CABOT HOUSE ► winthrop, cabot & andy seulement

« Si c'est comme ça que tu comptes partir je ne te retiens pas. Même si tu me dois certaines explications pour ce qu'il vient de se passer. Mais je t'en prie, tu peux partir. » Je me stoppais et la regardais alors. Des explications ? J'ai jamais donner d'explications à quiconque et cela depuis ma naissance. Je ne sais même pas ce que je peux lui dire. Franchement je me sens totalement désarmé face à elle et elle m'attire comme jamais une femme n'a réussit de le faire. Soupirant je la regardais et ajouta. « Je sais pas quoi te dire... Encore moins comment. » J'étais des plus sincères et elle le sait.

Ce n'était qu'une petite vengeance. Rien de bien sérieux. Mais j'espérais que ça le marque. D'un coté, j'avais envie d'assommer Romane rien parce qu'il riait trop à mon gout. Personnellement, j'en avais un peu assez... C'était la seconde blague d'Halloween que je venais de me taper et personnellement, je commençais à saturer un peu. Mais je n'arrivais pas à en vouloir à Romane, je lui avais même essuyé -avec tendresse- les endroits mouillés de son visage histoire de l'aider un peu et qu'il ne soit pas dérangé par ça. Vraiment? Bah merde moi j'me trouvais pourtant foutrement bandant en cadavre décomposé. Je me mis à sourire. « J'ai pas vraiment eu le temps de remarquer ton maquillage, chéri. J'ai vraiment passé un moment stressant entre le faux assassin qui s'est éclaté à me faire peur au parc, l'autre zombie qui m'assomme tout à l'heure, j'ai pas vraiment eu le temps d'admirer. Puis Elia a tout effacé avec l'eau... » dis-je en riant, oui finalement, je commençais à sourire, en même temps, les rires c'étaient plutôt contagieux entre la découverte de la "blague" et Elia qui s'était vengé. Je passais ma main sur sa joue à l'endroit où il n'y avait plus trop de maquillage. « Tu veux venir dans ma chambre pour que je te démaquille ce qu'il te reste sur le visage ? » Et honnêtement, j'avais envie de me jeter dans ses bras. Cette histoire de faux assassin m'avait fait très peur, le fait que quelqu'un aurait pu tuer mon fils ça... me plombait le moral même si je savais que c'était une blague. A cette pensée, je ramenais mes cheveux en avant pour cacher la petite blessure à ma joue, l'air de rien. Pas besoin d'inquiéter Romane.

Constance n'avait jamais été provocatrice ; ce n'était pas dans sa nature. Elle secouait sa tête pour dégager ses cheveux. « Je sais pas quoi te dire... Encore moins comment. » Le jeune homme était sincère et Constance en était tout à fait consciente. « Dis moi ce qui ne va pas, ce que tu ressens là, maintenant. » répondit-elle en étirant ses lèvres en coin. « Hey ça va ? Tu n’as pas trop eu peur ? Comment va Apple ? » La jeune femme n'avait pas besoin de se retourner pour savoir de qui il s'agissait... C'était Lara, évidemment. Constance se retourna et affirma : « Non ça va. Apple est en haut, je ne suis pas sûre qu'elle s'est réveillée tu devrais aller jeter un coup d'oeil. » De nouveau elle se retourna vers Dexter en glissant sa main dans la sienne. Constance s'abstinait de tout commentaire, elle ne voulait en aucun cas froisser le brun. Il était si prévisible... tant pis, il ne savait pas ce qu'il ratait.

« Dis moi ce qui ne va pas, ce que tu ressens là, maintenant. » Je sourais alors nerveusement. Qu'est ce que je pouvais lui dire moi ? Je n'étais pas doué à cela, disons que j'étais pas douéà grand chose. « Là maintenant ? T'embrasser. » J'étais cash mais je pense que j'avais besoin de le dire sans réfléchir sinon tout serait ennuyeux. Mais Lara venait vers nous et je serrais les dents. Cette femme m'insupporte, surtout depuis son fameux coup de pétasse. J'ai jamais comprs les femmes qui n'osait pas dire clairement non au lieu de nous faire perdre du temps pour des conneries. Je vous jure ça me fou en rogne. Constance lui répondit avant de glisser sa main dans la mienne et un frisson me parcourut. Je ne disais rien et faisais rien. Serrant doucement sa main je ne bougeais plus, comme figé par son geste.

Je regardais Romane qui rigolait de plus belle, même trempé & même après. Ce mec était vraiment fou. Je souriais en le voyant rire quand j'entendis Teo répondre au beau brun. Un faux assassin au parc ? C'était quoi cette connerie ? Toussotant légèrement, je m'enlevais de contre le lavabo pour avancer un peu vers Teo. « Excuse moi mais .. comment ça un faux assassin dans le parc ? » lui demandais je en coupant leur discussion. De quoi parlait-elle ?

Même si je lui avais foutu la trouille de sa vie, elle souriait néanmoins à mes répliques à la con et ça c'était pas plus mal pour adoucir le coup maintenant que la blague était finie. Elle dit alors en riant « J'ai pas vraiment eu le temps de remarquer ton maquillage, chéri. J'ai vraiment passé un moment stressant entre le faux assassin qui s'est éclaté à me faire peur au parc, l'autre zombie qui m'assomme tout à l'heure, j'ai pas vraiment eu le temps d'admirer. Puis Elia a tout effacé avec l'eau... » tandis que mon sourire à moi s'effaça cash! Je la fixais droit dans les yeux, lui laissant à peine le temps de finir sa question en attrapant sa main qui me caressait la joue « Tu veux venir dans ma chambre pour que je te démaquille ce qu'il te reste sur le visage ? », "Attends quoi? Tu y étais aussi? J'veux dire au parc, tu y étais?", oui cette blague là moi m'avais beaucoup moins fait rire et savoir soudain que ma fiancée était sur place me rendait d'un coup bien moins euphorique car cette histoire là avait été excessive et dangereuse. Je la voyais se cacher la joue et c'est là que je remarquais la petite coupure qui ne durcie que d'avantage mes traits, passant ma main sur la fameuse coupure, je serrais les dents, me léchant la lèvre nerveusement quand Elia vint aussi s'intéresser au sujet.

Depuis que j'y étais parti, j'avais voulu oublier ça. La soirée de Ouija était dans ce but. Mais ... j'avais juste eu le ras le bol quand j'avais sorti ses mots. Je sentis le regard de Romane, son sourire disparaitre. Je me sentis mal d'un coup. Je repensais à la peur que j'avais eu. J'en restais marqué même si ce n'était qu'une blague. Mais autant m'occuper de Romane, ça me changerait les idées. Sa main sur la mienne, je me sentais finis...Attends quoi? Tu y étais aussi? J'veux dire au parc, tu y étais? Je me pinçais la lèvre alors qu'Elia aussi avait été intéressé par mes mots. Je me sentais encore plus gênée, surtout que nous étions pas seuls. je posais ma main libre sur celle de Romane sur ma joue, en le regardant dans les yeux. « je... C'est lui qui m'a fait ça et... les lacérations des vêtements au niveau de mon ventre... je.. » Beaucoup trop gênée, je regardais Romane comme jamais. J'y arrivais pas avec tout le monde ici. « Romane... je t'expliquerais tout mais... pas ici. ça me gêne... » dis-je en baissant le visage. Je regrettais d'avoir eu ce petit coté cabot qui me rendait gentille, et donc généreuse au point d'être rester pour aider s'il le fallait.

Enfin, Dexter adressa nerveusement un sourire à la blonde, et elle fit de même avant qu'il ne rompt le silence. « Là maintenant ? T'embrasser. » Ses propos étaient rigoureux, Constance était figée, jamais personne ne lui avait dit ça aussi... cash ! Apparemment, ça lui avait fait de l'effet, il devait être fier de lui sur ce coup. Constance recula d'un pas tellement Dexter était figé, elle n'avait pas envie d'en faire les frais. On est jamais trop prudent. D'un autre côté, la jeune femme se retenait de l'embrasser, elle s'était promis de ne pas tomber aussi facilement dans les bras de quelqu'un. Pourtant c'était plus fort qu'elle, il était si irrésistible. Ses lèvres brûlaient d'envie de rejoindre les siennes. Soudain juste au moment où Constance serra la main de Dexter plus intensément, elle l'attira vers lui, se retrouvant dans ses bras. « Arrête d'être aussi charmant. » Elle lui sourit et l'embrassa tendrement, espérant que Lara était partie rejoindre Apple.

J'avais vraiment un comportement différent envers Constance et pourtant au fond de moi je n'aimais pas être aussi vulnérable. Je n'avais pas d'armes pour me défendre et si je venais effacer toute mon attirance pour elle je deviendra froid et méchant avec elle ce que je ne souhaite pas. Ma main dans la sienne je rester sans bouger et lorsque Lara partie je me sentais d'un coup plus à l'aise. Cependant la jeune blondinette m'attira à elle et d'un petit sourire je l'écoutais. « Arrête d'être aussi charmant. » Je riais alors à ces paroles mais ces lèvres ce posèrent sur les miennes. Posant ma main sur le bas de son dos je pronlongais celui ci avant de retirer mes lèvres et de la regardais. Remettant une de ces mèches de cheveux je souriais et ajouta. « Tu sais ... Etre aussi vulnérable ne me plait pas mais .. Face à toi j'arrive pas à faire autrement... Tu me plais ... » Je la regardais, j'étais sincère, tendre, et je l'avoue j'étais vraiment perdu. Je n'aimais pas ce que je ressentais, tout cela devient trop compliqué pour moi à gérer et pourtant..

Tenant toujours Lara contre le mur, j’avais fait exprès de m’approcher un maximum d’elle sans toutefois céder et l’embrasser –bien que ce n’était pas l’envie qui manquait. Elle passa finalement ses bras autour de mon cou, mais je restai sur mes gardes. Après tout, elle devait avoir bien envie de se venger après notre blague. « J’espère qu’ils seront plus tactiles que toi, le service laisse un peu à désirer ce soir… Bonne nuit ! » Je ris doucement, nullement affecté par cette remarque. Je savais que j’avais été légèrement brusque avec elle, mais c’était mon rôle de zombie! Et puis, elle avait l’habitude d’apprécier que je dois brutal.. M’enfin, c’est un autre sujet ça! Elle posa lentement un baiser au coin de mes lèvres et me repoussa avant d’aller rejoindre les autres dans la chambre principale. Je secouai la tête de gauche à droite, un sourire toujours scotché au visage et passai une main dans mes cheveux. Bon sang, elle me rendait fou celle-là! J’avançai lentement pour aller la rejoindre, remarquant qu’elle était avec Constance et Dexter. Je fis un signe de tête à ce dernier et saluai brièvement Constance avant de m’approcher simplement de l’oreille de Lara. « Ouais, va jeter un coup d’œil à Apple! Et laisse le pauvre Marshall tout seul. »