HARVARD STADIUM ►

J’avais aussi pensé à l’éventualité que le détraqué puisse être armé et je n’avais aucune envie de tomber sur lui. Je me demandais bien comment les autres pouvaient resté dehors, à la vue de tous les regards sans rien faire. A croire qu’ils attendaient sagement qu’on vienne les faire exploser un à un. Enfin bref. On arrivait dans les souterrains. Je voyais Oxana sortir son portable et soupirer. J’imagine qu’ici, on ne captait rien du tout. On suivait le couloir, Ox espérait que celui-ci mène à une sortie. Lorsqu’on arrivait au bout du couloir, tournais à gauche, un nouveau couloir – « J’espère qu’on va pas se perdre. » - Dis-je, car les souterrains devaient être un véritable labyrinthe – « J’arrive pas à croire ce qu’on vit là… » - Laissais-je échapper, tandis-ce qu’on continuait à parcourir le sous-sol. C’est vrai que la situation était digne d’un film catastrophe. On croit toujours que ce genre de truc ne nous arrivera pas, jusqu'à ce que ça arrive - « Vous pensez que cet abruti est seul ou qu'ils sont plusieurs ? » - Demandais-je en lançant un regard à ma meilleure amie, puis à Natalya.

Les deux filles t'exposaient les risques, bien sûr qu'il y en avait. Mais il y en avait aussi dehors, dehors à la vu de ce fou. Vous débranchiez donc les caméras, avant de suivre le plan d'évacuation. Oxana rajoutait que si tu ne voulais pas les suivre, elle ne t'obligeait pas. « Si si j'vous suis. » Au moins, tu seras avec la soeur de Calvin jusqu'à la fin, déjà qu'il t'avait demandé d'aller la voir autant rester soudées tout le long. Sofia avait peur que vous vous perdiez. Tu te retournais vers elle en lui souriant, voulant la rassurer. « Y a pas de raisons pour qu'on se perde, on a le plan et Oxana a l'air d'être déjà venue ici. » Elle n'arrivait pas à croire ce qui vous arrivait, toi non plus, même si tu restais calme. « On parle d'une bombe humaine, mais si il veut faire exploser tout Harvard il doit en avoir d'autres. J'préfère être franche, désolée. ». Dans cette situation, ca ne servait plus à rien de mentir.

Tyler avait suivis les autres ne trouvant pas vraiment d'autre idée en même temps c'est clair qu'il fallait rester groupé pour avoir plus de chance de se défendre comme un seul homme. De plus on ne savait pas vraiment s'il était seul, peut être que le type avait des complices au sein de l'université, "Qu'est ce qu'on va faire si on le croise..?" demanda t-il aux reste des personnes, c'était quand même quelque chose d'important auquel il fallait réfléchir.

Ps; je me suis perdu dans les pages au secourrrrs :sad2:

Je ne pouvais m'empêcher de rire aux paroles de Natalya. Je m'arrêtais un instant pour la regarder. "On t'a déjà dit que tu manquais cruellement de tact? Et bien je crois que c'est fait." Au moins une qui ne s'embêtait pas des artifices verbales. Je reprenais la route aux côtés de Sofia. Par moment, la lumière avait des baisses de tension. Ce qui n'était pas bon signe mais inutile de faire paniquer tout le monde. Sofia risquait de faire une crise d'une minute à l'autre. "On va s'en sortir, crois moi." C'est vrai que les couloirs étaient nombreux et je me demandais si c'était bien ce conduis que j'avais pris avec Soliman quelques jours plus tôt.. Puis je regardais à nouveau Natalya. "Au fait, tu connais Calvin depuis longtemps?" J'étais curieuse. Il était ici depuis plus longtemps que moi alors forcement, il connaissait plus de personne.

Natalya s’était décidé à nous suivre et je l’écoutais à présent prononcé des paroles peu rassurantes. Cela dit, elle n’avait sûrement pas tort. J’avais bien pensé que le type n’était peut-être pas seul ou alors, il l’était et il avait placé des explosifs à plusieurs endroits. Je ne pus m’empêcher de sourire légèrement lorsque Oxana dit à Natalya qu’elle manquait de tact. J’ignore pourquoi cela me faisait sourire. C’était peut-être nerveux, vu la situation – « C’est pas grave, mieux vaut être conscient de la réalité que de l’ignorer. » - Dis-je. Puis Sofia m’adressa quelques mots qui se voulaient rassurants. On allait s’en sortir d’après elle, je l’espérais bien, mais nous ne pouvions pas en être certaines. Les lumières commençaient déjà à faiblir, mais j’essayais de me rassurer en disant que ce n’était rien. Il ne fallait surtout pas que je laisse l’angoisse m’envahir au risque de faire une crise d’asthme. Du coup, je me concentrais sur la conversation entre Natalya et ma meilleure amie.

Spoiler:

Tu avais clairement dit aux filles que plusieurs bombes devaient être présentes, même si tu n'en savais rien du tout en fait. Oxana disait que tu n'avais aucun tact et sa meilleure amie approuvait. Tu te mettais à rire, même si c'était bizarre de rire dans une situation comme celle là. La lumière vous jouait un peu des tours, pas très pratique dans des souterrains. La jeune soeur de Calvin rassurait Sofia qui avait des problèmes d'asthme. Elle avait déjà failli faire une crise alors il valait mieux que ça ne recommence pas. Oxana te questionnait ensuite sur ta relation avec Calvin. Comment dire ? .. C'est un peu compliqué.. Surtout à dire à sa soeur. Cette fois, il valait mieux cacher la vérité. « C'est mon prof de russe, donc je le connais depuis son arrivée. Et on s'entend plutôt bien. » Tu lui souriais et continuais à marcher avec elles.

Spoiler:

Je m'étais levé de bonne heure ce matin car je devais faire une course en ville avant de commencer les cours. Je le fis en vitesse et pu assister à mon cours normalement. Une fois que mon cours fut terminé vers les environ de 11 heures, je décidais d'aller dans le stadium, sûr de rencontrer au moins une personne familière. Un de mes potes s'y trouvait effectivement, et après avoir discuté pendant 30 minutes il s'en alla. Je comptais retourner dans ma chambre histoire de déposer mes affaires quand j'entendis cette personne parler à l'intercom. J'étais sur à 200% que c'était une blague, cependant quand je vis tout le monde commencer à partir, ce pourcentage baissa à 40. Je m'en allais à mon tour, dans la hâte et l'angoisse. Je commençais sérieusement à être nerveux, et au fil de mes pas je commençais à me perdre. J’atterris alors dans une sorte de sous-sol, ou j'entendais des voix féminines.
Ya quelqu'un? demandais-je.

Tu étais encore avec les filles dans les sous-terrains quand un jeune homme demandait s'il y avait quelqu'un. Tu te tournais et apercevais une silhouette. Et si c'était ce malade qui voulait tout faire exploser ? Tu attendais un peu avant de répondre, il approchait de plus en plus, courant dans ses sous-terrains. Quand il était assez près, tu distinguais qu'il n'était pas une bombe humaine et qu'il était plutôt paniqué. Tu lui faisais alors un signe et lui répondais. « Ici ! » Tu continuais à marcher et te rendais compte d'un bruit.. Un bruit d'explosion. UN BRUIT D'EXPLOSION ! FUUUCK ! Tu te retournais, regardais de tous les côtés, paniquée. Il fallait bien que tu paniques à un moment ou à un autre. Tu te mettais à accélérer, criant aux autres de se dépêcher. « Courez merde ! J'ai pas envie de crever ici moi ! » Tu voyais un peu de lumière, au fond d'un couloir se trouvant sur ta gauche. Tu l'empruntais, te dépêchais et t'énervais sur la porte. Après plusieurs tentatives ratées, sous l'effet des nerfs, tu arrivais enfin à l'ouvrir. Tu faisais quelques pas pour te retrouver dehors, de l'autre côté du stadium. Le stade n'avait rien eu, mais une odeur insupportable était présente dans tout Harvard. Tu sortais ton portable, un message de Calvin, que tu n'avais pas pu voir, n'ayant pas de réseau. Tu cherchais rapidement et nerveusement le lieu où il se trouvait, remontant dans votre conversation. Sanders Theatre c'est ça ! Tu te tournais vers les filles. « Me cherchez pas j'y vais, mais tout va bien ! Sofia, y a une odeur qui pourrait te faire faire une crise, fais gaffe. » Après ces quelques paroles, tu partais en courant en direction du théâtre.

Je me dirigeais vers le couloir le plus proche. J'avais l'impression de ne pas en voir le bout. Malgré tout, j'évitais de le dire à haute voix, histoire de ne pas effrayer Sofia que l'endroit ne devait pas rassurer. Mais heureusement, le bout du tunnel arrivait. C'est à ce moment là que j'ai entendu un type à l'autre bout du couloir. Rester ici dans ce labyrinthe de couloirs commençait à me donner mal au crane. Je sentais une nouvelle migraine me prendre la tête en étau. Je continuais d'avancer. "C'est bon, voilà la sortie." Je soupirais intérieurement J'étais à un mètre de la porte lorsqu'une série d'explosion se fit entendre. Je me figeais sur place alors que la porte devant moi, était expulsée de ses gongs et nous projetait Sofia et moi contre le mur en béton derrière nous. Ce fut le trou noir.