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Allongé sur le dos à côté d’elle, mes yeux finirent par se fermer pour savourer toutes les sensations qui déferlaient encore en moi après ce nouvel orgasme phénoménal. Ce fut d’abord le silence qui suivit cette nouvelle étreinte. Silence uniquement brisé par ma musique de nos respirations qui se calma peu à peu, s’atténuant jusqu’à devenir quasi imperceptible. Mon cœur qui battait la chamade dans ma cage thoracique retrouva également, peu à peu un rythme normal. Je rouvris les yeux, fixant un instant le plafond alors que la jeune femme laissait échapper un –wow- flatteur, en glissant sa main sur mon ventre. Souhaitant alors constater la réaction sur son visage, je tournai la tête vers elle pour croiser son regard, tout aussi brillant que devait probablement l’être le mien. Y’avait vraiment cette espèce d’alchimie entre nous au lit, c’était complètement nouveau pour moi… Habituellement, mes conquêtes étaient soit des nanas de passages, soit des amies, soit de potentielles petites amies… Et Kyla n’entrait dans aucune case. Déjà parce que pour le côté –de passage- on repassera. Déjà trois fois que l’on finissait l’un sur l’autre alors qu’on se connaissait depuis peu… Pour les deux autres propositions, non clairement, ça ne pouvait pas la définir. Sauf que, voilà je me surpris moi même en venant déposer mes lèvres sur son épaule, y déposant un léger baiser… Un geste d’affection ? Je ne réalisais qu’en m’écartant, je me redressai alors, prenant appui sur mes coudes pour me mettre assis au bord du lit, prêt à fuir déjà, effrayé par ce petit geste qui m’avait échappé. Je me ressaisis lorsque je repris la parole : « Faut que t’arrêtes ça Kyla… »(Invité)
Moi qui pensait ne plus jamais apprécier de faire l'amour, je m'étais trompée sur toute la ligne. Dans ses bras, sous ses coups de hanches, j'oubliais tout. J'oubliais qui j'étais, ce que je faisais de la vie, ce que j'ai vécu aussi, par la même occasion. Je me sens bien, libre, sans passé ni futur auquel penser. Oh oui... Mais il y a toujours ce petit déclencheur qui fait que Cole et moi, c'est clairement pas liberté et joie. Non, c'est plutôt haine et colère. Il glisse ses lèvres sur mon épaule et je souris. Sourire qui s'efface quand il me tourne le dos et me dit qu'il faut que j'arrête ça. Que j'arrête ça quoi ? D'être aussi sexy et bonne au lit ? Désolée, c'est pas comme une addiction au chocolat, ça s'arrête pas, jamais." Ton dos est plutôt pas mal mais je préfère le côté face " Lançais-je pour détendre l'atmosphère mais lorsque je me trouve derrière lui, à genoux, prête à embrasser sa peau, à la caresser, je m'arrête en plein mouvement." Que j'arrête quoi, au juste ? " Je fronce les sourcils et pose mes fesses sur mes talons, derrière lui mais à une distance respectable tout de même. Pas envie de le toucher et qu'il fasse un mouvement brusque ou quoi." Je fais rien de mal et tu ne t'es jamais plains que je te touche, jusque preuve du contraire " Oui oui, que je le touche, l'embrasse et tout ce qui va avec. Oh, qu'est-ce qui se passe ? Je me demande s'il ne commence pas à regretter tout ça. On avait la nuit devant nous et au final quoi, je vais pouvoir retourner avec Louis pour jouer les pimbêches et calmer le feu intarissable qui se trouve entre mes cuisses ? Monsieur oui mais non. Voilà le surnom de Cole à partir d'aujourd'hui.
C’est ce baiser sur son épaule, ça, qui m’a fait réaliser que j’en tenais déjà une couche… Et non, l’attachement ce n’était pas pour moi, c’était d’ailleurs pour ça que bien vite, je m’étais écarté et redressé, pour m’asseoir au bord du lit, lui tournant le dos. Cela lui arracha une remarque amusée au début et je l’entendis se rapprocher dans un froissement de tissu. « Le tien est pas mal non plus… » lançai-je alors, petite référence à notre aparté du rez de chaussée, et à la vue imprenable que j’avais eu alors qu’elle me tournait justement le dos… Mais non, non, non, Cole ne rentre pas là dedans… Il fallait qu’elle arrête ça, que j’arrête ça, qu’on arrête ça. Elle ne me toucha pas, se stoppant pour reprendre la parole, me demandant ce que j’entendais par là au juste. « Tu sais très bien de quoi je parle… » Fallait qu’on arrête de se voir, de coucher ensemble… Je n’étais pas le genre à faire dans la répétition, une fois… Deux peut être… Mais après, quand ça se profilait vers un engagement, ça avait le don de me faire complètement flipper. Et là on était déjà à trois… Et là je supportais déjà pas de la voir au bras de Louis, de la savoir vivre avec Dante… Et là je venais même de biser avec tendresse son épaule… « Tu fais rien de mal oui… Mais c’était la dernière fois. » On y croit… « Je vais prendre une douche… » Je me levai d’ailleurs, trouvant qu’un peu plus de distance rendrait surement mes propos plus crédibles et j’avançais jusqu’à la salle de bain, me tournant vers elle néanmoins au moment d’y rentrer. Je devrais lui dire qu'elle connaissait la sortie, la virer en piqure de rappel à notre toute première fois, mais c'est des mots tout à fait différents qui s'échappèrent de mes lèvres : « …si tu veux venir avec moi… » Aucune volonté Cole.(Invité)
J'ai l'impression que dès que quelque chose va bien pour moi, que je ne pense plus à rien, je me prends un coup de pelle en pleine gueule. Oui, carrément. Je me retiens de le toucher. Alors que j'en ai envie. Rien de ce qu'on fait ne me ressemble. Je suis plutôt du genre à rester planquée sous le drap. Mais pas là. Non, là je veux qu'il tourne le visage, qu'il me regarde, qu'il me touche encore. Encore et toujours... Mais il fixe la fenêtre devant lui et je n'arrive pas à capter son regard à travers cette vitre. Je ne suis pas aussi douée. D'habitude, les hommes avec qui je couche n'ont aucun soucis à me regarder. C'est la dernière fois. Je sens mon ventre se contracter et si mon intimité avait pu l'accueillir une nouvelle fois, je crois que ce qu'il vient de me dire vient de tout stopper. Ok. Je reste scotchée sur le lit, clignant des yeux pour me demander s'il n'était pas - encore une fois - entrain de me congédier. Je déglutis avec difficulté et le laisse se lever. Je m'enfonce un peu plus dans le matelas maintenant qu'il n'y a plus ses jolies fesses dessus. Ok, va prendre ta douche et je ne serais encore plus là à ton retour. J'ai compris le message. J'ai planté Louis pour m'envoyer en l'air. Alors que j'aurais pu le faire avec le beau blond. Oh oui, j'aurais pu... Je n'avais reçu aucune somme, le contrat n'avait donc aucune valeur. Je crois que c'est ce que je vais faire. Attendre d'entendre l'eau couler dans la douche, me rhabiller et filer dans les bras d'un autre. Mais ses mots reviennent à moi. Je le regarde et ris légèrement." Tu veux que j'te frotte le dos c'est ça ? " Parce qu'il a dit que c'était fini c'est bien ça non ? Mais j'ai pas envie. Je veux qu'il ait mon parfum sur la peau, qu'il pense à ce qu'on a pu faire, à ce qu'on pourrait faire dès qu'il ferme les yeux. Pas parce que je veux qu'il tombe amoureux, qu'il s'accroche ou autre. Mais juste parce que j'ai envie de m'immiscer dans son cerveau, de le faire chier, de lui pourrir la vie une bonne fois pour toute, pour lui montrer qu'il n'est pas invincible. Je me lève et lui passe devant, en sautillant presque." Mes yeux sont plus hauts Cole " Soufflais-je alors que j'allumais les jets d'eau. Je ne sais pas s'il regarde mes fesses. Mais je l'espère un petit peu.
Si au début tout se profilait vers un point définitif cette fois à nos petites coucheries, je me ravisais bien vite. Trop peu de volonté. Ou alors déjà bien plus accro à Kyla que je ne voulais bien l’admettre. Je lui proposai de m’accompagner pour une douche ce qui la fit rire un instant, elle me demanda si j’avais besoin d’elle pour lui frotter le dos. « Pas le dos non… » lui répondis-je avec un petit rire à mon tour. Fallait que j’arrête ça vraiment… Parce que j’étais censé avoir affirmé que notre étreinte était la dernière non ? Elle me rejoignit dans la salle d’eau sans se faire prier davantage, en passant devant moi, elle me rappela à l’ordre avec malice quant à la localisation de ses yeux, devant l’égarement de mes prunelles sur son corps dénudé. Ce pouvoir qu’elle avait sur moi, ça me rendait dingue. Je sentais déjà mon entre jambe retrouver sa grande forme alors que je la matais ainsi. Ok, Kyla avait raison, je ferais mieux de fixer ses yeux. Et lorsqu’elle alluma les jets, ma main alla se posa sur la sienne sur le robinet, tournant le thermostat du côté froid. Oui c’était une douche froide qu’il me fallait si je ne voulais pas lui laisser entrevoir un peu l’effet qu’elle avait sur moi.(Invité)
Il ne veut pas que je lui frotte le dos. Ok. Mais il ne faut pas qu'il se méprenne, on ne fera rien sous la douche. J'y crois fortement. Oui, oui. On va se rafraîchir un peu mais c'est tout. Il faut qu'on arrête. Il a dit que c'était la dernière fois alors bon, je le crois naïvement. Je me glisse dans la douche et allume le jet d'eau chaude en même temps que celui d'eau fraîche. Je ne suis pas une grande fan des douches brûlantes mais se cailler les fesses sous l'eau gelée, non merci. Sa main touche la mienne et je souris légèrement. Jusqu'à ce qu'il tourne l'eau froide et que je me prenne tout dans le visage, sur le corps." aaaah ! Mais ça va pas ?! " Beuglais-je en frissonnant et me faufilant derrière lui." Tu veux choper la mort ou quoi ?! " Il a besoin d'une douche froide pour se calmer ? Bah il va la prendre tout seul sa douche ! Je grelotte déjà derrière lui, planquée derrière son corps massif. Ces muscles... Bordel, voilà je suis perdue dans la contemplation de son dos. Dos que je caresse du bout des doigts, dessinant chaque muscle.
Le changement de température surprit la jeune femme qui cria et se protégea en se glissant derrière moi, me soupçonnant de vouloir sa mort. J’eus un petit rire malgré moi devant sa réaction, me positionnant courageusement sous le jet d’eau froide, espérant ainsi chasser les pensées impures que le corps de Kyla avait le don de faire naitre dans mon esprit. « C’est bon pour raffermir la peau… » Enfin soyons honnêtes, vu comme elle avait le pouvoir de m’exciter en deux deux, elle avait nullement besoin d’être raffermie. Mais ça me fait une excuse pour cette douche froide. Mais même l’eau froide n’était pas assez efficace pour chasser mon érection, parce que si pendant quelques secondes, j’eus l’espoir de retrouver mon calme, la seconde suivante, je sentis ses doigts dans mon dos et mon corps se réveilla à nouveau… « Kyla… » soupirai-je entre exaspération et plaisir… Je tournai le robinet vers un thermostat plus supportable avant de me retourner vers elle pour la saisir par la taille et l’attirer sous la pomme de douche, contre moi. Aimanté. J’étais aimanté à elle… Il n’y avait pas d’autre explication. Et malgré toutes mes stupides résolutions, je fondis sur elle, ma bouche venant capturer la sienne pour une nouveau baiser.(Invité)
" Raffermir la peau ? Parce qu'elle est pas assez ferme ma peau ?! " Grognais-je. Il veut la toucher et l'embrasser un peu plus pour voir ? Non parce que je préfèrerais qu'il fasse ça plutôt que de me laisser mourir de froid sous le jet d'eau froide. Je suis derrière lui et un large frisson me parcourt l'échine. Demain, je suis malade. Merci Cole ! C'est pas toi qui paye le médecin hein ! Sans compter que je déteste ça, aller chez le médecin... Je ronchonne intérieurement mais me concentre bien plus rapidement sur son dos, sur ses muscles que je dessine du bout des doigts. Je l'entends soupirer mon prénom et un léger sourire se dessine sur mon visage. Cole, ô Cole... On est totalement inséparable l'un de l'autre. Tu me touches, je te touche et on perd nos moyens. Enfin, c'est bien mon cas. Je mets plusieurs secondes à me rendre compte que l'eau qui glisse sur son dos n'est plus si froide que ça, qu'elle est même très bonne... Je croise son regard et souris légèrement. Ses mains sur ma peau, je soupire légèrement et ne ronchonne pas quand je finis sous le jet, les cheveux complètement trempés, le corps mouillé et une partie bien intime plutôt... Humide. Je glisse mes mains sur ses bras et prolonge son baiser." La dernière fois hein ? " Soufflais-je en mordillant ma lèvre inférieure. Et à chaque fois que j'aurais envie de lui, je sortirais cette petite expression. Une dernière fois... Mais je n'avais pas envie que ce soit la dernière fois. Parce que, qu'a-t-on tous les deux si c'est la dernière fois qu'on s'assemble comme des légos ? Rien. Et ça, ça ne me plait pas.
Et comme je m’y attendais, Kyla prit mal ma petite réflexion sur sa peau. « Je ne sais pas, je n’ai pas assez bien vu en fait… » Offre moi un nouveau panorama sur sa sublime chute de rein Kyla et je te redirais ça… Voilà ce que je réclamais, alors même que j’avais affirmé que nos galipettes précédentes étaient la dernière fois. Ou avant dernière fois faut croire. Parce qu’à peine ses mains effleurèrent ma peau, me voilà qui l’attrapai et l’attirai à moi, sous le jet, fondant sur elle pour l’embrasser à pleine bouche. Elle s’amusa alors à reprendre mes mots et un petit sourire apparut au coin de mes lèvres. « La dernière… » Mes mains glissèrent alors, sur ses fesses, qui n’avaient nullement besoin d’être raffermies, descendant ensuite, l’attrapant sous ses cuisses pour la soulever et la plaquer contre la faïence de la douche, reprenant notre baiser avec fièvre alors que mon corps n’aspire à nouveau plus qu’à fusionner à nouveau avec le sien pour la troisième fois de la soirée…(Invité)