TG 2 ❥ Safari dans la réserve du Masai Mara

On pouvait dire que Jasper tombait à pic pour calmer les ardeurs des deux Dunster. L'impulsivité de Ruben contre la débilité de Camille, ça aurait pu faire quelques dégâts et gâcher cette journée qui s'annonçait pourtant super sympa. Ruben pouffa de rire face aux fausses excuses du garçon. Oh mais bien sur, excuses acceptées. Il lui rendit son sourire plein de froideur avant de rapporter son attention sur Jasper et Priape . Ce dernier proposa d'ailleurs de commencer à se répartir dans les différentes voitures: une fille et une garçon. Bonne idée, l'équipe était plutôt bonne si on mettait de côté Camille. D'un côté s' ils tombaient dans une embuscade de lions -bah quoi, on sait jamais- ils auraient quelqu'un à jeter histoire de pouvoir sauver leur peau. Ca m'va. J'pense aussi qu'on va passer une putain de journée! lâcha-t-il avec la même pointe d'ironie que Ludwick sur l'épaule de qui il déposa sa main. J'ai hâte d'en apprendre plus que je n'en sais sur les animaux d'ailleurs! dit-il d'un ton amusé à l'intention de son meilleur ami.

Nous étions arrivé dans la réserve avec une grande joie, une nouvelle découverte, grande et parfaite. Chaque jour, on découvrait de nouvelles choses magnifiques et sans regret, je regrettais d’être venu ici. J'arrivais à la sortie de la réserve à l'endroit où les 4x4 pour les safaris se trouvaient. Là, je voyais Priape et le saluais d'un signe de la main. Ensuite, je me dirigeais vers un 4x4 où j'avais cru voir Prudence monter suivi de mon cher ami Andrew, son mec a qui j'avais joué quelques sales tours je devais l'avouer ces derniers temps et j'avais espoir qu'on efface comme d'habitude nos querelles bêtes pour garder notre super amitié. J'allais inconsciemment du coté de Prudence et grimpais pour m'assoir, la laissant au centre et leur dit : Salut les gens ! Comment allez vous ? Je tendais ma main à mon super pote passant devant la belle pour lui faire un check et montrer que j'étais là bien en ami.

Andrew me disait avoir fait deux safaris. Ses parents l’emmenaient dans des endroits utile contrairement aux miens. Ma mère me trainait dans les Hamptons et mon père m’amenait dans les pays du nord. Je m’apprêtais à lui répondre lorsqu’Emrys fit son apparition. « Salut les gens ! Comment allez vous ? » Monsieur venait en territoire amical. Je regrettais presque son côté séducteur que je trouvais amusant. « Très bien et toi ? » Je croisais mes jambes, faisant remonter mon short involontairement. « On t’a pas beaucoup vu au village » disais-je posément.

Je ne pouvais m’empêcher de lorgner sur les longues jambes de Prudence pour le moins apétissante. Néanmoins, j'avais le soucis de ne pas me broyer à nouveau avec mon ami Andrew ; on ne cessait de s'embrouiller les femmes, c'était notre gros soucis mais il fallait dire que Prue était une de ces putains de bombes atomiques que franchement ne pas mater serait sacrilège. J'allais vraiment lui péter son string un jour -on fait bien des œuvres caritatives ?- alors je répondais à la belle : Ah ouais, je vais très très bien ... avec un ton mine de rien pas mal pervers. Son short fit une remontée des plus ... kiffantes et je ne pouvais que regarder plus baissant le regard directement sur son entrejambe cette fois. Je reprenais : Bah écoute, si tu veux tu peux me voir quand tu veux ... à n'importe quelle heure ... Merde, je jouais encore mal mon jeu et drew allait surement me faire la peau.

« Ah ouais, je vais très très bien ... » Son regard descendant sans retenue vers mes jambes et je pouvais parfaitement me douter de ce qu’il pensait. « Bah écoute, si tu veux tu peux me voir quand tu veux ... à n'importe quelle heure ... » Quoi ?! Bon, j’avais peut-être pensé un peu trop vite. Lui faisant les de grands yeux, je tentais de faire comprendre à Emrys que j’étais avec Andrew et le connaissant, il risquait de s’énerver. « La prochaine fois que j’aurais besoin de toi pour faire une tache humanitaire je t’appellerais…comme coupé du bois » Mon dieu, je ferais mieux de me taire.

Mon cher ami était si peu bavard que c'était un échange verbale entre Prudence et moi surtout. Je matais à fond et je ne m'en cachais pas. Elle me faisait des grands yeux comme pour montrer qu'elle était mal à l'aise. Je ne faisais pas attention et continuais mon manège alors qu'elle faisait mine de ne pas comprendre mes allusions. Je peux couper ton bois mais je préfèrerais moissonner vois tu ... Dis-je en regardant la réaction d'Andrew pensant que ça le ferait rire quand meme.

Vivement que le safari commence ! Le jeune homme en avait trop envie là, ça lui manquait trop de faire ce genre de choses. Ses parents étaient trop affairés pour refaire des safaris ! Et tout façon, sa mère détestait la chaleur africaine et encore plus les... NOIRS ! Bande de racistes ! Enfin bref, c'étaient ses imbéciles de parents trop snobs sur les bords mais en fait, aujourd'hui il savait que sa mère n'était plus sa vraie mère... Qu'importe trop perdu dans ses pensées alors qu'il attendait une réponse de Prue, le jeune anglais n'avait même pas remarqué l'arrivée d'Emrys. Ce n'était que lorsqu'ils s'étaient mis à parler de coup du bois et de moissonner qu'il tilta que quelqu'un parlait ! Il roula les yeux... " Salut... Em' ! Charmante attention... Je savais pas que tu venais en Afrique ! "

Andrew se réveilla enfin mettant quand meme un temps considérable à réagir à mon arrivée. Bien sur, il se réveillait quand je faisais des allusions, ça serait bientôt ma fête si il comprenait alors je fis un grand sourire en mode focus du dimanche et hop, je lui répondais : Bah mon frère, tu étais ailleurs ? Dis-je gentiment faisant une moue déconfite avant de sourire à Prudence et la reluquer sans pouvoir m'en empêcher.

Drew aimait bien son pote Emrys, leur rivalité était saine et sans bavure. Mais le fait qu'il se comporte ainsi avec Prue, ça ne plaisait pas trop à Drew voire même pas du tout... D'ailleurs, rappelez-vous la fameuse scène à Hawaï ou encore plus récemment pendant la vente aux enchères... Cependant aujourd'hui, il avait réellement d'autres préoccupations que de se mettre en colère contre son pote... Son côté jaloux prenait de plus en plus de l'ampleur en lui et ça, il n'était pas encore habitué ! Enfin bref, en entendant les mots de son ami, son visage devint impassible tandis qu'il répondait d'un ton sans réplique : " Qu'importe où je me trouvais, ce n'est guère important... "