Un autre bon moment pour les deux amants et bien tôt dans la journée. Décidément, plus ça allait, plus ils en faisaient une habitude. Ce n'est pas Nick qui allait se plaindre. N'empêche, cette fois avait laissé une drôle de sensation chez lui. Oh, il en sortait comblé quand même, il n'avait pas un mot à redire sur Sateen, mais ce n'était peut-être pas aussi libérateur ou satisfaisant que les autres fois. Peut-être que c'est lui qui laissait trop de pensées l'envahir? Il préférait mettre le blâme sur ses épaules.
La blonde de son côté ne semblait pas avoir rien à redire, elle le remerciait même. Tant mieux, dans un sens. Allongée sur lui, il l'entourait de son bras, la caressait, tandis que son regard restait surtout rivé sur le plafond, sauf lorsque la blonde l'embrassait bien sûr. D'ailleurs, Sateen avait l'air bien, n'est-ce pas tout ce qui compte? D'ailleurs, elle se montrait très affectueuse et ça lui faisait, ça aussi, un drôle d'effet. Malgré tout, il eut un doux sourire.
-Si ça finit comme ça chaque fois que tu te confies à moi...
Il caressait les cheveux de son amante, la regardait un peu, calme, il finit par ajouter:
-Tu sais... à tord ou à raison, je ne serai pas celui qui va t'emmerder avec des questions. Ya des incontournables, c'est certain, mais je dis toujours que le passé, c'est le passé et qu'il n'appartient qu'à nous. On n'est pas obligé de le partager si on n'en a pas envie.
Nick révélait donc qu'il n'exigerait jamais à Sateen de tout savoir, qu'il pouvait se contenter de ce qu'elle voulait bien lui dire, même s'il avouait qu'il y a des questions qu'un homme est en droit de se poser. Après quoi, il embrasse brièvement la blonde et se redresse. Comme assis, il se grattait la tête, le dos.
-Je vais me chercher une cigarette. T'en veux une?
Tandis qu'elle répondait, il renfilait son caleçon, puis, Nick partait chercher son paquet de cigarettes et son briquet. À défaut d'avoir un café, puis, il n'a pas fumé ça fait un bon moment maintenant! Galant, si Sateen avait accepté l'offre, il lui donne une cigarette et allume celle-ci avec son briquet, avant de faire de même pour lui, à nouveau couché sur le matelas. Aahhh, ça faisait du bien.