Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLa vie est un sommeil, l'amour en est le rêve et tu auras vécu si tu as aimé. ~ Bonaventure
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La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve et tu auras vécu si tu as aimé. ~ Bonaventure

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La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve.
Bonaventure & Amanda
A thousand miles seems pretty far But they've got planes and trains and cars I'd walk to you if I had no other way Our friends would all make fun of us and we'll just laugh along because we know that none of them have felt this way ▬ Plain white t's ▬ Sept janvier deux mille seize

Les vacances d’hiver étaient terminées. J’étais de retour à Boston et je n’étais pas vraiment au meilleur de ma forme. Les fêtes s’étaient bien déroulées mais je sentais que quelque chose n’allait pas chez moi, enfin, chez mon père. Je le sentais déprimé et dépassé par tout ce que la vie lui donnait à affronter. Depuis la mort de ma mère, je n’avais jamais retrouvé le père aimant, gâteux et plein de joie de vivre que j’avais connu étant enfant. Je ne pouvais rien lui reprocher, être veuf était certainement la pire chose qui puisse arriver à un époux mais cela me rendait triste au plus haut point. Être partie de chez moi m’avait fait énormément de bien et m’avait permis de passer à autre chose mais malheureusement, lorsque je retrouvais la Norvège, tous ces souvenirs douloureux refaisaient surface. Cette fois, c’était mon père qui n’allait pas bien, il avait beaucoup maigri et me parlait à peine.  J’étais alors heureuse de retrouver les Etats-Unis après cette période plus ou moins joviale.

Ce soir-là, j’avais reçu l’appel d’une vieille connaissance me demandant si j’étais prête à l’accompagner à une soirée pour célibataire organisée dans un bar du centre de la ville. J’avais immédiatement accepté étant donné que je voulais absolument me changer les idées. Sans compter que j’étais toujours célibataire et malgré mes attentes et mes désirs, Noah n’avait jamais refait surface.

Je m’étais donc préparée au mieux pour accompagner Bonaventure à cette soirée tout à fait spéciale. La robe et les talons étaient de mise. Je mis un manteau assez chaud au vue des températures basses de cet hiver et pris un petit sac afin d’y enfourner mon téléphone et mes clés de voiture.

Je traversai la ville pour rejoindre ce fameux bar où était censé m’attendre Bonaventure. Je me garai à quelques pas du commerce et m’y dirigeai à pied. Arrivée devant le bar, je jetai un œil à l’intérieur par curiosité et fus énormément surprise du grand nombre de personnes se trouvant à cet événement. Soudain, j’entendis mon prénom. Je me retournai et aperçus mon ami habillé pour l’occasion. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres teintées de rose et tout en m’approchant de lui, je le saluai poliment. « Bonsoir, comment vas-tu ? »




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Amanda & Bonaventure
Les fêtes de fin d’années s’étaient bien passées malgré que Summer avait annulé leur soirée. Bonaventure ne lui en avait pas tenue rigueur car il comprenait qu’il était bien le dernier homme qu’elle souhaitait fréquenter à l’heure actuelle. Comment les deux amis en étaient-ils arrivés là ? A cause d’un malheureux baiser. Un unique baiser. Un seul et unique instant de bonheur, d’amour et de tendresse pour le jeune homme. Un moment unique qui avait agi comme une révélation en lui. Il était las d’être seul. Las de porter le deuil d’une relation passée, de cette peur de l’inconnu et du qu’en dira-t-on. Il avait besoin de se retrouver en tant qu’homme pour avancer. Ces dernières années, il avait tout fait pour dissimuler son handicap aux yeux des autres, il avait nié pour mieux trouver des pirouettes pour mieux le vivre. Aujourd’hui, il lui fallait à nouveau passer par un nouveau cap : celui d’être à nouveau homme. Celui de se sentir désirable, aimé. Le pire dans toute cette histoire, c’est que Bonaventure savait pertinemment qu’il prendrait la fuite à la première occasion. Il n’était pas encore prêt à se lancer dans une histoire avec une femme. La peur du rejet, celle d’aimer et d’être à nouveau abandonné. Puis, il y avait la honte de son corps mutilé. Tous ses freins.

Alors, pour palier à cette soudaine timidité, il avait envoyé un message à une vieille connaissance qui bataillait avec son propre célibat. Amanda. Il l’appréciait énormément et il savait qu’à ses côtés, il passerait une superbe soirée ; Qui plus est, Amanda s’était donné dans l’idée de lui trouver une compagne -idée partagée bien entendu. Pour l’occasion, il s’était vêtu d’un jean noir, d’une chemise blanche et d’une veste de costume. Il ne voulait pas paraitre trop habillé et encore moins trop décontracté. La mode et lui, c’était tout un poème… ou pas.

Bonaventure était depuis quelques minutes déjà à cette petite soirée lorsqu’il vit Amanda pousser la porte. Aussitôt, il se leva pour aller la saluer. « Bonsoir Amanda » lui dit-il avec un doux sourire. Cela lui faisait du bien de revoir une tête connue mine de rien. « Laisse-moi te dire que tu es absolument magnifique dans cette robe » la complimenta-t-il en s’amusant à lui faire un léger baisemain. « As-tu passé de bonnes fêtes ? »


   
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J’entrai dans le bar, l’ambiance y était chaleureuse et relaxante. Il y avait des tas de filles et de garçons qui parlaient entre eux, très souvent en couple. J’avais l’impression de me retrouver dans une sorte de speed dating et cela m’amusait plus qu’autre chose au final.
Finalement, Bonaventure m’avait rejoint et m’avait salué. J’étais heureuse de le revoir, cela faisait un bon bout de temps que nous ne nous étions pas parlé et j’avais gardé le souvenir d’un jeune homme gentil et plein de joie de vivre à revendre. C’était toujours un plaisir de courir avec lui, aussi bien pour comparer nos performances sportives que pour discuter de tout et de rien.
Il prit ma main et fit mine de la baiser avant d’enchaîner sur un compliment. C’était adorable et mes lèvres s’étirèrent encore plus à ce moment-là. « Merci, tu n’es pas mal non plus. Tu as laissé tes joggings au placard pour plaire aux filles, c’est ça ? » Je ris quelque peu avant de m’approcher de lui et de l’embrasser délicatement sur la joue en guise de salut un peu plus personnel.
Je commençai à retirer mon manteau pour éviter d’avoir trop chaud et le pris entre mes bras, laissant ma robe à découvert. J’étais légèrement intimidée par toute cette foule, et cet engouement pour l’apologie du couple. Depuis mes deux dernières déceptions amoureuses, j’avais beaucoup de mal à approcher les garçons, et encore plus lorsque je savais que je leur plaisais. Je n’avais plus autant confiance en moi et puisque le moral n’était pas au beau fixe, je ne pouvais pas m’empêcher de penser que je continuerai à avoir des déceptions.

Mon ami me questionna sur les fêtes de fin d’année et me demandait si elles s’étaient bien passées. Je ne pouvais décemment pas lui dire que cela avait été presque catastrophique, j’aurais gâché la soirée et je ne voulais absolument pas en parler. Alors je me contentai de continuer de sourire et lui dis : « Ça va mais j’ai connu mieux et toi alors ? J’ai l’impression que tu as pris un peu de poids, non ? » Je ris une nouvelle fois tout en touchant légèrement son ventre de mon index et terminai par un sourire extrêmement taquin.




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Amanda & Bonaventure
« Je me suis dit que je mettrai davantage mes chances de mon côté en étant présentable » rétorqua un Bonaventure plein d’allant et de bonne humeur. Il était ravi de se retrouver à cette soirée en si galante compagnie. D’ailleurs, lorsqu’Amanda déposa un baiser sur sa joue pour le saluer, il fit de même. La jeune femme retira son manteau, lui laissant ainsi libre de contempler sa beauté prisonnière de ce fourreau de tissu. Amanda était une belle femme, ravissante et il se demandait encore comment une telle créature pouvait être célibataire. Avait-elle connu des désillusions comme lui ? Le métisse connaissait presque par cœur l’adage voulant qu’un chat échaudé craignait l’eau froide. Pour sa part, il avait du mal à accorder sa confiance à une femme au point de plonger avec elle dans une intimité partagée. Il avait tant de mal à concevoir l’idée de se donner à nouveau, de faire le grand saut, de tout recommencer à zéro. Sa seule histoire d’amour avait été si profonde, si belle qu’il craignait de ne plus jamais réussir à être en osmose avec une autre compagne.

Pourtant, il s’était décidé à se bouger un peu, à se sortir de ce marasme dû à son manque de confiance. La vie était trop courte pour se lamenter ou même pour hésiter. Il voulait vivre, réapprendre à aimer, être à nouveau la moitié d’une autre personne. Cela lui manquait de pouvoir être attentionné, protecteur, amoureux. Le jeune homme était un romantique par excellence et peut-être que ce genre de spécimen n’avait plus la cote auprès des femmes. Ces dernières préféraient désormais les méchants garçons, les taciturnes. Si seulement elles s’intéressaient un peu à lui, elles verraient combien il était un être empli de défaut sous ce vernis de gendre idéal.

« C’est un coup bas ça »rigola-t-il lorsque son amie l’attaqua sur une potentielle prise de poids, n’hésitant pas à le toucher de son index. « Ce n’est pas ma faute, c’est celle de ma mère et de sa merveilleuse cuisine. Je suis un fils modèle, je me dois de faire honneur à sa cuisine » s’amusa-t-il à jouer les enfants de bonnes familles. « C’était tout de même sympathique mais j’espère que l’année prochaine, je pourrais le partager avec quelqu’un ! Cela fait partie de mes bonnes résolutions. Et toi ? Tu as commencé à réfléchir aux tiennes ? »lui demanda-t-il avant de lui proposer d’aller mettre son manteau au petit vestiaire improvisé pour la soirée par les organisateurs.

   
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Nous étions tous les deux célibataires et je pensais qu’il était incompréhensible pour nous de nous voir seuls. Il était vrai que Bonaventure était un jeune homme gentil, galant, romantique et intelligent, il avait tout pour plaire. Ajouté à tout cela une bouille adorable et une silhouette plutôt agréable à regarder pour obtenir le garçon idéal. Malheureusement et malgré tous ces paramètres, Bonaventure demeurait célibataire comme moi. Je savais que c’était une chose qui le pesait et qu’il aurait adoré trouver une fille lui correspondant. C’était la raison pour laquelle j’allais me démener pour lui dégoter la fille parfaite à cette soirée.

Après lui avoir fait la remarque selon laquelle je le trouvais grossis, il me signala qu’il était bien obligé de goûter aux plats de sa mère et qu’il devait faire honneur à sa cuisine. Je ris légèrement tout en le regardant et dis : « Bon alors si c’était la cuisine de ta maman, tu n’as pas eu le choix. Je peux comprendre. T’en fais pas, on ira courir deux fois plus. » Je m’amusais à le taquiner encore. J’adorais cela, lancer quelques pics de temps à autres juste pour rire était ma spécialité mais je ne pouvais décemment pas en faire usage avec tout le monde. Bonaventure n’était pas du genre à se vexer ou à se braquer pour si peu, alors je savais que je pouvais vaquer à mon occupation favorite avec le jeune homme. Il m’expliqua ensuite qu’il avait passé de bonnes fêtes mais qu’il aurait préféré pouvoir partager ces moments avec quelqu’un et détailla que cela faisait partie intégrante de ses résolutions pour deux mille seize. L’étudiant me demanda par la suite si j’avais réfléchis aux miennes et c’est à ce moment que je me rendis compte que je n’avais même pas pensé à cela. Il fallait dire que je n’avais vraiment pas eu le temps et que l’ambiance chez moi n’était pas propice à ce genre de réflexion.
« Eh bien, non, je n’ai strictement pas réfléchis à ça… Puis de toute façon je ne les tiens jamais ! Mais bon, je vais essayer de ne plus m’attacher autant et si rapidement à quelqu’un. En deux mille quinze, ça m’a créé que des soucis et que du chagrin. Ah oui, et puis je vais essayer d’être moins naïve, mais je crois que c’est peine perdue. » Je soupirai alors quelque peu avant de suivre Bonaventure jusqu’au vestiaire où je déposai mon manteau. « Je te promets que tu finiras la soirée avec quelqu’un ! Je suis un vrai radar à gentille fille ! » Plaisantai-je. Nous nous dirigions par la suite vers le bar où nous pourrions commander un verre. Lorsque je passais à côté de jolie fille, je regardai mon ami en lui faisant quelques signes afin d’avoir son avis. Je ne savais pas vraiment quel était son type de fille mais je savais que lui, par contre, était le type de beaucoup de jeune femme, j’étais persuadée qu’il n’aurait aucun mal à trouver…

Arrivés au bar, je demandai au serveur de prendre notre commande et lui demandai une bière à la cerise afin d’au moins me mettre un peu plus dans l’ambiance. « Bon, y’en a eu moins une dans le lot que je t’ai montré qui te plait non ? Regarde la petite brune là-bas, elle est mignonne et elle n’a pas l’air d’être trop dévergondée… T’en penses quoi ? » Lui dis-je tout en la pointant du doigt très discrètement. Cette fille était assez petite et avait de longs cheveux bruns bouclés qui lui courraient dans le dos. Elle était accompagnée d’une autre fille et elles semblaient discuter entre elles seulement ; La situation idéale pour que mon jeune ami puisse aller lui demander son numéro de téléphone.





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Bonaventure esquissa un sourire amusé face à sa nouvelle remarque. « Dis tout de suite que je suis énorme ! » protesta-t-il pour la forme car il avait beau ne pas avoir la carrure d’un Apollon, la musculation fine et bien dessinée du jeune homme ne laissait pas souvent les femmes indifférente. Il était juste dommage qu’il ait oublié ce détail pour se focaliser uniquement sur sa jambe amputée. Bonaventure avait oublié toute son assurance, tout son pouvoir de séduction à cause de cette mutilation. « La prochaine fois, je te ramènerai un doggy bag comme ça, toi aussi tu auras une raison supplémentaire de courir deux fois plus » la taquina-t-il cette fois-ci. Amanda était une véritable perle, auprès d’elle, il pouvait la taquiner, la chambrer bien gentiment sans qu’elle ne prenne la mouche et elle pouvait en faire de même. Les deux Quincy avaient de nombreux points communs, renforçant leur amitié. Il était peut-être comique de voir que ni l’un ni l’autre n’avait même songé un seul instant à combler un célibat auprès de l’autre à croire qu’ils se complaisaient beaucoup plus dans cette amitié.

Pour sa part, Bonaventure n’était pas le genre d’homme à envisager des relations avec les femmes à tout bout de champ. La plupart du temps, il était même complétement aveugle face aux signaux du sexe opposé à croire qu’il était trop naïf. « Si cela peut te rassurer, j’ai envie d’essayer d’être moins : trop bon trop con ; cela m’a souvent joué des tours mais c’est plus fort que moi. Je crois qu’on ne chasse pas le naturel sans qu’il ne revienne au galop. Allez, voyons 2016 comme un nouveau départ, une nouvelle chance de trouver le bonheur et peut-être notre moitié » s’exclama-t-il avant que son amie ne lui assure qu’elle allait lui trouver une compagne d’ici la fin de la soirée. « Et je compte faire de même avec toi, tu ne resteras pas spectatrice ce soir Amanda ! Tu peux compter sur moi » rigola-t-il, appréciant de jouer les cupidons pour les autres.

La jolie blonde lui montra plusieurs demoiselles très belles mais il ne ressentit aucun frisson, aucun appel de son cœur, comme à son habitude. Le métisse n’avait pourtant aucun critère de sélection, il y allait à l’instinct. Bien sûr, il savait qu’il ne pourrait tomber amoureux d’une femme aux vices trop prononcés ou même trop libertine. Il appréciait les choses simples de la vie tout comme il aspirait rester fidèle à ses valeurs. Alors, une personne sans valeur ou sens moral, ce n’était pas pour lui. « Elle est très jolie oui »fit-il hésitant avant de regarder Amanda comme pour se donner du courage. « Qui ne tente rien à rien » répéta-t-il l’adage avant de s’approcher. Dix minutes plus tard, il revenait pour mieux lui tendre un numéro. « Elle m’a demandé de te donner son numéro et je confirme, elle est très gentille » tenta-t-il de ne pas rigoler.

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Non, je ne pouvais vraiment pas dire que Bonaventure était énorme, cela était complètement faux et il était même presque aussi fin que moi, la carrure en V en plus. « Non… Pas énorme… Enrobé. » Je le regardais dans les yeux, d’un air taquin, le menton enfoncé et un petit sourire au coin des lèvres. Le sérieux n’était pas de mise et je préférais largement que cela se passe ainsi. Bonaventure et moi nous ressemblions énormément et parfois, je me disais même qu’il était ma personne au masculin. Mais loin de moi l’idée de sortir avec lui… Notre amitié était tellement forte et tellement belle qu’une histoire plus recherchée avec un quelconque amour sorti de nulle part pouvait bien gâcher absolument tout ce que nous avions construit auparavant.

Finalement, mon ami m’avoua pas mal de choses par rapport à ce qu’il prévoyait mon l’année à venir et c’était incroyable comment je pouvais le comprendre et à quel point j’éprouvais la même chose. Je me contentai d’acquiescer avec un simple « Mh mh ». Il continua tout en m’assurant qu’il allait me trouver un garçon pour ce soir et que je ne resterai pas spectatrice. Je souris à mon ami et longeai de mes yeux tous les recoins de cette salle. En fait, j’adorais que l’on s’intéresse à moi, c’était plutôt gratifiant et flatteur mais ma timidité était telle que parfois, je ne me laissais jamais aller comme il le fallait et d’une simple attitude, je pouvais tout gâcher.
Je reposai mes pupilles sur Bonaventure, tout en gardant le même sourire que j’arborais depuis le début de la soirée, et dis : « Concentre toi d’abord sur ces petites minettes qui ne demandent qu’à être abordées ! On s’occupera de mon cas désespéré après ! »

Après avoir fait un rapide tour des filles présentes dans le bar, j’en avais repéré une qui pouvait parfaitement plaire à l’étudiant. Il ne restait plus qu’à aller lui demander son numéro de téléphone ou, au moins, son prénom. Après avoir approuvé, le garçon, à ma grande surprise, se dirigea vers la jeune femme. De là où j’étais, je pouvais les observer tranquillement et il me paraissait que tout se passait pour le mieux… Ils discutaient ensemble et les deux jeunes semblaient être l’un comme l’autre très à l’aise. En tout cas, c’était l’impression qu’ils donnaient. J’étais heureuse de voir le jeune homme prendre les choses en main et il me paraissait totalement détendu, sûr de lui. C’était exactement ce que j’attendais de cette soirée. Il fallait absolument que Bonaventure se rende compte du potentiel qu’il détenait et de toute l’assurance qu’il devait avoir naturellement. Je connaissais le mal qui pouvait l’affecter et ça me rendait toujours triste de m’apercevoir que même derrière ses sourires, il pouvait se cacher un grand mal-être.

Après une dizaine de minutes, Bonaventure revint avec un sourire aux lèvres. J’avais remarqué que la jeune femme lui avait tendu un petit bout de papier, j’étais alors persuadée qu’il avait obtenu son dessein. Arrivé près de moi, je dis directement : « Alors ? » tandis que lui, me tendait son trophée. Je ne compris pas tout de suite et lorsqu’il m’indiqua qu’elle voulait me donner son numéro, je déchantai très vite et perdis mon sourire enchanté. « C’est un blague ? » Dis-je, l’air complètement abasourdie alors que je reposai mes yeux sur cette fille. « Bon, je ne pouvais pas deviner qu’elle préférait les filles. C’est pas grave. » Je me retournai vers mon ami et le regardant plein de détermination, continuai : « Je vais en trouver une autre. Hétéro de préférence. Bon, à part ça… » Je joins mes deux mains tout en lui souriant sincèrement. « Je t’ai trouvé parfait, trop mignon. » Maintenant, il fallait trouver une autre fille et j’avais vraiment envie que Bonaventure tombe sur la perle parfaite qui pouvait lui plaire et qui puisse le rendre heureux comme il pouvait rendre son entourage heureux.

Soudainement, je vis deux filles s’approcher de nous. Elles discutaient entre elles et ne regardaient pas vraiment où elles posaient leurs pieds. Ni une, ni deux, je regardai mon ami dans les yeux avant de le pousser d’un petit coup sec contre l’une de ses deux filles. « Oups… » Dis-je d’un air faussement désolé. Je riais intérieurement mais je voulais tout de même que mon plan soit mené à bien afin que le jeune homme récupère un voire deux numéros…


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Bonaventure n’était pas un grand dragueur. En fait, à tout bien pensé, il ne l’était pas le moins du monde. Comment expliquer à Amanda qu’il n’avait connu qu’une seule histoire d’amour ? Il avait l’impression de détonner avec le paysage surtout en comparaison de ses amis ou même de son cousin Malachy. Le métisse était un romantique et de ce fait, il plaçait les sentiments avant toute chose. Un concept tellement désuet à notre époque où le sexe prédominait tout. Bien sûr, depuis Lucy, il avait peut-être connu deux histoires d’un soir. Deux moments d’égarement qui l’avait rendu mal à l’aise car ce n’était tout simplement pas son genre. Aussi, il doutait de son pouvoir de séduction. Les femmes avaient toujours préféré les séducteurs, les gros baraqués au cœur tendre. Le genre d’homme qui vous donne l’impression d’être tout et son contraire, le genre d’homme à briser des cœurs sans s’en vouloir. Les femmes partaient toujours du principe que l’amour pouvait les changer, les faire devenir de jolis petits oursons -peut-être dans certains cas ; Mais au final, elles finissaient le cœur brisé.

Lui, il n’avait rien de tout cela. Il était respectueux, galant et poli. Il avait un sens de l’humour assez noir et sarcastique mais ça s’arrêtait là. En fait, il était lisse et sans envergure du moins sur le papier. La vitrine ne donnait pas envie de pénétrer dans la boutique mais si on se laissait tenter… Alors quoi ? Il n’allait pas se transformer en bad guy ! Non, mais il pouvait offrir des trésors d’amour, des rêves, de la folie et de la passion. Oui, de la passion car cet homme sous sa bonhomie caché un être passionné. Oui, en résumé Bonaventure était un trésor caché, le tout était de le mériter ou tout simplement de le trouver.

« Ce n’est pas une blague, ton radar a gentille fille marche ! C’est le moins qu’on puisse dire mais tu as oublié de régler sur l’orientation hétérosexuel »se moqua-t-il bien gentiment de son amie, avec un grand sourire goguenard. « Oui, ça serait bien qu’elle soit hétéro… Remarque, si tu es intéressée par son numéro, je pourrais dire que j’aurais fait les cupidons plus vite que mon ombre »continua-t-il sur sa lancée avant de rougir en détournant le regard. Amanda venait de le complimenter et comme à chaque fois qu’une femme le faisait, il se sentait bêtement crétin. Il en était là de ses pensées quand il se sentit poussé dans les bras d’une femme. Oups, mouais tu peux le dire songea-t-il en faisant les gros yeux à Amanda. Bonaventure se reprit et s’excusa de sa maladresse auprès des jeunes femmes. La petite rousse attira son regard si bien que sans savoir comment, il se retrouva bien vite de l’autre côté du bar à discuter avec elle seulement, il se rendit compte très rapidement qu’elle n’était pas la candidate idéale. A nouveau bredouille, il revint vers son amie. « Très gentille mais…comment dire sans être méchant : bref, elle s’écoute parler ! »soupira-t-il avant de se reprendre. « A mon tour… mais avant, pour qu’on soit bien clair, décris moi l’homme de tes rêves »lui demanda-t-il histoire de ne pas taper dans l’eau avec son épée.

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Bonaventure était le type de garçon jovial, rieur et bon enfant. J’adorais sa personnalité et c’était exactement pour cela que l’on s’entendait à ce point. Après quelques plaisanteries sur mon soit disant radar à gentille fille, j’avais poussé mon jeune ami dans les bras d’une jeune demoiselle rousse, faisant mine de ne pas l’avoir fait exprès. Elle était accompagnée d’une autre mais l’étudiant finit bien vite seul à ses côtés et en tête à tête, ils discutèrent ainsi quelques longues minutes. Je les observais attentivement, essayant de déceler chaque émotion et chaque attitude de l’un et de l’autre. Ils avaient l’air de bien s’entendre et cela me rendit immédiatement folle de joie.

Lorsque le jeune homme me rejoint, il m’indiqua qu’elle était très gentille et me fit comprendre qu’elle n’était pas son genre de fille. J’étais à nouveau bredouille mais j’étais tellement déterminée que ce nouvel échec ne faisait que croître mon envie de trouver LA fille. Mais Bonaventure n’avait pas l’air de cet avis, il préférait que l’on échange les rôles et me dit que c’était à son tour de me trouver quelqu’un. Je ne redis rien à ces paroles et le regardait continuellement dans les yeux. En fait, j’étais légèrement stressée. J’avais peur de faire une nouvelle rencontre. Je ne pouvais pas l’expliquer, c’était tellement dur pour moi de comprendre mes propres sentiments que chaque nouvelle relation me tracassait au plus haut point. Je déchantai un petit peu mais il fallait que je l’admette, un garçon et une situation stable pouvait devenir un pilier très favorable à ma vie. Un véritable soutien, quelqu’un sur qui compter à n’importe quel moment et surtout, quelqu’un à qui parler était devenu indispensable pour moi.

Avant que Bonaventure ne parte à la recherche du garçon idéal, vint la question à laquelle je ne pouvais pas échapper, celle qui concernait l’homme de mes rêves. Alors, ainsi, c’était certainement une question facile, voire presque anodine, mais dans ma situation, c’était une véritable énigme. Les garçons que j’avais fréquentés avant étaient tous différents des uns et des autres. Mon tout premier petit ami était quelqu’un de très timide et de très réservé tandis que le dernier avait été très exubérant et excentrique. Tant de différences qui, ce jour, me posaient problème. Je ne savais pas quoi dire ni quoi exposer à mon ami, alors, je réfléchis quelques secondes, les yeux dirigés vers le ciel et répondis : « Eh bien… En fait je n’ai pas vraiment de garçon idéal, juste certainement… Des critères de base sur lesquels me reposer. Du coup… Je dirais, gentil, drôle, attentionné et intelligent. Voilà… Après, je n’ai aucun critère physique… Je marche beaucoup au feeling alors qu’il soit grand, petit, musclé, pas musclé… Peu importe tant qu’il y a ces critères. Après, c’est sûr que j’ai des préférences comme par exemple le fait que j’aimerais qu’il soit plus grand que moi. Le reste, ce ne sont que des options. » J’offris à mon interlocuteur le plus beau de mes sourires et me retournai pour observer cette fois-ci, les garçons de la pièce. Il y en avait pour tous les goûts mais j’avais l’étrange impression que la plupart était surtout par ici pour se dégoter une fille seulement pour la soirée…
« C’est tellement plus facile de chercher pour les autres… Bonaventure je crois que je n’ai pas du tout envie de me lancer dans une nouvelle relation… » Dis-je d’un air un peu moins assuré. Je portais beaucoup de craintes et les séquelles de mes deux dernières relations amoureuses étaient certainement bien trop fraîches pour les colmater avec une nouvelle histoire. Au final… Il me semblait avoir peur de devoir m’engager à nouveau dans quelque chose de sérieux et de finir par m’impliquer bien trop.

Je me tournai une nouvelle fois vers Bonaventure et lui dis de manière légèrement tracassé. « Enfin… je sais pas, j’ai peur je crois. » C’est bien la première fois que j’avouais une telle chose aussi facilement… C’était le signe que le jeune homme devenait quelqu’un de très important à mes yeux.






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Amanda & Bonaventure
La recherche de la partenaire idéale n’avait jusqu’à maintenant pas montré grand signe d’efficacité mais Bonaventure reconnaissait à demi-mot que peut-être n’était-il pas non plus des plus motivé. Pour preuve, il se décida au bout de deux essais seulement à abandonner et inverser les rôles. C’était à lui de trouver la perle rare pour son amie mais pour cela, il voulait affiner ses critères de recherche afin de trouver le bon numéro dès le premier essai. Il voulait tellement que son amie soit heureuse. Après tout, l’amour était un trésor, quelque chose de précieux qu’il était bon de garder auprès de son cœur.  Malheureusement comme toute émotion, elle pouvait s’avérer aussi bonne que mauvaise. Bonaventure lui, avait expérimenté les deux faces de cette pièce, connaissant à la fois le bonheur et le malheur avec Lucy et pourtant, malgré la peur, son cœur se désolait de son célibat.

Amanda lui conta alors le portrait de l’homme idéal et il l’écouta avec sérieux, se retenant de blaguer en affirmant être l’homme de la situation. Il aurait été déplacé de faire une telle remarque. Non, son rôle était d’être présent pour elle et surtout de l’aider dans sa quête. « Tu n’es pas trop exigeante, je devrais pouvoir m’en sortir haut la main dans ce cas » se contenta-t-il de lui répondre en lui offrant à son tour l’un de ses plus beaux sourires. La jeune femme retourna à sa contemplation et il l’accompagna, scannant la salle. D’un point de vue esthétique, il y en avait pour tous les goûts et Bonaventure se demanda bien vers qui, il allait pouvoir l’aiguiller. Il tenait beaucoup trop à Amanda pour la jeter dans la gueule du premier beau-parleur. Non, il devait faire son choix avec sérieux. C’est alors qu’elle reprit la parole pour lui confier ses craintes. Des appréhensions qu’il comprenait très largement pour lui-même les ressentir. « Je sais ce que tu ressens Amanda »lui dit-il en prenant une de ses mains dans la sienne. « Ce n’est pas évident de sauter encore et encore dans l’inconnu, de confier son cœur à une autre personne au risque qu’elle l’abime davantage. Je ne sais même pas si ce genre de soirée est véritablement sérieuse. Je veux dire peut-être que dix pour cent des présents cherchent réellement l’amour mais les quatre-vingt-dix autres ? Bonne question. J’ai envie de dire que l’amour arrive toujours quand on s’y attend le moins mais il faut croire que c’est réservé à une certaine population » poursuivit-il dans un petit monologue. Les personnes belles, sexy, elles trouvaient toujours chaussure à leurs pieds très facilement. Seulement, lui, il connaissait l’envers du décor car son physique passe-partout lui ouvrait une voie royale auprès des femmes : le très bon ami ; Bonaventure désirait être perçu comme un potentiel petit-ami et non comme l’éternel confident. « Il ne faut toutefois pas laisser cette peur te clouer sur place.. Tu as le droit d’être heureuse, de trouver l’amour et j’espère que j’arriverai à t’aider en ce sens car tu le mérites Amanda. Tu es une femme adorable, intelligente, ravissante même et lorsque tu souris, tu éblouis ton monde car rien n’est surfait chez toi. Au contraire, tu respires le naturel et c’est ce que je trouve bouleversant chez une femme » termina-t-il avant de se racler la gorge. Encore une fois, il s’était montré un poil trop bavard.

   
electric bird.
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