Oliver ► Il te manque un bout

Il te manque un bout

Je ne quitte pas mon frangin des yeux, même pas une seconde, hormis par réflexe involontaire et naturel qu'est le clignement des paupières pour garder l'oeil humide. Une main toujours sur son épaule, l'autre sur son visage, je le sens défaillir, trembler entre mes mains... Il bouge alors, pour me tendre son téléphone, le message est clair, mais j'ai pas envie. Putain, j'ai pas envie de devoir aller à l'hopital ici ! Si je me suis arrangé avec des potes pour qu'on brise mon plâtre, ce n'est pas pour y aller le lendemain ! Je peste, je grogne, parce que Judicaël ne va pas bien et que je n'arrive pas à le calmer, alors je fais machinalement le numéro des urgences. Je m'entends alors dire le nom de l'hôtel, le numéro de la chambre de mon frère et ces symptômes, sont soucis de santé. C'est mal partit. On va finir aux urgences. Encore. Ils ont envoyé une ambulance. C'est ce qu'ils ont sûrement dit au moment où j'ai lâché le téléphone pour rattraper mon petit frère et éviter qu'il ne tome et risque de se faire mal en se heurtant trop violemment au sol. Sauf que mon poignet encore fragilisé prend un coup. Ma jambe aussi, mais c'est moindre, parce qu'elle va beaucoup mieux qu'il y a un mois. Bientôt, je serais complètement remis normalement... Mais la ma main, ça va pas. Je la libère du poids de mon frangin pour faire quelque rotation de poignet, celui-ci craquant alors légèrement. Je ne suis pas dans la merde.

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Je viens de tendre avec les dernière force qu'il me reste mon téléphone a mon frère, j'éspèrais que le médicament fasse de l'effet mais j'ai du les prendre trop tard ou je suis vraiment trop mal pour qu'il agisse vraiment. Sauf que c'est la que je m'evanouie, j'avais fermé les yeux et de toute façon je comprenais pas ce qu'il disais. Je ne sais même pas au final si c'est une attaque. Un seul mot sort de ma bouche parce que je pense a elle avant de réélement m'evanouir"Acacia" La je me vois tombé dans un trou sans fond, mais je ne vois pas ma vie défilé devant mes yeux. Quand j'ouvre a nouveau les yeux, je me sens mieux que quand mon coeur voulait sortir de ma poitrine, je me sens dans un lit, mon premier reflexe est d'appelé mon frère
"Jayyyyy" je commence a bouger pour le chercher. Je sais que j'ai envoyé le sos mais je me rappel même pas qu'il est revenu

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Il te manque un bout

L'ambulance est arrivée rapidement. Non désireux de laisser mon frère seul, je suis monté avec lui dedans, bien que lui étant inconscient, il ne s'en souviendra pas. Je masse un peu mon poignet douloureux, ce qui attire un peu le regard de l'un des ambulanciers qui s'intéressent à mon cas. je ne peux pas prétendre que ce n'est rien à cause de mon bandage... Alors, une fois arrivé à l'hôpital, je me retrouve à me faire emmené pour un radio à cause de mon frère, ils sont désireux de voir l'état de mon poignet. Ce qu'il en sort ? Que j'ai eu une fracture, non sans blague ? Que les os sont remis, mais toujours fragilisé et que je dois faire vraiment attention... Mais du coup, j'ai eu droit à un petit massage avec pommade de leur part pour hydrater un peu ma peau avant qu'ils ne me fassent un nouveau bandage. Une fois libéré de leurs soins, je demande la chambre de mon frère pour m'y rendre. Entrant dans celle-ci, il semble dormir... Cela serait agréable si je savais que ce n'était pas à cause de son coeur qu'il dort ainsi, qu'il est dans cet état, surtout que j'ai ma part de responsabilité. Je sursaute alors un peu quand il hurle mon surnom. "Je suis là." Dis-je alors doucement en me redressant un peu dans le fauteuil où j'ai prit place.

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Je vien de faire un malaise. J'ai un de ses truc dans le nez la pour aider a respirer. Quand je me reveille c'est mon frère que je cherche en premier sa sera toujours lui.
Jay je suis désolé... je... j'ai une énorme boule dans la gorge; je l'en veux terriblement de notre dispute.
je suis stupide. Je suis désolé. je le regardais j'avais l'impression d'avoir une enclume a la place du coeur.
qu'es ce qu'il c'est passé? a part le fait que je me sentais mal. J'en est marre d'être un poids pour mon frère.

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Il te manque un bout

Je venais de me redresser dans mon siège en entendant mon petit frère hurler mon prénom, ou plutôt le début de celui-ci. Le prévenant alors de ma présence dans la chambre par un je suis là assez faible, je fini par me levé du fauteuil en question pour m'approcher de son lit provisoire. Je le regarde alors en entendant ses plaintes. Je soupire. "Je n'ai plus envie de me disputer avec Toi Judi, mais il serait un peu temps que tu te durcisse un peu moralement. Parce que là, j'en peux plus de tes jérémiades à longueur de temps." Ce n'était peut-être pas le bon moment pour lui prendre la tête comme cela, mais en même temps, c'était propice à cela, vu sa réaction, vu ses excuses. Je me demande quand même comment il a pu devenir aussi faible. J'inspire alors profondément avant de reprendre la parole pour quand même répondre à sa question. "Tu as fait une crise." Dis-je alors simplement, parce que si je me mets alors à détailler plus, je sais bien que je me montrerais désobligeant avec lui, parce que non, je n'ai pas du tout aimé sa façon de me parler comme il l'a fait. Alors, pour le coup, je préfère faire concis et éviter encore les querelles inutiles même si ici, je sais qu'il risque plus de me tomber dans les bras et de raviver ma douleur au poignet.

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Je lui présentais des excuse hje m'envoulait horriblement de mon comportement. J'avais aussi un horrible mal de crâne. Jay me disait qu'il ne voulais plus qu'on se dispute, surtout il voulait pas entendre mes jeremiades a longueure de temps
"T'as qu'à partir t'entendras plus rien, j'ai jamais eu t'as dertermination ou quoi que ce soit; je ne suis pas comme toi. " Je me recrovillais sur moi, dans le sens opposé a Jay. Je me doutais bien que j'ai fait une crise. Je ne termine pas a l'hosto pour le plaisir. J'ai mal de partout, mon coeur me brule toujours avec tout ça.

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Il te manque un bout

Une longue inspiratation, voilà ce que je prends en entendant la réponse de mon petit frère à mes propos. Je le fixe alors. "Tu veux réellement que je partes ?" Le questionnais-je alors, assez suspicieux face à cela, surtout en vue de comment il venait de hurler mon prénom à son réveil. "Ensuite, je sais très bien que tu es pas comme moi, et heureusement, parce qu'on ne se supporterait vraiment pas alors. Ce que je veux c'est que tu arrêtes de tout subir comme ça. Tu comprends ou pas ?" Non, je ne prends pas mon frère pour un attardé ou quoi que ce soit de similaire, juste que j'aimerais qu'il me dise qu'il comprend bien ce que je veux lui dire, parce que franchement, j'aimerais qu'il se prenne un peu plus en main, qu'il se bouge, qu'il tente de réellement changé au lieu de simplement croire que c'est en changeant de lieu que l'on change... Parce que là, il se trompe complètement... On change en fonction du vécu, de ce que l'on désire réellement, pas parce qu'on change de milieu, bien que ça peut quand même aidé, mais là, je ne sais pas, il faudrait réellement qu'il prenne confiance en lui déjà... mais là, je ne sais pas comment je pourrais l'aidé pour cela, parce que dès qu'on aborde le sujet, ça part facilement en vrille, comme là maintenant ça risque encore de crier et de claquer des portes, enfin, autant qu'on peut le faire dans un hôpital.

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Je ne veux pas être seul. J'ai peur. Je suis paniqué dans les hôpital. J'aime pas et mon frère le sais. Quand il me demande si je veux vraiment qu"il parte je me retourne vers lui un peu paniqué, les yeux remplie de larme. Je ne connais pas cette endroit je suis fatigué, je veux pas être seul.
"Je veux pas que tu partes... J'ai peur Jay..." Peur qu'pn m'annonce que mon coeur sois plus viable, ou que j'en est carrément plus, oui j'ai des tendance parano. Il me disais que heureusement que je suis pas comme lui autrment on s'entendrai pas. Il me dit que je devrait arrêté de subir. Je me mords la lèvre
"mais je sais pas faire ça Jay, a chaque fois que j'essaye sa foire... Je sais pas par ou y prendre..." Je ferme un peu les yeux

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Il te manque un bout

Je soupire un peu. "Il me semblait bien." Lui dis-je alors doucement suite au fait qu'il voulait que je reste quand même. Cela aurait été étonnant qu'il me dise réellement de partir, surtout ici. Je me permets alors de lui refaire un peu la morale. Il faut vraiment que j'arrête de lui prendre la tête comme ça, à lui rabâcher tout le temps la même chose, mais bon, en même temps, c'est assez ennuyant pour moi de l'entendre se plaindre et subir tout le monde en permanence... J'hausse les épaules à ses propos. "Tu te décourages trop vite. Il faut que tu te donnes plus de temps, le droit à l'échec et que tu recommences. Tu sais, moi, j'ai pas tout de suite su faire tout ce que papa me demandait, il me fallait plusieurs reprises, et il y a des choses que même encore aujourd'hui, je ne sais pas faire correctement. "Je lui souris un peu, cherchant à lui faire comprendre que tout le monde tombe à un moment où un autre, qu'il faut juste savoir se relever et persévéré et non pas resté au fond du gouffre comme il semble aimer le faire... " Puis, tu connais aussi la citation d'Einstein non ? Celle qui dit 'Je n'ai pas échoué, j'ai trouvé dix mille moyens qui ne marchent pas' C'est pareil là, il ne faut pas voir le verre à moitié vide, mais à moitié plein. Tu ne feras pas les mêmes erreurs, alors tu ne peux que t'amélioré. Tu ne crois pas ? "

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Jay me disais qu'il lui semblait bien que je voulais pas qu'il parte j'ai peur. Je suis totalement paniqué dan un hôpital. Je suis fatigué, j'ai vraiment l'impression d'être passé sous un rouleau compresseur. Il me dit que je me décourage trop vite. Je l'écoute a moitié. Il veut que je vois le verre plein.
"D'accord... Dit tu seras toujours la un?" Oui quand je suis dans un état pareil j'ai besoin de sentir que mon frère est la. J'ai peur.
"Jay t'as vu ou je suis, on peu parlé de quelque chose de plus cool s'il te plait"

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