Tarde de estudios {pv Orlane & Alejandro}

Alejandro n'avait pas à s'en faire, Orlane ne comptait pas se balader nue dans son appartement, ce qui laissait entendre qu'elle avait bien cette habitude elle aussi, ce qui le fit sourire. C'est connu, les Latinos ne sont pas très pudiques, ils n'ont pas peur de se montrer. En tout cas, il lançait un petit regard à Orlane avec un sourire en coin, mais n'ajoutait rien en terme de paroles.

Peu après, il laissait la belle brune tranquille, le temps qu'elle se change. En attendant, il était dans son salon, tranquille, à lire quelques trucs sur son téléphone portable. Orlane ne tarda pas à le rejoindre, arborant merveilleusement bien son shirt du Real Madrid. Alejandro la détailla de son regard. Après tout, elle lui demandait son avis.

-Une belle supportrice en tout cas.

Échappait-il. Après quoi, il éteignait son téléphone et se levait.

-Il se fait tard, je ferais mieux d'aller me coucher si je veux être en forme pour demain.

ALEJANDRO FEAT. ORLANE

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Je me retrouvais seule dans la chambre d'invité, l'occasion de ma changer à mon tour pendant qu'Alejandro était parti je ne sais où. Je n'avais aucune idée de l'image que je renvoyais avec ce t-shirt, et peu importe. Je l'avais rejoins, le trouvant sur le canapé alors que je fis une entrée remarquable en lui demandant son avis, d'une manière ou d'une autre. "Une belle supportrice en tout cas." C'était toujours bon à savoir, venant d'un bel espagnol dans son genre. Peut-être devrais-je réellement songer à me mettre au football et devenir l'une de ces supportrices féminines qui ne passent pas inaperçu. « Un deuxième compliment? Que t'arrive-t-il Alejandro, aurais-tu perdu la raison? » Je pouffa brièvement de rire, narguant son égo et sa personne. Il n'y avait décidément pas plus joueuse que moi. Je m'avançais vers lui, décidant de prendre place à mon tour de la canapé alors que lui se leva. "Il se fait tard, je ferais mieux d'aller me coucher si je veux être en forme pour demain." Mon regard se leva vers lui, alors qu'il semblait déjà prêt à m'abandonner. « Dormir? Déjà? Mais il n'est qu'une heure! » Une heure, c'était loin d'être tard pour moi. Loin de là, c'est généralement dans ces environs que je considère qu'une soirée commence réellement. « Tu pourrais faire une exception non? Ce n'est pas comme si je venais souvent ici, et encore moins dormir, non? Alors profite, ce n'est pas donné à tout le monde! » Je pris une fausse moue, espérant qu'il céderait à mon cinéma enfantin. Bon évidemment, je ne le forcerai pas s'il voulait réellement aller dormir.

Avait-il perdu la raison? Alejandro eut un sourire amusé et une lueur traversa son regard.

-J'attends encore les tiens, mademoiselle mystère.

C'est un peu elle qui avait ouvert le bal ceci dit. Orlane sur le canapé, il se levait, jugeant qu'il était l'heure d'aller dormir. La mather ne l'entendait pas de cette façon. Déjà, elle laissait entendre qu'il était encore tôt et puis après, elle le narguait encore, tout en le tentant à rester. Le jeune homme hésitait, semblait peser le pour et le contre.

-Bon d'accord, c'est vrai qu'il n'est pas si tard.

Parfois, il étudie, révise, planche sur des projets, jusqu'aux petites heures du matin, alors veiller pour tenir compagnie à son invitée n'est pas une mauvaise raison. Il se rassoit donc sur le canapé et tapote brièvement ses cuisses.

-Est-ce que ton côté latino commence à se réveiller?

Lançait-il à la blague, faisant référence à ce qu'ils avaient dit un peu plus tôt.

ALEJANDRO FEAT. ORLANE

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Ses compliment étaient alertant, étant le genre de parole qu'il ne doit pas donner si facilement. Je m'exclamais avec étonnement face à cette trop grande générosité "J'attends encore les tiens, mademoiselle mystère." Il me semble lui en avoir déjà fait, bien qu'ils n'avaient pas été dit directement mais que je les sous-entendais. « Ne t'en fais pas, je n'en pense pas moins. J'ai même dressé une liste de compliments te concernant grâce à ce soir. » Tout était dans ma tête. Mes pensées avaient complètement changées. Il n'était plus cet Eliot égoïste et inintéressant que je pensais avant ce soir. La situation s'était complètement retournée en sa faveur. "Bon d'accord, c'est vrai qu'il n'est pas si tard. " Mes talents de convictions avaient réussi à le faire rester. En réalité, je n'avais pas vraiment envie que cette soirée se clôture si facilement. « Sage décision! » dis-je d'un grand sourire, fière d'avoir réussi à ne pas partir dormir tout de suite. Il reprenait alors place sur le canapé, alors que mon regard suivait instantanément le sien. "Est-ce que ton côté latino commence à se réveiller?" sur ces mots, il avait tapoter mes cuisses. « Peut-être bien... » dis-je de nouveau sur une note de suspense. alors que je me mordillais discrètement -ou pas- la lèvre inférieure. Mieux ne valait pas savoir mes pensées actuelles.

Alejandro ne demandait pas grand chose, juste un compliment. Si Orlane le rassurait quant à ce qu'elle pensait à son sujet, elle n'énumérait pas pour autant la liste et continuait de la garder secrète pour ainsi dire. D'un autre côté, l'Espagnol pouvait imaginer les compliments qu'elle pense. Il y en a sûrement un du genre "pas aussi idiot que je pensais".

-Oh, rien de moins. Dans ce cas, ce serait bête d'en faire disparaître un en insistant.

Normalement, il ne se soucie pas trop de ce qu'une Mather pense de lui, mais une camarade de classe et aussi la meilleure amie de son ex', il s'en préoccupe un peu plus. Après quoi, le jeune homme décide de ne pas aller se coucher tout de suite et de tenir compagnie à Orlane. De toute façon, là, dans le moment, il n'est pas tellement fatigué, même s'il se doute qu'une fois bien installé dans son lit, le sommeil viendra le chercher.

C'est Orlane qui était contente et rien que la voir si heureuse le fit sourire d'une manière assez amusée. Est-ce que pour autant, elle allait dévoiler son côté latino? Bien encore une fois, la jeune femme faisait dans l'attente. Alejandro finira par croire qu'il n'y a rien que des mots de la part de la mather et pas d'action. Entretenir le mystère, c'est bien, mais vient un moment où la personne n'est plus dupe. Néanmoins, elle avait ce petit quelque chose dans le regard qu'il croyait reconnaître, mais qui l'intriguait. Il étala son bras sur le dessus du canapé et se tourna un brin vers son invitée.

-Alors... normalement, qu'est-ce que tu fais à cette heure-ci? J'ai bien dit normalement, pas durant une énième fête mather.

Ajoutait-il à la blague.

ALEJANDRO FEAT. ORLANE

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"Oh, rien de moins. Dans ce cas, ce serait bête d'en faire disparaître un en insistant." Je ne répondis pas tout de suite, traduisant sa curiosité à travers son regard. Il avait surement envie de savoir ce que je pensais de lui, et peut-être était-il temps de lui donner cette faveur afin de couper sa soif d'impatience. « Bon t'as gagné, tu as le droit d'en savoir au moins un. » m'avouais-je vaincue. Je lui devais bien ça pour tout le reste. « Je te trouve assez... attirant. » Je ne lui apprenais sans doute rien, mais il pouvait se réjouir de m'entendre le dire. Je ne l'avoue que très rarement, et même jamais lorsqu'il s'agit d'un Eliot. Ce n'était peut-être pas le meilleur compliment qu'il soit, mais s'en était un. Je me sentais d'humeur assez séductrice. Il voulait savoir si mon côté latino se réveillait, et je laissais ma réponse en suspend, le laissant une fois de plus sur sa faim. Le pauvre devait se lasser de mon mystère. "Alors... normalement, qu'est-ce que tu fais à cette heure-ci? J'ai bien dit normalement, pas durant une énième fête mather." Je souriais à la plaisanterie qu'il lança, précisant bien que sa question ne s'orientait pas sur mes habituelles soirées fêtardes. « Hum, rien d'intéressant j'imagine. Et c'est bien pour ça qu'en général, j'occupe mes soirées ailleurs. » Il n'y avait rien d'amusant à rester seule, enfermée entre quatre murs à ne rien faire. « Cependant, j'ai bien envie de faire quelque chose en ce moment... » Le suspense ne durant que quelques secondes, je décidais de me laisser embarquer dans un élan de folie en approchant on visage du sien pour m'emparer de ses lèvres l'espace d'un instant. Cette idée m'avait bien trop traversé l'esprit. « Désolée, mais je ne pouvais plus me retenir. » dis-je en me délectant de ses lèvres, revenant sagement à ma place. Bonne ou mauvaise idée, je n'en savais rien. Tout ce que je savais, ce que j'avais suivi mon envie.

Apparemment, sa manœuvre fonctionna. Orlane se décida à dire un des compliments qu'elle avait dans sa liste, un que de nombreuses personnes lui attribuent sans doute et dont Alejandro est assez conscient. Il est attirant. Le jeune homme prit quand même un air surpris, surtout parce qu'une Mather le disait à un Eliot. Ceci dit, ce ne serait pas la première fois qu'une Mather tombe sous son charme.

-Attirant? Woah, je suis... honoré.

On pouvait aisément deviné à quel point cela flattait son égo, ahah! Après quoi, il lançait une petite question banale, se disant que pour passer le temps, une conversation banale convenait bien. Orlane avouait donc ne rien faire d'intéressant la nuit à une heure du matin, sauf quand elle fête justement, ce sont les conclusions qu'il en tirait.

-Je vois...

Seulement, la Brésilienne voulait ajouter quelque chose. Elle parlait d'une envie du moment et intrigué par cette remarque, Alejandro comptait demander qu'elle était cette envie, mais cette fois, le côté latino, sang chaud, d'Orlane, sembla bel et bien prendre le dessus, puisqu'elle vint l'embrasser. Le jeune homme, surpris, ne la repoussa pas, mais n'eut pas le temps de renouer qu'Orlane se disait déjà désolé.

-Ne le sois pas, tu embrasses bien.

Esquissait-il avec un petit sourire, puis il ajoutait, sa main sur le canapé glissant vers l'épaule de la belle, l'autre, plus bas, vers sa cuisse.

-Tu comprends que si on se laisse aller à nos envies, cela devra rester entre nous?

Pour plein de bonnes raisons.

ALEJANDRO FEAT. ORLANE

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"Attirant? Woah, je suis... honoré." Cet avoeux banal semblait l'avoir surpris, sans doute parce qu'il est très rare lorsqu'une verte s'avoue vaincue face à un bleu. Mais à quoi bon se voiler la face? Les faits étaient là, et puisque je lui devais un retour de compliment, autour dire le principal. « Ne fais pas comme si ça t'étonnait, je dois bien être la millionième à te le dire. » J'étais partie dans l’exagération, assez pour montrer que j'étais loin d'être la seule. S'il ne me laissait pas indifférente, je n'osais imaginer le nombre d'autres femmes qui étaient dans mon cas. Il en fallait beaucoup pour que je ne sois attiré par un Eliot, beau ou non. Il avait ensuite poser une question, sans doute histoire de faire passer le temps et de lui éviter à aller rejoindre son lit. J'avais donné une réponse anodine, sans grand intérêt avant de lui faire une petite confidence. En quelques secondes, mon visage s'était retrouvé près du sien, l'embrassant sans me poser aucune question. Ce baiser avait été court, mais assez communicateur de mes envies. "Ne le sois pas, tu embrasses bien." Je m'étais excusée non pas pour mon geste, mais bien pour mon incapacité à contenir mes envies. Il ne m'avait d'ailleurs pas repoussée pour cet acte, mon égo échappant à la catastrophe. Sa main venait glisser sur mon épaule, et l'autre s'échouant sur mes cuisses alors qu'il gardait ce certain sourire aux bords des lèvres. Etait-ce le signe d'un feu vert? "Tu comprends que si on se laisse aller à nos envies, cela devra rester entre nous?" C'était compréhensible et préférable. « Nous voilà bien d'accord. Tout ce qui se passe ici, reste ici. » Il fallait bien une condition à tout ça. Cette situation n'avait rien de commun, et transgressait certaines valeurs. Si nous avions de bonnes raisons à vouloir se laisser à aller, il y en avait d'autres pour garder ça entre nous. Sans plus attendre je m'emparais une fois de plus de ses lèvres, sans retenue ni hésitation. La tentation était bien trop forte pour lui faire face.

Lorsqu'Orlane lui lançait qu'il ne devait pas être étonné de recevoir ce compliment, Alejandro se mit à rire. Il n'allait pas mentir.

-Ça fait toujours plaisir à entendre.

Ensuite, le jeune homme tentait, en vain, de ne pas trop attiser cette attirance en passant à une discussion banale. Après tout, elle était une mather et tout cela. Autrement, il aurait peut-être passé à l'autre vitesse, mais de toute manière, Orlane le prit de cours et pour tout avouer, ce n'était pas pour lui déplaire. Par contre, il ne perdait pas le nord et rappelait qu'ils faillent qu'ils restent discrets sur ce qui pourrait arriver ici s'ils se laissent aller. Alejandro jouait sa place à la Eliot après tout et peut-être pas seulement.

La Brésilienne eut tôt fait de le rassurer et l'Espagnol la sentait sincère, sentait que ce n'était pas un piège comme celui qu'il avait pu tendre à une camarade d'Orlane l'année dernière. La sincérité laissa rapidement place au désir, puisque à peine eut-elle fini de dire ce qu'il voulait entendre, que la belle brune revenait l'embrasser et cette fois, c'est avec plaisir qu'Alejandro pouvait lui répondre, sa main sur l'épaule de la belle grimpant à son cou, puis son visage, tandis que les baisers se prolongeaient. Elle devait maintenant sentir que la tentation était partagée et que le meilleur moyen d'y résister, c'est d'y céder. Avec un sourire, Alejandro glissa:

-Je commence enfin à voir ton côté latino.

Parce qu'il était bien conscient de ne pas avoir encore tout vu.

ALEJANDRO FEAT. ORLANE

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Grâce à moi, son égo reprenait de l'estime supplémentaire par ce compliment. Il se mit d'ailleurs à rire lorsque je lui confiais que son étonnement n'avait pas sa place. "Ça fait toujours plaisir à entendre." Effectivement. Il avait beau savoir ses atouts physiques, ce genre de compliment restait toujours une douce mélodie pour les oreilles. Nous embarquant vers un autre sujet de conversation, peu intéressant à mon goût, je n'avais pas plus longtemps tourné autour du pot et avais foncé droit sur lui. Sans doute ne l'avait-il pas vu arriver, mais j'aimais la spontanéité et l'imprévu. Il aurait été dommage de manquer cette occasion et de retourner chacun de son côté sans avoir pris la peine d'essayer. J'avais pris les devants, trop submergée mais cette envie d'y goûter juste une petite fois. Mon geste n'avait pas été mal pris et laissait comprendre que je pouvais recommencer si ça me plaisait. Les conditions instaurées, je ne me fis pas prier pour retourner vers lui et reprendre là où j'avais arrêté. Mon esprit était devenu complètement de vide, ne pensant pas aux mauvaises conséquences que cet acte pourrait avoir. Je suivais mon instinct, cédant pleinement à la tentation. Cette fois-ci, Alejandro avait eu l'occasion de me répondre, prolongeant ce baiser alors que sa main venait se réfugier sur mon visage. "Je commence enfin à voir ton côté latino." Je lui avais dis qu'il le verrait, s'il était méritant. Et ce moment était venu. « Ca valait le coup d'attendre, non? » dis-je en penchant la tête sur le côté, le regard plongé dans le sien alors que mes désirs y étaient clairement inscrits. Le sourire en coin, je me mordillais une fois de plus la lèvre inférieure, ne m'en cachant plus pour la peine. Evidemment, tout ça n'était qu'un aperçu et je cachais bien plus que ça. Sans doute allait-il avoir l'occasion de le découvrir par lui-même.