red line, wagon n°3 ► impact faible

Tu serres ta jumelle contre toi et ce contact te réchauffe instantanément le coeur. Quand on parle d'une connexion spéciale entre les jumeaux, ce ne sont pas juste des mots, c'est véritable et avec ta jumelle tu la ressens tous les jours. T'entends son meilleur ami te répondre derrière toi et tu te contentes de lever les yeux. "Pas mieux je..." T'as pas le temps de finir ta phrase que t'es projetée sur la droite. Tu tombes par terres, la tête à quelques centimètre du mur. Encore un peu et t'avais la nuque brisée. T'es sonnée, tu ne sais pas ce qu'il se passe. L'instant d'avant tu serrais ta soeur contre toi et là tu te retrouves parterre. Tu reprends doucement tes esprits. Tu ressens comme des picotements sur ton visage, tu sais pas trop d'où ça vient mais surtout tu sens la fumée. Bizarre. Soudain t'entends un crie, une voix que tu reconnaitrais parmi des millions. Tu tournes la tête pour localiser ta soeur, en panique. "Ari ? Ari ?" Heureusement elle se trouve toujours près de toi et elle ne semble pas avoir grand chose. Elle respire c'est le plus important. Elle s'excuse. Pourquoi ? Elle passe sa main sur ton visage et tu vois du sang apparaitre dessus. Tu saignes ? Tu ne l'as même pas senti. Mais si t'es blessée ce n'est que superficielle alors que ça n'a pas l'air d'être la même affaire pour elle. Plus tard c'est la voix d'Archi qui se fait entendre parmi celles des autres passagers. Même si tu ne l'apprécies pas, t'es heureuse qu'il soit en vie. Ça te ferai trop mal de voir ta soeur souffrir parce qu'il lui est arrivé quelque chose de grave. D'ailleurs cette dernière tente de se relever, sans succès. Tu comprends vite que sa cheville est touchée et en un bond t'es sur pied, prête à l'aider. "Essaye de ne pas bouger." Tu retires l'écharpe que tu portais pour la placer sous son pied, histoire de créer un petit coussin, quelque chose de plus confortable que le sol. Tu ne t'aventures pas à retirer sa chaussure, t'es pas médecin, tu sais pas trop si c'est une bonne idée. Tu prends son visage entre ses mains et pose un regard rassurant dans ses iris. "Bébé je suis pas médecin mais j'ai assez regardé Grey's Anatomy pour te dire que ce n'est pas grave. Ca va aller, d'accord ?" Tu souris et tu la serres contre toi. C'est peut-être malveillant de ta part mais t'en as rien à foutre des autres, tu ne bougeras pas, tu resteras près de ta jumelle quoi qu'il arrive. "Est-ce que tu peux bouger ?" Cette fois-ci tu t'adresses à Archi.

@Ariana Mayle @Archibald Wilson

Tu continues tes conneries, de dire des conneries surtout parce que t’es comme ça. Parce que c’est mieux d’être comme ça, non ? C’est surfait d’être sérieuse surtout dans un métro, non ? Ou tu passes juste pour une imbécile, mais tant pis tu l’assumes parfaitement. Tu hausses les épaules bêtement souriant toujours en coin avant de le perdre rapidement en sentant un choc brutal de la part du métro. T’essayes bêtement de te rattraper à la barre, mais peine perdue. Le corps se déplace sans que tu n’puisses l’arrêter, tu sens ta cheville se tordre et la douleur qui commence à faire face. Ton corps finit contre les sièges dans le ventre avant que ton dos retrouvent le sol, le souffle totalement coupé. T’sens tes poumons se vider de l’air que t’as pu prendre et tu finis par tousser quand tu te remets enfin à tousser. Tu sais absolument pas ce qui s’est passé il y a quelques secondes. Les choses ont été beaucoup trop vite, tu essayes de te relever légèrement, mais peine perdu. Tu grognes doucement de douleur, tu attends encore quelques minutes avant de te relever. La main qui s’pose sur ton ventre, le dos qui souffre et les yeux qui se posent sur ta cheville. Tu glisse ta main d’libre le long de ta jambe, gémis une nouvelle fois de douleur quand tes doigts touchent ta cheville et tu finis par enlever ta chaussure. La tête se relève quand tu entends la voix de l’homme de tout à l’heure et ton regard se pose sur son visage. Tu grimaces doucement. « Ouais, ouais. Plus de peur que de mal j’suppose. Et toi ? » Tu fouilles rapidement dans ton sac avant de lui tendre un mouchoir tout en faisant un signe de tête vers son visage. « Tu devrais arrêter le sang de couler… » Tu t’déplaces comme un bébé, sur le cul parce que t’as pas le choix. Tu ne tiendras jamais debout.

@Dawie Sears

IN

ça ne fait pas partie de son habitude, de prendre le métro lors d'une heure de pointe. après un an et demi à vivre sur boston, le gamin a appris à éviter ce moment, à cause du mouvement de foule mais aussi pour les pickpockets, la sueur, les odeurs et bien d'actualité en ce moment, les microbes. c'est simple, si la fin du monde vient à apparaître munit de son virus et que le jeu est d'atteindre un maximum de personne, lancez-là donc dans le métro. cependant loin d'être hypocondriaque, il peut lui arriver de le prendre de temps en temps. et aujourd'hui, c'est ce qu'il fait. mais par contrainte, pour éviter cette nana qui le suit quand elle l'aperçoit. cette même femme qui lui a sauvé la vie y'a quelques semaines de ça maintenant alors qu'il avait en tête de la draguer. mauvais timing. et la honte semble s'être éprise de lui à partir de ce moment. le poussant sans cesse à l'éviter. et ce, à n'importe quel prix. c'est de cette manière, qu'en courant pour échapper au regard de la brune qu'il s'engouffre sous terre, prenant le premier métro qui passe. se pensant à l'abris de l'embarras, le wagon se met en route. moment-même où il aperçois la jeune femme à l'autre bout de celui-ci, la respiration saccadée, elle a réussi. et doucement, elle s'approche de lui. priam est coincé. il ne peut plus y échapper. c'est fini. à cet instant, il affiche un sourire des plus charmeurs mais celui-ci, rapidement, disparaît quand le cri retentit. les questions se posent. est-ce normal ? soudain, priam est projeté vers le côté, n'ayant pas agrippé la barre pour cause de possible germe, il ne peut se retenir et fonce tête la première sur d'autres passagers. quelque chose lui percute le visage au même moment. priam étouffe un grognement. la surprise se lit sur son visage, et l'incompréhension se niche dans ses pupilles. seulement, il n'a pas le temps de réfléchir que les vitres explosent. suivi de près par les lumières, vacillantes. priam se protège le visage par instinct. la douleur lui enlace l'oeil gauche. tout est lumière, et le vacarme hurle. mais qu'est-ce qui se passe ?

@Sasha Farell

Un million de questions t'abrutissent encore plus l'esprit, c'est l'fruit de ton imagination ou il vient vraiment de se passer quelque chose ? Tout le wagon a l'air sous le choc, littéralement. La vitesse de l'impact et la rapidité de l'action, tout ça combiné fait qu'à aucun moment t'as pu réagir. Qu'est-ce qui t'as touché au visage aussi ? Tu regardes à tes pieds et tu vois un téléphone qui n'est pas le tien et il porte quelques traces de sang, ça serait donc ça ? T'es trop préoccupé par le reste pour t'en soucier actuellement, ton interlocutrice semble dans un état bien pire que le tien. Malgré toi t'as vu du coin de l'oeil ce qui lui est arrivé, mais encore une fois t'as été incapable de réagir avant le drame. C'est plus impressionnant que grave, ça pisse le sang une arcade quand c'est touché, merci. Tu te penches pour attraper le mouchoir qu'elle te tend et te nettoyer la plaie, du moins essayer d'enlever le maximum pour ne pas ressembler à un cadavre ambulant. De toute façon il te faudra des points, tu le sais d'avance et ça t'enchante pas, mais bon ça aurait pu être pire. Ta cheville déconne ? Tu t'accroupis pour inspecter son pied, t'es pas médecin c'est vrai, mais vous passez tellement d'temps avec les soigneurs et les kinés qu'à force tu connais quelques trucs. Aïe, on dirait une belle entorse ça ... J'peux essayer de te faire un bandage pour la maintenir un peu, ça devrait t'empêcher de la bouger. Tu comptes plus l'nombre de fois où t'en as eu aussi avec les matchs. Tu fouillais dans ton sac pour en sortir ton écharpe, en profitant pour saisir ta bouteille d'eau au passage. Tiens bois en attendant, j'vais faire doucement. Tu lui tendais la bouteille avant de repousser du revers de ta main la nouvelle inondation de ton oeil, t'avais besoin de tes deux yeux pour t'appliquer à lui entourer la cheville.

T’as mal partout. T’as mal au dos, au ventre et tu ne parles même pas de ta cheville. T’es pas forcément bien, mais tu te concentres sur le reste. Tu te concentres sur les autres parce que clairement il y a eu plus de peur que de mal dans le fond, non ? Tu regardes l’homme avec qui tu parlais avant tout ce bordel, tu ne comprends pas vraiment ce qui s’est passé et tu sais que tu l’sauras une fois que t’seras sortie de ce wagon. Les épaules se haussent encore une fois. « Ouais, mais ça doit pas être forcément agréable donc.. » Autant faire en sorte que ça s’arrête non. Tu bouges sur tes fesses parce que t’oses même pas te relever, ta cheville te fait trop mal et avec ton souffle coupé, t’as trop peur de tourner de l’œil si tu te remets sur tes jambes. Tu tends la main vers l’autre jambe pour enlever le second talon, ces machines d’horreur que tu ne vas plus mettre pendant un moment maintenant. La féminité c’est vraiment pas pour toi, c’est un fait. « Ouais, j’ai mal… » Une grimace déforme ton visage à cause de la douleur, tu le regardes s’accroupir devant toi pour regarder ta cheville. Pour le coup, t’es vraiment contente de pas être toute seule dans cette merde. Et t’penses rapidement à Charly, l’angoisse que tu devras gérer quand il sera au courant. « Si tu sais faire.. J’dis pas non pour le coup. Ca m’sauvera le temps que les pompiers arrivent. » Tu te places plus correctement pour qu’il puisse faire ce qu’il vient de te proposer. Tu tends la main pour prendre la bouteille et l’ouvrir. « Si tu dois m’faire mal vas-y. Y a pas de soucis. »

@Dawie Sears

vendredi soir. heure de pointe lorsque le commun des mortels quitte leur boulot. et y'a moi qui suis venue te rejoindre pour notre sortie prévue depuis quelques jours déjà. je pense ça nous fera le plus grand bien. toi tu pourras souffler et moi j'aurais enfin quelque chose à faire. les journées sont longues depuis des mois. alors oui j'ai la peinture pour m'occuper mais c'est parfois difficile sans matériel. l'argent ne tombe pas du ciel hélas car la peinture ne me rapporte pas grand chose. et les petits boulots bien payés sont rares. alors excepté quelques missions ici et là je ne fais pas grand chose. ma condition médicale n'aide pas, avouons le. j'ai beau être en rémission je suis loin d'avoir retrouvé une vie normale. il y a encore des hauts et des bas. bref on ne va pas penser à tout ça alors qu'on a la soirée pour nous. baiser sur les lèvres accompagné d'un compliment qui me fait décrocher un sourire." belle mais moins sexy que toi. " ouais les business woman ça a plus de charme que les cancéreuses. allez savoir pourquoi ! on s'engouffre dans les couloirs du métro pour chopper le premier qui vient. je m'accroche pour pas tomber au départ et un petit bruit inquiétant te fait ronchonner. pas le temps de répliquer qu'un freinage puissant fait valdinguer l'entièreté du wagon tel un bateau traversant la tempête. pas le temps de vraiment comprendre ce qu'il m'arrive que le sac d'os que je suis vient se cogner je ne sais où. les lumières clignotent et j'ai des étoiles plein les yeux. mouvement de foule et on m'envoie valser contre des sièges. je tombe lourdement sur le sol sale, me roulant en boule, me protégeant comme je peux. je comprends pas. je n'ose pas ouvrir les yeux. y'a mon coeur qui tambourine fort contre ma poitrine. c'est donc ça l'apocalypse ?

Quelle idée d'avoir pris l'métro, t'as pas l'temps de te morfondre sur ton sort, mais tu peux pas t'empêcher d'imaginer si tu n'étais pas là. Trop tard, s'prendre la tête alors qu'on peut plus rien y faire ça sert à rien en dehors de se torturer un peu plus. Occupes toi l'esprit, penses à autre chose, en quoi tu peux être utile dans l'moment présent. Se prendre un téléphone de plein fouet c'est pas comparable à quand un mec de plus de cent kilos te fonce dessus, mais pendant quelque secondes t'avais bien cru voir des étoiles autour de ta tête. T'es bien partie pour porter une attelle et des béquilles quelques semaines, Tu faisais l'constat à voix haute en procédant aux premiers soins, chaque année tu te plaignais de la formation obligatoire, mais ça tombait à pique aujourd'hui, bien que tu t'en serais passé. Tu t'appliquais à bien immobiliser la cheville blessée sans trop serrer pour éviter de faire un garrot, mais suffisamment pour qu'elle gigote plus dans tous les sens. J'me demande quand même bien ce qui a pu se passer ... On est toujours dans un tunnel là non ? Tu reposais doucement sa jambe au sol pour scruter ce qui se passait autour de vous. La plupart des gens étaient comme vous, un peu sonnés et avec des marques, mais personne ne semblait avoir trop souffert pendant l'accident. Tu sacrifiais la manche de ton sweat pour faire un point de pression sur ton arcade, ça serait tellement con d'mourir en se vidant de son sang par-là. Tu finis par t'assoir à côté d'elle, le visage plus sérieux que tu ne l'avais jamais été. C'est mon nez qui s'imagine des trucs, ou alors y'a comme une odeur de cramé ? Rien ne disait que ça venait de votre wagon, mais vous étiez pas à l'abris d'un incendie caché dessous par exemple.

Le choc comprime tes poumons et l'air t'échappe. Sur le dos, la bouche ouverte, à la recherche d'oxygène que tu récupères difficilement après ce qui te paraît de longues minutes, mais qui ne sont en réalité peut-être que quelques secondes. Tu pivotes la tête en appelant @Ariana Mayle, inquiet, paniqué à l'idée qu'il puisse lui être arrivé quelque chose de grave sous l'impact. Que venait-il de se passer? C'est la panique autour de toi, dans le wagon qui tangue, mais qui est complètement arrêté. Ce n'est pas le temps de toi-même paniquer. Il fait noir, tu n'vois rien. Des pleurs et des cris, ou des gémissements de douleur parviennent à tes oreilles. Tu t'arrêtes rapidement pour aider une jeune femme paniquée, roulée en boule dans un coin, sous un siège. Tu parviens à la calmer un peu, en lui assurant que tu reviendras la voir dans quelques minutes. Tu sors ton téléphone de ta poche, qui étonnement se trouve encore au même endroit et n'est pas brisé. Cherchant à appeler les secours, tu réalises bien vite qu'il n'y a plus de réseau. Vous êtes complètement coupés du monde, entre deux quais de métro, à l'heure de pointe, où des dizaines, des centaines de personnes attendaient d'embarquer. Savent-ils ce qui vous arrivent? Les secours sont-ils en route? Tu entends de nouveau la voix d'Ari, puis celle d'@Eddie Mayle qui te demande si tu peux bouger. Elles ne sont pas bien loin de toi, même si tu as du mal à les distinguer dans l'obscurité. Ta respiration est encore sifflante. Oui.. j'ai mal au thorax et au ventre, mais ça va... Rien de cassé, Eddie? Et en plissant les yeux, tu la vois, Ariana. Tu la prends dans tes bras aussitôt, rassuré, la gorge nouée. Ça va? Rien de grave? Tu as mal quelque part? Et tu vois Eddie qui s'occupe du pied de sa soeur. Entorse? Attends... Tu t'agenouilles devant elle et soulève son pied blessé pour le placer sur ton genou, surélevé. Tout va bien aller... Et tu regardes Eddie. Tu ne vas pas les quitter des yeux une seconde, ces deux-là. Pas question qu'il leur arrive quoique ce soit, même si tu ne portes pas Eddie dans ton coeur.

@Ariana Mayle @Eddie Mayle

Ta sœur semble ne pas avoir été blessée, en dehors des égratignures que tu lui as faite durant ta chute. Tu t'excuses, tu te sens mal. Rapidement, ton attention se tourne vers ton pied qui te fait mal. Tu as l'impression de sentir ton cœur battre au travers celui-ci et ton cœur, il bat vite. Que s'est-il passé ? Pourquoi est-ce que ça sent la fumée ? Est-ce qu'un feu se propage ? Eddie te demande de ne pas bouger, puis enfouis son écharpe sous ton pied pour te rendre un peu plus confortable. Merci... Ta sœur n'est pas médecin, mais tout comme toi, elle a assez regardé GA pour se douter que ce n'est pas grave. Tu ris un peu et hoche la tête. Ça fait un mal de chien ! Mais tu sais qu'un entorse, c'n'est pas très grave. Une ou deux semaines dans une attelle et ça devrait aller mieux ensuite. Tu t'inquiètes maintenant pour Archie, tourne les yeux vers la noirceur. Même les lumières de secours n'allument plus, vous êtes dans le néant. La voix de ton meilleur ami répond à ta jumelle, puis il s'approche pour te serrer dans tes bras. Merci, seigneur. Tu retrouves ton souffle, ton oxygène, en le tenant près de toi. Je crois que je me suis foulée la cheville... ou que j'ai une entorse. L'homme se déplace vers ta jambe, pour la soulever et l'appuyer contre son genou. Tu hoches la tête et soupire. Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Tu relèves les yeux vers ce qui tu crois être l'avant du wagon. J'suis la seule à sentir la fumée ? Faut sortir d'ici. La lumière du wagon se rallume, clignote. Elle est faible, mais présente. Tu peux voir le visage de ta sœur qui est en sang et celui d'Archibald, qui est apeurée... Mais surtout, tu peux voir qu'il y a effectivement de la fumée épaisse, un peu partout autour de vous. Plongeant ta main sous la cuisse d'Archie, tu reprends son écharpe pour lui tendre. Tu peux t'essuyer avec ça et te couvrir le visage... Je t'achèterai une autre écharpe. Pour ta part, tu retires ton manteau pour retirer ton chandail. Heureusement, t'avais mis un débardeur en dessous. Tu remets ton manteau et utilise le vêtement pour te couvrir la bouche et le nez. Il faut trouver de l'aide et sortir d'ici... Ou vous suffoquerez.

IN

La curiosité de son regard m'avait poussé à monter dans ce métro. Habituellement, je n'avais jamais été une grande fan des transports sous terrain. Je m'étais résignée, la voiture se n'était plus pour moi. Habitué depuis le début de la semaine à prendre le bus. Je me retrouvais aujourd'hui ici. A suivre ce mec. Regard qui croise celui de l'intéressé. Nous nous étions rencontrés il y a quelques semaines à piscine. Je ne t'avais pas oublié, comment pouvais-je ? le jour de notre rencontre, je lui avais sauver la vie. Priam Rothschild, j'avais encore du mal à prononcer son nom. Un sourire s'afficha sur mes lèvres pour le rassurer. Il était temps de mettre des mots sur cet échange. J'avais besoin d'en savoir plus sur lui. Je m'approche de lui en me frayant un chemin à travers ces corps immobiles. Le métro s'était pas pour moi. Je m'avance tranquillement avant d'être projeter en avant. Bruit sourds qui résonne. Perte d'équilibre et je tombe maladroitement. Le choc est-elle que je n'ai pas le temps d'attraper quelques choses pour ne pas tomber. Le métro grince et finit sa course. Immobile, je m'apprête à me relever. Je n'ai rien mais je comprends très vite que nous venions d'avoir un accident. Les portes de secours s’entrouvrent et là une foule se déverse sur moi. Les cris, la peur raisonne autour de nous. Les lumières se sont coupés, nous n'avions plus que cette fine lueur. Les premiers pas qui martèlent mon corps se font ressentir. Certain me marche dessus, coup dans les côtes, coup de pied intentionnelle. Je comprends que je me fais piétiné. Certains coup m'arrache un cri de douleur. J'essaye de me sortir de là. Rien n'est en ma faveur. Visage qui se relève, j'attrape le haut d'un siège et arrive enfin à me sortir de tout sa. Ma respiration est coupé. Mon regard croise le siens. Celui de Priam. Je m'avance, main sur le côté de mes cotes. " Rien de cassé ? " dis-je en grimaçant. Décidément, la piscine et maintenant le métro. Le sort s'acharnait sur nous.
@Priam Rothschild