red line, wagon n°3 ► impact faible

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Les lumières rouges qui scintillent devant ses opales, il avance à tâtons sur les rails. Les oreilles qui assimilent ce que disent les agents, mais les prunelles qui grappillent les fenêtres sombres des wagons. Charly, il avance un peu plus rapidement, contourne les objets, scrute les fenêtres des premiers wagons sans y voir sa copine. Il tousse un peu, remonte son sweat sur son nez et avance jusqu'au dernier wagon dans l'espoir qu'elle y soit. Des gens tentent d'ouvrir les portes, lui, il regarde à l'intérieur pour y voir @Carter Marston-F avec un inconnu ( @Dawie Sears ) qui semble l'aider. Un rapide coup d'oeil vers les gens qui essaient d'ouvrir les portes, il vient leurs prêter main forte. Difficile à ouvrir, il approche d'une fenêtre cassée ; "Carter !" Dans le chaos, Charly tente de parler plus fort pour capter son attention. Le palpitant qui s'active, elle est vivante. Ça c'est l'important.

je ne savais pas quoi faire, j'étais complètement perdue, me faisant piétiner pendant plusieurs minutes, suite à la peur qui avait pris d'assaut les usagers qui n'avaient pas été touchés, je peinais à me relever. J'avais mal partout, j'avais même perdu Crystal. Ne sachant pas ou ma sœur se trouvait, je m'imaginais le pire, tout me passait par la tête, j'avais peur que le pire lui soit arrivé, ne me souciant même pas de ce que j'avais. Rien de grave visiblement, mais j'avais mal partout et avais peur de me faire une nouvelle fois piétiner. En position fœtus, je n'avais pas envie de me relever mais je ne voulais pas pour autant abandonner ma sœur. il fallait que je la retrouve, que je vois si tout allait bien pour elle. Hurlant son nom, je n'avais aucune réponse, laissant la panique s'en prendre d'avantage à moi.

Tu voudrais retourner en arrière. Tu ne voudrais pas monter dans ce métro. Tu voudrais prendre la voiture et aller où tu devais aller sans qui s’passe tout ça. Sauf qu’on ne peut pas retourner dans le passé, c’est impossible. Alors tu dois prendre sur toi, tu dois garder le peu de self control que t’es capable d’avoir, mettre ta peur de côté, de pas penser à toutes les choses qui pourraient t’rendre triste ou t’angoisser. Tu gardes la tête froide, tu laisses les autres autour de toi perdre leur calme. « La liste commence à s’allonger des choses à faire… Mais mon dos ou ma cheville ne seront pas ma priorité. » C’est plus ton ventre ta priorité du moins c’qui est potentiellement en train de grandir en toi. C’est tellement plus important que le reste. T’as peur de le perdre. Pas encore une fois, ça serait la fois de trop, celle que tu détesteras pour l’reste de ta vie. Mais t’y penses pas. La langue glisse sur tes lèvres, tu bouges la tête de haut en bas avant de prendre sa main pour te relever. La grimace déforme ton visage avant de te diriger vers le groupe, tu connais personne, mais mieux vaut être entourée durant ce genre de moment. Être seul n’est jamais une bonne solution ? Tu restes à ses côtés, le regarde échanger avec ses inconnus avant qu’il ne t’inquiète où t’asseoir. Tu bouges toujours la tête parce que t’as pas besoin de parler, parce que t’as rien à dire et t’es prête à t’installer. Tes yeux qui se posent sur l’extérieur quand tu entends les secours être là. De parfaits inconnus aussi. T’es un peu plus rassurée pour le coup, t’es encore prête à t’asseoir avant que ton regard croise un regard que tu connais que trop bien. Tu penses plus à rien du tout, tu penses plus à la douleur dans l’corps et tu marches vers la fenêtre. Tu grimaces quand tu sens ta cheville se tordre encore une fois à cause de la douleur, des larmes qui coulent enfin. « Charly… » Tu parles doucement, tu voudrais qu’il soit là parce que t’as besoin de lui. « J’vais bien… Okay ? » Totale contradiction avec les larmes qui coulent le long de tes joues, mais t’le connais bien. Tu sais c’qui s’passe dans sa tête.

@Dawie Sears  @Charly A. Standall

Ça commence à vraiment partir dans tous les sens, tu sens que l'agitation monte petit à petit sans comprendre pourquoi. Puis des voix qui semblent venir de l'extérieur te font lever la tête, de même que carter, parce que ouais tu viens d'entendre son prénom et elle y a réagit. Des personnes apparaissent de tous les côtés, dont celui qui attire son attention, charly ? Noté. Tu te relèves pour les rejoindre, quitte à casser l'moment bien émouvant des retrouvailles, mais c'est déjà une belle avancée que les gens de dehors soient venus jusqu'à vous. Hé pars pas comme ça, ta cheville ... Si y'avait ton copain dehors fallait m'le dire, j'taurais aidé. La pauvre, ça t'fait d'la peine de la voir se traîner comme ça et t'oses pas imaginer la douleur qui doit lui lancer dans toute la jambe. Les nouveaux arrivants tentent d'ouvrir les portes, c'que certains à l'intérieur avaient voulu faire, mais sans succès malheureusement. J'veux vraiment pas casser l'ambiance, j'suis désolé, mais vous avez une équipe de secours avec vous dehors ? Question au fameux charly, parce que là, c'est clairement des civiles ici, alors si eux sont là ça veut dire que la cavalerie va pas tarder.

Carter et Charly s'regardent, elle s'approche de la fenêtre, tente de rassurer le blond. Échec au vu des larmes sur ses joues ; "écoute-moi bébé. Éloignes-toi des portes et fenêtres. J'vais t'sortir de là, okay ?" Malgré qu'il veut avoir l'air calme, ça aussi c'est un échec. L'homme avec la brune s'avance à son tour, tente de prendre soin d'elle ; "t'es blessée ?" Qu'il questionne alors rapidement, pinçant les lèvres durement. Putain, pourquoi n'est-il pas venu ce matin ? Elle n'aurait pas prit le métro, elle ne serait pas là. L'attention de Charly est détourné vers la voix masculine qui s'adresse à lui, il hoche la tête ; "pour le moment, y'a nous. On a pas attendu les secours, mais ils sont en chemin.." il regarde l'autre porte, où des gens tentent déjà d'ouvrir ; "est-ce que t'es blessé toi ?" Parce qu'il aurait peut-être besoin que les gens non-blessés dans le wagon donne de leurs forces aussi mais de l'intérieur. "Putain.. pourquoi j'ai pas pensé à ça ?" Il bat des cils, réfléchis longuement. Il y a certes des portes d'urgences.. mais également des trappes sur le toit des wagons. "T'peux m'dire mec s'tu vois pas, au plafond, des démarcations qui laisseraient croire à une trappe ?" Si tel est le cas, ils ont peut-être un peu plus de chance que prévu.

@Dawie Sears @Carter Marston-F

Tu n’penses pas à ta cheville, ni à la douleur juste parce que tu l’vois. Tu oublies presque un instant la peur qui t’ronges et les barrières qui cèdent parce que t’arrives plus à faire totalement semblant devant lui. Puis il t’connait trop bien. C’est le souci dans tout ça. Tu bouges simplement la tête de haut en bas parce que t’sers totalement à rien, tu ne peux pas l’aider, tu peux aider personne parce que rester debout n’est pas une bonne idée pour toi. L’inconnu du métro vient vers toi, les doigts glissent sur les joues doucement avant de reprendre la parole. « J’ai pas réfléchis…. » Comme souvent d’ailleurs. « Et j’savais pas qu’il était là… Il devrait pas être là. » Parce qu’il devait être à New-York ou en route pour Boston, mais surtout pas ici. Tes yeux se reposent sur Charly, les dents qui s’plantent dans ton inférieure doucement avant de reprendre la parole. « Un peu, mais ça va. » T’oses pas lui parler du coup au ventre parce qu’il va encore plus angoisser. Parce qu’il va juste perdre son pseudo calme alors tu préfères simplement qu’il sache pour la cheville, c’est mieux pour l’instant. Tu laisses les deux hommes parler ensemble, t’peux pas rester si longtemps debout parce que la douleur est atroce dans ta jambe à l’heure actuelle. L’inconnu a essayer d’arranger les choses, mais la cheville est toujours capable de bouger. Tu t’laisses tomber sur le sol retenant une grimace de douleur de défigurée ton visage. Tu veux juste sortir d’ici. Le plus rapidement possible.

@Dawie Sears  @Charly A. Standall

panique, panique, panique. tu tentes de frapper au sol pour alerte qui que se soit mais personne ne doit t'entendre avec cette panique générale. tu suffoques, tu ne respires plus, tu es à terre. tu t'appuies sur les sièges sur lesquels tu as chuté, tu te portes seule pour t'installer sur une surface plus confortable. sur un siège, tu éviteras d'être piétinée et surtout tu seras plus visible. tu tentes de te concentrer sur ta respiration, de calmer cette crise. mais la perte de contrôle c'est nouveau pour toi, c'est pas naturel. alors tu peines, tu peines à te calmer malgré le fait que tu saches bien que ta mère est en sécurité. tu vois des inconnus aux fenêtres, à l'extérieur. tu remarques bien rapidement qu'ils n'ont rien d'une équipe de secours mais c'est mieux que rien. peut-être que ta mère se trouve parmi eux, peut-être que tu pourras lui faire savoir ta situation, peut-être qu'elle pourra t'aider à respirer correctement à nouveau.

Ça te donnerait presque envie d'sortir un mouchoir et de pleurer avec eux, parce que c'est beau l'amour encore plus dans des conditions comme ça. Pour la première fois tu viens à penser à roxane, t'sais parfaitement qu'elle est pas là, plutôt mourir que de mettre un seul talon dans cet espace qu'elle juge pour les pauvres. Mais si c'était elle d'lautre côté d'la vitre elle serait sûrement là à t'engueuler parce que tu vas avoir des marques sur l'visage et que tu vas plus être présentable. Bah, allez, profites de la scène d'amour pur dont t'es témoin, ça te donnerait un peu plus d'espoir pour plus tard. Ouais non, j'ai presque rien, enfin rien qui m'empêche d'bouger. L'sang qui s'écoulait de ton arcade semble s'être enfin décidé à rester à sa place, de toute façon le mouchoir et bien trop imbibé maintenant pour en absorber plus. T'es soulagé d'voir carter enfin se poser, au plus elle restera debout, pire ça sera. J'vais voir si y'a moyen d'les ouvrir. Tu fais demi tour à travers la foule qui s'impatiente, le regard à l'affût de ces fameux échappatoires. Tu montes sur l'un des sièges dessous l'une des trappes, ta main qui frappe pour la débloquer, mais rien à faire, la poignée a déjà été arrachée, le mécanisme semble bloqué. T'en tentes une seconde, mais c'est le même résultat, elle est à moitié défoncée et bloque le passage pour toutes les morphologies adultes. Tu reviens près d'la fenêtre en secouant la tête. Elles sont hors-service ... Tu dis pas, si t'avais un truc lourd tu pourrais peut-être les enfoncer, mais à main nue c'est impossible.

ils s'acharnent. que ce soit de l'extérieur ou de l'intérieur, un objectif est commun, celui d'ouvrir les portes des wagons pour permettre l'accès aux blessés, et fuir loin des tunnels. les quelques personnes qui se sont dirigées vers les flammes sont parvenues à les contrôler, mais le danger reste là. les secours ne vont pas tarder à intervenir, et comme s'il s'agissait d'un signe du destin, miracle inespéré, ou le mécanisme qui s'est décoincé, les portes cèdent. certaines l'étaient déjà, mais pas assez pour l'évacuation des blessés, désormais, c'est bien pleinement que les portes peuvent être tirées, l'ouverture d'urgence fonctionne, bien que les portes s'ouvrent laborieusement et aient besoin d'aide pour être ouvertes. tenez bon, les secours pourront bientôt pour sortir de là.

les wagons sont désormais accessibles pour tous. n'oubliez pas les blessures de chaque passager, qui sont résumées dans le dernier post du maître du jeu. et merci pour les non médecins de ne pas jouer à l'apprenti secouriste, ça serait dommage de tuer un de vos petits camarades accidentellement prochaine intervention vendredi.