※ I'M YOURS & SUDDENLY YOU'RE MINE, JEZOBEL

Un jour, peut-être, ils connaîtraient tout l'un de l'autre. Peut-être. À vrai dire, cette part de mystère et d'inconnu plaisait allègrement au jeune homme qui appréciait la surprise, qui appréciait également pouvoir être proche de quelqu'un sans avoir de compte à rendre et sans pour autant être bourré. Cette simplicité, il ne l'avait pas connu depuis un moment, lui qui à l'accoutumée fréquentait des nanas maîtresse du chichi, à se compliquer la vie, à chercher des noises à Cody quand il était un peu trop lui-même. Là, c'était facile, c'était simple, tout allait bien. Le seul obstacle qu'il rencontra sur son chemin fut son maudit sous-vêtement qui gagna par KO. C'était presque un appel à l'aide qu'il envoya à Jezobel, tous ses cris ses SOS parteeeent dans les airs. Ça va, elle l'aida, sympa meuf, dommage qu'elle le critiqua au passage. Pas grave, Cody avait de quoi se justifier. « Si, j'y arrive, mais juste pas là. C'est la faute de ton soutif, j'prends pas cette marque d'habitude. » Sa phrase sonnait parfaitement normale, c'est vous qui délirez. Donc elle se déshabilla, brave fille, et Cody se battit avec ses instincts primaires pour ne pas loucher comme si c'était la première fois qu'il voyait une poitrine. Genre il se disait 'regarde plus haut plus haut plus haut non pas si haut, c'est le plafond là'. Il s'allongea de nouveau sous elle, tressaillant sous ses caresses, s'emparant de ses lèvres comme ultime point d'ancrage. Il parcourait son buste du bout des doigts, absolument plus gêné dans son avancée. Il hallucinait toujours en pensant que lui, Cody Bleeker, était parvenu à séduire une fille comme Jezobel sans utiliser d'artifices. On va dire que s'il participait à une course hippique, dans la quête pour avoir la Mather, il n'aurait certainement jamais été donné gagnant.

Spoiler:

(Invité)

i'm yours and suddenly you're mine
« Ah parce que tu portes des soutifs maintenant ? » dis-je en éclatant de rire, voila encore une nouvelle raison pour laquelle j'appréciais énormément Cody, il n'était pas prévisible, toujours à nous sortir des choses auxquels nous nous y attendions pas, je vous le répète ce mec est unique en son genre et j'aime l'unicité. Mon dieu je me surprenais moi même, enfin c'était la première fois que j'allais le faire mais pourtant je me sentais à l'aise comme si c'était une chose tout à fait fréquente entre Cody et moi, alors qu'au contraire il allait sûrement être choqué lorsque je lui annoncerait que je suis à 300% vierge et qu'il est le premier à découvrir cette terre inconnu aux autres hommes qu'est mon corps, bon ce sûrement une agréable surprise pour lui de savoir qu'il est le seul ayant réussi à me faire sauter le pas mais il allait devoir se montrer doux avec moi. Je prolongeais le baiser un peu plus langoureusement, laissant doucement glisser mes mains sur le torse du Lowell en m'arrêtant bien sur juste avant le point faible du beau brun, je n'allais tout de même pas commencer à m'aventurer alors que je n'étais pas une experte, bon je le ferais bien dans quelques minutes sûrement, enfin c'était sûr mais je voulais prendre mon temps, je voulais rendre cet instant unique et mémorable, c'est pas tous les jours qu'on devient une vraie femme.

Spoiler:

(Invité)

Le jour où une meuf demanderait à un gars tout à fait naturellement s'il portait un soutien-gorge, ce jour-là, il était enfin là. Il faut dire qu'ils n'étaient pas trop dans les normes dictées par la bienséance de nos ancêtres au niveau des relations. Finir presque à poil dans un bateau volé n'était déjà pas très recommandable t'façon. Eux, ils étaient complètement givrés dans leur tête, plus tellement physiquement, tant mieux. Remarquez, on en revenait toujours aux pingouins, vous avez vu ? C'est un signe, un leitmotiv comme on dit dans le jargon des gens intelligents. « Que veux-tu, je suis plein de surprises. » Sans doute aurait-il dû plutôt démentir avant que Jezobel le prenne pour un Drag Queen et s'enfuit en courant. Ou en nageant. Limite elle pourrait courir jusqu'au bout du bateau mais bon, c'était un voilier, pas le Titanic. Ils n'allaient pas courir dans la salle des machines jusqu'au garage pour y faire des bébés et de la buée partout (donnant donc du travail supplémentaire à la femme de ménage, ça c'est une solution contre le chômage). Donc non, il ne démentit pas, il n'avait pas la tête de quelqu'un qui portant du 120E, en plus il faudrait du sur-mesure, trop compliqué de porter un soutif quand t'es un mec qui a de la circonférence au niveau du torse. Circonférence torsienne (ça existe dans le dico de ma tête STP) qui ne devait pas convenir suffisamment à Jezobel qui fit un tour aux bordures de la Côte d'Azur, ne voulant visiblement pas encore s'aventurer sur la plage, pourtant pas encore bondée en cette période de l'année. D'un côté, take your time dude. Lui, il se délogea des nymphes de Jez, à contrecoeur, descendant ses lèvres à sa mâchoire, son cou, son épaule, sa clavicule (ouvrez votre manuel d'anatomie page 10 ※ I'M YOURS & SUDDENLY YOU'RE MINE, JEZOBEL - Page 9 387742012

※ I'M YOURS & SUDDENLY YOU'RE MINE, JEZOBEL - Page 9 387742012

), s'attarda sur sa poitrine avec qui il commençait tout juste à faire connaissance, puis son ventre. Du creux de ses dernières phalanges il reproduisait le chemin de ses lèvres à la presque Côte d'Azur (wesh j'suis Bretonne, la géo du Sud c'est fastidieux), ne bâclant aucune parcelle de son corps. Il l'aimait son nouveau terrain de jeu, c'est bon.

Spoiler:

(Invité)

i'm yours and suddenly you're mine
« Tu devrais me les prêter dans ce cas là, comme ça tu pourras dégrafer mes soutifs. » dis-je en riant toujours, même si au fond j'espérais qu'il ne portait réellement pas de soutien-gorge sinon à ce moment là ce serait vraiment weird, enfin à moins qu'il cache une double vie de travestie ce qui m'étonnerais ce serait très étrange. Enfin bref, il était préférable pour moi de supprimer définitivement cette image de ma tête, autrement super l'image de mon premier partenaire sexuelle . Mes mains découvraient peu à peu le corps du jeune homme alors que ce dernier déposait des baisers un peu partout sur mon corps intensifiant ainsi les frissons incessant, je devrais peut-être essayer de prendre sur moi autrement il comprendrait rapidement que la belle jeune fille qu'il était en train de bécoter était loin d'être une experte, bon de toute manière il le découvrirait au moment voulu mais autant ne pas passer pour la fille prude qui connait sa première relation, un peu de couille Jezobel merde, t'es pas une Mather pour rien. Je me mordillais légèrement la lèvre inférieure appréciant énormément ses baisers, allez j'étais prête, 1,2,3, je décidais finalement à m'aventurer en terre inconnue espérant passer pour une, au moins, semi-pro aux yeux de Cody.

Spoiler:

(Invité)

Cody se foutait lui-même des images un peu weird avec ses conneries, limite s'il ne s'imaginait pas dans des positions compromettantes vêtu de vêtements de femme … Beurk, heureusement que Jezobel l'attirait suffisamment pour ne pas qu'il refroidisse aussi vite qu'un Mister Freeze dans un congélateur. « Ouais, on fera ça, on procédera à l'échange dans une ruelle sombre. » Vous savez, comme les mafieux dans les films, ils s'échangeaient toujours des mallettes remplies de billets dans des coins lugubres avant de s'entre-tuer jusqu'à la mort (assez logique, quand on y pense). Jezobel et lui pourraient sauter l'étape des flingues, des guns, des coups de feu à tout va puisqu'ils s'aimaient bien, plutôt bien, plutôt très bien. Cody n'est pas du genre à laisser n'importe qui passer le seuil de sa porte et ce n'était pas désagréable. Du tout. Pas désagréable du tout. Néanmoins, comme il était assez pudique des sentiments et que là, il avait genre comme un tsunami d'émotions dans sa tête, dans son cœur, dans son corps, il étouffait ses soupirs contre sa peau sucrée, fourrant son visage dans le creux de son cou, son souffle sillonnait les pores de sa peau comme une douce étoffe. Un peu de virilité merde. Merde. Non, pas maintenant, toute à l'heure peut-être, dans quelques minutes, la virilité retrouverait son trône dorée dans la vie de Cody.

Spoiler:

(Invité)

i'm yours and suddenly you're mine
« Ou sinon dans la cave du bar de Ginno. » dis-je en faisant un léger accent de mafieux italien, bah ouais quoi autant aller à fond dans le délire non ? Enfin il y avait que les mafieux pour s'échanger des mallettes dans les rues sombres et à s'entre tuer par la suite, enfin heureusement que déjà nous nous n'étions pas des mafieux et que nous n'allions pas nous entre tuer enfin je l'espérais, à moins que Cody était en fait un mafieux et qu'il m'avait ramené ici pour finalement me tuer et me jeter par dessus bord. J'étais peu être non expérimentée mais je m'étais lancée en terre inconnue sans réellement penser que le beau Lowell réagirait ainsi, enfin je n'avais jamais eu ce genre de moment donc, je me stoppais donc un tout petit instant avant de reprendre ma découverte comprenant que le beau brun appréciait ce que je faisais.

Spoiler:

(Invité)

« J'ai un peu peur, il se passe des trucs pas clairs dans les caves en général. » souffla-t-il entre deux baisers. On trouvait rarement un Cody aussi réactif qu'au lit. Il avait coutume de dire qu'il était deux de tens' uniquement quand on ne savait pas par où le prendre et oh, Jez le savait. D'où ses soupirs étouffés contre ses lèvres, contre lesquelles il se rattachait comme à une bonbonne de gaz. Ça faisait un moment qu'il n'avait pas été si proche d'une femme, aussi. Autant, s'il avait le baiser facile – limite ce mec il avait le syndrome de la Tourette mais à la place de piailler des insultes il embrassait n'importe qui – ses conquêtes depuis son arrivée à Harvard, et plus globalement depuis sa rupture avec Joan, ne remplissaient guère plus d'un post-it. Alors là, Jezobel. Rien ne l'assurait pourtant qu'elle ne se volatiliserait pas au petit matin et il s'en foutait bien. Ils avaient passé une soirée mémorable, aux antipodes pourtant des soirées traditionnelles de Spring Break. Bercé par les fouilles archéologiques tant promises par la Rhodes, Bleeker se débattait par des mouvements imprécis avec l'élastique du dernier écrin couvrant la peau de la Mather. Il faut dire qu'il n'était plus concentré sur rien, noyé dans les échanges buccaux, annexé de tout sentiment réfléchi. Ce bateau, cette chambre ou cette fille ... Allez savoir, mais Cody se sentait tout bonnement à sa place pour la première fois depuis longtemps.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)