TG 2 ❥ Safari dans la réserve du Masai Mara

J’étais venue à ce petit voyage bien que cela ne m’enchantait guère. La dernière fois, je n’avais pas vraiment apprécié le voyage…. J’avais quand même réfléchis à ce que je pourrais faire our me changer les idées. Finalement, je pouvais essayer bien que cela ne soit pas trop mon truc. L’avion, l’appareil photo, un calepin pour noter des trucs, et je ne savais pas si ma cousine serait là. Donc pour ma part, j’avais pris une application pour parler sur mon téléphone. De façon à ce que je puisse quand même communiquer avec les autres personnes. Mon téléphone dans ma poche, je patientais pour voir s’il y aurait une personne qui viendrait ou pas à cette sortie safari.

Le jour du safari était enfin arrivé. J’avais apprécié l’immersion locale et les échanges que nous avions eu avec les habitants. Ils avaient vraiment preuve d’hospitalité. Mais j’étais vraiment content que cette journée d’exploration dans la réserve soit arrivée. Armé de appareil en bandoulière, prêt à dégainer et immortaliser chaque rencontre avec les animaux de la savane dans leur milieu naturel, je descendis du bus pour me diriger vers les nombreux 4x4 garés pour notre départ. Nous allions devoir nous répartir par petit groupe dans chacun des véhicules. Je me dirigeai vers une petite brune de la dunster (Kaya) que je ne connaissais pas et qui était également en train de patienter et je la saluai : « Alors, prête pour la grande aventure ? »

Attendant alors qu’une personne ( Priape) vienne pour faire le safari, je voyais un jeune home que je ne connaissais pas. Je l’avais vu à la confrérie mais sans plus, prenant mon téléphone, je tapotais dessus pour qu’une voix parle : « Prête et toi ? Tu as un bel appareil photo. » Montrant le sien, je montrais le mien avec le pied que j’avais pris pour l’occasion. Un petit joujou que je m’étais acheté pour mes cours et qui finalement avait gagné mon cœur. Je souriais et je savais que j’aurais droit à des questions : « pourquoi tu parles sur un téléphone ? » « Tu es muette ? » Je n’avais pas de pancarte publicitaire et je n’allais pas me plaindre ! Je répondrais aux questions normalement, sachant que je devrais aussi donner des explications.

IN
Voilà, c'était aujourd'hui le safari. Depuis le temps que je voulais en faire un. Être si près des animaux, dans leur habitat naturel, rien de mieux. Une fois sur place, je fus tombé amoureuse du paysage. Malgré la beauté des lieux, j'étais pour le moment toute seule. Je regardais alors de tout les côtés, dans l'espoir de trouver quelqu'un, de préférence, une tête que je connaissais. J'avais ensuite regardé ma montre, pour savoir, si j'étais en avance ou bien en retard, et dans ce cas, tout le monde serait déjà entrain de photographier ou d'observer les animaux. Mais j'étais certaine d'être à l'heure, même si il y avait pas vraiment d'heure, enfin c'est ce que je croyais. Et puis, j'ai remarqué, une fille Kaya un peu plus loin et j'étais donc allé à sa rencontre. A mi-parcourt je me rendis compte, que Priape était aussi avec elle. Je leur adressa alors à tout les deux un grand sourire, avant de leur parler.
"-Salut"

Je la regardais d’abord avec étonnement alors qu’elle attrapait son téléphone et se mettait à tapoter dessus. Elle m’ignorait royalement là ou… ? Et puis lorsque l’appareil se mit à lire ce qu’elle avait écrit et qui était en fait une réponse à mon attention, un éclair de compréhension éclaira mes yeux. J’étais étudiant en médecine, j’avais déjà rencontré des patients muets faire l’usage de tel technologie pour communiquer. Je lui adressais un petit sourire, me gardant bien de l’interroger sur son handicap. Je ne voulais pas me montrer trop indiscret. « Le tien est pas mal non plus. » répondis-je en observant l’appareil photo de la demoiselle. « Je suis Priape au fait. » me présentai-je en réalisant que je ne connaissais pas le prénom de la jeune femme. Amara nous rejoint également près des 4x4 « Salut toi ! » Je ne pus m’empêcher de lui lancer une petite réflexion : « Pas trop peur d’aller affronter les bêtes sauvages ? »

Ecoutant Priape, je lui répondais en tapotant toujours sur mon clavier : « Kaya, oui, merci, j’aime bien prendre des photos. Surtout la nature, c’est fou comme cela repose. » J’avais tapoter vite, et la voix parlait toujours pour moi cela était plus simple que de prendre mon calepin, j’en avais un au cas où j’avais un bug, et je me demandais bien si cela allait durer. Je regardais l’autre jeune femme (Amara), et je tapais sur mon clavier en la regardant : « Salut. » Je ne la connaissais pas, et je ne savais pas si elle aimait les animaux ou autres. J’observais pour comprendre, et je sentais que cette journée serait donc plutôt sympathique.

En pleine forme, il arriva en même temps que d'autres personnes. Il y avait Kaya et Amara qu'il ne connaissait pas mais aussi Priape qu'il connaissait par cœur - ou presque -. Un sourire sur le coin des lèvres, armé de sa plus belle chemise à carreaux colorés et de son marcel blanc, il se dirigea vers le petit groupe, penaud, les mains dans les poches. Salut les filles. Il fit un clin d’œil à Priape, ne l'oubliant pas, c'était juste pour le charier. Une pause dans leur conflit? Peut-être, peut-être pas, mais inutile de se prendre la tête alors qu'ils allaient vivre une des plus belle expériences de leur vie. Camille n'avait pas prit son appareil photo, comptant bien voler celles des autres mais plutôt une paire de jumelle dernière génération qu'il avait acheté pour l'occasion.

En m'approchant des deux dunsters, j'entendis une voix électronique. Je m'étais donc demandée d’où elle pouvait provenir, avant de comprendre qu'elle venait du portable de la jeune femme, qui d’après ce que je venais d'entendre, se prénommait Kaya. J'ai donc décidé à mon tour de me présenter, mais de le faire en langage des signes, ce qui donna à peu près "-Moi c'est Amara." C'était une des seules choses que je connaissais dans ce langage. Je me tournais ensuite vers Priape, tout en lui lançant un regard noir."-Moi peur? Tu me prends pour qui? A condition bien sûr, qu'aucune mygale décide de venir s'aventurer sur mes genoux. "Peu de temps après, un jeune homme Camille, vint à son tour nous rejoindre, et nous salua. J'en fis alors de même.

Un jeune homme (Camille) que je ne connaissais pas venait vers nous et nous saluant, je tapais sur mon clavier : « Salut. » Je continuais donc d’espérer que j’arriverais à parler avec les gens. Je voyais la jeune femme (Amara) venir se présenter en signes, je souriais, et je tapais sur mon clavier à son attention : « Enchantée Amara, tu parles la langue des signes ? En tous les cas, tu as dis ta phrase comme il faut. » Je souriais et je patientais le temps que Camille et elle me répondent. La voix métallique sortant toujours de mon téléphone, je devais sans doute avoir l’air d’un drôle de robot….