LES ELIOT ♕ ILS SONT HOOOOT

Il était, à lui dire combien de verre il avait prit, combien de verre il avait bu et c'est un peu déçus qu'elle le regardait. Certes, c'était la fête ce soir, certes, elle avait bu aussi mais pas à ce point là, pas au point d'en devenir minable comme il l'était devant elle. Sa réponse était loin de lui satisfaire, elle ne répondait rien, plus rien, non elle l'écoutait, attentivement. Elle soignait sa main comme elle le pouvait même si monsieur n'avait de cesse de bouger. Ce qu'il venait de dire la blessait finalement, parce qu'il avait l'air tellement mal dans sa peau ces derniers temps. Fronçant un peu les sourcils, elle ne répondit pas, le laissant ainsi continuer, elle avait envie de savoir ce qu'il se passait dans sa tête en ce moment, pourquoi faisait-il ce genre de chose absurde. Il la détestai La détestait-il de l'aimer ? En cet instant, Anastasiya se sentait mal, se disant qu'elle LUI faisait du mal et c'était peut être la dernière chose qu'elle voulait. Alors oui, peut être avait-elle été égoïste de lui demander une pause sans vraiment parler sincèrement, mais elle pendait que cela pouvait leur faire du bien, à tous les deux. Prendre un peu de distance. Comprendre pourquoi tout commencer à partir en vril afin de rectifier le tire pour ne pas tout gâcher. Elle n'avait pas envie qu'il se détruise et pourtant c'était un peu ça l'amour, se détruire mutuellement car on vit au suspend des lèvres de l'autre, attendant constamment chacun de ses souffles. Pourquoi tu penses ce genre de chose Kenny, tu ne perds personnes ... Il faut juste que par moment tu puisses te remettre en question.. dit-elle en levant son regard vers lui. Le brun était bien trop étouffant avec toute les personnes qui l'entoure, à constamment vouloir les protéger quitte à les étouffer. Je me fou pas de toi ... Tu sais j'ai besoin de temps pour moi, puis ça ne veut pas dire qu'on soit forcément tous le temps collé ... J'aime passer du temps avec toi, mais j'aime aussi en passer avec mes amis et j'ai jamais dit que je ne voulais plus être avec toi, mais je pense que ça peut nous faire du bien ... Tu sais pendre le temps de nous remettre en question , de souffler aussi dit-elle en lui levant le visage. Oui, la blonde était le genre de femme qui avait besoin de sa liberté, qu'on lui ouvre sans cesse la porte de sa cage dorée pour ne pas se lasser, car oui, elle se lasser vite, très vite. Allez viens là dit-elle en se rapprochant du jeune homme pour le prendre dans ses bras

Anastasiya n'avait jamais penser que Kenny pouvait se sentir mal, il donnait toujours des apparences de dur , de vrai dur et pourtant en cet instant elle voyait bien qu'il ne l'était pas, qu'il était fragil. La main d'Anastasiya attrapa celle de Kenny, celle qui était blessé pour la regarder encore une fois. Serrant un peu plus le bandage, elle suivit chacun des gestes qu'elle faisait pour ne pas le regarder. Non, elle se sentait mal en cet instant, se rendant compte qu'elle avait été égoïste, ne pensant qu'à ses ressentis et pas aux siens. Je sais que tu fais des efforts pour moi Kenny... mais je pensais juste que ça nous ferait du bien, de pouvoir respirer un peu, tu sais j'ai eu l'impression d'être enfermer dans une cage dorée, comme si tu m'avais coupé les ailes et je peux pas ça... Je suis du genre indépendante, alors oui je dois faire des efforts aussi, je sais que je dois faire plus attention, mais j'ai besoin de l'apprendre par moi même de voir là ou moi, j'ai fait mes erreurs . Après oui, tu as raison, on aurait peut être pas du coucher ensemble pendant cette pause, parce que finalement tu dois me prendre pour une girouette. Fronçant les sourcils, elle leva son regard dans le sien et se mit sur la pointe des pieds pour lui déposer un baiser sur la joue. Je tiens à toi Kenny, n'en doute pas , tu ne vas pas me perdre.. . Caressant doucement sa joue, la blonde se mordilla la lèvre avant de finalement, succomber. Sur la pointe des pieds, elle posa ses lèvres sur celle de Kenny pour l'embrasser. Un baiser doux et délicat. La russe fit glisser ses lèvres contre sa joue pour atteindre son cou et y nicher sa tête. Tu viens avec moi alors dit-elle en attrapant sa main valide pour en suite le regarder avec un petit sourire. Elle n'aimait pas le savoir seul à réfléchir ainsi, surtout avec des idées plutôt négatives.