※ I'M YOURS & SUDDENLY YOU'RE MINE, JEZOBEL

Jour 7

Heure : 22 heures
Lieu : Chambre d'hôtel puis extérieur
Contexte : Cody va chercher Jezobel dans dans sa chambre et la réquisitionne pour la soirée :yell3:
Participants : N. Jezobel-Erin D-Rhodes ※ I'M YOURS & SUDDENLY YOU'RE MINE, JEZOBEL 2109348208

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et Cody Bleeker

Entraîné inconsciemment par les critiques acerbes de sa meilleure amie à l'égard de la personne qu'il fréquentait actuellement, Cody s'était laissé couler dans une routine digne du Best Spring Break Ever. Il faisait la fête à longueur de temps, ne différenciant même plus les périodes où il était complètement saoul des périodes où il était parfaitement sobre mais juste mort de fatigue. Les flirts étaient allés de bon train, les dragouilles sans débouché également. Et ce soir, à bat Jackie, à bat ce qu'elle disait à son sujet, Bleeker se rendit à la chambre d'hôtel de Jezobel. Bande de petits cochons aux idées pas pures, il avait juste prévu d'aller la chercher d'une manière parfaitement platonique pour la guider jusqu'à la plage, tout au bord de l'eau, sur l'eau. Il s'agissait d'une soirée à laquelle il avait réfléchi au cours de l'après-midi, pendant qu'il s'ennuyait et que sa seule occupation avait été de lancer des cailloux dans la mer. Il ne l'avait pas prévenu, il y allait au culot, tant pis si elle l'avait remplacé durant cette première semaine de Spring Break qui s'était écoulée, tant pis si elle lui reprochait d'avoir fait le mort, il saurait se faire pardonner. Du moins, dans le meilleur des scénarios qu'il avait échafaudés dans sa tête, tout se passait bien, mariés, trois enfants avant la fin de la soirée, la vita bella ahou tcha tcha tcha. À la tombée de la nuit – tardivement à Punta Cana – Bleeker descendit d'un étage pour se rendre à la chambre de Jezobel qu'il avait noté sur un papier. Voilà. Il se posta devant, racla bruyamment sa gorge avant de frapper, s'exprimant le plus noblement possible ; « Service d'étage. » Comme dans les James Bond, vous savez, et au dernier moment le mec dans la chambre qu'il s'agit du méchant déguisé en groom. Le comble serait qu'elle ouvre et qu'elle soit déjà accompagnée, ou qu'elle n'ouvre pas du tout car absente, puisque Cody s'y prenait un peu à la dernière minute pour l'inviter.

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Tranquillement allongée sur mon lit, télécommande à la main je m'amusais à zapper les chaînes que proposait l'hôtel à la recherche d'une chaîne américaine intéressante qui ne voulait apparemment pas pointer le bout de son nez, je n'avais rien à faire ce soir donc j'aurais amplement le temps de chercher parmi les 200 chaînes qu'il y avait . Après plusieurs minutes à zapper je soupirais en posant la télécommande sur le lit me résignant à regarder une chaîne nationale où passait d'ailleurs une série très mal joué, vous voyez la série les feux de l'amour ? Et bien c'était pire pour vous dire, mais bon je n'avais rien d'autre à faire, enfin c'était ce que je pensais avant d'entendre quelqu'un toquer à la porte, le service d'étage ? Je n'avais pourtant rien demander et puis la voix derrière la porte m'avait l'air familière, fronçant légèrement les sourcils j'allais ouvrir la porte pour finalement apercevoir Cody, un grand sourire se dessina sur mes lèvres. « Si seulement je pouvais avoir plus souvent ce genre de service d'étage. » lui dis-je en riant légèrement tout en le laissant entrer dans ma chambre. « Tu me sauves la tu sais ? Encore une heure à regarder ce genre de série bidon à la télé et j'aurais fait une overdose. » rajoutais-je en lui pointant du doigt la télévision.

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La porte s'ouvrit, dévoilant une Jezobel en mode cocooning qui n'avait rien à envier aux Jennifer Lawrence et autres starlettes qui ondulaient sur le tapis rouge. Il était ravi qu'elle n'ait pas cédé à la tentation de la fête car même d'ici, on sentait les vibrations provenant de la boîte de nuit de l'hôtel, quelques étages sous leurs patounettes. Il joua le rôle du Stewart encore quelques secondes, le temps d'ajouter ; « Tu sais où m'appeler la prochaine fois. » Oui enfin pas trop, le réseau de son portable semblait être fâché avec Punta Cana. Sans attendre la moindre autorisation – il estimait qu'ils avaient dépassé le stade des baisers chastes mal assumés – il encercla de ses bras la taille de Jezobel, joignant ses lèvres aux siennes pour un court échange. Il faut dire qu'elle pointa du doigt quelque chose qui suscita tellement l'intérêt du jeune homme qu'il la lâcha de sitôt et se retourna vers la télé. Il porta la main à sa bouche, comme s'il prenait conscience d'avoir fait une monumentale connerie ; « Meeeerde ! J'comptais te proposer de sortir mais j'viens de me rappeler que je l'ai pas vu cet épisode ! » Comme à peu près les 2 384 239 qui l'ont précédé. Il jeta un coup d'oeil à Erin par-dessus son épaule ; « Désolé pour le dérangement, mais en fait on va devoir reporter. » Jezo pouvait attendre, sa série, jamais.

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Moi qui pensait passer une soirée des plus ennuyeuse je m'étais royalement trompée, alors que je regardais une série nationale bidon à la télévision quelqu'un toqua à la porte et à ma plus grande joie c'était Cody, le fameux Cody. « Si je peux avoir des services personnelles ça me va. » lui dis-je en lui souriant avant de répondre tendrement à son baiser, nous n'étions pas officiellement ensemble c'est sûr mais officieusement entre nous cela se concrétisait de plus en plus nous en étions même au stade des gestes affectueux d'un couple. Alors que je pointais au beau brun la soit disant série, je vis le jeune homme faire une réaction assez improbable enfin c'était le genre de série que personne ne regarde à part les retraités peut-être. « Depuis quand tu regardes des séries bidon, enfin plus bidon dans le genre tu meurs. » Alors que je lui disais ces quelques mots, j'avais une expression du style what's the fuck qui s'était dessiné sur mon visage. « T'es pas sérieux Cody j'espère ? »

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Son indéniable crédibilité dans le rôle d'homme d'étage semblait porter ses fruits puisque Jezobel évoqua son désir d'avoir accès à d'autres services. Elle l'intrigua, d'où sa question ; « Quel genre de services personnels ? » Tant qu'elle ne lui demandait pas de se transformer en homme de ménage ou de faire Masterchef dans sa cuisine, le Lowell était prêt à tout accepter pour elle. Ouais, gnangnan tout plein, sauf qu'il était tout le temps comme ça – sauf quand il était piqué par une mouche tropicale que l'on appelait couramment Flemme. Alors qu'il mima un intérêt fou pour cette espèce de soap espagnol (dont il ne comprenait donc pas les dialogues), son jeu d'acteur fut tellement parfait que Jezo crut qu'il était sérieux, là. Il aurait pu continuer le délire mais il craint de la froisser ; honnêtement, quel mec normalement constitué reste devant la télé alors qu'il a une meuf comme elle à côté, en plus dans une chambre d'hôtel ? Faut être fou. Ou suicidaire. « Non, ne t'inquiète pas, je materais la redif. » la rassura-t-il, ou presque, avec un sourire empli de malice. « Prends quelque chose de chaud, on sort et je te préviens, je t'ai réservé pour la nuit. » La grande classe, le mec qui réservait une fille comme on réservait une chambre d'hôtel. Mais c'est Cody ; on ne lui en tiendra donc pas rigueur. Si ?

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« Hum des bisous à n'importe quel heure par exemple, je reste soft t'as vu. » dis-je en riant légèrement. A ce moment là je regrettais d'avoir parler de cette série à Cody, enfin je ne savais pas s'il était sérieux ou s'il faisait juste cela exprès pour me taquiner mais à ce moment là j'étais comme bloqué ne sachant pas comment réagir. « J'espère que je vaux mieux que cette série à tes yeux tout de même. » lui dis-je un peu plus rassurée par ce qu'il venait de me dire cependant il aurait rajouter encore quelques minutes et j'aurais réellement cru à son cinéma. Je m'empressais donc d'aller prendre une grande écharpe en laine que je mis autour de moi, j'avais un short mais bon pas grave au pire je n'aurais froid qu'aux jambes. « Et voila ! Tu crois que c'est bon comme ça ? Oh et je peux savoir au moins où tu m'emmènes ? »

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Si les services personnels ne se résumaient qu'à des bisous tout plein, Cody pensait pouvoir exceller dans la tâche. Et en plus, comme il était absolument parfait, il ferait des extras gratos. « ça va, ça rentre dans mes compétences. » Ouais, l'homme idéal, Jezobel ne devait pas avoir peur de l'avouer. Son seul péché mignon – du moins, c'était ce qu'il essayait de faire croire à la Mather – était les séries espagnoles mal doublées dont l'intrigue est aussi rebondissante qu'une balle en mousse sur de l'herbe. Check la comparaison digne d'un auteur de grands livres pour enfants. « Oui, oui, bien sûr que tu vaux mieux. » fit-il en se pinçant la lèvre, en gros, on pouvait douter de sa sincérité. Ceci dit, s'il l'emportait avec lui toute la soirée, c'était qu'elle valait bien mieux que les quarante saisons des feux de l'amour mises bout à bout. Il quémanda Jezobel de se préparer. Il n'avait pas prévu une soirée de lover style dîner aux chandelles, promenade, suivis d'un grand bal puisqu'il était à mille lieues de tout ce qui touchait au romantisme. Mais après avoir fait de repérage dans la journée, son œil s'était attardé sur un voilier au bord de la grève. Il sut garder la surprise malgré la curiosité de Jezobel. Il acquiesça ; sa tenue était parfaite. « Non, tu n'as pas le droit. Imagine que ça tourne mal et qu'on finisse par s'entre-tuer ? Et bien si je survis et que t'as eu le temps de prévenir quelqu'un, je serais bon pour croupir en prison. » Il pensait à tous les détails. Ils semblaient tous les deux prêts donc Cody s'approcha à pas de loup de la porte.

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Je souriais légèrement lorsqu'il me dit que c'était dans ses compétences, tant mieux pour lui d'ailleurs sinon je le lui aurais forcé à apprendre ces compétences. Pendant un moment, j'avais vraiment pensé que Cody était l'un de ces geeks qui raffolent de ce genre de série bidon n'ayant ni que ni tête. « Tu me rassures là, c'est flattant de savoir que je suis mieux que ça. » dis-je en riant à nouveau avant de m'empresser d'aller chercher de quoi me couvrir afin de sortir avec le beau brun. « Mais non on va comme même pas s’entre-tuer, je pourrais pas toucher à une aussi belle personne que toi, autrement ce serait vraiment un vrai crime. » rajoutais-je en souriant avant de me diriger vers la porte de ma chambre, je sortis par la suite de cette dernière en refermant la porte derrière moi puis je passais mon bras autour de celui de Cody. « Vu que tu ne me donnes aucun indice, je te laisse me montrer le chemin. » lui dis-je tout en me mettant sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser.

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Avec quelques whiskys dans le sang, Cody n'aurait vu aucun inconvénient à prendre racine sur le lit de Jezobel uniquement pour mater une sitcom aussi naze à l'eau de rose. Là, non, il fallait être honnêtement un peu suicidaire, un peu con, ou avoir un humour plus que douteux. Ils gagnèrent ensemble le long couloir de l'hôtel où il fut complimenté par Jezo. Belle personne ? Il dut se retourner carrément, voire faire un tour sur lui-même, pour capter qu'elle parlait de lui. « Le crime, c'est ton ophtalmo qui l'a commis en te laissant sortir dans cet état. » Ouais, après il pouvait y avoir la beauté intérieur, tout le gnangnan incommensurable qu'on balançait à longueur de temps mais bon, Cody restait très second degré. Ils marchèrent jusqu'à l'ascenseur à l'autre bout du corridor. Bien qu'agrippé par la Rhodes, il glissa une main dans sa poche. « Tu vas adorer. » l'assura-t-il, quasi certain que ses plans feraient l'unanimité chez elle. Puis il douta, presque simultanément. « Sauf si t'as le mal de mer ou que tu as peur des poissons. » Une moue se dessina sur son visage. En effet, ça risquait de poser souci.

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« Arrête d'être méchant avec toi même Cody ! On dirait que j'ai commis un crime en disant ce que je pense réellement, pour moi tu es beau voila t'es content ? » dis-je tout en lui lançant un regard provocateur, peut-être qu'il n'avait pas le corps de David Beckham ou je ne sais quoi mais pour moi il était beau tout simplement, il fallait qu'il se retire les clichés des soit disant hommes beau de sa tête. « Non t'inquiète pas j'ai pas le mal de mer et je suis pas une de ces chochottes qui ont peur de tout ce qui bouge. » lui dis-je en souriant légèrement tout en parcourant le couloir en direction de l’ascenseur. « Bon maintenant je peux exactement savoir où on va ?» Une fois les portes de l'ascenseur ouvertes, j'entrais dans ce dernier accompagné par le beau brun avant d'appuyer sur le bouton du rez-de-chaussée, même si je ne savais pas où nous allions pour quitter l'hôtel il fallait tout de même aller au rez-de-chaussée.

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