tapis mais il faisait tout le contraire. Il me parlait de sa soeur, c'était encore pire. Je détestais cette femme, alors me parler de cette raté n'était certainement pas la meilleure des choses à faire. Je n'avais toujours pas digérer ce qu'elle m'avait fait. Me parles pas d'elle Kenny ! lui dis-je en fronçant les sourcils. Tu veux que je te dise quelque chose, je ne suis pas comme tes parents, je ne laisserai jamais ma fille agir comme ça lui dis-je en me relevant finalement. Je comprend pas ta relation entre le fait qu'elle n'a pas envie de ramper et le fait qu'elle hoche la tête à tes chanson. Tu veux que je te dise quelque chose Kenny, tous les bébés hoche la tête en entendant une mélodie, c'est prouvé je voulais pas casser son rêve mais c'était la stricte vérité. Je soupirais devant tout ça, pourquoi fallait-il qu'il gâche tout ? J'attrapais ma veste et commençais à ranger les affaires moi aussi. Tu sais quoi, oui je suis fatiguée, j'ai envie de rentrer J'étais un peu ailleurs pour le coup maintenant, je regardais Alessia en me mordillant la lèvre, je savais que je devais donner des héritiers et j'étais fière de ma famille et maintenant il était en tain de me dire qu'elle pourrait se droguer, boire, coucher avec n'importe qui à cause de moi, à cause de ma condition finalement. Sympa. Tu vois on devait passer une bonne journée et tu te mets à me parler de tout ça, alors qu'elle a juste 8 mois, elle parle pas, marche pas et je suis pas encore à la retraite à ce que je sache et t'es limite en train de me dire que ma fille va devenir une droguer, si je lui inflige ça, mais tu vois si je le fais pas Kenny, tout va s'éteindre avec moi et j'ai pas envie que ma famille disparaisse de l'histoire, j'ai pas envie de tout détruire 8 se rendait-il compte de la pression qu'il me mettait aussi sur le dos ?

"Et vlan ! Les bébés hochaient la tête à toutes les chansons, ça me faisait mal au cœur, je pensais qu'elle avait un peu la fibre musicale, je ne pensais pas à ça. Je baissais la tête, ça m'avait complètement blessé moi qui prenais Alessia pour l'emmener au studio de musique pensant qu'on partageait un moment ensemble, raté. Le pire c'est qu'Anya déformait toutes mes paroles, elle tournait toujours les trucs à son avantage et ce qui était une discussion simple, se transformait en une dispute. "Ouais on rentre !" Pourquoi parler plus ? Elle restait sur ses positions, si j'avais pris l'exemple de ma sœur c'était justement pour lui montrer que parfois les enfants allaient contre l'éducation des parents, c'était juste un exemple, rien de plus maintenant on se retrouvait à se manger l'un l'autre. Je me levais avant de soupirer. "Tu te rends compte que j'ai pas dis tout ça ? Je te met pas la pression, je te dis juste comment on va faire si elle veut pas, une possibilité après tout, oui elle marche pas mais moi je me pose des questions c'est tout, tu m'as dis que tu voulais savoir ce que je pensais souvent et le moment ou je te montre une de mes inquiétudes, limite tu me sautes à la gorge… C'est pas grave, je dirais plus rien…" Je prenais le petit panier que je mettais dans la poussette ainsi que la couverture que je secouais un peu plus loin pour retirer les miettes.

Peut être bien que j'exagéré, mais je ne voulais pas me dire qu'Alessia n'était pas celle qui prendrait ma place. On avait déjà essayé de me l'enlever. Les Ivanovitch avaient voulu nous mettre dehors, alors que c'était notre héritage, c'était notre famille alors me dire que tout pourrait se terminer avec moi... ça me faisait peur. Je n'y avais jamais vraiment songé parce que je me disais qu'Alessia serait ravie, comme moi je l'ai toujours été quand on me posait la tiare, un peu trop grande de ma mère, qu'on me posait sur le trône, lors des fameux bals de mes parents et qu'on disait qu'un jour ça serait ma place. Même petite, j'avais toujours eu envie de ça. Mais ça me met la pression Kenny, l'année dernière on a déjà essayé de nous le prendre, t'as bien vu ce que j'ai du faire pour le garder, j'ai faillit me marier avec Alekseï si je lui avais pas fait ce que je lui avais fait pour qu'il cesse toute cette mascarade. Je prenais Alessia, en la regardant différemment, elle serait peut être celle qui décimerais toute notre histoire. Tu t'en es toujours foutu de ces histoires, t'as jamais porté ma famille dans ton coeur, nos règles tu t'en es toujours foutu, du respect qu'on devait à mes parents aussi, que se soit par politesse ou pour leur rang, alors oui, je me dis que tu te fou de tout ça , alors que ça me tiens à coeur et je parle pas du fait que tu veuilles vivre en Russie, mais .. tu t'es jamais intéressé à ce que serait ma vie, à ce qu'elle était ces derniers temps  lui dis-je en soupirant, alors que j'attendais qu'il ouvre la voiture, puisque monsieur avait les clés.

Je ne disais rien, juste un regard, l'incompréhension régnait sur mon visage. Moi? Je m'étais foutu de tout? Je n'en revenais pas, j'étais déçu, j'hochais la tête à ce qu'elle disait alors que moi-même j'avais fais des sacrifices dans ma vie, moins mais j'en avais fais. "Je m'en suis jamais foutu mais le fait que tu penses ça… c'est…" Je soupirais avant de reprendre. "J'ai été avec ta famille, je les aient respectés, j'ai discuté avec eux, je me suis montré cordiale alors que ton père m'a insulter devant tout le monde lors de notre soirée de fiançailles, devant tous les proches que tu as dans ce pays, j'ai renoncé à mon avenir en Angleterre, je fais des projets pour être à tes cotés, j'apprends la langue, l'histoire du pays pour être une personne meilleure à tes cotés, un bon compagnon de vie, je t'ai posé des questions sur ta vie, je me suis renseigné dessus auprès de ta grand-mère aussi ! J'ai fais des trucs, c'est pas parce que je ne te dis rien, que je ne te pose pas des tonnes de questions que je m'en fou !" Je serrais les clés, j'ouvrais la porte du coté d'Alessia pour qu'elle installe puis se fut à mon tour de monter dedans, une fois qu'Anya était dedans je me mettais en route, heureusement la maison était pas loin. Le silence était long et pesant, si je blessais souvent Anya, elle venait de cumuler aussi beaucoup à mon égard, je me rendais compte qu'Alessia s'en moquait de ma personne, qu'elle n'avait même pas cette fibre musicale que j'espérais tant, que mon épouse ne notait pas d'effort, finalement à l'entendre j'osais me demander pourquoi elle restait à mes cotés. Une fois sortie de la voiture, je sortais le petit panier, la poussette que je ramenais à l'intérieur puis je montais dans la chambre me changer en tenue de sport, j'avais cruellement besoin de me défouler, je bouillonnais. "Je vais courir…" dis-je en descendant les marches.

J'écoutais Kenny parler et parler. J'aimais il n'avait fait d'aussi long monologue. C'était moi d'ordinaire. Je l'écoutais en regardant par la fenêtre. Je ne disais toujours rien, parce qu'il est vrai que j'avais peut être un peu abusé, mais certain mot qu'il venait d'avoir me rebuté un peu.   Je veux pas que tu demandes à ma famille, je suis là, moi je peux te répondre, moi je suis apte et prête à le faire ! je disais bien le moi, parce que lui n'avait jamais voulu répondre aux miennes, que je m'étais faite rembarrer par lui, mais aussi par sa famille, tellement que j'étais partie de cette maison familiale, anglaise. Nous arrivions à la maison, je ne disais toujours rien, je sortais rapidement de la voiture avant de prendre Alessia pour aller la coucher. Je la mettais dans la berceuse du bas pour qu'elle puisse rester avec moi étant donné que Kenny sortait courir. Je restais la peut être 1heure ou deux, seule. Je regardais juste le jardin en fumant une cigarette quand j'entendais la porte s'ouvrir. J'étais un peu ailleurs, je réfléchissais juste à tout ce qu'il m'avait dit .