« J’aime quand tu es ma petite tartine à moi… » ronronna-t-elle littéralement avant de lui faire découvrir une petite partie de son Saint Graal, le gardant en main pour éviter qu’il ne le dévore en une seule fois. « Tu aimes cette idée dois-je comprendre ? En tout cas tu ne peux plus douter de l’existence de mon calepin et si jamais t’es sage… je te ferais découvrir une autre de mes idées. »
« Je suis toujours sage ! » protestais-je en l’attirant entre mes bras pour mieux l’embrasser. Maintenant que je connaissais la couleur du calepin, j’allais mettre beaucoup moins de temps à le trouver dans la maison –oui, j’étais un vilain garçon ; « J’aime cette idée… De tout de manière, j’aime quand tu me dévores… Le tout est de réussir à la mettre en pratique »rigolais-je car mon envie de la retrouver en pikachu à la fin de son dernier cours allait être compromise. Hors de question qu’on puisse me croquer en route.
« Huuummm ça reste à prouver ça ! » le taquina-t-elle pour mieux s’emparer de ses lèvres à nouveau, lui en mordillant l’inférieure non sans se coller tout contre lui. « Au pire, on peut peut-être essayer de demander à Shishi ? Sinon, qu’est-ce que tu me donnerais en échange d’une autre idée, dis-moi tout !! » reprit-elle non sans garder son calepin en main, s’éventant même avec en s’éloignant de quelques centimètres de Caleb.
« C’est qu’elle marchande en prime »m’exclamais-je mort de rire tout en la soulevant pour l’installer sur le haut du canapé et l’embrasser langoureusement. « Je serais capable de tout… Donne-moi ton prix et je paierai » lui répondis-je finalement et mon ton indiquait clairement que le paiement serait en nature. « mais oui, on peut essayer de voir avec elle si elle en est capable »méditais-je la question même si je sentais que j’allais avoir l’air con en lui demandant de me faire un costume géant de pikachu.
« Mais tu adores quand je marchande ! Pas vrai ? » Bon sur le coup Thaïs se sentait nettement moins sûre d’elle-même, rougissant même au passage, craintive du fait de s’être peut-être trompée. « Alooors… j’ai follement envie de faire l’une de mes idées mais ça implique un petit jeu de rôle, mamour… tu te sens prêt ? » L’irlandaise montrait par a+b sa haute imagination, surtout en lui montrant la page en question… « Shishi en est forcément capable c’est la meilleure ! »
« T’imagine même pas combien j’adore ça ma petite femme rougissante » murmurais-je en picorant son cou de mes baisers les plus doux. « Un jeu de rôle ? Fais moi voir ça » répondis-je après coup en me reculant légèrement pour lire la fameuse page en question où il était écrit un rapide scénario concernant une jolie étudiante ingénue et un professeur. Diable, j’en étais déjà excité par avance. « J’en dis que j’en suis partant et que c’est quand tu veux ! » murmurais-je pour mieux hocher la tête. Shishi était réellement le dernier cadet de mes soucis.
« Je rougis encore ? Ralala faudrait vraiment que j’apprenne à contrôler ça ! » soupira-t-elle en plaçant délicatement ses propres mains contre ses joues tandis que Caleb lisait la fameuse page contenant le scénario… qui ne sembla pas lui déplaire, bien au contraire. « C’est vrai ? J’adore ton costume all black et ta cravate violine, ce serait parfait pour le rôle… quant à moi, j’ai une jolie jupe plissée courte, avec une chemise et des tresses, ce serait parfait non ? »
« Ah non, je n’ai pas envie d’être privé de tes rougissements !! » grognais-je car je la trouvais tellement adorable et désirable dans ces moments-là. Hors de question qu’elle change ! « Tu veux faire ça maintenant ? A cette heure-ci, les cours doivent être terminé, on pourrait limite en profiter pour réaliser un de tes fantasmes… tu sais dans un amphithéâtre ! » la provoquais-je délicieusement alors que je commençais déjà à la déshabiller. J’étais un mari prévenant que voulez-vous !
« D’accord, d’accord je cherche pas à contrôler ! » lui promit-elle en ôtant d’un même temps ses mains de ses joues. Thaïs esquissa un petit sourire, bientôt suivit d’un petit gémissement alors que Caleb commençait déjà à la déshabiller en évoquant le plan qu’il avait en tête. « Tu sais que je ne peux pas y aller nue dans ce fameux amphithéâtre… et là tu me déshabilles mon zorro… »
« Je sais mais il faut bien que tu mettes ta tenue d’étudiante non ? » souriais-je avec effronterie. « Je te fais gagner du temps en te déshabillant… Ne me remercie pas, je suis simplement un mari très consciencieux »rigolais-je pour mieux l’embrasser avec tendresse mais le baiser gagna rapidement en passion. « Allez file rapidement avant que j’oublie que je veux te faire l’amour dans un amphithéâtre ! » lui dis-je en la faisant redescendre du haut du canapé. Si je ne me retenais pas, j’allais oublier cette histoire de scénario et hors de question de me priver de ce calepin.
