TG 2 ❥ Safari dans la réserve du Masai Mara

Je devais m'être assez bien débrouillé avec le langage des signes car Kaya avait bien comprit ce que j'avais dis, et me dis que j'avais correctement dis la phrase. Elle me demanda ensuite si je savais parler le langage des signes. J'avais beau su me présenter, ma maitrise de cette langue s’arrête là. Je lui répondis alors normalement cette-fois. "-Non, mes prouesses s’arrêtent là." lui dis-je tout en souriant. Mon regard se posa ensuite sur son appareil photo, dont elle parlé un peu plus tôt avec Priape, si j'avais bien entendu. "-Tu dois aimer la photo, pour avoir un tel appareil." C'est vrai que son appareil était une petite merveille, d'ailleurs il avait du être assez couteux.

J’avais apprécié ses quelques jours dans ce village et le quitter m’avais fait une drôle d’impression. Les gens étaient tellement chaleureux. Malgré leur vie quelque peu miséreuse, ils étaient heureux. C’était une belle leçon d’humanité pour nous, pauvre riche. Nous venions d’arriver à la réserve Masai Mara, après plusieurs heures de bus. A peine arrivé, nous devions déjà nous répartirent dans les 4X4. Descendant du bus, je me dirigeais vers un des 4X4, sac à dos sur l’épaule.

Camille arriva ensuite, saluant aussitôt -les filles- et me réservant un clin d'oeil taquin. Sans me départir de mon sourire, je me contentais de lui répondre, sans me vexer : "Je savais qu'un jour tu finirais par de rendre compte de la part de féminité qui sommeille en moi..." Je n'allais pas laisser les petites piques de ce dernier gâchait cette journée. J'étais trop enjoué en vue du safari. Et puis j'avais eu ma dose avec notre dernière altercation. La réflexion d'Amara et son petit rappel sur la mésaventure mygale m'arracha ensuite un petit rire. "T'en fais pas. Je crois que le programme c'est plus rencontre avec les pythons, les crocodiles, les hyènes, les guépards... C'est tellement moins effrayant qu'une petite araignée." l'informai-je avec une pointe de sarcasme. D'autres dunsters descendirent à leur tour du bus, dont Viktoria qui arriva près de nous et nous salua avec entrain. "Salut." répondis-je avec un sourire. J'avais hâte de pouvoir commencer l'expédition...

C'était le cinquième jour sous la chaleur africaine mais Drew n'avait guère envie de quitter le territoire du Kenya, en effet, il n'oserait jamais l'avouer mais il se sentait très bien en ces lieux et il ne voulait nullement repartir à la maison. De plus, les derniers jours qu'ils avaient passé dans ce petit village qu'ils avaient aidé en construisant un puits afin de leur procurer l'élément le plus vital qui puisse exister, à l'occurrence l'eau et parallèlement un autre groupe s'était occupé d'instruire les jeunes enfants du village ainsi de grandes personnes qui semblaient être très illettrés, eh bien ces derniers jours avaient été très instructifs et cela l'avait persuadé mener à bien son futur projet pour l'Afrique. Son argent permettrait de financer tout un tas de projet... Mais ce n'était pas important pour le moment, aujourd'hui ils allaient faire un safari dans une réserve et malheureusement, il avait loupé le bus donc il s'y était rendu dans une voiture de rallye, il s'était garé jusqu'à côté du bus. Drew avait un bob sur la tête et il avait mis ses lunettes Ray Ban, ainsi que ses écouteurs alors qu'il était en train d'écouter de la musique. Dans l'un des 4x4 il y avait Prudence donc retirant ses écouteurs parce que ce n'était pas très poli, il vint à ses côtés murmurant à son oreille : " Jolie étrangère ! ". Il se mit à regarder alentour et constata avec un peu de surprise que pour le moment, il semblerait qu'il n'était que l'unique Rouge ! Il reconnaissait des têtes parmi lesquelles sa jeune élève dans l'équipe de natation Viktoria.

Et nous y voilà, la réserve de MachaMachinChouette, dont je n'arrivais même pas à prononcer le nom. Nous nous étions levés tôt, prenant un bus pour nous conduire en ces lieux. Aujourd'hui, on se concentrerait sur le safari. Et qui dit Safari, dit défi. Quelques jours auparavant, Ruben m'avait donné pour Action de donner de fausses informations à propos des animaux. J'allais me faire passer pour un con vis-à-vis des autres mais j'étais prêt à relever le défi. On devait choisir avec qui on devait monter dans les 4x4 et là encore, je ne savais pas. M'adressant en abordant un groupe , je révélai "J'ai trop hâte de voir les rhinocéros et leur combat d'escrime ! Leur arme, c'est leur corne, juste pour info" Mais que j'avais l'air con... Je te remercie Ruben, vraiment.

Cela faisait plusieurs minutes que j’étais assise dans un des 4X4. J’avais hâte de partir au plus vite pour commencer le safari. En arrivant, je ne voyais ni ma meilleure amie Leyna, ni ma cousine Torrey. Seul Priape attirait mon attention. Nous nous étions parlé durant le voyage à Hawaii avec les Winthrop. J’espérais que ça allait mieux pour lui. Soudain, je fus arrêté par une présence masculine. " Jolie étrangère ! " Un sourire vint se nicher au coin de mes lèvres, à l’entente de sa voix. « Hey you » Je me rapprochais doucement, déposant un baiser sur le coin de ses lèvres, sans trop m’y attarder. « J’ai crus qu’on t’avais perdu »

Je vis plus loin Prue, qui venait de descendre du bus et qui fut rapidement abordée par son « ami d’enfance » Andrew. Lorsque je les vis échanger un baiser rapide, un petit sourire amusé naquit sur mes lèvres. C’était mon côté fleur bleue, j’étais toujours attendri par les couples naissants et puis je me rappelais bien du discours de la jeune femme selon lequel ils n’étaient qu’amis, alors de voir comment les choses avaient évolué depuis Hawaï, cela faisait plaisir pour eux. Mon attention se porte ensuite sur un petit blondinet (Lud) qui venait de nous rejoindre et qui me fit rire avec sa réflexion. Je ne le connaissais pas mais je l’avais souvent vu avec Ruben. « Bon alors va falloir qu’on se répartisse dans les 4x4. Moi je veux bien monter dans la même voiture que toi si tu joues les guides ! » fis-je à Ludwid amusé par son commentaire. Au moins avec lui en commentateur pendant le safari, on ne risquait pas de s’ennuyer.

En retard pour le début du safari, Andrew avait du se faire dépêcher en voiture de rallye afin de retrouver le bus qui emmenait les personnes participant au dit safari. Il était content de les avoir rattrapé avant le départ. Il y avait plusieurs 4x4 mais celui qui intéressait Drew c'était celui vers lequel sa petite beauté se diriger. Il était arrivé derrière elle et l'avait surnommée de "jolie étrangère". Elle s'était arrêtée et s'était rapprochée de lui pour déposer un rapide baiser au coin de ses lèvres. Puis elle dit qu'ils croyaient l'avoir perdu. Il se mit à rire doucement avant de répondre d'une voix amusée : " Tu sais que j'aime me faire désirer, ma chérie ! ". En fin de compte, cette journée serait très bonne malgré ce qui l'attendait ce soir... Ayant reçu un coup de fil de son avocat personnel qui lui avait dit que ce soir, il recevrait un mail avec les résultats des tests effectués afin de savoir si oui ou non, Chrissy et lui étaient de vrais jumeaux et qui étaient les parents ! Il revint à lui, reportant de nouveau son attention sur Prue avant de demander : " Vivement qu'on commence la balade ! Tu as déjà fait des safari? "

" Tu sais que j'aime me faire désirer, ma chérie ! " Je le savais que trop bien. C’était un jeu dans lequel nous excellions à la perfection. Voilà pourquoi, il avait été si difficile de prendre conscience de ce qui se passait entre nous. Par moment, j’avais du mal à voir au-delà du jeu. L’entendre m’appeler ma chérie, était encore tout nouveau pour moi. J’allais devoir m’habituer au son de se simple mot, mais qui en disait tellement sur la nature de notre relation. « Trouve une excuse va. Tu t’es perdu c’est tout (a) » J’appuyais sur son torse avec le bout de mon doigt. " Vivement qu'on commence la balade ! Tu as déjà fait des safari? " J’avais hâte de commencer. Aussi étrange que cela puisse paraitre – à cause des nombreux voyages que j’avais eu l’occasion de faire-, je n’avais jamais eu l’occasion de partir en safari en Afrique. « Les Everglades en Amérique, ça compte ? » Je marquais une pause, avant de reprendre. « Et toi ? Tu m’as caché pas mal de choses, est-ce que celle-ci en fait partie ? »