Tarde de estudios {pv Orlane & Alejandro}

Alejandro fut à l'heure avec sa belle voiture, une Audi sport argenté à la lumière bleutée qui éclairait la soirée qui débutait. Il avait été dîner en ville et après, il était passé prendre Orlane. C'est que les deux étudiants avaient un travail d'équipe à faire, équipe imposée par le professeur. Un travail de droit international, on épargnera les détails, mais beaucoup de lecture et de recherche au programme. Alejandro avait donc offert d'étudier tranquille, dans un endroit où ils seraient à l'aise pour parler et pourquoi pas prendre des petites pauses méritées de temps en temps, petit verre d'alcool compris? L'alcool, c'est le bon truc pour convaincre une Mather non?  C'est ainsi que la Mather se retrouva dans sa voiture et galant, Alejandro avait tendu le bras pour au moins lui ouvrir la portière.

-Hola, comment ça va?

La petite salutation d'usage, le sourire aimable, un regard quand même attentif, qui se fixait sur le sien, c'était ainsi qu'Alejandro abordait Orlane, comme il abordait la plupart des gens, avec son accent espagnol qui ne cachait pas un anglais impeccable et articulé. Si le beau brun eut un regard aux alentours tandis que la fille grimpait dans sa voiture, c'était un peu par soucis. Il ne faudrait pas que des passants se fassent des idées... Pourtant, Orlane et lui se sont connus bien avant Harvard... Peu après, la voiture se mit en route. C'est qu'ils en avaient quand même pour une vingtaine de minutes de route, Alejandro habitant Boston, plein centre-ville avec vu sur le port. Le jeune homme aime, adore la mer, il ne peut s'en séparer. C'est ce qui arrive quand on grandit au bord de l'eau. D'ailleurs, c'est une des choses qu'il expliquait à Orlane en chemin, histoire de faire la conversation et qu'elle comprenne pourquoi il était prêt à faire 20 minutes de route, une demi-heure même, tous les jours pour aller à l'école. Parfois, rarement, il dormait à la Eliot House où il avait un lit. Alejandro n'était donc pas un colocataire très dérangeant. Pour le reste, ils discutaient de tout et de rien, notamment, de Brynn, la princesse ex' d'Alejandro et la meilleure amie d'Orlane. Il lui parlait de quand il l'a vu durant les vacances d'été en Espagne, puis en début d'année aussi, sur le campus.

La voiture se gara bientôt dans un stationnement souterrain dont, pour y avoir accès, il fallait une carte qu'Alejandro avait bien sûr et une porte de garage personnelle s'ouvrait. À l'intérieur, à côté de la place de stationnement libre, il y avait un rangerover, une moto ducati et une ferrari décapotable. L'Audi garé, Alejandro sortait et invitait Orlane à le suivre. Si elle avait un sac à dos, un truc du genre, il se proposait même à le transporter pour elle.

Ils gagnèrent une porte qui menait à un ascenseur et l'ascenseur monta les étages jusqu'au huitième, le dernier, où ils sortirent de l'ascenseur pour gagner une porte, qu'Alejandro déverrouilla avec sa clé.

-Bienvenida, comme on dit chez moi. Je t'en prie, installes toi. Je t'enlèves ton manteau?

Si elle acceptait, il lui enlevait doucement et l'accrochait à un cintre, avant de faire pareil pour son propre manteau à lui, dévoilant sa tenue, assez simple, un gilet de laine, avec en dessous, un t-shirt blanc avec une femme, dont la tenue était en couleur. Avec cela, une paire de jeans, une tenue très décontractée donc, même pour lui. Du reste, il s'était fait la barbe, ce qui changeait un peu. Fallait bien le faire un jour. Et l'appartement lui? Ah bien imaginez le l'appart' le plus luxueux de Boston et cela vous donne une bonne idée. Grande baie vitrée et balcon avec vu sur le port, la mer, un foyer, un grand salon, une cuisine, une chambre à coucher un peu plus isolée, deux chambres de bains, tout y était quoi, il y avait même une chambre d'invité. Tout était en ordre, bien rangé. Ici et là, quelques bibelots, dont plusieurs petit modèle de bateaux: des voiliers, des galions espagnols.

-Je te sers quelque chose? Eau, jus, vin peut-être? Je crois qu'il me reste encore un peu de sangria aussi.

Alejandro crut qu'Orlane le regardait un peu drôlement, alors il baissa les yeux sur son t-shirt.

-Oh euhm... c'est un ami à moi qui s'est parti une petite entreprise et pour l'encourager, je lui en ai acheté quelques uns. Je les trouve... originaux.

Spoiler:

ALEJANDRO FEAT. ORLANE

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Tout juste; j'avais juste eu le temps de ranger deux, trois petites affaires utiles pour ce soir qu'Alejandro était déjà arrivé. Il avait tout prévu, jusqu'à venir me chercher pour se rendre chez lu, se trouvant à plusieurs minutes d'ici. J'allais quitter la ville pour ce soir, dans le cadre d'un travail en binôme qui nous avait été imposé. Sans doute ne l'aurais-je pas choisi comme partenaire de mon propre gré. C'est bien connu: les verts ne fréquentent par les bleus. Mais cette fois-ci, je n'avais eu d'autres choix que de prendre sur moi-même et d'accepter ce devoir. "Hola, comment ça va?" Sur ces paroles, il avait ouvert la portière par galanterie alors que je me glissais l'intérieur de sa voiture. « Bien, et toi? » demandais-je en retour par politesse d'une voix posée. Si j'allais devoir le supporter toute la soirée, autant agir de la bonne sorte et éviter toute sorte de conflit inutile. Et sans plus attendre, il prit le route vers chez son appartement se trouvant à Boston. Il devait bien être le seul à vivre en dehors de la ville et avait du courage pour faire la route pour aller en cours lorsque l'on peut habiter juste à côté de l'établissement. Aussi fou soit-il, la conversation avait bien commencé, restant dans une atmosphère calme, jusqu'à en venir de parler de ma meilleure amie. C'était de son biais que je le connaissais, et autant dire qu'à l'époque, il était tout ce que je détestais par-dessus tout. Le genre de gars un peu trop sérieux à mon goût. Mais bizarrement, sous cet autre approche, il devenait presque intéressant. Enfin bref, on arrivait enfin à destination, laissant place à une architecture de goût et du luxe dans tous les recoins. Je n'en étais pas plus impressionnée. J'avais moi-même grandi dans ce milieu, mais n'y avais juste jamais apporté de l'importance. Je l'avais sagement suivi alors qu'il se montrait galant en portant ce sac qui m'encombrait. La sonnette annonçant l'arrivée à l'étage voulu, Alejandro ouvrit la porte qui donnait accès à son univers. "Bienvenida, comme on dit chez moi. Je t'en prie, installes toi. Je t'enlèves ton manteau?" Espagnole jusqu'au bout, il en profitait pour me souhaiter la bienvenue dans sa langue natale. Ôtant mon manteau, je lui donna suite à sa demande en guise de réponse qu'il s'empressa de pendre à l'endroit prévu à cet effet. "Je te sers quelque chose? Eau, jus, vin peut-être? Je crois qu'il me reste encore un peu de sangria aussi." Et comment! J'avais justement soif, alors autant profité de sa proposition en optant pour l'évidence. « Une sangria conviendra. » En tant que Mather, il aurait été honteux de choisir du soft lorsque de l'alcool est en option. Puis c'était si gentiment demandé que je n'aurais pu refuser. Intriguée par son t-shirt, je fis presque étonné de le voir porter ça. Disons que je m'attendais à quelque chose de plus voyant basé sur une marque de riche. "Oh euhm... c'est un ami à moi qui s'est parti une petite entreprise et pour l'encourager, je lui en ai acheté quelques uns. Je les trouve... originaux." A priori, mon regard questionné n'était pas passer inaperçu et avait poussé le jeune homme à se justifier tant bien que mal. « Pour être originaux, ils le sont. » dis-je en rigolant légèrement avant de hausser les épaules. « Tu vis tout seul? » le questionnais-je, voyant l'étendue du l’appartement qui pouvait laisser place à plus d'une personne.

Il pleuvait aujourd'hui, température typique de l'automne qui débute tout juste. Était-ce de mauvaise augure pour la soirée à venir? Franchement, Alejandro ne trouvait pas qu'il avait beaucoup en commun avec Orlane, le fait qu'elle soit Mather le confirmait, mais il ne voyait pas l'intérêt de faire de cette soirée un moment difficile et désagréable. Autant se montrer gentil et faire que ce soit agréable.

-Je vais bien aussi, je te remercie, même s'il pleut et tout...

Dans la voiture et jusque chez lui, ils discutèrent de choses et d'autres, de Brynn entre autre. Enfin, ils arrivèrent chez lui, bien à l'abri de la pluie et du mauvais temps. Orlane semblait se montrer sous son bon jour elle aussi, une bonne chose sans doute qu'ils aient tous les deux pris la même résolution, dans l'intérêt de ce travail bien sûr!

L'Espagnol prit le manteau de la belle brune et put l'accrocher après s'être défait du sien. Après quoi, il offrait à boire à la mather, qui bien sûr, ne refusait pas et à la réponse de celle-ci, il eut un petit sourire et acquiesça, partant à la cuisine préparer deux verres de sangria. Il retrouva la jeune femme dans le salon et lui offrit son verre, lâchant un petit "salud" et prenant une gorgée de son verre. C'est après cela qu'il fut question de son t-shirt. Oui, Alejandro ne s'habille pas toujours avec des vêtements de marque, de temps en temps, c'est bien aussi d'être décontracté.

-Je te donnerai la carte de mon ami si tu veux.

Puis, le beau brun s'assoit sur le canapé et trouve sur sa table de salon son ordinateur portable et posé à côté un cartable avec ses notes de cours de droit. Apparemment, il avait bossé déjà sur le travail, ou du moins, un plan. Il porte son regard sur Orlane.

-Si, je vis seul, mais si jamais j'ai de la visite, je suis prêt.

Il prit une nouvelle gorgée de son verre. Ah, ça faisait du bien quand même.

-Prête à t'y mettre? Je me suis permis de faire un petit plan pour nous donner un plan d'action.

Toujours aussi perfectionniste apparemment!

ALEJANDRO FEAT. ORLANE

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Ce n'était surement pas dans mes habitudes de monter dans la voiture d'un Eliot, et pourtant je n'avais eu d'autres choix que de m'y rendre dans le but d'un travail en binôme. Il fallait toujours que ça tombe sur moi, sachant que ma maison est en rivalité absolue avec celle d'Alejandro. Autant faire ça dans la discrétion avant de me faire lyncher et que l'on suspecte cette rencontre. "Je vais bien aussi, je te remercie, même s'il pleut et tout... " Je détestais la pluie, mais je savais pourtant que j'allais devoir m'y faire puisque l'été était définitivement terminé. « Bonjour l'automne. » dis-je d'une voix presque désespérée. La conversation entre nous semblait posée. Je n'avais aucunement envie de rendre ce moment désagréable et de faire un effort. Autant qu'il se considère comme un privilégié, je n'agirai pas de la sorte avec n'importe quel bleu. Puis nous avions une personne en commun, Brynn, alors je me dis que si ces deux là ont eu une histoire dans le passé, c'est que le jeune homme ne devait pas être si repoussant que ça. Une fois arrivés chez lui, il veilla à me débarrasser de ma veste alors que je découvrais l'endroit où il vivait avec stupéfaction. Disons qu'il ne manquait de rien, et qu'il était bien installé dans cet appartement. Le luxe était au rendez-vous, et on reconnaissait tout aussi vite son appartenance. S'éclipsant le temps d'un instant, Alejandro était revenu les mains prises, me présentant alors ce verre de sangria qu'il m'avait si gentiment proposé. Je portais aussi vite le verre à mes lèvres avant d'en tirer une brève gorgée. "Je te donnerai la carte de mon ami si tu veux. " Son t-shirt n'était pas passé inaperçu, et je le trouvais plutôt sympathique. Je trouvais ça étonnant de le voir porter ça, ce serait plutôt le genre des Mather d'afficher une femme peu vêtue. Mais ça lui allait bien, et avait réussi à décrocher un rire de ma part. « J'espère qu'il en a avec des hommes. » demandais-je en haussant la tête sur le côté avec un sourire aux bords des lèvres. Je le suivis alors qu'il s'installa sur le canapé où tout se trouvait pour pouvoir débuter ce travail que l'on nous avait imposé. "Si, je vis seul, mais si jamais j'ai de la visite, je suis prêt." Effectivement, pour être prêt, il l'était. Il semblait déjà avoir tout prévu pour ce soir. "Prête à t'y mettre? Je me suis permis de faire un petit plan pour nous donner un plan d'action." Je m'approchais de lui, décidant de prendre place à ses côtés alors que je gardais mon verre dans sangria en main. « Prête. Ok, montre-le moi dans ce cas. » Je comprenais aussi vite qu'il était du genre organisé et perfectionniste. Tout le contraire de moi. 

Alejandro non plus n'aime pas beaucoup la pluie et le mauvais temps. C'est un homme qui est habitué au soleil et à la chaleur, le temps grisâtre de la Nouvelle-Angleterre, il le maudit plus souvent qu'autrement, mais bon, on ne peut pas tout contrôler!

-Si, bonjour l'automne "américain" tu veux dire.

Puis, ils gagnèrent l'appartement d'Alejandro, dans la grande ville de Boston et non en banlieue, à Cambridge. Chacun était respectueux jusqu'ici et se forçait un brin à converser, mais autant être honnête, plus ça allait, moins il avait l'impression de se forcer finalement. Orlane se présentait plutôt sous un jour sympathique. Ils discutèrent un brin de son t-shirt et d'où il venait, ce qui intriguait la jeune femme. Le beau brun avait fait un peu exprès d'avoir une tenue décontractée.

-Ahah, sûrement!

Déclarait-il avec un petit sourire. Une fois sur le canapé, Alejandro confirmait qu'il vivait seul. Pas de sœur ou de frère qui vit avec lui, pas de colocataire, pas de copine non plus avec qui partager son quotidien, il était seul et en soi, ce n'était pas plus mal. Il ne put s'empêcher de retourner la question à la jolie Orlane.

-Et toi? Tu vis seule?

Bon, mine de rien, ils n'étaient pas venus ici que pour discuter et faire connaissance, ils avaient un travail à faire aussi. Orlane maintenant assise à ses côtés, Alejandro proposa de se lancer, ce que sa collègue accepta. Le duo bossa donc pendant une heure, deux heures même sur le travail de droit en question. Alejandro, studieux, perfectionniste, déployait son ordinateur portable, fouillait dans les livres, aidé, assisté bien sûr par Orlane, qui se débrouillait aussi, mais qui semblait plus ou moins aimé le fait de bosser, plus le temps passait, plus il la sentait... comment dire... hostile au travail? De son côté, le workaholic qu'il est donne l'impression d'être inépuisable.

Cela ne l'empêchait pas de boire de la sangria et de détendre l'atmosphère un peu par quelques blagues ou commentaire hors zone, ou encore, une petite pointe vers leur professeur, qu'Alejandro ne semble pas porter dans son cœur. Deux heures de travail plus tard, une bouteille de sangria vide, il vint poser la bouteille vide sur la table et clama, avec un sourire amusé.

-Je crois qu'on est bon pour une pause bien méritée. Je t'apporte quelque chose d'autre à boire, à manger?

Ils avaient bien travaillé, mieux encore que ce à quoi il s'attendait pour être honnête. Alejandro croyait que tout aurait été plus... laborieux. Il était agréablement surpris.

ALEJANDRO FEAT. ORLANE

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Autant mettre sa rancune de côté si l'on voulait bien avancer dans notre devoir. Heureusement pour lui, j'étais de bonne humeur et j'avais décidé de ne pas chercher le conflit pour que cette soirée se passe bien un minimum. Alejandro agissait déjà de la sorte en parfait gentleman, s'assurant toujours que je n'ai besoin de rien. "Si, bonjour l'automne "américain" tu veux dire." Il avait raison sur le coup. Je me rappelais qu'au Brésil, on avait jamais eu affaire à un automne pluvieux. Ce n'était qu'un été prolongé, toujours et encore. Ce climat me manquait atrocement d'ailleurs. Ca faisait bien trop longtemps que je n'y avais plus mis les pieds. Sans doute fallait-il que j'y remédie, hum. Arrivés au domicile de l'Eliot, nous étions désormais bien à l'abris de la pluie incessante. Le verre de sangria à la main et le regard intrigué par la décontraction de sa tenue avait fait l'objet d'une conversation. Suite à sa proposition, je m'assurais que son amie ait ce-même genre de t-shirt en version homme. Disons que ce serait plus approprié. "Ahah, sûrement!" Un sourire restait suspendu à mon visage, amusée par ces propos. "Et toi? Tu vis seule? " Je hochais la tête de bas en haut en guise d'affirmation. « Oui, je viens en parfaite solitude. » Autant dire que je ne m'étais pas foulée et me contentais tout simplement de la chambre que la Mather House m'offrait. Je n'avais jamais penser à chercher quelque chose d'autres avec une collocation éventuelle. Ca m'importait peu et vivre seule ne me dérangeait absolument pas. Au moins je n'avais pas à passer derrière les autres et commander quand quelque chose me déplait. Histoire d'en venir au pourquoi j'étais ici, je prenais place à ses côtés en m'intéressant à ce travail pour qu'on en finisse. Je n'avais pas non plus envie d'y passer toute la nuit, alors plus vite on commençait, plus vite on terminerait. "Je crois qu'on est bon pour une pause bien méritée. Je t'apporte quelque chose d'autre à boire, à manger?" J'étais complètement pour cette idée. J'avais assez donner pour le moment même si Alejandro s'était plus appliqué que moi. « Je veux bien un autre verre. » dis-je en m'emparant de mon verre vide.

Alejandro eut un sourire amusé lorsque Orlane dit non pas vivre seule, mais venir seule. Cela, il l'avait déjà remarqué, mais l'Espagnol décida d'arriver à une autre conclusion.

-J'en conclus que tu es célibataire toi aussi.

Pour le jeune homme, ce n'était pas nécessairement une source d fierté. Il avait plus l'habitude d'être en couple, mais il est bien conscient que la vie de célibataire n'a pas que des inconvénients... De mémoire d'homme, il ne se souvient pas avoir eu connaissance qu'Orlane sortait avec un mec durant les mois où il a sorti avec Brynn. Il se demandait un peu pourquoi, parce que avouons le, même si elle a son caractère, c'est une jolie fille. Vous avez vu ses yeux? Si les yeux sont le reflet de l'âme, hey bien...

Par la suite, le duo avança son travail de droit international, un droit qu'Alejandro aime bien, mais il aime beaucoup moins le professeur qui l'enseigne. La pause bien méritée, la belle Orlane demandait un autre verre. Encore? Décidément, elle honorait la réputation des mathers, une pensée qu'il décida de garder pour lui.

-Dans ce cas, nous allons passer à du vin rouge, si tu le veux bien.

Il fit un sourire comme pour se faire pardonner et se leva après avoir pris sa coupe et celle de son invitée. Une fois dans la cuisine, il sortait une bouteille de son petit cellier, à comparé celui de sa famille en Espagne, une bouteille espagnole bien sûr et remplissait les deux coupes, avec toute la bienséance et le bon goût qui vient avec. Il revint bientôt dans le salon et donnait le verre Orlane, avant de se rasseoir et de prendre une gorgée.

-Qu'est-ce que tu veux faire après tes études?

Demandait-il, histoire de faire la conversation.

ALEJANDRO FEAT. ORLANE

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Je ne m'étais même pas rendue compte que ma langue avais fourché en répondant à sa question. Disons que l'on va mettre ça sur l'épuisement du travail et sur les quelques verres enfilés. "J'en conclus que tu es célibataire toi aussi." Parait-il. Si ma vie amoureuse avait été compliquée durant ces derniers temps, c'était bel et bien officiel: j'étais célibataire et ne me laisserais plus facilement berner. A croire que la seule fois où j'avais ouvert mon coeur à quelqu'un, on me l'avait émietter en morceaux. Voilà pourquoi je m'étais toujours méfiée de ce sentiment désastreux. « Bonne conclusion. » Son aussi me laissait clairement comprendre qu'il se trouvait dans la même situation: en couple avec la solitude. Je ne vivais pas plus mal mon indépendance et mon autonomie. Au moins, personne pour me dire ce que je peux faire ou non. J'ai toujours préféré vivre ma vie comme je l'entendais, même si une affection particulière était un sentiment agréable. Fallait faire un choix, et des sacrifices, et les miens étaient déjà faits depuis mon retour du Summer Camp. Enfin bref, je ne pouvais qu'accepter la demande d'Alejandro lorsqu'il me propose à nouveau quelque chose à boire ou à manger. Mon estomac ne râlait pas particulièrement, mais je ne disais pas non à un verre supplémentaire. "Dans ce cas, nous allons passer à du vin rouge, si tu le veux bien. " Je gardais ce fin sourire aux bords des lèvres, trouvant presque bizarre que l'atmosphère soit si détendue entre lui et moi. Je me souviens qu'à l'époque je ne l'appréciais pas, ou du moins, je n'aimais pas sa façon d'être, mais aujourd'hui, sa présence ne me dérangeait plus. « Peu m'importe, je prendrai ce que tu as. » Une Mather ne se complique jamais la vie et prend ce qu'on lui donne, tant qu'il y ait de l'alcool. Le jeune homme s'éclipsa un instant, avant de revenir avec deux coupes de vin. Je devinais rapidement que ce n'était pas celui qu'il avait été chercher dans un magasin du coin. « Merci. » dis-je en guise de politesse alors qu'il reprenait place dans le canapé. "Qu'est-ce que tu veux faire après tes études? " La question dont elle se posait à elle-même. « Je ne sais pas encore, je verrai bien au moment venu. » A savoir, je suis une personne complètement indécise qui préfère vivre au jour le jour que de se projeter, ce qui n'est pas forcément la meilleure méthode. « Et toi? »

L'ironie veut qu'Alejandro aussi sorte tout juste d'une rupture qu'il a jugé "injuste". Son ex', une Brésilienne elle aussi, a eu un accident de voiture avec sa fille et après s'être remise, alors qu'il a pris soin d'elle, celle-ci a remis en question sa vie, ses choix amoureux et bref, elle a décidé de rentrer au Brésil et de rompre avec Alejandro, d'où ce sentiment d'injustice, parce qu'il se demande encore ce qu'il a fait de travers, mais bon... Le fait qu'il l'aurait sûrement laissé au bout de quelques mois, comme les autres.

Alejandro avait cette manière subtile, pense-t-il, de laisser entendre qu'il était dans la même situation. Par la suite, ils bossent quelques temps sur le devoir et mine de rien, finissent ce qui restait de la bouteille de la sangria. On peut compter sur la Mather quand il s'agit de boire! D'ailleurs, il n'en avait plus et il fallait passer à autre chose.

-Vas pour le vin dans ce cas. Amatrice?

Ou bien du vin c'est du vin pour elle, ce qui serait typique d'une Brésilienne, dans l'esprit d'Alejandro néanmoins. L'Espagnol n'avait pas trop laissé le choix à sa collègue de toute façon et revint bientôt avec les deux coupes. Orlane le remerciait et le jeune homme s'amusait d'entendre l'amie de son ex' être si polie. Après quoi, il lançait une petite question qui lui fut retournée en moins de deux. Alejandro évita de juger la réponse de son invitée.

-Mon grand-père dirige un vaste consortium d'entreprises, surtout liées au domaine du textile, de la mode, etc. Pour le moment, il s'est un peu retiré, mais il garde quand même un œil sur les affaires, en attendant qu'un autre Ortega reprenne le flambeau.

Pourquoi son père n'occupe pas ce poste? Ça, c'est une tout autre histoire. Alejandro est plutôt vu dans la famille comme le véritable héritier, celui qui a ce qu'il faut pour marcher dans les pas de ce géant qu'est Amancio Ortega.

Le jeune homme prit une bonne gorgée de vint et regardait Orlane un brin.

-C'est drôle, il y a des gens qui ont tous les choix devant eux et qui ne savent quoi choisir et il y en a d'autres pour qui leur voie est toute tracée.

ALEJANDRO FEAT. ORLANE

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"Vas pour le vin dans ce cas. Amatrice? " Ma réponse avait été prise en compte au dernier moment, alors qu'il se trouvait planté déjà devant moi avec les deux coupes en mains. « Pas spécialement, je ne suis juste pas difficile. » Au moins une chose pour laquelle l'indécision n'entrait pas en jeu. Tout m'allait, tant qu'il y a de l'alcool. Je n'étais pas une alcoolique pour autant, mais aimait juste boire histoire de se mettre à l'aise. Tenant le verre de vin qu'Alejandro avait gentiment été cherché, je le portais à mes lèvres et en pris une petite gorgée. Il paraît que le vin se déguste, alors autant agir de la sorte. La question fatidique avait été posée. J'avais toujours la même réponse, restant dans une profonde confusion. J'étais déterminée, certes, mais par bien trop de projets pour pouvoir faire un choix fixe pour assurer mon avenir. "Mon grand-père dirige un vaste consortium d'entreprises, surtout liées au domaine du textile, de la mode, etc. Pour le moment, il s'est un peu retiré, mais il garde quand même un œil sur les affaires, en attendant qu'un autre Ortega reprenne le flambeau. " Au moins, l'un d'entre nous voyait déjà son avenir, et autant dire que le sien semblait bien assuré. Surement l'un des avantages d'être issu d'une famille riche héritière. « Ah ouais, et ils font des t-shirt comme ça dans ces entreprises? » dis-je en dirigeant mon regard vers son t-shirt qui avait fait l'objet d'une conversation un peu plus tôt dans la soirée. Je gardais néanmoins à fin sourire sur les lèvres alors que je reposais mon regard dans le sien. "C'est drôle, il y a des gens qui ont tous les choix devant eux et qui ne savent quoi choisir et il y en a d'autres pour qui leur voie est toute tracée.
" Il avait complètement, et je me retrouvais moi-même dans la première situation qu'il venait de décrire. « C'est exactement. Je suis incapable de faire un choix. En fait, j'ai peur de me planter. » L'heure des confidences avait sonné. Quelle rareté.