Il fallait admettre que les Winthrop avaient eu de l’imagination et que leur petite blague avait parfaitement bien fonctionnée, nous étions un peu stupides, comme si des zombies pouvaient attaquer le campus sans que toutes les autres confréries soient alarmés, sans que la police ne vienne sur les lieux et sans avoir même un seul feu ou un truc dans le genre, c’est vrai quoi, à y repenser dans tous les films il y avait des hurlements, des coups de feu provenant d’un peu partout et là il n’y avait rien. Nous étions connes mais sur le moment tout semblait tellement réel et violent, j’allais en rire il n’y avait pas de soucis là-dessus même si j’étais un peu vexée d’avoir eu autant l’air con avec Marshall, comment paraitre parfaite à partir de maintenant ? Il repenserait toujours à ma tête au moment d’être capturée par lui qui simulait à la perfection la rage, la zombification. Non, il n’y a pas à dire, les mecs auraient pu avoir le césar de la meilleure horde de zombies improvisée. « C’était le but tu sais!? » Je prenais un air boudeur lui mettant un petit coup de poing qu’il ne devait même pas avoir senti à en voir sa tête. Je gloussais lui sautant dans les bras contente qu’il ne soit pas réellement mort parce que ça m’aurait quand même fait beaucoup de mal. « J’ai bien hâte de voir. » Je souriais amusée, qu’il ne s’inquiète pas, il aurait très bientôt droit à ma petite vengeance, je devais juste bien mettre les choses en place dans ma tête. « Tu ne t’en remettras pas, c’est certain ! » Je souriais une nouvelle fois passant mon doigt contre sa lèvre, je décidais de reculer pour lui faire un spitch sur mes fesses qu’il n’aurait plus le droit de caresser à partir de maintenant, une petite référence aux deux soirées que nous avions passées à faire l’amour ensemble. « Quoi ?! Non! C’est pas juuuuste! Viens ici que j’me fasse pardonner! » Son petit air indigné devant l’injustice me donnait envie de rire mais je restais la plus sérieuse possible. Il me prenait dans ses bras, c’est dingue de voir à quel point je pouvais être faible mais comment lui résister ? Je sentais ses mains sur mes fesses. « Pardon! Pardon! » Je souriais le repoussant le plus violemment possible pour qu’il recule jusqu’au bureau contre lequel il était à moitié assis à présent, j’approchais d’une démarche assurée glissant ma main contre son torse puis sa braguette de pantalon que je caressais sensuellement. « Tu sais… » Je me mordillais la lèvre inférieure m’approchant dangereusement de ses lèvres. « J’espère que tu passeras une bonne nuit tout seul dans ta chambre de Winthrop ! » Je reculais lui adressant un sourire sadique tout en ouvrant la porte pour sortir me retrouvant dans le couloir.