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Je sentis une des mains du jeune homme s’aventurer dans mon dos, au niveau de la fermeture de ma robe et une seconde plus tard, je me retrouvais le buste découvert. Bonaventure avait une vue complète sur mon soutien-gorge noir à dentelle, celui que j’avais acheté sous les bons conseils de Summer. Les palpitations de mon cœur me déroutaient et me troublaient ; à tel point que je ne savais plus comment me positionner, je ne savais plus où poser mes mains. En toute franchise, j’étais légèrement apeurée par la suite des événements même si ce qu’il allait se passer restait indéniable et même si j’en avais parfaitement conscience.
Tout à coup, le garçon me renversa et ainsi, je me retrouvai sur le dos, contre le canapé, face à lui. Mes cheveux étaient tous éparpillés et je regardais l’homme planté au-dessus de moi. Bonaventure était bâti comme un dieu et c’était un vrai régal pour les yeux que de le regarder torse-nu. Mes mains se faufilèrent le long de son dos afin d’y procurer des tas de caresses aussi longues que douces et aussi sensuelles que tendres. Mon cœur tapait tellement fort que ma poitrine semblait se soulever au rythme de ses battements. Il était difficile pour moi de garder une respiration lente et posée alors que j’essayai tant bien que mal de rester concentrée. Les doigts parcourant l’échine du jeune homme, les paupières closes et le souffle haletant, je me sentis presque partir lorsque je sentis la main du métisse se glisser sous mon dos pour venir y détacher l’agrafe de mon soutien-gorge. Mes yeux se rouvrirent instantanément, fixant le plafond et laissant glisser dans ma gorge la salive que j’avalais par la suite. Ce qui me faisait le plus peur était de me retrouver nue devant lui, pas l’acte en lui-même. Au fond, j’étais une fille pudique et il avait toujours été difficile pour moi de me montrer à quelqu’un. Je soufflai un bon coup avant de monter une main jusqu’à son crâne comme pour l’inciter à continuer. Ses baisers me faisaient littéralement vibrer, des tas de frissons parsemaient mon corps à moitié dénudé et lorsque je sentis ses lèvres se délecter de ma poitrine, je me cambrais un peu plus, respirant profondément et refermant mes yeux par la même occasion. Une vague de chaleur m’envahi presque immédiatement, enveloppant absolument tout le bas de mon corps, l’envie se faisait ressentir et la passion dont Bonaventure faisait preuve, me faisait perdre la tête. Mes doigts se resserrèrent contre sa tête et je me mis à respirer encore plus fort qu’avant, lui laissant l’occasion de m’entendre plus que de raison. Mes gestes étaient timides, sans trop d’assurance et lents ; j’avais du mal à me débloquer, bien que tout ce qui était en train de se passer me plaisait et me faisait vibrer au plus haut point.
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