Just... Friends, right? ( Ange )

Combien de fois t'étais-tu réveillé seul, toi...? Dans le même état. Des cauchemars. Surtout en arrivant en ville suite à ton départ du Texas. Tu étais bien jeune, paumé. Perdu. 18 ans, mature, mais complètement confus dans une nouvelle ville assez immense. Le Texas est bien plus dangereux, tout le monde porte une arme - ou presque - donc arriver dans une ville comme Boston... C'est bien calme, contrairement à Houston. La criminalité y est beaucoup plus basse. Le réveil est en fanfare, te faisant peur sur le coup, mais tu t'es vite rattrapé parce que c'est d'Ange qu'il est question et tu t'es vite redressé pour te poser à genoux devant lui, le torse droit et la main derrière sa tête et lui disant de se caler sur tes respirations. Tu vas répéter si c'est nécessaire, tu t'en fiche. Il murmure ton prénom.. - C'est ça... Continue, Ange" que tu l'encourage en douceur alors qu'il a posé ses mains contre tes bras. Ton autre main se pose contre son torse et appui avec légèreté afin de suivre, mais aussi lui témoigner que tu es bien présent. L'autre est toujours contre sa nuque et tu le regarde droit dans les yeux, ne faiblissant pas. Tu lui montre de la confidence, mais un soutien qui ne faiblit pas du tout. Tu vas aller lui chercher une serviette froide après ça pour la poser sur son cou, une fois qu'il se sera calmé. Ça aidera les vaisseaux à se contracter un peu et à apaiser le rythme cardiaque. Tes doigts contre sa nuque font légèrement pression, comme un p'tit massage. Tu ne vas pas le lâcher tant que ses yeux ne redeviennent pas clairs. Que sa respiration ne s'apaise pas.

Tu connais l'horreur des cauchemars et pour les avoir vécu, aussi, plusieurs fois avec Ange... Tu ne le juge pas. Jamais. Ses expériences de vie font en sorte qu'il n'a aucun contrôle sur ceux-ci. Ils s'éloigneront avec le temps. S'affaibliront, quand son esprit sera en mesure de guérir un peu. Tu es incroyablement patient avec le chanteur pour lui permettre de récupérer. Tu ne bouge pas de cette position pour lui permettre de bien reprendre contenance avec la réalité. Si bien que c'est toi qui est surpris quand tu ne vois pas son prochain mouvement : le baiser. Il s'était penché. Croyant qu'il voulait seulement se rapprocher un peu, c'est la surprise réelle qui passe dans tes prunelles pâles. Tu affiches un doux sourire, même si ton coeur s'est accéléré. Tu as gardé le contrôle sur ta respiration, heureusement. Tu te redresse lentement afin d'amener Ange avec toi, le posant contre le dossier du canapé et tu passes une main dans ses cheveux sombres, embrassant le dessus de sa tête. "- Ne t'en fait pas avec ça. Je peux t'assurer que c'est toujours meilleur qu'un sucre." Tu tentes de le détendre avec un peu d'humour, surtout que ça l'avait bien fait sourire plus tôt à l'hôpital. "- Attend deux minutes... Reste comme ça " que tu lui demandes avant de te redresser et tu disparais rapidement dans la salle de bain pour prendre une petite serviette et tu la trempe avec de l'eau froide, mais pas glacée. Tu tords avant de revenir vers lui et tu viens la passer avec gentillesse sur son visage afin de le réveiller un peu, puis tu la pose contre sa nuque. Tu t'accroupis devant lui. C'est souvent quelque chose que tu faisais, quand tu voyais l'un de tes proches sous substances ou en crise de panique. Tu passes le doigt sous son menton. "- Tu te sens mieux...?" Ne pas faire plus d'allusion au baiser pour ne pas rendre l'ange déchu encore plus mal. Juste... Être ce qu'il t'a demandé. L'ami. Le pilier. Celui qui veille et protège. Même si ton coeur bat encore la chamade. Il réussit à te rendre complètement dingue avec un simple smack. Mais tu es plus apaisé que tout à l'heure, même si tu t'inquiète pour lui. Sincèrement.

Tu sais qu'il est blessé, qu'il est mal avec ses cauchemars et tu es très compréhensif. Lorsque ses jolies prunelles océaniques dérivent de nouveau sur toi, tu lui offre un charmant petit sourire. S'il n'était pas si fermé à n'être qu'amis... tu te serais sûrement imposé sur lui pour t'asseoir sur ses cuisses et le serrer contre toi tout en faisant attention à sa blessure, bien entendu, mais tu es... Limité. Tes deux mains viennent glisser sur ses cuisses que tu serres avec tendresse. "- Désolé de quoi, Ange, hein? T'es humain. T'as des cauchemars comme tout le monde. T'as des émotions humaines. Des réactions humaines..." Tu te veux rassurant. "- Je ne vais pas te foutre dehors, te crier dessus ou quoi que ce soit du genre, si c'est ce qui t'inquiète." Tu penches un peu la tête sur le côté. Bien sûr que 379bb0avais eu envie de lui rendre son baiser quand tu t'étais penché sur lui... Mais profiter de sa douleur... Ce n'était pas un jeu franc. "- Tu veux venir t'allonger dans le lit avec moi?" C'est une option plus confortable. Il aura ton odeur un peu partout pour l'apaiser, également. - Je pourrais mieux te serrer contre moi et t'envelopper. Tu serres toujours un peu ses cuisses qui, au fond, te serre même de ballant. "- Si j'dois te chanter quelque chose pour t'apaiser je vais le faire aussi". Parce que prendre soin de l'ami, c'est ce qui t'importe. Bon, tu auras besoin de son aide un jour ou l'autre, c'est évident... Mais là, c'est de lui qu'il est question.

Tes doigts continuent de serrer ses cuisses avec gentillesse, tendresse. C'est normal entre vous d'avoir ces genres de contacts. Vous avez toujours été assez tactiles depuis le début et tu tentes de le mettre bien avec toi même si c'est difficile pour toi aussi. Lorsqu’Ange semble se calmer et reprendre contenance ainsi que pieds dans la réalité, tu lui suggère un plan plus confortable même si, à ma base, ce n'était pour rien faire. Ses mots font cogner encore une fois ton coeur dans un rythme endiablé de tambour. "- Préférable, mais pas ce que tu veux vraiment. C'est toi qui a demandé d'être ici, Ange. Deux fois plutôt qu'une. Je veux veiller sur toi. Alors à moins que tu me dise fermement que tu veux retourner chez toi, je ne le ferais pas.' Tu libères ses cuisses et tu viens prendre ses poignets pour ensuite glisser t'es paumes dans les siennes et tu serres avec gentillesse.  ''-N'aie pas peur je te mangerais pas. Vient." Tu lui souris doucement, te faisant chaleureux mais surtout très patient. Tu aurais brusqué quelqu'un d'autre bien avant parce que t'as pas autant la patience,  d'ordinaire, mais là c'est tellement différent. Tu te redresses en reculant, tenant ses mains et tu tires légèrement, mais pas pour le soulever toi-même, mais ce geste équivaut a lui dire de venir. "- Je vais me tenir loin en te tenant seulement la main, si c'est mieux comme ça..  Mais je refuse de te laisser seul." L'ange doit comprendre que tu es le gardien, cette fois. Celui qui le protège et personne n'a réellement ce qu'il veut. Concession que tu es prêt à faire tomber pour le garder.

S'il croit que tu vas le laisser seul parce que c'est ce que son instinct de fuite lui dicte de faire. Néanmoins, tu sais que y a son colocataire et jaloux comme tu es t'as clairement pas envie de laisser Ange avec l'autre. Ça te fout la bile dans la gorge juste à y penser. Tu le connais et quand Ange approuve, tu hoches la tête. Son commentaire te tire un souffle amusé. ''- Alors là tu vas devoir me dire ce que je goûte, hm?'' Tu prends la légèreté qu'il donne afin de rester dans la même et ne pas tirer davantage sur sa fragilité émotionnelle. Tu le regarde se soulever avec une petite inquiétude.. Sa demande force tes yeux à croiser les siens. Le coeur bat un peu plus fort et tu te mets à hocher la tête. Autant tu en a envie... Autant tu as peur de ne pas contrôler ton corps si Ange vient à poser ses mains à certains endroits plus sensibles. ''- Attend juste deux secondes..'' Tu lâches l'une de ses mains afin de te pencher sur le côté. Tu soulèves brièvement son haut afin de regarder sa blessure et voir qu'il n'a pas fait sauter ses points avant de sourire et de te redresser. ''- C'est bon, vient, petit sucre !'' Il ne va pas y échapper. Ça risque d'être un surnom que tu vas lui coller un moment. Affectueusement, bien entendu. Tu l'amène pas à pas à ta chambre et tu défais les couvertures après l'avoir lâché. Tu l'accompagne à ce qu'il s'asseye. Pour laisser respirer sa plaie, tu viens passer les doigts sous son haut. ''- Lève lentement les bras pour moi'' que tu demandes alors que tu lui retire gentiment ce morceau de vêtement que tu poses sur la chaise non loin. ''- Je te prêterais l'un  de mes longs t-shirt, demain. Je vais laver le tien.'' Parce que la propreté est essentiel à sa guérison.  Tu fais quand même la même chose en venant retirer ton haut. Vous vous êtes déjà vus torse nu, là y'a pas d'problème. Tu viens t'allonger en premier, sur le dos. Un bras qui s'étend et tu lui fais signe d'approcher. Il doit s'allonger sur le côté qui n'a pas sa blessure... Donc tu viens entourer ses épaules de ton bras dessous et l'autre vient libérer ses cheveux de son beau visage. ''- Repose toi sur moi.. Je ne compte pas partir. Je suis là. Tu le rassure, serrant doucement tes doigts contre son épaule. Il peut s'allonger la tête contre ton épaule, ton torse... Peu importe, tu lui laisse le choix de se mettre bien.