KENYA+Teddy l'ourson ♥ You're like a drug that's killing me

"Mais c'est TROP GENIAL !!!" Dis-je en pensant à toutes les femmes. Mon ton était très très faux, je faisais tout pour l'embêter, je bougeais, gesticulais comme si j'étais excité par cette révélation. "Je pourrais me monter une collection de sous-vêtements pour femme tranquille !" Puis je rigolé jusqu'à ce qu'on aborde le sujet de Manuela, moi je trouvais ça mignon et adorable, au début car quand on était devant la fameuse personne je trouvais pas ça drôle du tout. Je ne disais rien, Anya venait contre moi pour me toucher et me pincer les fesses, je riais légèrement alors que Manuela me fusillait du regard. "Tu trouves ça drôle Kenny ?" déclara t'elle en nous regardant tous les deux un par un. "Non…" Je faisais profil bas alors que je faisais quelques pas en arrière pour passer derrière Anya et lui pincer à mon tour les fesses, deux gamins, on était vraiment sur la même longueur d'onde, toujours à embêter l'autre quant il fallait pas alors que Manuela nous expliquait que notre comportement était loin d'être responsable, que la petite comptait sur nous et non pas sur deux enfants. Elle avait pas tord, je me sentais coupable tout d'un coup. "Je dois y aller ! Comporter vous comme des adultes !" Déclara Manuela en prenant son sac. Elle était vraiment remonté, je regardais Anya avant de la bousculer légèrement. "Vais voir notre fille pinceuse de fesse !"

 Redis ça encore une fois et tu ne reverras plus jamais les miens lui dis-je en faisant les gros yeux. Non, je ne voulais pas que tout un tas d'autre femme tombe en amour, en adoration devant lui, j'étais la seule, un point c'est tout. Une fois à l'intérieur de la maison, Manuela nous passait un savon. Je m'amusais à pincer les fesses de Kenny et c'est là qu'il se fit engueuler par Manuela. Arrête de rire Kenny, c'est pas drôle, Manuela a raison dis-je avec une mine qui se voulait grave. Il faisait de même, je gesticulais en essayant de ne pas rire. Manuela venait de me foudroyer du regard. Cependant, lorsqu'elle nous disait qu'il faillait qu'on se comporte comme des parents, que nous n'étions pas des enfants, je lui en voulais. C'était pas facile tous les jours. Je t'interdis de dire ça Manuela ! Nous sommes de bons parents, je t'aime beaucoup, tu le sais bien, mais tu sais aussi que c'est ton job  elle me regardait un instant, avant de baisser le visage. A vrai dire, je me sentais mal d'avoir dit ça mais c'était la vérité. Ce n'était qu'une employé, elle n'avait pas à nous juger, à nous faire des leçons de morale et garder Alessia était aussi dans ses attributions. je reviendrais demain pour travailler Madame Kataïeva  dit-elle en partant. Je regardais Kenny en me mordillant un peu la lèvre. J'aurais pas dû c'est ça ?

Je voyais la mine de Manuela et ça me faisait mal au cœur surtout qu'elle ne criait pas pour crier, pas pour s'amuser, elle soulignait des points importants. Une fois qu'on était tous seuls, je regardais Anya en hochant négativement la tête. "Ouais t'aurais pas du…" dis-je avant de reprendre. "Elle a raison regarde on jouait comme des enfants en se pinçant les fesses quant elle nous disputait, on a pas prévenu alors que tu partais en soirée, qui te dis que tu aurais pas risqué ta vie, que tu étais pas à l'hôpital ou autre… Elle s'inquiète alors oui c'est pas son boulot de dire ça mais elle t'aime et donc elle le fait !" Je la regardais avant de partir voir Alessia dans son parc. Elle était habillée avec une petite robe bleue et des chaussettes blanches en tenant son Flopy fortement dans ses bras. Quant elle me voyait, elle s'agitait même. "Mon amour !" dis-je en la prenant dans mes bras. "Qu'est ce que tu es belle !" Je la regardais dans sa petite robe. "On va allez dehors avec maman et après on ira au parc !" Je lui volais pleins de petits bisous sur le visage alors qu'on avançait vers la sortie. "Tu prends son sac? On est en retard !"

Je me sentais assez mal à l'aise, mais je n'aimais pas qu'on me donne des leçons de vie, qu'on ose dire que nous étions de mauvais parents, parce que nous ne l'étions pas. Alors oui, à des moments on aimait se consacrer un peu de temps pour se retrouver, puis cette fois ci c'était assez particulier, qui dit que si nous étions restés en froid, demain nous serions encore ensemble ? Kenny partait en me sermonnant aussi à son tour. J'avais clairement l'impression d'être une gamine. Il s'occupait d'Alessia, je prenais les affaires de la petite, de quoi faire un biberon pour la petite, surement qu'à l'hôpital il allait me laisser le faire. Il redescendait et me demander de prendre le sac parce qu'on était en retard et là j'avais l'impression qu'il m'en voulait. Je n'aimais pas cette façon de demander. S'il te plait c'est pour les chiens ? Je ne disais rien, je me contentais juste de prendre les affaires, Milo me regardait avec son regard si doux, si attendrissant, que j'avais envie de le prendre avec moi, sauf que ce n'était pas faisable, mais après tout, nous allions revenir pour le prendre. Les sacs dans la voiture, se fut à mon tour de dire bonjour à Alessia et surement que j'étais en train de nous retarder encore plus.

Je regardais Anastasiya, j'étais très stressé les minutes défilaient bien trop rapidement et mon cœur risquait de me lâcher à tout moment seulement je devais me calmer, j'essayais de le faire et je n'y arrivais pas du tout mais vraiment pas la preuve Anya ne m'adressait pas la parole preuve que j'avais du faire un truc. Elle parlait à Alessia et moi je les regardais sans rien dire, souriant légèrement devant la beauté de ma petite fille et aussi de la plus grande. "Je suis désolé si je t'ai dis un truc qui ta vexé…" dis-je après plusieurs minutes de silence. "Je suis trop stressé ça me joue des tours…" Je prenais une aspiration puis une autre, je fermais les yeux alors que je montais du coté passager, j'avais pas la force de conduire je pense qu'Anya pouvait s'en douter. Des résultats de la sorte ne s'accueillait jamais sans inquiétude surtout quand on vous disait qu'ils avaient besoin de temps pour les regarder. Dans la voiture, je mis de la musique pour la petite, une petite comptine en russe que j'essayais d'apprendre pour me changer les idées, mon dieu ce que cette langue était dure dans la manière de prononcer les mots, je savais ce que je disais mais pas du tout si je le prononçais bien.

Je sais bien que je n'avais pas bien fait, mais j'aurais aimé un peu de soutien, parce que je défendais notre honneur à nous, notre rôle de parents. Je savais qu'on tait de bons parents, mais pour être de bons parents, il faut aussi savoir prendre du temps pour son couple et ces derniers temps nous ne l'avions pas fait, ce qui nous avait amené à nous disputer. Une fois dans la voiture, je disais enfin bonjour à ma fille, elle me tenait les doigts, elle ne voulait pas me lâcher comme à sa plus grande habitude, mais Kenny se posait du côté passager, apparemment, c'était à moi de conduire. J'arrivais enfin à me défaire de l'emprise de ma fille pour m'installer du côté conducteur. C'est pas grave je comprend .. c'est juste que j'ai pas aimé qu'elle nous dise qu'on est de mauvais parent, on serait de mauvais parent si on ne prenait pas un peu de temps pour nous ... regardes ou ça nous mène quand on le fait pas... et c'était qu'une nuit, j'avais pas prévu tout ça et je voulais pas les réveiller ...  oui, je me sentais coupable moi aussi, mais ce n'était pas pour autant que nous étions mauvais. Mes géniteur, eux, avaient été de mauvais parents. Alors certes, j'avais été comblée de cadeaux, d'argent ... depuis que je suis né, mais c'était de mes parents dont j'avais eu besoin. Tout vas bien se passer, je suis certaine qu'il n'y a rien  dis-je en attrapant la main de Kenny, pour la serrer dans la mienne lorsque nous fûmes à un feu rouge, je profitais même de ce moment pour l'embrasser.

"Elle était en colère rien de plus, parfois tu dis des trucs que tu penses pas et je suis sur qu'elle le pensait pas tout ça, c'est juste que l'inquiétude parfois ça nous fait perdre la tête…" dis-je en pensant à moi sur l'instant alors que ce n'était pas forcément ce que je voulais dire. Je ne disais rien, on était en route vers l'hôpital cet endroit qui avait tendance à plus me faire peur qu'autre chose, je fermais les yeux tournant la tête vers la vitre, j'étais qu'elles soient là toutes les deux, égoïstement j'avais envie qu'elles affrontent une éventuelle souffrance ou bonne nouvelle en ma compagnie. "Oui…" Je lui serrais la main absent alors qu'elle m'embrassait la seconde suivante, j'y répondais avec une tendresse folle jusqu'à ce qu'on sorte tous les deux de la voiture. Je me chargeais de la poussette, plus lourde à porter et chiante à monter qu'Alessia à détacher. J'avais le coup de main depuis le temps alors je venais à elles bien vite. "Le carrosse de mademoiselle est avancée !" dis-je en souriant un peu. Alessia dedans, je poussais la poussette en serrant les poignées bien fortement, je me braquais alors qu'on allait au service neurologie avec l'ascenseur. Le médecin ne tardait pas à nous appeler après qu'on se soit annoncé. Vétu d'une blouse blanche, il nous faisait installer chacun sur un siège alors que je cherchais la main de mon épouse et qu'il tenait mon dossier. "Bon…"dit-il en regardant les clichés. "J'ai bien regardé monsieur Kataieva…" Déjà là ça me faisait sourire, même si c'était un de mes noms de famille, mon premier nom restait Kovalevski. "Les clichés ne montrent rien du tout maintenant si vous avez eu une alerte, on va procéder au protocole, scanner tous les mois si vous n'avez pas de maux de tête mais si vous en avez un vous venez immédiatement, on vous feras passer des tests !"

Kenny poussait la poussette, je marchais à ses côtés en posant ma main sur la sienne pour lui montrer que j'étais là. Un infirmière nous informait rapidement auprès du médecin et ce dernier arrivait rapidement, heureusement que nous avions un rendez-vous, la salle d'attente était pleine, quoique quelques billets verts auraient pu arranger tout ça. Rapidement, le médecin nous faisait assoir. Kenny attrapait ma main, alors que mon autre main était prise par Alessia, je tentais de l'occuper pour qu'elle ne se mette pas à crier. Cependant, je fus totalement distraite par les paroles du médecin et à la place de secouer la peluche d'Alessia pour la faire rire, je la tenais juste au dessus d'elle. Inconsciente. Il n'y avait rien. Il s'était inquiété pour rien. J'étais bien heureuse. Cette fois-ci, je n'avais pas été inquiète, parce que j'avais pu voir la maladie se développer d'un point de vu extérieur et cette fois ci ce n'était qu'un maux de tête, j'en avais mi aussi, tous le monde en avait.  Donc ce n'était qu'un maux de tête ? Un mot de tête comme je peux en avoir, comme vous pouvez en avoir n'est ce pas ? j'espérais en tout cas.

Alessia se mise à ronchonner, je voyais la petite qui commençait à vouloir pleurer. Je décidais de me lever pour la prendre dans mes bras, la poser sur mes genoux et poser Flopy sur les siennes vu qu'Anya parlait au médecin. "Je peux rien affirmé !" dit-il en nous regardant tous les deux. "Je peux pas vous dire que c'est un simple maux de tête, Kenny à des antécédents qui font qu'il est à risque, beaucoup plus que certains malade, il a déjà fait deux rechutes, c'est pas anodin mais ça ne va pas forcément dire qu'il va en faire une troisième. Ça peux très bien être un simple mot de tête comme vous dites ou alors une alerte c'est pour ça qu'on va mettre en place le protocole de surveillance !" Je faisais un bisou à Alessia qui jouait avec Flopy, je ne disais rien parce que j'avais appris à ne pas me réjouir pour ce genre de nouvelle. Oui on ne voyait rien mais qui me dit que dans 2 mois quelque chose n'allait pas apparaitre, vivons au jour le jour. "Si vous avez des questions, vous savez ou me joindre !" déclara le médecin en se levant de sa chaise. Je prenais Alessia que je serrais bien fortement et je passais ma main dans le creux des reins de mon épouse doucement. Mon amour, elle ne souriait pas, je savais pas à quoi elle pensait alors qu'on était dehors de la salle près de l'accueil pour régler la note.

J'écoutais attentivement la moindre parole du médecin. Nous ne devions pas nous en faire, je ne devais pas m'en faire. C'était peut être un simple maux de tête, je préférais penser à ça. J'hochais la tête à ce qu'il nous disait avant de me lever en lui serrant la main. Même si j'essayai d'être positive, il est vrai que j'étais ailleurs. Je ne voulais pas que cette période recommence... Pas maintenant, plus maintenant ! Comment allions nous faire si c'était le cas. Avec un Kenny qui a besoin de calme, qui doit rester dans le noir, qui vomit, qui ne mange presque plus rien et qui s'isole et de l'autre côté, une Alessia qui cri, qui pleure, qui est pleine de vie, qui veut voir son père, qui veut profiter des journées pour gambader. C'était pour ça que je ne voulais pas d'enfant, je ne voulais pas, ne pas offrir un père à mes enfants, devoir lui imposer la maladie de son père ... alors lorsqu'il m'avait dit que tout aillait bien, je voulais lui offrir un enfant. Son plus grand rêve. Je sentais la main de Kenny dans le creux de mes reins, j'étais en train de songer à tout ça et je me "réveillais" rapidement. On y va ? lui demandais-je avec un petit sourire rapide. Je regardais l'hôpital rapidement. Non je ne voulais plus qu'on passe nos journée ici. Tu vois, je te l'avais dis, y'a rien Je souriais, alors que nous allions vers la voiture. Je le laissais gérer la poussette, j'avais toujours du mal, la dernière fois je m'étais cassé un ongle avec. On passe à la maison, on se préparer un pique nique et on mange au parc avec Milo ? oui, j'avais bien envie de passer une douce et tranquille après midi avec ma famille.