suggy → i don't know what i feel anymore

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c’était sûrement un peu malsain parce que là, à agir comme on le faisait, on donnait l’impression qu’il n’y avait strictement aucun problème entre nous. et pourtant, on savait tous les deux que j’avais brisé la chose la plus importante et qu’il allait être difficile pour toi de passer au dessus. mais j’espérais, j’espérais vraiment de tout mon coeur et j’allais faire tous les efforts possibles et inimaginables pour qu’un jour tu me regardes comme avant. installé à moitié sur toi, le son de la musique monté, je chantais à tue-tête l’une de mes chansons préférés sans te quitter des yeux. parce que ouais, elle tombait bien et que je cherchais à te faire passer un message en même temps. puis tu prenais ma main et ça me suffisait. ça me suffisait parce que je savais que t’avais compris et c’était sincèrement ça le plus important pour moi. «  when i'm without ya i'm so insecure you are the one thing the one thing, i'm living for » tu vois, même là ça s’applique, et c’était terriblement vrai. tu es ce qui me maintiens, la raison pour laquelle je vis. c’est toi et juste toi et je suis désolée de m’être égarée. alors je sers ma main un peu plus dans la tienne baissant le son de l’auto-radio à la fin de la chanson. et j’continuais à te regarder un peu bêtement, à sourire pour rien comme si t’étais la plus belle chose qui m’ait été donné de voir. « je t’ai déjà dis à quel point t’es beau ? » vraiment. tu me retournes le coeur. t’es parfait, tu l’as toujours été et j’ai été une gamine capricieuse qui n’a pas su voir la chance qu’elle avait. « fais moi un sourire » parce que je t’aime davantage quand tu souris.

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C’était peut-être une mauvaise idée mais il avait agi sous le coup de l’impulsivité et n’avait pas envie que la bulle dans laquelle ils étaient depuis le réveil ce matin ne vienne à éclater. Alors il fit perdurer la chose, par le brunch puis par le road trip jusqu’à Boston. Ce sera là que les choses se compliqueront au fond, parce qu’elle irait chez elle et lui retournera chez ses parents. Et puis la vie séparée reprendra son cours, remettant en pleine face aux deux jeunes étudiants la raison de leur séparation. Alors il préférait faire l’autruche, profiter de ce moment tous les deux dans la voiture, le soleil réchauffant l’habitacle. Les fenêtres ouvertes faisaient que Meghan avait les cheveux au vent, ce qui la rendait encore plus craquantes aux yeux du jeune garçon, qui la regardait de temps à autre, avec un regard en coin. Il venait alors récupérer la main de la jeune femme, glissant ses doigts entre les siens en guise de réponse. Oui, il était amoureux d’elle et ne se voyait pas vivre sans elle, malgré ce qui s’est passé. Après, il allait falloir panser les blessures et c’était à elle de faire en sorte qu’il ait de nouveau confiance en elle. Il esquissait un léger sourire à ses nouvelles paroles qu’elle chantait, alors qu’elle resserrait son étreinte autour de sa main. Et il se laissait aller aussi « when i'm without ya i'm so insecure you are the one thing the one thing, i'm living for » chantant en même temps qu’elle. Oui, il vivait pour elle, c’était bien pour ça qu’il était aussi blessé dans le fond, qu’elle puisse croire qu’aller voir ailleurs serait quelque chose qu’il accepterait. Le son était moins fort à présent et il se concentrait sur la route, sentant le regard de Meghan sur lui. « Je crois que c’est la troisième fois que tu me le dis aujourd’hui » qu’il disait en rigolant légèrement, la regardant rapidement avant de se concentrer de nouveau sur la route. « Un sourire ? Comme ça ? » Et il esquissait un sourire, forcé au début avant de devenir plus naturel en riant. « Pourquoi tu veux me voir sourire ? »

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j’aime ça tu sais ? t’entendre chanter avec moi. qu’on fasse des choses simples dans le genre et qu’on soit juste heureux. parce que je sais qu’on l’est là. je sais qu’on est heureux et c’est sûrement ce qui m’importe le plus. « c’est tout ? t’es vraiment vraiment vraiment beau tu sais » ouais, en fait je pourrais te le répéter à l’infini. autant de fois que t’accepteras de l’entendre. parce que je crois que j’ai été avare de compliment avec toi. j’ai jamais su te dire des belles choses et sur la fin, j’étais probablement plus odieuse qu’autre chose. alors ouais, j’veux rattraper tout ça. te dire tous les jours que t’es beau, merveilleux et que je suis folle amoureuse de toi. parce que tu mérites d’entendre ce genre de parole et que t’as le droit de savoir que t’es parfait pour moi même si je t’ai laissé penser le contraire. et j’pouvais pas m’empêcher de rire quand j’te voyais faire l’idiot. « parce que si t’es heureux, j’suis heureuse » ça marche de pair. et quand tu souris, je sais que les choses vont un peu mieux de ton côté. tu sais, j’veux plus jamais revoir le regard que t’as pu avoir le jour où je t’ai avoué ce qui avait pu se passer à albufeira. j’veux plus jamais être responsable de cette peine là. je laissais tomber ma tête sur le dossier du siège continuant à te sourire. « je t’aime » je te l’ai déjà dis un peu plus tôt et tu ne m’as pas répondu. probablement qu’encore une fois tu feras l’autruche pour ne pas me rendre mes mots mais.. tant pis. je t’aime, je veux que tu le saches et je te le dis. « oh, tu te rappelles la veille de mes seize ans ? » ouais, retour dans le passé. « j’devais partir en vacance avec mes parents et toi tu faisais la tête parce que c’était le premier été qu’on serait séparés » j’esquissais un sourire amusée avant de reprendre « on a été tellement insupportable que le matin, mon père est venu te chercher et t’es partie avec nous. sauf que t’as été malade sur tout le trajet, tu m’as même vomi dessus » j’pouffais de rire avant d’hausser les épaules. « ne me vomis plus jamais dessus » j’suis sérieuse là. gros traumatisme dans ma vie. happy birthday meghan.

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« Et toi t’es belle » Quelque part, il pouvait comprendre qu’Elliot ait totalement craqué pour elle au point de céder et de coucher avec elle. Oui, qui ne voudrait pas passer du temps dans un lit en compagnie de cette fille au charme de déesse ? Sullivan était clairement conscient qu’elle était désirée de beaucoup de gens, il faisait partie de cette masse. Preuve étant qu’il n’avait pas su résister à l’envie de ne faire qu’un ce matin avec elle et ça avait été une des meilleures fois qu’ils ont pu partager ensemble. « Je ne suis heureux que quand tu l’es… enfin, je me comprends » Et récemment, elle ne l’avait pas vraiment été, d’où le fait qu’elle ait décidé de le tromper d’ailleurs. Elle avait été agacée de lui au point de vouloir être égoïste et penser à son bonheur à elle. Elle avait peut-être été heureuse d’aller à Albufeira pour coucher avec son meilleur ami, ça n’avait pas rendu Sullivan heureux pour autant. Les conditions étaient compliquées pour le coup. Mais quoiqu’il en soit, il souriait, parce qu’en cet instant, il ne sentait pas le mal s’emparer de lui. Certes, des fois il avait le cœur qui se resserrait et il remettait un peu de distance entre eux, mais il était incapable de vivre sans elle. Elle était la source de son bonheur et il était pas capable de la laisser partir. « Je t’aime aussi » qu’il finissait par répondre. Oui, il l’aimait, il était fou amoureux d’elle. Il aurait très bien pu se taire mais il ne l’avait pas fait, parce qu’il voulait lui laisser la chance de croire en un renouveau entre eux. Sa main était toujours dans la sienne quand elle commençait à énoncer un de leurs souvenirs et.. oui, il se sentait déjà honteux à l’avance. « Je t’ai dit encore et encore que j’étais désolé… mais c’est la faute de ton père, il a pris une route qui était juste affreuse et… promis, je te vomirai plus jamais dessus » qu’il disait, encore honteux d’avoir pu faire ça. « Approche toi s’il te plait » qu’il lui demandait et alors qu’elle s’exécutait, il lui volait un baiser, avec un sourire encore plus radieux que juste avant. « Pour me faire pardonner »

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« et t’es encore plus beau » quitte à devenir chiante, je te le répète encore une fois.  j’veux dire, s’il te plaît, pour mes seize ans, tu m’as vomis dessus. et je te souris une nouvelle fois me perdant dans ta contemplation. je te jure, je veux qu’on reprenne à zéro toi et moi. je veux qu’on.. qu’on soit juste heureux, ensemble, à deux. j’veux que ce soit toi et moi, comme avant, comme toujours. et putain, ça me fait tellement de bien d’entendre que tu m’aimes aussi. d’entendre que tu me dis enfin les mots. j’ai l’impression que ça apaise un peu mon coeur à moi. alors du coup, je préfère partir dans nos souvenirs plutôt qu’aborder des sujets qui fâchent. et ouais, quitte à te gêner, je parle du fait que tu m’as vomis dessus. tu m’as vomis dessus. c’est pas tout le monde qui a ce genre d’anecdote tu vois ? « c’est pas mon père qui t’a dis de te tourner vers moi et de vomir sur mes genoux » tu te rends compte du traumatisme. j’avais les genoux imbibé de ton vomi. c’est clairement le genre de truc dont on voudrait se passer en fait. j’crois même que j’avais fais la tête pendant trois jours après ça parce que ouais, toi t’étais gêné, moi j’étais dégoûté et mes parents ne nous avaient pas lâchés s’amusant à le lancer dans toutes les conversations possible et inimaginable. et ok, la scène avait pu être drôle à voir vu que j’avais carrément hurlé comme une hystérique mais quand même. j’prenais une moue boudeuse avant de m’approcher de toi comme tu le demandais et, c’était tes lèvres qui se posaient rapidement sur les miennes m’arrachant un sourire. « t’es tout pardonné » que je soufflais. et putain, j’ai l’impression de te regarder comme si c’était la première fois. comme si je ne t’avais jamais vraiment vu avant. « j’veux jamais te perdre » et mon pouce caressait doucement ta main.

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« Tu veux que je devienne aussi rouge que tes cheveux, c’est ça ? » Parce qu’à force d’être complimenté de la sorte, oui, il allait devenir rouge tomate ou roux comme ses cheveux. Mais il appréciait tout ça, la légèreté du moment, le fait qu’ils puissent parler de tout et de rien sans qu’elle ne vienne lui reprocher monts et marées. Quoiqu’il en soit, ils étaient sur la route, sous le soleil tapant de cette fin de matinée et ils allaient rentrer chez eux, à Boston. Elle dans son appartement et lui chez ses parents. Ça lui faisait penser qu’il ne l’avait pas encore mise au courant pour son voyage en Grèce qui était imminent. « C’était la portière ou toi… je sais pas pourquoi mais je me suis dit que tu le prendrais moins mal que la portière » qu’il disait avant de rigoler, totalement conscient de dire n’importe quoi. Mais voilà, c’était un souvenir qu’ils avaient de quand ils étaient encore meilleurs amis, de quand ils n’étaient que des enfants insouciants. À l’époque, il était déjà amoureux d’elle et c’était pour ça qu’il s’était senti totalement gêné de lui avoir vomi dessus. Pendant longtemps, il a même pensé que jamais de la vie elle ne voudra l’embrasser après ça. Preuve étant qu’ils en avaient fait du chemin ensemble. Lui demandant de s’approcher de lui, il venait lui voler un baiser, chose qu’il prenait goût à refaire à présent. Il n’oubliait pas, il pardonnait pas… mais il arrêtait d’être en colère constamment. Il voulait juste mettre tout ça de côté, d’aller à son rythme pour l’aimer de nouveau de tout son être. « Cool » qu’il disait tout sourire en sentant le pouce de Meghan caresser sa main, l’entendant dire des mots qu’il avait adoré entendre avant, mais qui avaient malgré tout une saveur amère à présent. Restant silencieux, il ne voulait pas rompre le moment par une parole déplacée. Il n’avait jamais rien fait pour la perdre lui, c’était elle qui avait fait une erreur, qui avait risqué tout ce qu’ils avaient et qui regrettait à présent. « Je.. je dois te dire que je vais partir en Grèce mardi, avec Marla » 

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« alors ça.. ça c’était vraiment bas sullivan wright. j’te signale que ta fille sera probablement rousse elle aussi. » puis mince, c’est surdosée les blagues sur les roux. vous êtes juste probablement tous jaloux de notre couleur flamboyante en fait. ouais, ça doit être ça tiens. « c’est vrai, si la portière avait été en colère ça aurait été un désastre » abruti va. mais tu me fais rire. et les choses sont simples, c’est surtout ça en fait. les choses sont terriblement simple et je crois que c’est vraiment ce qu’il manquait ces derniers temps dans notre vie à tous les deux. de la simplicité, de l’humour, des regards complices. j’avais l’impression que là, on était en train de retrouver tout ça. sauf que la suite, d’un coup, elle me plaisait beaucoup moins. ah.. tu t’en vas ? j’te regarde en silence, ouvrant la bouche à plusieurs reprise sans qu’aucun mot n’en sorte. j’accuse le coup en fait. de toute manière, tu fais ce que tu veux, pas vrai ? j’ai pas mon mot à dire, c’est tes choix, t’as le droit de vivre et.. ouais, ça me fait juste royalement chier. et j’crois que ça se voit parce que je me referme un peu laisser mon regard dériver sur la route de mon côté de la fenêtre. « combien de temps ? » que je fini par lâcher. en fait, j’suis triste. parce que mardi c’est proche et que si tu t’éloignes de moi, je ne sais pas comment tu vas me revenir. peut être que ça va te permettre de réfléchir réellement et que tu me diras que finalement, tu veux pas. tu veux pas être proche de moi ou je ne sais quoi. j’ai le droit d’avoir peur, non ? ouais, j’ai le droit. « tu me raconteras » si c’est beau, si c’était bien, tout ça quoi. j’sais pas quoi te dire en fait là. j’suis juste dégoutée et voilà.

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« Tu sais très bien que j’ai rien contre les roux. Ma fille sera probablement rousse, mon fils aussi et ils seront très beaux comme ça. Et je pourrais continuer de faire des blagues dessus » qu’il disait en rigolant. Parce que même s’il était le seul non roux de la famille, il n’en avait rien à faire, il les aimerait tous autant qu’ils sont, tels qu’ils sont. « Elle m’aurait empêché de sortir et tu le sais très bien » Verrouillée ou même cassée, il aurait forcément eu le retour du bâton, il le sait très bien Sullivan. Enfin, dans un monde alternatif. S’il n’avait pas vomi sur la portière, c’était surtout pour éviter d’avoir du vomi sur lui, tout simplement. Mais alors que le moment était idyllique et parfait entre les deux, il mettait un tâche d’encre qu’il serait assez difficile à enlever s’ils n’y mettaient pas les efforts tous les deux. Une tâche qui faisait peur, autant à lui qu’à elle. Il avait bien vu dans sa vision périphérique qu’elle vivait mal cette révélation et il le comprenait bien. Disons qu’elle se retrouvait à sa place à lui, quand elle lui a dit partir pour Albufeira. « Une semaine environ » Et il voyait bien que ça ne lui plaisait pas mais il n’avait pas le droit de mettre un terme à ses plans. Marla avait besoin de ce voyage, lui aussi. C’était leur réelle pause de l’année et.. il lui aurait bien proposé de venir, mais il ne voulait pas non plus que ça aille trop vite. Il lui fallait du temps seul pour mettre les points sur les i, recentrer sa vie sur le plus important. « Tous les soirs.. si tu m’appelles » Bien sûr que non, il n’allait pas cesser de lui parler. Il comptait bien avoir des messages d’elle, des appels aussi si elle le souhaitait. « Tu m’attendras..? » qu’il finissait par demander, histoire de savoir si elle irait voir ailleurs ou non durant cette semaine. Sa main se posait sur le genou de la jeune femme, à défaut d'avoir sa main.

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« tu seras en minorité, fais attention à notre vengeance quand même » parce que tu le sais peut être pas mais y a un truc qui s’appelle le karma. et crois moi, ça te fera beaucoup moins rire le jour où ça te tombera dessus. « ouais, elle a toujours eu une dent contre toi en plus » franchement les gars, on était en train de parler de la portière de la voiture de mes parents quand j’avais seize ans. à ce point là, j’crois qu’on était vraiment deux gamins qui pouvaient plaisanter sur tout et rien. surtout rien à en voir le level d’humour là. mais tout ne pouvait pas toujours être parfait et forcément, quand y avait ta révélation qui sortait d’un coup, je me renfrognais. et putain, une semaine quoi. c’est long une semaine. c’est vraiment très long. je le vis super mal en fait et j’préfère continuer à regarder la route que te regarder toi. j’sais même pas pourquoi ça m’affecte autant mais y a une larme qui vient rouler sur ma joue que je finis par essuyer distraitement. « mh » désolée, je suis trop occupée à chasser les larmes qui coulent sur mes joues. et j’voulais pas me mettre dans cet état mais j’te jure que ça m’affecte que tu t’en ailles. j’crois que j’ai juste besoin de plus de temps avec toi. tu me détestes tellement que je suis pas prête à te laisser partir là comme ça. « bien sûr que je t’attendrais » je sais que t’as pas confiance en moi mais je suis sincère quand je dis que je veux te récupérer. j’irais voir personne. limite je sortirais de chez moi que pour aller voir nos enfants à l’hôpital. alors même si tu crois plus en moi, je t’attendrais. vraiment.

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« Non, pas de vengeance, noooooooon » Ok, c’était sûrement un peu trop mélodramatique mais Sullivan appréciait tellement le moment qu’ils passaient ensemble tous les deux que ouais, il se lâchait, il se laissait aller dans un moment des plus simples avec celle qu’il aimait. « On est d’accord de l’admettre enfin » Pourtant, Sullivan n’était pas des plus comiques dans son genre. D’ailleurs, la plupart du temps qu’il se risquait à l’humour, c’était plutôt un flop total. Mais faut croire que Meghan semblait réellement le reconquérir pour rigoler avec lui à son humour décalé. Seulement, après un moment de flottement, il avait avoué pour la Grèce et.. ouais, Meghan ne le prenait pas si bien. Et il devrait s’en foutre Sullivan, puisqu’elle, elle avait pris la décision de partir à Albufeira pour son meilleur ami et il faisait de même, pour Marla. Mais ça l’affectait. Pire encore, quand il voyait une larme couler sur sa joue, ça resserrait un peu plus son cœur. Non, Sully, ne craque pas à ton tour. « Qu’est-ce qui te met dans cet état ? » qu’il finissait par demander, bien trop inquiet de la voir comme ça. Ce n’était qu’un voyage, avec sa meilleure amie. Rien n’était dramatique en soit. Même qu’il lui demandait si elle l’attendrait. C’était la preuve que lui aussi, il ne ferait rien. De toute façon, pendant longtemps, il n’avait couché avec personne dans le simple but de se réserver à elle, c’était pas pour aller voir ailleurs à la première occasion, au contraire. Il avait besoin d’être amoureux Sullivan, pour se donner à quelqu’un. Et malheureusement pour lui — ou heureusement —, il était amoureux que de Meghan. « Cool » qu’il disait, avant de suivre la sortie pour aller sur une aire d’autoroute. Une fois sur le parking, dans un endroit à l’ombre et reculé, il coupait le moteur pour se tourner vers elle, attrapant son visage des deux mains. « Je veux pas te voir pleurer »