« Quelle conscience quasi professionnelle amour de ma vie… je file mettre ma tenue, va mettre aussi la tienne vilain garçon ! » répliqua-t-elle non sans oser une petite tape contre son fessier alors que Thaïs filait pour mettre ladite tenue. Cette dernière mettait diablement sa poitrine pulpeuse en valeur, et pour cause, elle n’arrivait pas à fermer le dernier bouton de sa chemise blanche… « Hum… comment je suis ? »
« Tu as vu ça hein ! »rigolais-je avant de la regarder avec amusement quand elle fila vers notre chambre non sans me mettre une main aux fesses. Sacrée Thaïs ! Je la suivais de peu pour enfiler mon costume fait sur mesure. Un costume qui accentuait mon côté brun ténébreux. « Tu es parfaite » lui dis-je quelques instants plus tard alors que nous étions fin prêts à partir pour nous rendre à la fac. J’espérais tout de même que nous allions croiser personne mais à cette heure-ci, mise à part le concierge, je ne voyais pas. « Tu es même exquise… Je vais prier pour que tu fasses pas un devoir que je puisse te punir tiens » plaisantais-je. « Et je suis à ton goût ? »
« Moins parfaite que toi… » murmura-t-elle à son attention non sans le suivre la seconde d’après, se laissant conduire au sein de l’université, toute excité à l’idée d’y être au beau milieu de la soirée et d’entrer dans un amphithéâtre, lieu idéal pour leur petit jeu de rôles. « Bah en fait j’ai été une très mauvaise élève dernièrement… j’ai pas révisé ni passé mes examens, je suis très très vilaine… » fit-elle en s’accordant une petite moue criante de vérité. « T’es tellement beau que j’en mangerais sur place, même pas à emporter… »
« Tu es toute aussi parfaite mon petit épouvantail blond » lui dis-je avant que nous quittions la maison pour nous rendre à Harvard où le silence et la solitude nous accueillirent. Les lieux étaient vides de toute vie pour notre plus grand plaisir. « Ah oui je vois ça… va falloir que je me montre sévère dans la punition alors ! »lui dis-je en rentrant doucement mais sûrement dans mon rôle de professeur. « Il va falloir patienter un peu pour manger » rigolais-je avant de refermer la porte à clé. « On ferait bien d’allumer le moins de lumière possible pour éviter de se faire repérer » soulignais-je.
« J’accepterai toutes les punitions que vous estimez que je mérite professeur » fit-elle en rentrant elle-même peu à peu dans le rôle non sans un brio qui la surprit à vrai dire. Pour Thaïs, il s’agissait surtout d’un jeu délicieusement coquin à vrai dire… « Ne t’en fais pas je suis patiente hein ! Puis tu sais… on n’est même pas obligés d’allumer de lumière… il y a encore un peu de luminosité dehors et l’obscurité augmente les sensations, je te l’avait déjà prouvé je crois ! » fit-elle en l’embrassant chastement rien que pour appuyer ses dires.
« Oui, tu me l’avais prouvé, je m’en souviens très bien ! » murmurais-je et comment oublier, cela avait une semaine pleine de découvertes et de sensualité. « Bien mademoiselle O’Donoghue… Alors ainsi, vous n’avez pas révisé ni même rendu votre exposé à temps…Je pourrais vous renvoyer de mon cours sur le champ, vous en êtes consciente ? »lui dis-je avec un sourire des plus séducteurs. Le scénario venait de commencer pour notre plus grand plaisir et je sentais que nous allions bien nous amuser en nous glissant dans ces rôles.
« On retente d’ailleurs la petite expérience quand tu veux… » ajouta-t-elle dans un petit clin d’œil avant de se jeter à pieds joints dans ce petit jeu de rôles des plus coquins. « J’en ai conscience Monsieur le professeur… mais n’existe-t-il aucune façon… d’éviter d’en arriver à de tels extrêmes ? » ronronna-t-elle littéralement en ne posant qu’un doigt contre le torse de Caleb, minaudant tout en levant l’une de ses jambes façon pin-up. Criante de vérité !
« Tu sais que cela sent le week-end en amoureux ? Cela fait un petit temps que nous ne sommes pas partie »et en même temps, à qui la faute bougre d’âne allemand ! Je me laissais toutefois pas abattre et me lançait dans ce petit jeu dans lequel je dois dire que ma femme brillait pour son interprétation. Note à moi-même : l’inscrire aux oscars. « Voyons Miss O’Donoghue, si je ne vous connaissez pas, je pourrais penser que vous me faites des avances pour échapper à votre punition ! » lui répondis-je en attrapant son poignet dans une de mes mains pour en caresser l’intérieur d’un revers du pouce.
« Tu sais que je te suis jusqu’au bout du monde où tu veux quand tu veux amour de ma vie ? » lui proposa-t-elle, hautement désireuse d’être certaine de ne pas être dérangée et de pouvoir profiter de lui au-delà des mots. Thaïs se glissa cependant dans son rôle à la perfection la seconde qui suivit, déposant simplement sa main libre contre le torse de Caleb en lui lançant un regard brûlant. « Il y a sûrement quelque chose que je pourrais faire en vue de vous rendre ce moment plaisant… dites-moi et je m’exécuterai… »
Oh oui je le savais ! Seulement pour le moment, j’étais bien trop subjugué par son regard de braise pour avoir toutes mes facultés intellectuelles. Bon sang, elle était des plus attirantes et je crois que j’étais prêt à la supplier à genoux tant elle m’excitait dans la peau de cette jeune et jolie étudiante. « Miss O’Donoghue voyons je suis votre professeur, vous savez bien que ce genre de rapport est interdit même si vous avez des arguments qui ne me laissent guère insensible… Je me demande tout de même ce que vous seriez prête à faire pour vous éviter le renvoie de mes cours »
