Chose dite chose faite ► Theophyl

IT'S GOOD TO SEE YOU AGAIN.

« Tu m'as fait peur, je m'attendais à pire. » J’eus un petit rire bref alors que je ne pouvais pas détacher mon regard de son visage, de ses yeux, de ses cheveux humides et enfin de ses lèvres. J’espérais simplement qu’elle n’allait pas tomber malade par ma faute. « Je te prends pas pour un fou, moi aussi je trouve que c'est différent avec toi, je peux pas dire le contraire, puis faut être naif pour pas le voir, c'est que la seconde fois qu'on se voit » Il était vrai que le fait que c’était la deuxième fois que nous nous voyions, tout était récent et probablement assez fragile. J’avais encore très envie d l’embrasser à nouveau. « Au moins, ça nous fait prendre conscience que ni toi ni moi ne sommes naïfs. » Je lui fis un grand sourire, resserrant la pression de mes bras autour d’elle. J’aimais la sentir contre moi. « Je me demandais si tu pensais ça aussi, c'est bien de le savoir. » C’était surtout bien de mettre les choses au clair. Je me sentais bien avec elle, je ne voyais pas quel était l’intérêt de le nier ou de le cacher. Retirant un bras de son dos, je plaquais délicatement une main contre sa joue et abaissais mon visage contre le sien afin de lui voler un baiser en plus. La pluie s’était enfin arrêté, un arc-en-ciel s’était formé. « Je vais peut-être te ramener chez toi maintenant. Je m’en voudrais si tu tombais malade. » Bien que je n’eus pas envie du tout de la quitter.

IT'S GOOD TO SEE YOU AGAIN.

« D'accord » Noooooooon. Je n’avais pas du tout envie de la quitter, fichu temps qui ne faisait que passer à une vitesse hallucinante au lieu de s’arrêter afin de nous faire profiter amplement de ce moment assez particulier que nous avions le privilège de vivre. Elle se détacha de mon étreinte et se mit à marcher devant moi. Il ne me fallut que quelques secondes pour me détacher du mur et la suivre en quelques foulées de pas. « La prochaine foison va avoir droit à quoi » Elle se mit à rire et je ne pus que me joindre à elle. « Oula, je ne sais pas. Mais au moins nos sorties ne manquent pas de piments. » Je me mis à rire alors que mes mains avaient pris possession de mes poches de mon pantalon, bien que j’eus très envie de passer un bras autour de ses épaules. Après quelques minutes nous arrivâmes enfin devant chez elle, tout comme la première fois que nous nous étions vu et quittés. Nous nous tenions presque au même endroit. « Bon et bien encore merci pour cette fabuleuse après-midi et soirée. Navré que le temps nous ait gâché les choses. » Mais j’avais gagné des baisers bien que les nuages gris promettaient une nouvelle averse.