(+) Une semaine de trekking w/Elsy

J’acceptais bien volontiers la petite bouteille de coca. Cela me ferait le plus grand bien et puis, cela faisait tellement longtemps que je n’en avais pas bu car c’était limite si mon coach ne faisait pas les courses à ma place pour être sûre que je ne fasse pas d’entorse à mon régime de championne. D’ailleurs, cela causait bien des tensions entre lui et Bambi, cette dernière désapprouvant ses méthodes. « Je sais pas, on va vérifier ça de suite ! » lui répondis-je avant de sortir la petite liste que nous avions faites avant de partir. Je lui dictais donc le contenu de cette dernière, la laissant vérifier au fur et à mesure notre équipement. « Eh bien je crois que nous avons tout mon capitaine ! Nous sommes prêtes pour partir à l’aventure ! » m’exclamais-je au final en rangeant le petite papier, ramassant mon sac non sans boire un nouveau gobelet de coca gardant le reste pour la route. « Allons-y ! » donnais-je le top départ.

Comme Elsy fait part de son inquiétude, comme elle exprime avoir le besoin de vérifier qu'elle ont bien penser à tout prendre, Wilhelmina fait une vérification dans les sacs de sorte à être sûre. Et rapidement elle confirme à la hongroise que tout est parfaitement en ordre et que par conséquent elles peuvent partir. Ok. Nouvelle gorgée de coca-cola la jeune femme termine son verre en plastique qu'elle jette dans une poubelle posée dans un coin de la sale puis elle revient vers son amie et, plaçant son sac sur l'épaule, elle prend ensuite la direction de la porte pour ouvrir celle-ci. A vrai dire elle commence à avoir peur d'arriver en retard.

Vérifier nos paquetages ne nous prit pas beaucoup de temps mais je sentais qu’Elsy commençait à stresser. Nous avions pourtant largement le temps et le groupe ne partirait pas sans nom bien au contraire. Pour une fois que je ne regardais pas ma montre, c’était un jour à marquer d’une croix rouge sur le calendrier. « C’est moi ou tu commences à stresser ? » lui demandais-je sur un petit ton taquin. Loin de moi l’envie de me moquer méchamment mais c’était plutôt cocasse. Je ne sais pas pourquoi je m’étais imaginée que rien ne pouvait ébranler cette femme et pourtant, ce n’était pas forcément la réalité des choses. Elsy avait encore bien des choses à m’apprendre sur elle.

Bien entendu la demoiselle sait bien que le guide ne partira pas si tout le monde n'est pas là mais c'est un fait et Wilhelmina peut bien se moquer d’elle pour ça si elle veux ça ne changera rien : Elsy déteste être en retard. Mais elle déteste vraiment vraiment ça. Aussi si elle se presse et se stresse de la sorte ce n'est qu'à cause de cela car l'expédition en elle-même ne l'effraie pas le moins du monde.

"- En fait j'ai peur que nous arrivions en retard hors je n'aime pas ça." explique Elsy avec un sourire pour Wilhelmina qui s'est inquiétée de voir quelque chose tracasser sa partenaire de virée aventure sportive. "C'est pour ça que je me dépêche en fait." renchérit la jeune femme. Pour elle la ponctualité, c'est trsè important, une marque de respect de l'autre en fait.

Elsy était une fan de la ponctualité d’après ce que je comprenais. Elle me faisait penser à une personne de mon entourage chose qui me fit sourire avec nostalgie. Ma grande sœur répétait toujours que l’heure c’est l’heure. Maria était toujours très ponctuelle et malheur à celui ou celle qui arriverait avec la moindre seconde de retard. Mon aînée me manquait mais nos chemins étaient destinées à se séparaient pour conviction religieuse. Elle, elle était femme de pasteur et convaincue que l’homosexualité était un péché et moi… Je croyais en Dieu mais mon couple était bien plus important. L’un dans l’autre, nous ne pouvions pas nous entendre à mon plus grand regret. « Je suis certaine que nous serons à l’heure ! » la rassurais-je. Effectivement, nous arrivions même avec un peu d’avance si bien que lorsque le groupe se mit en route, je tournais la tête vers elle. « Tu vois ! Nous étions même les premières…Allez, c’est parti l’aventure ! » sautillais-je d’un air enjoué.

Comme Elsy a peur de l'éventualité d'arrive en retard la jeune femme à ses côtés tâche de la rassurer en lui disant être persuadée qu'elle arriveront parfaitement à l'heure au point de ralliement. Néanmoins sans plus attendre les deux femme se mettent en route, pour que la princesse hongroise ait ainsi la possibilité de se sentir plus à son aise, plus rassurée. En fin de compte, comme c’est souvent le cas, elle s'est fait du soucis pour rien puisqu'elles arrivent parfaitement à l'heure mais soit après tout en plus, on ne sait jamais trop ce qui peu nous arriver, ce qui rend le tout plus dangereux encore.

"- Oui je le vois bien mais j'aime bien être en avance comme ça si j'ai un aléa qui survient tu vois, je me sens moins pressée enfin, je me dit de me relaxer, que j'ai le temps, que rien ne presse."

« Je vois ce que tu veux dire. Pour ma part, j’arrive toujours en retard quoique je fasse, cela a le don de mettre en rogne tout mon entourage. Je soupçonne mon coach de vouloir me kidnapper pour me faire dormir en maillot de bain dans la salle d’appel pour être certain que je ne sois pas en retard pour disputer mes prochaines courses »rigolais-je. Oui, j’étais un serial retardataire et le pire, c’est que je ne le faisais pas exprès. D’ailleurs, notre rencontre était dû à un de mes retards quotidiens car si j’avais été dans les temps, jamais je ne me serais mise à courir comme une dératée dans les couloirs d’Harvard. Je ne regrettais pas car au moins avais-je pu faire sa connaissance. « Au fait, encore merci d’avoir accepté le reportage ! Grâce à toi, j’ai pu valider ma dernière unité avant les examens »

Ah, apparemment la jolie Wilhelmina est, en terme de ponctualité, une catastrophe sur pâte, à en croire ses dires. Il est vrai que lors de leur rencontre elle avait parue quelque peu pressée mais la demoiselle ne l'avait pas soupçonné être une habituée de ce genre de petits accidents. Soit ce n'est pas non plus dramatique en soit cela peu arriver de temps en temps mais c'est vrai que les gens en général n'aiment pas ça et jugent, assez mal il faut le dire, ce genre de petit accident. Mais soit, la conversation varie tout à coup sur le reportage fait par Will sur la vie sportive de la jeune femme à ses côtés qui lui accorde un sourire avant de prendre la parole pour lui faire une réponse.

"- Mais de rien ma belle c'est tout à fait normal de rendre un service quand on en a la capacité !"

Normal ?! Je ne sais pas vu tous les refus que j’avais essuyés avant elle notamment de la part de mon coach que j’avais envisagé de prendre pour sujet. Ce dernier m’avait rétorqué que j’avais bien plus urgent à faire comme m’entrainer. Il n’avait que ce mot à la bouche : entraine toi, perds du poids, focalise ton esprit sur les mondiaux blablablas. A l’écouter, je n’aurais ni vie sexuelle, ni vie sociale et encore moins d’études. Or, je n’étais pas qu’une sportive dans la vie. Le seul point où il avait raison, c’était mon poids. Il me trouvait grosse et à force de l’entendre me rabâcher tous ses reproches, j’avais fini par le croire et depuis, j’essayais vainement de perdre mes kilos en trop –inexistants. « Tu aurais très bien pu m’envoyer me faire téter les yeux par les poissons rouges lorsque je te l’ai demandé. Après tout, je t’avais bousculé et bousillés quelques-uns de tes cours. Il y en aurait eu plus d’une qui m’aurait envoyé paitre avec ce reportage » répondis-je.

Apparemment, avant d'en arriver à faire une proposition à la jolie Elsy, Wilhelmina avait eut bien du mal à trouver son sujet d'interview et pas mal de monde à qui elle avait fait une proposition avait préféré refuser gentiment, peut-être un peu moins que ça, l'invitation de la jeuna femme. Elsy, elle ne comprenait pas que l'on pjuisse refuser de venir en aide à une personne quand on en a le moyen, c'est n'importe quoi. La demoiselle, toujours prête à aider les autres, se dit que tout de même ce n'est pas grand chose de se poser pour répondre à quelques questions de la jeune femme. Ce n'est pas une question de vie ou de mort, cela n'engage pas à grand chose, Wil avait juste besoin d'un peu d'aide pour ses études, la lui refuser était un peu mesquin, un peu déguelasse.

"- Comme je te l'ai dis ma belle, je ne suis pas rancunière et tu m'as aidé à tout récupérer et réécrire alors je ne vois pas le mal."