I've become the only thing I hate ‡ Valentin

Tu remarques qu'il est perdu dans la contemplation de ton appartement. T'as remarqué qu'il était pareil quand il est venu dans ta chambre de la Eliot la première fois. Tu ne comprends pas toujours son comportement mais quand c'est comme ça, tu le laisses faire. Alors tu attends patiemment qu'il sorte de sa bulle et tu vois qu'il pose finalement les sacs. Tu souris doucement quand il te dit que c'est beau chez toi. Oui t'es plutôt fière de ton appartement. Tu ne l'as pas eu sans lutte mais grâce au pactole du procès, alors ce chez toi c'est un peu ton trophée. Il te reparle de la douche et tu l'observes avec toujours ce sourire aux lèvres. Toi tu sais que c'est pour être propre qu'il veut y aller... ou tu sais pas vraiment en fait, mais ce dont tu es certaine c'est que tes pensées à toi ne sont pas louables. « Oui oui viens, la salle de bains est par là. » Que tu dis en tirant sa main dans la direction que tu prends, au bout d'un couloir lui-même vitrée vous vous retrouvez dans la salle de bain, bien plus spacieuse que celle de la Eliot avec une baignoire et une grande douche à l'italienne. « Y'a plus d'espace ici. » Que tu dis avec la voix qui résonne légèrement contre les murs en carrelage. « Tu veux toujours que je vienne avec toi? » Parce que tu l'as prévenu tout à l'heure et il a peut-être réfléchit depuis...

Tu es trop concentré pour écouter quoi que ce soit, mais sa main dans la tienne te ramène à la vie et tu finis par marcher jusqu'à la salle de bain. Tu avais emmené ton petit sac avec ta trousse de toilette au cas où et tu avais même pris ton parfum parce que c'était important ça aussi. Tu finis la salle de bain, ta main se dépose sur le mur avant de reprendre ton attention vers elle quand elle pose la question parce qu'elle te fixe. Tu pinces tes lèvres doucement en hochant la tête légèrement. Tu laisses ta trousse de toilettes à côté de l'évier et tu t'approches d'elle pour enlever son t-shirt Comme ça, t'es obligé de venir avec moi c'était tellement innocent et délicat que personne ne t'en veux de faire ça. Et puis t'es bien trop gentil pour qu'on t'empêche quoi que ce soit. Tu fixes un instant ses yeux, c'est bizarre mais tu commences à avoir chaud donc tu t'approches légèrement pour déposer un baiser sur le front de la jeune femme. Parce que tu fais souvent ça à Emilia, ça la protège des cauchemars comme ça. Enfin c'était ce qu'elle disait ..

Tu préfères le prévenir parce que c'est pas la bonté qui t'anime Deirdre. Bien qu'elle s'éveille davantage à son contact, il y a aussi d'autres lueurs bien plus malsaines que tu peines à refréner. Mais il te prend par surprise en enlevant le haut et sa réponse t'arrache un sourire. Tu sens que le trouble le gagne un peu lui aussi, parce que toi c'est fait depuis quelques minutes là. Et tu sens ses lèvres venir se poser sur ton front. T'es un peu surprise par cette douceur, tu as pas l'habitude. « Très bien. » que tu dis alors que tu poses tes mains sur sa chemise. « Laisse-moi faire. » Que tu chuchotes doucement. Tes lèvres viennent se poser sur les siennes tandis que tu défais un à un les boutons. Ça se trouve, il n'aime pas ce que tu fais mais tu peux pas t'en empêcher. Tu sais qu'il n'aime pas être touché mais comment faire, t'es déjà suffisamment douce. Tous les boutons sont enlevés. « Si mon Altesse veut bien se donner la peine d'enlever sa chemise. » Que tu dis avec un petit sourire tandis que tu enlèves ton soutien-gorge. Tu l'observes quelques secondes avant de te tourner pour prendre quelque chose dans ton placard. Tu te retournes victorieuse « Vanille ! » Avec Valentin le détail est important.

Tu es un petit ange sans le vouloir cachant un diable incarné parce que c'est stupide mais tu n'arrives pas à croire que ce que tu as fait peu avoir de lourde conséquence sur vous. Ton regard se perd dans le sien, tu souris doucement alors qu'elle commence à te toucher mais tu recules légèrement. Elle enlève les boutons, un à un de ta chemise, mais tu es trop occupé avec ses lèvres pour la retenir de faire quoi que ce soit finalement. Ton corps s'avance lentement vers elle, parce qu'elle doit t'attirer encore et encore. Une fois les boutons enlevés, tu décides finalement d'enlever aussi ta chemise et tu la déposes sur le côté délicatement. Tu finis par la regarder partir en direction d'un placard, un gel douche à la vanille pour toi, tu ne peux pas t'empêcher de sourire un peu plus que tu ne le fais d'habitude. Oui Vanille et tu finis par prendre le gel pour sentir lentement le contenu, c'est agréable. Tu finis par enlever ton pantalon tout heureux de pouvoir sentir la vanille. Tu viens ? et hop, tu enlèves aussi ton caleçon mais t'es directement sous la douche finalement. Tu fais couler l'eau et t'es bien heureux de pouvoir sentir l'eau chaude sur ton corps. Tu as encore le gel douche dans les mains mais tant pis ..

Tu souris alors qu'il te prend le gel douche des mains pour le sentir. Valentin semble s'être épris d'une nouvelle passion et heureusement que tu en avais également à ton appartement. Il se déshabille rapidement et part sous la douche. Tu ne peux pas empêcher ton regard de détailler son corps, tu t'attardes d'ailleurs sur ses épaules, son dos et son postérieur. Une vraie perverse alors que lui s'offre innocemment, ne mesurant pas pleinement les conséquence de ses actes. Tu l'as prévenu pourtant. Tu retires également le reste de tes vêtements, tu prends ton temps. Tu prends soin d'enlever également le maquillage sur ton visage. Tu ne tiens pas à incarner un mauvais remake de la femme gothique. T'es suffisamment torturée comme ça Deirdre. Tu approches finalement de l'eau, ton corps frissonne au contact des gouttes d'eau chaude qui jaillissent d'abord de loin sur ton corps. Ou bien est-ce sa proximité à lui tu ne sais pas vraiment. « Je ne sais pas si je te préfère de dos ou de face. » Que tu dis avec un sourire malin. Tu as une forte envie de le toucher et tu n'oses pas trop encore même si c'est de plus en plus compliqué pour toi. « Tu m'en prêtes ? » Que tu demandes avec un petit sourire en montrant du doigt le gel douche.

Elle s'est rappproché de toi et tu la sens dans ton dos, pas que c'est désagrable mais tu aimes bien l'avoir à côté de toi, sauf que là elle est derrière. Tu tournes la tête à sa remarque avant de l'observer une seconde et tu lui laisses un peu de place sous la douche. Un sourire délicat s'affiche sur ton visage, un petit mais un vrai, un vrai de vrai. Tu te tournes vers elle pour qu'elle te pose la question sur le gel vanille et tu hoches la tête légèrement Oui il est à toi donc tu peux en prendre Même si elle ne tend pas tout de suite ses mains sur lui en donne une fois l'action faite et tu fais de même dans tes mains, tu commences à te savonner avant de te sentir le bras comme un idiot, mais tu sens bon la vanille Ca sent bon Dis-tu alors que tu es si proche d'elle malgré la taille de la douche. Tu hésites une seconde, tu voudrais lui dire quelques choses mais tu n'oses pas, malgré le fait que ça sorte encore Tu peux .. Est-ce que tu peux me laver le dos ? S'il te plait, enfin en faisant doucement et pas vite et en faisant attention T'as peur, t'as le droit non ? Tu es mort de trouille et pourtant tu restes digne de toi et tu te tournes. Tu attends une seconde, une seule seconde avant de d'ajouter Doucement hein ? lâches-tu comme si elle n'avait pas entendu ta demande et un peu plus fort que l'eau. Tu respires un peu fort, bruyamment quand tu sens ses mains, mais tu ne sais pas si c'est les frissons que cela te produire ou le fait qu'elle est ses mains sur ton dos ou qu'elle te touche, impossible de savoir finalement, bien trop impossible de savoir. Mais tu en veux d'autre

Tu te reconnais pas en sa présence Deirdre. Tu ressembles à une louve apprivoisée. Tu craques quand il te fait son petit sourire, tu aurais plaqué n'importe quel homme immédiatement contre la paroi, mais pas lui. Parce que tu le ferais fuir et c'est la dernière chose que tu veux. Alors tu retiens de mordre, de planter tes griffes dans sa chair, tu te contentes d'un sourire. Si c'est pas pitoyable. Tu tends tes mains jointes paumes vers le ciel comme dans l'attente de l'offrande alors que l'eau ruisselle sur l'ébène sauvage de tes cheveux. T'es presque la parfaite image de la femme humble se lavant de ses péchés. Enfin ça jusqu'à ce qu'il te demande de lui laver le dos. « Je vais essayer. » Que tu rétorques en soufflant pour te concentrer. Doucement il a dit. « Oui oui. » que tu répètes en te concentrant et puis tu appliques tes phalanges graciles sur son dos musclé. « Tu nages beaucoup ? » Tu demandes en laissant tes doigts errer doucement sur ses épaules, parce que tu sens chacun de ses muscles sous la peau fine. Ça provoque immédiatement une drôle de décharge en toi et tu peux pas t'empêcher d'approcher ton corps du sien. Tes courbes viennent frôler l'arrière de son corps alors que tu effectues toujours quelques mouvements circulaires dans ce simulacre de toilette. Ta bouche vient frôler sa jugulaire puis son oreille. « Je... Je... » devrais m'éloigner, c'est ça le texte Deirdre. Mais non ta bouche vient se poser tendrement sur son cou offert. Tu vas le regretter c'est certain mais sa peau est si douce.

Elle a dit qu'elle ferait doucement, elle allait essayer et qu'elle ferait attention. Tu hoches la tête à sa remarque. Tu ne peux pas t'empêcher d'avoir peur néanmoins quand tu sens ses mains sur ta peau, tu ne sais pas quoi dire quand on te parle de natation parce que tout le monde se moque de toi Oui tous les matins normalement pendant deux heures tu donnes même des détails, alors que d'habitude tu te ne dis rien d'autres qu'un oui. Mais c'est différent, elle est différente. Ton corps tend légèrement et tu tournes légèrement les yeux vers l'eau qui s'écoule de la pomme avant de sentir son corps. D'instinct, tu prends légèrement peur mais ses lèvres sur son cou te fait du bien, c'est agréable, tu humectes même tes tiennes. Tu sens de nouveau ses lèvres près de ton oreille et des paroles confuses, tu tournes la tête doucement vers elle avant de tourner légèrement ton corps vers elle Tu ? Tu poses la question ça va, elle t'embrasse encore le cou mais tu ne peux pas t'empêcher de sourire faiblement avant de lui toucher la joue. Juste la main sur la joue, simplement et honnêtement, t'es fier du parcours que tu as réussi à faire en seulement quelques mois. Tu as de la mousse là tu fais toucher ton doigt au niveau de sa lèvre pour lui enlever la mousse, maladoitement comme toujours et tu profites même d'un silence pour déglutir, c'est compliqué et tu commences à avoir chaud encore .. Merde de merde ..

Tes mains errent avec un plaisir certain sur sa peau. Tu constates qu'il est très musclé même si il n'est pas du genre bodybuildé. Sa musculature est réelle et non artificielle, le fruit de longues heures d'entraînement. Et tu sens que tu perds un peu plus le contrôle. « Je comprends mieux. » Tu réponds pour toi-même parce que tu sais qu'il ne comprendra pas forcément l'allusion. Et alors son corps t'appelle, il te hurle de venir le cueillir de tes lèvres. Et toi tu cèdes Misérable. Tu oublies toutes ces règles tacites ou même explicites que vous vous êtes fixés parce que tu es sage depuis bien trop longtemps. Si sage que ça ne te ressemble pas Deirdre. Tu observes ses pupilles ambrées puis ses lèvres, ce grain de beauté sur sa pommette. Tes pupilles délavées s'affutent et ne peuvent plus lâcher le paysage qu'il représente. « C'est difficile là... » Que tu avoues en déglutissant péniblement. Il ne doit rien comprendre à ce que tu racontes alors que sa main est posée sur ta joue. Son doigt vient se poser sur ta lèvre et il enlève la mousse qu'il a remarqué. Mais ta bouche avide attrape lentement son doigt que tu viens frôler de ta propre langue. Tu pourrais le mordre mais non, tu relâches ta prise. Tu commences à respirer plus furtivement. C'est pas bon.

Ca devait être facile, des choses faciles qui peuvent être si compliquées et destructrice à la fois. Mon dieu mais c'est horrible. Ton corps si proche d'elle alors que tu peines à la toucher, mais elle aime ça, elle adore ça même, mais t'es incapable de lui faire ça. Tu entends que c'est difficile mais t'es incapable de savoir pourquoi, t'es incapable de savoir pour qui et comment cela se fasse. Tu finis par lui retirer la mousse qu'elle possède sur les lèvres et elle vient simplement jouer sa langue avec délicatement, t'es impressionné et à la fois si effrayé. Tu ne sais pas pourquoi, d'instinct peut-être, tu viens l'embrasser, sans aucune retenue, pire que les fois où vous étiez dans son lit, c'est bizarre mais si agréable, si délicat à la fois, mais pourtant si impossiblement sauvage. Qui aurait cru que tu avais ça dans le sang ou même dans les veines. Tu tournes l'espoir d'un monde extérieur complexe et impossible et pourtant tu as laissé une lionne rentrée dans ta vie, un démon impossible à canalyser, une femme. Tu commences à avoir chaud mais tu continues ton baiser parce que tu as l'impression que ça la calme, sans savoir que c'est tout le contraire, tout comme toi finalement.. C'est horrible, t'es vraiment nul