[Flashback]Mais pourquoi est-ce que tu travailles ici ? [pv Happy]

Mais pourquoi est-ce que tu travailles ici ?

Je vais aller retrouver mon petit frère là où il travaille dans le but de savoir ce qu’il peut bien faire. Je ne sais pas s’il va être content de me voir ou pas, en tous les cas, j’apprécie beaucoup avoir des nouvelles de mon petit frère. Je trouve que je peux le connaître un peu plus. Je suis curieuse d’en apprendre sur lui. Je ne connais pas trop, j’ai hâte de savoir ce qu’il peut faire et connaître ses passions. Je me dirige donc vers le lieu en question afin de savoir ce qu’il peut bien faire dans cet endroit. Je ne réalise pas de suite l’endroit, mais bon, je trouve que je dois chercher mon frère afin de lui parler. Je regarde dans la salle où le trouver. Je fini par mettre la main dessus : « Coucou petit frère, tu vas bien ? »

Ce soir, Happy n’avait pas vraiment de cliente à proprement parler, aussi décida-t-il de se rendre au bar de sa mère, dont il tenait plus ou moins les rennes en son absence. Ici, il trouverait sûrement une cliente près à s’offrir ses services pour la nuit. Du moins l’espérait-il avant de voir celle qui avait clamé être sa sœur il y a peu de temps, Honey. S’il y avait bien un lieu au monde où il ne s’attendait pas de la voir, c’était dans un bar d’escort. Il se saisit de son bras pour l’attirer dans le bureau de sa mère adoptive, craignant qu’elle ne fasse en prime une mauvaise rencontre. « Honey t’es malade ?! Venir ici c’est un peu… dangereux pour toi, c’est pas un jeu ce club, t’es au courant ? »

Mais pourquoi est-ce que tu travailles ici ?

« Je voulais juste voir où tu travailles…. » Je suis obligée de le suivre malgré moi pour aller dans une autre salle que je ne connais pas du tout. Je ne sais pas trop comment réagir, mais bon, je me dis que je ne dois pas trop réfléchir sur le pourquoi du comment, je tente de lui demander : « Il ne faut plus que je vienne te voir ici alors ? » Je ne vois pas trop ce que je dois faire, s’il ne le faut pas, je ne reviendrais plus, mais bon, je me demande bien si je dois ou pas continuer sachant que je vais certainement devoir avoir une explication. Je regarde mon frère avec curiosité, je m’interroge sur ce qu’il fait bien par ici.

Il valait mieux, pour leur soirée à tous les deux, que Happy emmène Honey dans une pièce à part. Il préférait de loin que personne ne sache ici qu’il avait une sœur, non pas parce qu’il en avait honte, mais plus pour lui éviter de côtoyer ce monde perverti à son tour. Il secoua négativement la tête de droite à gauche, un brin contrarié, ne sachant pas comment il était censé réagir. Pour lui, il s’agissait là d’une grande première. « Non vaut mieux pas venir me voir ici ! Ou alors appelle avant Honey, je t’ai donné mon numéro non ? » Il donnait l’air d’aboyer comme ça, mais il savait de quoi il parlait. « Franchement, venir ici, c’est prendre le risque de trouver un gigolo qui insiste tellement que tu prendrais ça pour une agression et un traumatisme ! »

Mais pourquoi est-ce que tu travailles ici ?

« Oui, mais je voulais te faire une surprise, je voulais juste venir te voir, c’est tout. » Je souris, je ne sais pas ce qu’il va me dire, mais bon, je trouve que pour l’instant que je dois juste trouver une simple façon de faire les choses. Je ne souris plus en l’écoutant… Cela me rappelle cette soirée mondaine…. Je ne lui en ai pas parlé, je préfère ne pas l’inquiéter avec ça. Je rajoute alors sérieusement : « Oui tu as raison, j’aurais dû t’appeler avant, pardon. » Je ne sais pas ce qu’il va me dire par la suite, en tous les cas, je préfère essayer d’apaiser les choses. Je souris, je vais essayer de rassurer un peu plus mon petit frère qui veut prendre soin de moi.

Happy se radoucit légèrement à la phrase d’Honey. « Oh mais je suis très content de te voir, faut pas croire ! » fit-il valoir dans un élan de sincérité dont personne n’aurait pu douter, y compris quelqu’un ne le connaissant pas encore sur le bout des doigts. Pour contrebalancer ses propos balancés par inquiétude, il caressa doucement la joue de sa sœur avant de la serrer dans ses bras, démontrant un tempérament aussi câlin que flamboyant. Comme quoi, l’un n’était pas incompatible avec l’autre. « Je préfère que tu m’appelles. Comme ça, il n’y aura aucun mec mal intentionné qui risque de te suivre ou de te prendre pour cible. Sincèrement je préfère, et serai plus tranquille. »

Mais pourquoi est-ce que tu travailles ici ?

J’écoute mon petit frère, je souris, il n’est pas si fâché que cela finalement. Je lui répond doucement : « Je suis contente alors. » Je me demande bien si je vais réussir à trouver des choses pour lui parler. Je ne tiens pas à ce que l’on se dispute. Je préfère pour une fois prendre mon temps avant de lui parler. Il me fait un petit câlin tout gentil, je profite de mon frère en m’accrochant à ses vêtements. Je ne tiens pas à ce qu’il s’en aille comme ça. C’est ma famille, je tiens à la garder celle-là. « D’accord petit frère, je t’appellerai avant, promis. » Je trouve que cela peut s’arranger, je vais essayer de faire comme ça pour ne pas le fâcher ni le vexer. Je trouve que pour l’instant tout va aller de travers.

Le pire ? C’est qu’Happy n’avait pas du tout été fâché, bien au contraire. Plutôt inquiet de savoir sa sœur côtoyer un tel bar. Lui restait un homme, et qui plus est le fils adoptif de la patronne, dont capable d’envoyer péter le moindre client un peu trop violent. Il pouvait se le permettre, surtout. Mais Honey, à moins de vouloir risquer une plainte pour coups et blessures… elle n’avait pas de larges options. « Pas de panique, on a évité le pire ! » fit-il dans un petit sourire encourageant. « Tu veux que je t’invite à manger un truc ou tu as déjà mangé ? »

Mais pourquoi est-ce que tu travailles ici ?

« D’accord frangin, d’accord…. Oui, on a évité les ennuis. »Je souris, je me demande bien ce qu’il va me dire par la suite, je préfère aussi éviter d’avoir encore plus d’ennuis. Je souris, je tente de lui dire les choses : « Oui, on peut aller manger, c’est une bonne idée. Tu veux que l’on aille où ? » Je souris, je ne sais pas ce qu’il peut bien me dire. Je me retrouve dans une situation assez étrange. Je préfère donc lui laisser le temps de me répondre. Je patiente donc le temps qu’il me réponde. Je mets mon sac en bandoulière, et je vais essayer de comprendre un peu plus sa petite personne.

Happy s’avouait intérieurement rassuré que sa sœur aînée comprenne son petit laïus mais aussi le fait qu’ils aient évité tous deux les ennuis. Il la fit donc sortir par la porte de derrière, envoyant juste un texto au barman pour prévenir qu’il s’absentait. « Eh bien, je ne sais pas, tu serais plutôt d’humeur à manger quoi ? » s’intéressa-t-il, gardant sa sœur près de lui puisque son bras entourait actuellement ses épaules. Un avantage d’être grand et ainsi pouvoir jouer les protecteurs de service. « Dis-moi tout ! »