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Tarde de estudios {pv Orlane & Alejandro}

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Entre Eliot et Mather, ce n'est pas sensé être la bonne entente, mais entre la meilleure amie de son ex' et lui? Avec une collègue? Est-ce que la mésentente est nécessaire? Elle lui parait plutôt nuisible, alors autant jouer le jeu à Harvard, mais se modérer ici. Avec un petit sourire, il admit donc:

-Tu as bien raison.

Évoluer... Il y en a qui dévolue aussi, mais c'est une autre histoire. De ce qu'il connait du Brésil, Alejandro a bien aimé, il garde de beaux souvenirs de cet endroit. Que de bons danseurs aussi, une chose qui fait du bien, parce qu'aux USA, il y a des bons... et des beaucoup moins bons aussi.

Évidemment, la Mather acceptait un autre verre et l'Espagnol lui en servit donc un, mine de rien, ils vont finir par passer à travers la bouteille! Ce qui signifie qu'il n'était plus vraiment apte à conduire. Les contrôles sont assez sévères aux USA et puis, faire une soirée dans une prison américaine, sans façon.

-Ah mais un Eliot s'en fait pour sa réputation! Imagines que je prenne la voiture, que j'aie un accident et que tu finisses à l'hôpital et moi à la prison... Le scandale que cela ferait, en plus des rumeurs et tout... Non, non, je ne peux pas me le permettre.


Ce n'était donc pas par gentillesse ou par charité ou quoique ce soit, mais bien pour des raisons plus égoïstes ou pratiques, comme il aime les appeler. Bien sûr, c'était dit un brin à la blague, parce qu'au fond, il se soucie un minimum quand même de ces invités.

-N'empêche, ici, nous sommes bien loin de Harvard je trouve, pour entretenir de telles rivalités.


Dit celui qui a notoirement attaché une Mather à son lit et qui l'a abandonné de cette façon rien que pour prouver la supériorité des Eliots... Pourtant, candidat à la présidence, il a proposé de mettre fin à la rivalité et de bâtir des ponts avec les maisons, y compris la Mather. Alejandro, le roi du paradoxe.

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"Tu as bien raison. " De nouveau sur la même longueur d'ondes, ce fait avait été lancé par mes propres soins pour une fois. On aurait pu s'éterniser plus longtemps sur le sujet, jusqu'à débatte à s'en tuer la tête, mais c'était inutile. Le verre à nouveau remplis, je le prenais en main le portant aussi vite à mes lèvres pour en tirer une brève gorgée. Ce vin passait assez bien, et pimentait quelque peu la soirée. Le pauvre, j'étais entrain de vider toute sa réserve sans même m'en rendre compte. J'étais bien partie, portant mon attention aux conversations que l'on échangeait à tour de rôle.  "Ah mais un Eliot s'en fait pour sa réputation! Imagines que je prenne la voiture, que j'aie un accident et que tu finisses à l'hôpital et moi à la prison... Le scandale que cela ferait, en plus des rumeurs et tout... Non, non, je ne peux pas me le permettre." Je n'en attendais pas moins comme réponse, bien qu'il avait dit ça sur un ton blagueur. J'avais assez donné en matière de naïveté, et une quelconque autre raison n'était pas plausible. Je ne devais pas oublié qu'il appartenait aux bleus, prenant en compte l'égoïsme pur de ces membres, même s'il paraissait moins lourd que je ne le pensais. « Evidemment. Votre réputation avant tout. J'en avais presque oublié votre égoïsme pur et dur. » Ces paroles n'avaient pas été lancées en tant qu'attaque, mais plutôt comme une vérité. Sans doute devait-il être conscient de ce point et qu'il l'assumait complètement. Enfin, j'espère, ou sinon ce serait bien malheureux. « Mais ne t'en fais pas, je me débrouillerais pour rentrer chez moi. Au pire l'auto-stop pourrait être en ma faveur! » dis-je pour plaisanter. Je haussais finalement les épaules avant d'à nouveau me concentrer un instant sur mon verre pour en tirer une gorgée supplémentaire. "N'empêche, ici, nous sommes bien loin de Harvard je trouve, pour entretenir de telles rivalités." Certes, mais notre appartenance à la confrérie nous suivait où que nous allions. « Je trouve qu'on s'en sort plutôt bien jusqu'ici. » C'était vrai, il n'y avait aucune tension et l'atmosphère était particulièrement détendue. « A moins que ce ne soit l'alcool qui nous empêche de nous grimper dessus. » Mouais, phrase pas très bien choisie pour la peine, et qui pourrait avoir une double connotation. « Enfin, tu vois ce que je veux dire. » dis-je pour me rattraper aussi vite avant que l'esprit ne prenne un chemin inapproprié. Yohlé, l'alcool commençait enfin à montrer sa présence dans mon organisme.
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À travers la petite blague d'Alejandro, Orlane ne ratait pas l'occasion de souligner l'égoïsme supposément légendaire des Eliots, une image contre laquelle Alejandro se bat. Il voudrait que les Eliots soient une maison enviée, les leaders de Harvard, donc les rassembleurs aussi et pas seulement des petits richards prétentieux qui se pensent mieux que tout le monde... Une vision qui n'a pas été retenue par ses pairs. Il eut quand même un regard plus sceptique cette fois et ne put s'empêcher de riposter.

-Comme si les Mathers ne se souciaient pas de leur réputation, comme s'il n'y en avait pas des égoïstes... Non, les Eliots n'ont pas le monopole de la connerie.


Puis, lorsque Orlane parlait de rentrer chez elle en faisant de l'auto-stop, Alejandro prit une mine choquée.

-Ah non! Je te paierai le taxi, pas question que tu rentres à pied ou quoique ce soit.

Après, ce n'est pas comme s'il n'en avait pas les moyens. Cette fois, il n'avait pas cerné que c'était une plaisanterie. En tout cas, ici, c'était plutôt détendu entre l'Eliot et la Mather, mais comme il le disait, ils étaient loin de Harvard. La belle brune confirmait qu'ils s'en sortaient plutôt bien. Ensuite, elle lâchait une phrase qui le fit rire et il en profitait pour se lever et aller mettre un peu de musique, de la musique latine en l’occurrence.

-Si, si, t,inquiètes. On peut mettre cela sur le dos de la langue brésilienne, qui est une langue bien chaleureuse.

Fallait voir le petit air qu'il se donnait en disant cela, tandis qu'il reprenait aussi sa coupe de vin, toujours debout.

-Tu danses?
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Je ne comptais plus les verres, ils passaient incroyablement vite, et le pire dans tout ça, c'est qu'Alejandro semblait suivre mon rythme. La bouteille de vin qu'il avait ramené s'approchait de la fin, nous laissant bientôt à sec.  "Comme si les Mathers ne se souciaient pas de leur réputation, comme s'il n'y en avait pas des égoïstes... Non, les Eliots n'ont pas le monopole de la connerie." Contre-attaquant mes précédents dires en matière d'Eliot, il ne manqua pas de me rappeler que nous réagissons de la même manière. En tant que bon membre de sa maison, il défendait son appartenance, sans pour autant être piquant. « Je n'ai pas que nous sommes parfaits. Nous avons aussi nos gros défauts, mais agissons plus solidairement que vous. Pour ce qui est de notre réputation, on ne s'en préoccupe pas tant que ça. Regarde, là plus part d'entre nous se détruise la vie avec de la drogue, et vous avec de l'argent. » Il y avait du pour et du contre, mais j'étais à mon tour en mesure de défendre ma maison. Ni les bleus, ni les verts étaient la maison idéale, loin de là. Mais je me sentais bien là où j'étais, bien que je n'étais pas à un stade irrécupérable et n'allait pas plus loin que les soirées alcoolisées. Mais étrangement, le fait que j'émette l'hypothèse de rentrer en faisant de l'auto-stop lui déplu. "Ah non! Je te paierai le taxi, pas question que tu rentres à pied ou quoique ce soit." Quelle délicate attention, mais je n'avais pas besoin de son argent pour pouvoir rentrer en taxi. Moi aussi j'en avais, surement moins que lui bien que je suis issue d'une bonne famille. « C'était pour plaisanter, rassures-toi. Je tiens à rentrer entière chez moi. » La technique de l'auto-stop n'était pas la plus sûre du tout, ne sachant pas sur qui tomber. J'étais d'ailleurs bien trop méfiante pour m'y risquer. Laissant derrière nous la rivalité qui pesait sur nos deux maisons, ma langue s'en alla un peu trop loin, faisant une phrase à double sens pouvant être mal interprétée. "Si, si, t,inquiètes. On peut mettre cela sur le dos de la langue brésilienne, qui est une langue bien chaleureuse." Son air ne passait pas inaperçu, enjouant d'autant plus cette situation presque embarrassante, ou pas. « Et sur le compte de l'alcool! » m'avouais-je pas pour autant vaincue par les effets, ou du moins pas encore. S'étant levé entre temps, Alejandro avait mis une petite musique de fond, connue par mes origines. "Tu danses?" Etait-ce une invitation? Il semblerait puisqu'il se trouvait debout face à moi, paré à se déhancher. « Pourquoi pas! » dis-je sur un coup de tête, ne me posant même pas la question en évitant la case hésitation. D'une traite je finissais le contenu de mon verre, le déposant sur la table basse avant de me lever. « Considères-toi comme un privilégié, je ne danse pas si facilement. » Le mystère était toujours mis en avant.
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Alejandro n'était pas d'accord et cela leur rappelait sans doute pourquoi il était Eliot et elle une Mather.

-Justement, c'est une réputation en soi que de prétendre être des non-conformistes, des fêtards, des drogués, des gens libres. Dis-moi Orlane, où est-ce qu'ils trouvent tout cet argent pour fêter, aller à Harvard, se droguer? Quand ce n'est pas le rejeton d'une famille riche, c'est le Mather qui l'est. La plupart, vous reniez le matérialisme, la société de consommation, mais vous vivez par elle, pour elle, comme nous. Vous n'êtes pas mieux, vous êtes juste idéalistes et nous réalistes.

À choisir, il préfère être celui qui rêve les yeux ouverts que celui qui rêve les yeux grands fermés. Sans doute que sur ce sujet, ils n'étaient pas prêts d'être d'accord, vu que les deux maisons appartiennent à des philosophies assez différentes. Ce qui n'empêche pas Alejandro de réprouver le comportement de certains des siens.

Le jeune homme eut un soupire de soulagement, puis un sourire, en apprenant qu'elle blaguait. Heureusement, parce qu'il sait bien traiter ces invités quand même. Ensuite, ils revinrent à cet atmosphère encore plus détendue, où ils se permettaient maintenant de blaguer sur l'envie de se grimper dessus, sur les bienfaits de la langue brésilienne et de l'alcool. De quoi se marrer finalement! Comme il invitait la belle à danser, celle-ci, après un moment de réflexion, accepta, non sans vider son verre au préalable, clamant qu'il était privilégié.

-Tu n'as pas besoin de me dire ce que je sais déjà.

Toujours cette idée qu'il la connait si bien, mais il faut dire que jusqu'ici, elle ne faisait rien d'étonnant la Mather, elle était comme les autres. Avec un sourire ravi, il lui prit la main et l'attira un peu plus près de lui pour se mettre à danser et à se déhancher avec elle et visiblement, on peut dire sans trop se tromper qu'Alejandro sait danser.
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"Justement, c'est une réputation en soi que de prétendre être des non-conformistes, des fêtards, des drogués, des gens libres. Dis-moi Orlane, où est-ce qu'ils trouvent tout cet argent pour fêter, aller à Harvard, se droguer? Quand ce n'est pas le rejeton d'une famille riche, c'est le Mather qui l'est. La plupart, vous reniez le matérialisme, la société de consommation, mais vous vivez par elle, pour elle, comme nous. Vous n'êtes pas mieux, vous êtes juste idéalistes et nous réalistes." Si pour certain cette conversation aurait pu avoir l'effet d'un bombe entre un bleu et un vert, le ton utilisé restait toujours posé. Je comprenais tout à fait son désaccord par rapport à mes arguments, et sans doute devait-il comprendre le mien. Nous appartenions à un monde différent, sans pour autant vraiment l'être si l'on en croit Alejandro. Je n'ajoutais rien un instant, prenant en considération ce qu'il venait dire, y trouvant une certaine part de vérité. « Tu sais quoi, je le reconnais totalement. Tu n'as pas tord en y réfléchissant bien. Et heureusement qu'il y ait toujours des gens déviants à ce mode de vie. » Je ne me prenais pas en compte et ne vivais pas ma vie de Mather comme telle. Je n'avais nullement besoin d'aller dépenser mon argent dans une drogue qui me consumerait plus qu'autre chose. J'avais d'ailleurs déjà plusieurs fois remis ma place en question, mais mon âme fêtarde me rappelait toujours à l'ordre. Je n'étais pas du genre à me voiler la face, et savait totalement reconnaître mes tords. Passant d'un sujet à un autre, j'avais préféré le rassurer, voyant que mon idée ne le ravissait pas pour autant malgré l'égoïsme que je lui avais gentiment reproché un peu plus tôt. Peut-être avait-il réellement une part de charité en lui. Lorsqu'il m'invita si clairement à danser, j'avais fini mon verre, histoire de ne rien gaspiller et de faciliter les choses. Mon temps de suspension révolu, je me trouvais à mon tour debout, prête à me laisser embarquer dans cette embuscade rythmée. "Tu n'as pas besoin de me dire ce que je sais déjà." Le savoir privilégié ne le flattait pas le moins du monde. « Ne prends pas cette assurance à coeur, ça gâche tout ton charme. » Le sourire aux lèvres, je me trouvais désormais plus proche de lui. Autant dire qu'il était bon partenaire et que l'on pouvait facilement voir d'où il venait. Un vrai latino sommeillait en lui, articulant parfaitement les parties de son corps. « Tu sais quoi? Grâce à toi, la Eliot House remonte quelque peu dans mon estime. » Je n'en revenais pas de parler comme ça. J'avais toujours été la première à me rallier à la mauvaise cause, ne faisant qu'une ou deux exceptions amicales, et désormais c'est comme si la rancune s'était envolée. « Ils dansent tous comme toi? » demandais-je, faisant une nouvelle fois référence aux autres membres de sa confrérie. Un peu plus, et on pourrait croire que je tente de le séduire à le complimenter si facilement.
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Il est difficile de coincer Alejandro dans un débat. Le jeune homme a une logique implacable et en prime, il est têtu. Néanmoins, il faut reconnaître qu'il sonne parfois plus intelligent que ce que le dernier article de Cambridge Secret laisse entendre. Au moins, Orlane reconnait qu'il a raison et cette admission est, selon lui, une belle preuve d'intelligence de la part de son interlocutrice, qui cherche peut-être aussi à ne pas mousser davantage le débat et plomber la soirée. L'Espagnol décida de faire, lui aussi, un effort en ce sens.

-Après, chacun est libre de vivre comme il l'entend.


Il refusera par contre toujours tout jugement de valeurs à son endroit et ce ne sont surtout pas des Mathers qui lui feront la morale. Peu après, ils passaient à la danse. On ne peut pas avoir une Brésilienne chez soi et ne pas en profiter pour danser, pensa-t-il. C'est qu'Alejandro adore la danse, tellement, qu'il a pris des cours au collège. Bon, c'était aussi un bon moyen de rencontrer certaines demoiselles... Quand Orlane disait que son assurance gâchait son charme, Alejandro eut un sourire amusé.

-Ahah! D'accord.

Pas difficile de savoir où il a dû apprendre à danser, s'il a voyagé et eu une petite amie brésilienne récemment. Ceci dit, on ne peut pas être un bon cavalier sans bonne cavalière et la belle brune se débrouillait bien aussi. Elle le suivait sans aucune difficulté et avec l'élégance et même, la sensualité, qui est celle d'une vraie Latino. À nouveau, il rit légèrement lorsque sa cavalière fit une allusion à sa maison.

-La Mather House ne remonte pas dans mon estime, mais toi, si.

Parce que la Mather est et restera pour lui une sorte de ghetto. En revanche, Orlane est moins bête qu'elle n'y parait peut-être, elle a du charme, c'est une jeune femme réfléchie avec un petit penchant pour l'alcool, mais bon, il faut bien un défaut! Quelques pas et à la question, il fronça légèrement des sourcils et demanda, juste pour être certain:

-Les Eliots? ... Oh non, pas vraiment, mais les Espagnols en revanche...

Autant être honnête. Pour s'amuser, Alejandro attrape la main d'Orlane, pointe leur bras vers le plafond, puis, la fait tournoyer sur place, avant de la rattraper. Comme ils bougent, Alejandro frappe avec le derrière du genou la table basse, alors il la pousse avec le revers de son pied, mais fait tomber la bouteille de vin et ce qui restait de contenu. Fin de la danse...

-Hey merde, excuses moi, je me suis un peu laissé emporter. Je reviens, je vais chercher de quoi nettoyer tout ça.

Heureusement, son plancher n'est pas du tapis! Avant de filer à la cuisine, il déposait un baiser sur la joue de sa cavalière, comme pour s'excuser.

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"Après, chacun est libre de vivre comme il l'entend." C'est sur ces paroles que de débat se clôturait. Inutile de s'éternise plus longuement, nous serions toujours en désaccord pour certains points, nous rappelant à chaque fois dans quel clan nous nous trouvons. Il avait terminé ça en beauté. Cette phrase ne pouvait être mieux placée, laissant place à une liberté personnelle. Mon intervention ne servirait plus à rien, je décidais de simplement lui sourire, avant d'en venir à la danse. Autant dire que je n'offrais pas ce spectacle à tout le monde et qu'il me fallait bien plus qu'une simple invitation pour me joindre au rythme de la musique. Mais disons qu'il avait su comment me convaincre immédiatement, enclenchant ce genre de musique qui avait le don de me faire bouger en un rien de temps. Je me permis de lui faire remarquer que son assurance ne lui convenait pas et que faire place à la surprise aurait été plus approprié. "Ahah! D'accord." Il ne ronchonna pas, se pliant à ma demande si gentiment. Je me laissais désormais emportée, laissant mon corps tout entier se lié à la mélodie pour ne faire plus qu'un. Alejandro était bon partenaire, et se débrouillait plus que bien, rendant ce moment plus plaisant. C'était presque bizarre en fait, de danse là, rien qu'à deux dans cet vaste appartement. Heureusement que l'alcool aidait à ne percevoir que le meilleur. "La Mather House ne remonte pas dans mon estime, mais toi, si." Le contraire m'aurait étonné. Je savais pertinemment comment la plus part des Eliot percevait notre confrérie, et il faudrait beaucoup plus qu'un simple soirée pour faire bouger les choses. Mais c'était tout de même intéressant de savoir que je remontais personnellement dans son estime. « Dois-je prendre ça pour un compliment? » Je n'osais m'imaginer où je me trouvais dans son estime avant ce soir, et mieux valait pas s'y intéresser plus que ça. Disons juste que profitais simplement de cette soirée, de cette occasion pour apprendre à nous connaître sous notre vrai jour. "Les Eliots? ... Oh non, pas vraiment, mais les Espagnols en revanche... " Je savais en réalité que tous les Eliot n'étaient pas bons danseurs, c'était juste une manière comme une autre pour le complimenter sur sa manière de bouger. « Evidemment. Je peux apercevoir le latino qui sommeille en toi. » soulignais-je d'un ton plaisantin. Sa main se glissa jusqu'à la mienne, de façon à me faire tourner sur moi-même jusqu'à ce que la maladresse ne montre le bout de son nez. La bouteille de vin venait littéralement de finir à terre lorsqu'il percuta la table basse avec sa jambe. "Hey merde, excuses moi, je me suis un peu laissé emporter. Je reviens, je vais chercher de quoi nettoyer tout ça." C'était officiel: nous étions désormais à sec d'alcool. Le peu qu'il restait dans la bouteille se trouvait à terre. Et avant de partir chercher quelques chose pour nettoyer, il ne manqua pas de déposer un baiser sur la joue à mon plus grand étonnement. « Attends, je vais t'aider. » m'exclamais-je avant qu'il ne parte en solitaire. J'avais décidé de faire ma béatitude de la soirée. « Tu m'indiques le chemin? » demandais-je, ignorant ou je devais aller pour trouver un torchon ou je ne sais quoi.
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Au bout d'un moment, Alejandro et Orlane se mirent à danser, après avoir longuement bu et discuté de choses diverses. L'Espagnol avouait alors à sa collègue, devenue maintenant sa cavalière pour cette danse, qu'elle remontait dans son estime, contrairement à la maison à laquelle elle appartient. Après tout, il ne faut pas se leurrer, ce n'est pas demain la veille qu'Alejandro appréciera la Mather House. Était-ce un compliment?

-Si, bien sûr.

Habituellement, le beau brun n'est pas avare de compliments d'ailleurs, surtout pas envers une jolie jeune femme. Sur le fait d'avoir un Latino qui sommeille en lui, le jeune homme sourit. Il ne se considère pas comme un Latino, puisque ce terme désigne plutôt les Sud-Américains, or, il vient d'Espagne, mais il n'y a pas qu'en Amérique du Sud qu'on sait danser!

-Je serais curieux de voir le tiens se réveiller.

Quelques instants plus tard, un brin trop de danse conduit à une petite gaffe qui fait bientôt couler ce qui restait de vin rouge sur la table basse et un brin sur le plancher. Alejandro n'était pas très heureux de cela, il fallait maintenant ramasser le tout. Orlane décidait alors de lui donner un coup de main.

-Oui oui, suis-moi, je vais te montrer.

La cuisine était juste de l'autre côté de la salle à manger, un emplacement logique. Une fois qu'ils y sont, Alejandro donne un torchon à Orlane, puis ramasse une bouteille d'eau Perrier et un torchon d'essuie-tout, sorte de papier jetable pour nettoyer. Une fois de retour dans le salon, Alejandro s'agenouillait et commençait par relever la bouteille, avant de ramasser le vin avec les essuies-tout. Puis, il versait un peu d'eau Perrier là où le vin semblait avoir fait tache.

-L'eau gazeuse, c'est le meilleur truc que mon grand-père m'ait appris pour combattre le vin.

D'où cette idée d'utiliser de l'eau perrier. En tout cas, à deux, le tout sera nettoyé assez rapidement.
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Nos conversations avaient sautés un cape, tentant tant bien que mal de s'insérer entre cette danse que nous partagions librement. Idéal pour faire une pause sur les verres ingurgités tout au long de la soirée, et donner une chance à mon organisme de garder le contrôle avant de partir en vrac. "Si, bien sûr." Mon sourire ne pouvait que s'élargir en admettant ces précédents comme étant des  compliments. C'était toujours bon à savoir lorsque l'on remonte dans l'estime de quelqu'un. Cet effet était pareil pour moi. Je le voyais désormais différemment et laissais ma rancoeur des Eliot de côté. Il n'avait rien de quelqu'un de méchant et était au contraire, quelqu'un qui pourrait me plaire.  « Je suppose que je suis censée te dire merci alors. » clamais-je en guise de sa réponse, fière de cette nouvelle considérée comme capitale. Sans doute ne devait-il pas être le genre de gars à complimenter très facilement. S'il était observateur, je pouvais à mon tour agir de la sorte et soutirer quelques informations le concernant. Chacun son tour. "Je serais curieux de voir le tiens se réveiller." Il avait de la répartie, c'était bien le cas de le dire. S'il se trouvait être quelqu'un de plus révélateur, j'étais tout l'inverse et aimait rester sur le mystère. « Il faut être méritant, je ne me dévoile pas si facilement. » C'était un fait, et je n'y faisais jamais aucune exception. Le sourire suspendu aux lèvres, j'en jouais pour le narguer quelque peu afin d’attiser sa curiosité. C'est un jeu auquel j'aimais me prêter pour le malheur des autres. Et sur ses pas endiablés incessants, la gaffe arriva. Pour une fois, je n'étais pas victime de ma maladresse et me considérais comme innocente dans cet incident. Pour une fois. Et lui proposer un coup de main me semblait juste. "Oui oui, suis-moi, je vais te montrer" Sur ces paroles, je le suivais, suivant ces instructions pour revenir avec un torchon, et lui avec une bouteille d'eau gazeuse. Un gros point d'interrogation fut alors visible sur mon visage, ne comprenant pas le pourquoi du comment de cette bouteille de Perrier. "L'eau gazeuse, c'est le meilleur truc que mon grand-père m'ait appris pour combattre le vin. " Pas besoin de lui poser la question pour avoir réponse. Tout semblait tout de suite plus logique. « Je ne le savais pas. J'irais me coucher moins bête ce soir! » Je me mis alors à la tâche, nettoyant la table dans une premier temps avec l'aide de son remède miracle. Il ne fallut pas grand chose pour faire disparaître tout ça. Je ramassais la bouteille de vin, indemne au choc. « J'pense qu'elle est vide. » dis-je en haussant les épaules avant de la reposer correctement sur la table.
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