red line, wagon n°3 ► impact faible

en instant, tu ne vois plus @Quito Halgrove. tu vois flou jusqu'à sentir une forte douleur au niveau de ta cage thoracique. tu viens de te prendre un siège du métro de plein fouet dans ta chute et tu atterris au sol, peinant à respirer. c'est sûrement la panique qui parle pour toi ou plutôt qui t'empêche de parler. tu cherches pour quito mais tu ne le vois pas dans la foule paniquée alors que tu te retrouves en pleine crise de panique. la fumée t'étouffe d'autant plus, tu pleures à cause de l'agression de cette dernière. qu'est-ce qui se passe ? tu essayes de frapper au sol, malgré les bouts de verre. tu seulement alerte quelqu'un, n'importe qui pour t'aider à respirer, reprendre l'air. tu suffoques. tu veux aussi que quito te trouve vite. la seule chose qui t'apaise un peu c'est de savoir que ta mère, que joy n'est pas ici.

tu sais pas si ça servira à grand chose de t'énerver, ou pire de taper dans les portes puisse qu'à part user toute l'énergie qu'il te reste, ça servira à rien... tu soupires, te grattes la tête histoire de t'éclaircir les idées. ya rien à faire, à part attendre et aider ceux qui ont besoin d'aide. tu reviens vers les filles, voulant t'assurer qu'elles aillent bien - vous avez mal quelque part ? - tu les trouve, asseyant de se soutenir dans les bras de l'une et l'autre, complètement paniquées. et quand @Lauren Flores te précises que sa copine est dans ce wagon, quelque part par là, tu regardes immédiatement autour de toi essayant de la repérer pour s'assurer qu'elle aille bien. mais avec tout ce monde, toute cette fumée, tu peines à voir ce qui se passe autour de toi. tu reposes ton attention sur marla et lauren, puis serres la main de cette dernière - t'inquiètes, j'vais essayer de la retrouver... t'en fais pas. - sa copine, tu l'as juste vue en photo. compliqué de la retrouver là dedans... alors tu te mets à sa recherche et entre deux toussotements bien étouffés t'essayes d'attirer son attention - MACY... [...] MACY..!!! - tu t'accroches à une barre du métro remplie de traces de sangs, puis de ta main libre tu choppes ton téléphone dans ta poche... aucun signal, évidemment - putain... - hope doit s'inquiéter, c'est certain. elle a déjà dû appeler des dizaines de fois, tu la connais. et d'un seul coup, tu te mets à penser à arwen. tu sais qu'elle prenait le métro en même temps que toi. t'espères juste qu'elle va bien... que tout le monde va bien. ouais ouais, t'as un coeur mikke. en pleine panique tu penses aux autres... pas si égoïste que ça en fin de compte. disons que dans ce genre de moment, c'est instinctif. bref, tu reportes vite ton attention sur l'objectif principal: retrouver macy.

@Macy Rowan @Marla Witherspoon @lauren flores

Bien évidemment, c'est la panique autour de nous. Je tiens fermement Mikke dans mes bras, essayant de rester auprès de lui pendant que tout le monde s'énerve dans tous les sans à nos côtés. Si le moment, avec l'adrénaline du moment, j'allais bien. Des picotements dans la main, mais rien de grave. Je savais très bien que les problèmes arriveront dans les prochains jours ; psychologiquement. Au moins, je savais que Mikke était là, avec moi et qu'il allait bien. « non, non, je pense pas et toi ? » - « Ça va » que j'lâche alors que mes joues sont humides. La fusée épaisse me gratte la gorge, me pique les yeux. La panique me saisit, mais j'essaie déjà de me mettre en condition, petit à petit et retrouver mes esprits. Tu peux le faire Marla. Tu peux le faire. Connaissant les gestes de premier secours par cœur et ayant vécu les attentats l'année passée, je savais que je pouvais être d'une grande aide avec les blessants si mon cerveau ne débloquait pas entre temps. Prends sur toi. Mon regard suit celui de Mikke, sa main. Mon cœur loupe un battement avant de me rendre compte que c'est la mienne qui va mal. J'fronce les sourcils alors qu'il est déjà en train de l'envelopper dans son échappe. « Ça va aller » que je le rassure. C'est con, mais j'ai l'habitude avec les scarifications. Pas le temps de finir qu'on nous percute de plein fouet. Lauren. Mes yeux s'arrondissent et aussitôt, avec l'aide du brun, on la tire vers nous pour pas qu'elle se fasse piétiner. « vous avez mal quelque part ? » Je secoue là tête de gauche à droite, sonnée. « je vais voir si on peut sortir de là... bougez pas vous ! » Je hoche la tête mécaniquement. Mes pensées fusent tellement que j'ai l'impression de faire un black-out. Mikke se dirige vers les portes de la rame de métro pour essayer de les ouvrir. Réfléchis Marla. « MIKKE. LES BRISES GLACES » que j'lui montre du doigt. Ces objets rouges que j'observais souvent en me demandant s'ils servaient parfois, nous y voilà. J'continue de serrer Lauren dans mes bras, ne sachant pas comment là rassurer alors que moi-même, j'étais complètement à la ramasse. Ce fut pire quand elle reprit ses esprits et se mis à s'inquiéter pour son amie. Une certaine Macy. « Ça va aller » que je chuchote à l'oreille de la jeune femme pour nous rassurer. J'osais espérer que le pire était derrière nous désormais. Puis, mes yeux se mirent à chercher sans pour autant bouger de ma place. J'savais même pas à quoi elle ressemblait. Mon cœur loupa un battement en voyant Dawie. Roxane. Où est Roxane ? Et Céleste ? Aidan ? Où sont mes meilleurs amis ? Maverick. Mes yeux se ferment quelques secondes. Si je commence à penser ainsi, j'arriverais jamais à m'en sortir. J'sors mon portable et je jure en constatant le manque de réseaux. Les secours sont forcement en chemin pour nous aider et nous sortir de là. « Lauren, dis-moi à quoi elle ressemble » J'tiens son visage pour qu'elle se concentre. J'voulais pas rester planter là. J'savais à quel point j'allais me sentir mal dans les jours à venir et si je faisais rien, j'allais le regretter.

@Mikke Fitzgerald @Lauren Flores @Macy Rowan @Dawie Sears

Normalement, tu ne mettais jamais les pieds dans le métro, sauf que ce matin tu avais retrouvé ta voiture complètement embouti et défoncé, quelqu'un avais du foncé dessus alors que tu étais pourtant bien garée. En ville, il y avait de nombreux embouteillage et la flemme d'attendre un uber, tu te rabatti sur le métro même si tu n'aimais absolument pas les heures de points à cause du monde. Tu t'étais de suite accoudé contre une porte parallèle, celle qui restait fermé. La tête baissait sur ton téléphone à regarder tes notifications instagram, tu ne faisais pas attention au monde qui t'entourait, tes écouteurs sur les oreilles mais ça c'était avant que les lumières se mettent à vassiller et que tu te retrouves projeter contre la porte a causse du déraillement du train, tu lâchas ton portable dans la bataille qui vient s'exploser sur ta jolie gueule avec des se fracasser sur le sol.Tu portas ta main à ton oeil pensant que tu t'étais cassé quelques choses car ça faisait plutôt mal de se prendre un téléphone dans l'oeil. Une jeune femme (Danna) te tombas dessus, se qui te fis constater la situation Tu avais déjà vu la jeune femme à la profeizher house. « ça va ? » Elle semblait boiter, tu l'attrappa par les hanches pour l'aider à se soutenir car elle semblait boiter. Tu entendais des crier et cherchais à comprendre la situation, c'était assez flippant. Le wagon était entrain de s'enfumer et tu te mis à tousser, cherchant de l'air frais « Faut se tirer d'ici, j'ai du mal à respirer ! » Tu n'arrivais même pas à voir les têtes des personnes qui t'entourait à cause de la fumée noir, mais tu distinguas un tête que tu connaissais assez bien. « Priam ? ... PRIAM ! » Tu mis du temps avant de reconnaitre ton ami, mais tu cherchas à l'appeler, une tête connue te rassura un peu. Tu pris le bras de Danna pour ne pas la perdre dans la cohue.

@Danna Wheeler (Je t'ai vu seul alors je m'incruste ) @Priam Rothschild

Ton regard expressif, ton visage clos de toute sensation douloureuse, ton palpitant qui s'alarme face à cette vision macabre et presque funeste, te laisse sans voix. On ne se rend compte de ce que l'on a que lorsque nous le perdons... T'adhère en sa totalité à cette phrase enfantine. T'es comparable à la laideur d'un enfant qui dans la matinée hait ses parents et qui au soir lorsqu'il les a perdu, les pleures à chaudes larmes. C'est une image tout à fait pitoyable et pathétique de ta situation, pour être moins navrante, tu résumes cela en te disant simplement que tu n'as ce que tu mérites pour avoir envoyé Hardin à l'hôpital. Rapidement, tu reviens à l'instant présent. Tu fuis et tous cela trop aisément, la vie était trop sadique et perverse pour te laisser sauver ta vie de cette manière. Après ce que t'as fait, tu t'apprêtes à la pire des sentences. N'ayons pas peur de le dire que la raison t'empêche de te conforter dans l'idée que tout irait bien. De plus, n'étant pas une fervente adepte de la philosophie de l'optimise, tu t'attends au pire des châtiments. T'enfonçant de plus en plus dans tes pensées, tu te dessines en tête une multitude de scénarios catastrophiques. Tel est le malheur de l'être impulsif ! L'impulsivité a toujours corrompu la race humaine la poussant au mal d'un côté le ramenant au bien de l'autre... D'impétueux cris se font ouïr soudainement, te sortent de ton état de choc. Sur l'instant, t'es paumée et tu ne sais que faire assise dans un coin du wagon à attendre la fin. Ta fin. Ce n'est que lorsque tu entends les pleurs d'un gosse que tu t'obliges à réagir, toi qui penses avoir été épargnée. Tu te lèves rapidement et en voulant te précipiter vers ces pleures, t'es soudainement frappée par une douleur insupportable à la cheville. Douleur qui te fait perde l'équilibre bousculant et tombant au passage sur une personne. Levant le regard, tu découvres le visage de ton sauveur. « Je... Ma cheville, elle m'fait horriblement mal... » tu n'as pas le temps de t'excuser, la douleur déforme les traits de ton visage. « et toi, t'as rien ? » plutôt que de prendre le temps de t'excuser, tu préfères te rassurer de ne pas avoir rajouté plus de maux à cet inconnu. Son œil a l'air aussi amoché que ta cheville. Il t'aide à te relever et te maintenir pour ne pas retomber. Mais t'oublies tout lorsque tu l'entends crier son prénom. Priam ? Ton cœur semble cogner fortement ta poitrine, une peur indescriptible s'empare de ton être. « Priam ? Priam est ici ? » t'aurais préféré qu'il ne le soit pas. Tu regardes ta cheville, elle est immense, violette, amochée, mais elle ne t'empêchera pas de te rassurer sur l'état de ton ex. « j'dois être un poids lourd pour toi à cet instant... » être obligé de te traîner dans ses pattes alors que ce garçon a peut-être lui aussi d'autres âmes à aider.

Pas fun ce vendredi soir, t'avais prévu bien mieux que d'voir ta vie défiler devant tes yeux pendant un court instant. Tu t'en tires bien, c'est superficiel tout ça, dix minutes entre les mains d'un chirurgien et ça sera plus qu'un souvenir, l'genre que tu raconteras autour d'une bière à une soirée d'ici quelques années comme quoi t'as été dans l'accident de janvier 2020. Rien d'quoi se vanter, juste d'célébrer la chance que t'as eu de pas connaitre pire, ça aurait pu mal tourner. Wow ... Faudra faire des radios au cas où, on pense que c'est pas grand chose et quelques semaines après t'es bloquée, surtout l'dos c'est pas bon ça. Tu parles en connaissance de cause, vous laissez jamais un seul choc sans suivi médical, même ceux qui paraissent sans importance peuvent se révéler plus problématique si mal traités. T'sens un mouvement d'panique qui commence à faire trembler l'sol, le calme c'pas le délire de tout l'monde, tu peux pas leur en vouloir, toi t'as quand même pris un choc à la tête alors qui sait si tu vis pas tout avec un décalage. Puis tu crois entendre cette voix qui t'es familière et tu tournes la tête. Marla ? Tu te tromperas pas cette fois, c'est bien elle et tu devines qu'elle t'a aussi vu. Dis, y'a la soeur d'ma copine là-bas, on pourrait y'aller, ils ont l'air en galère. Tu t'relèves pour tendre la main à ta nouvelle amie du métro et commencer à t'rendre vers le petit groupe formé faisant rampart d'ton corps pour éviter la cohue et qu'elle prenne pas plus cher. Un peu d'aide en plus ? Elle a l'air effrayé, avec cette fille dans ses bras et l'autre mec qui s'agite autour. Ta plaie commence à s'calmer un peu et malgré une migraine persistante, t'es largement en forme pour prêter main forte. Tu baisses les yeux vers celle qui semble la plus touchée, avant de tourner la tête vers ton inconnue. Tu pourrais t'assoir avec elles ? Ta cheville risque pas d'aller mieux en la sollicitant. C'est là que tu réalises que ouais, y'a forcément des gens qu'tu connais ici, rien d'rassurant.

logique de prendre le métro quand on est pauvre. alors ouais je sais que tu aurais pu nous payer le taxi mais bon c'est un luxe dont je peux me passer. je ne suis pas une fana du métro non plus mais cinq stations on peut endurer. enfin c'est ce que je croyais avant que l'impossible ne se produise. normalement c'est que dans les films ça. ou alors ça n'arrive qu'aux autres. pourtant c'est bien moi qui suis bousculée dans tous les sens, d'abord par ce wagon qui semble être devenu un jouet puis par la cohue ambiante. incapable de me remettre debout, prise de panique. de la main je tâtonne le sol, pensant que la main de lauren se trouverait non loin de là mais rien. et cette absence m'angoisse encore plus. même pleurer est devenu trop compliqué. tout n'est que bourdonnement, brouhaha, le monde ne semble plus exister. seule, voilà ce que je suis. seule et en détresse." s'il vous plait... " ce sont les seuls mots qui parviennent à sortir de ma bouche mais seront-ils entendus ? parce que dans des moments comme celui-ci, l'égoïsme est de rigueur. se sauver avant les autres. je ne sais pas ce que je fous là, si je vais m'en sortir. tout ce que je sais c'est que je voudrais être loin. ailleurs avec toi.