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(malachy) ○ oops, we're stuck !

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feat malachy && camille ✖ Camille ne put s’empêcher de lever les yeux au plafond quand Maly prit la parole. Non, c’était la première fois qu’il se retrouvait avec une ancienne relation dans une bibliothèque et il espérait bien que ce soit la dernière parce que c’était éprouvant. Que ce soit physiquement que mentalement. D’un côté, parler à quelqu’un avec qui on était sorti mais avec qui on n’avait guère garder contact, c’était une tâche délicate. Ils n’avaient plus rien en commun après tout et de l’autre, parce que ce même ex se révélait être violent par moment. « Tu vois ça ? Tu n’es pas l’exception, je me comporte de la même façon avec les autres qu’avec toi.. » dit-il en secouant la tête. Pendant que Maly rangeait correctement le rayon qu’ils avaient endommagé, lui s’occupait du bureau de la responsable. Camille soupira d’agacement en tombant sur un nouveau tiroir rempli de papier et de documents incompréhensibles pour lui. Il allait bien mettre la main sur quelque chose qu’il allait pouvoir les aider à s’évader. Il avait sorti une sorte de compliment sans vraiment s’en rendre compte, plus pour couper le silence qui allait finir par s’installer plutôt que vraiment vouloir lui parler. Il angoissait à chacune de ses paroles, il ne voulait pas de nouveau subir sa colère. Surtout que là, il aurait l’aide d’un bureau si jamais il voulait le frapper plus violemment. « Ça, je n’en sais rien, faudra demander à tes prochaines conquêtes.. » dit-il en secouant les épaules. Il s’en voulait de lui en avoir fait mais après une grimace de douleur ayant bougé un peu sur le côté où il avait mal, il se dit qu’il l’avait plutôt bien mérité. « Si je te dis que oui, tu feras quoi ? » Camille afficha un petit sourire, ayant ouvert le tiroir à trésors, c’était le miracle qu’il attendait depuis le début de la soirée. « Et voilààà ! » dit-il avec un grand sourire lui collant les clés qu’il espérait être les bonnes devant les yeux.
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Ranger des livres, ça occupait bien son homme, enfin son Maly. On ne croirait pas vraiment à le regarder, mais Maly et le désordre, c'était pas vraiment ça. Ce gars était pas tout à fait normal, tout le monde le savait déjà. Il ne répondit rien de plus à Camille, finit de ranger ce maudit rayon, qui semblait avoir un peu trop de bouquin pour la santé du blond. Se baisser et se relever n'étaient pas très agréable, mais il supposait que Camille devait être bien pire. Triste soirée. A vrai dire, le blond savait pertinemment que les bleus ne l'aideraient pas à gagner de l'argent, au contraire cette connerie allait lui en faire perdre. Et ça l'agaçait un peu. Maly lui répondit, de moins bonnes humeurs. «Y'a que dans les films que les cicatrices et les bleus font craquer les filles. » Maly s'était rapproché pour voir ce que Camille faisait, et si il trouvait quelques choses pour sortir d'ici. Un sourire éclaira son visage quand il vit les clés. Maly avait vraiment envie et besoin de rentrer chez lui et de boire un coup. «Je te laisse la primeur de l'utilisée.» Camille voulait sortir sûrement plus que lui. Bien que Maly en avait marre. Un endroit où il pouvait pas fumer, il n'avait rien à boire, et maintenant il avait un peu mal. Décidément cette soirée était franchement pas terrible.
«.»
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feat malachy && camille ✖ « Oh, y en a bien que trouvent trouver ça sexy.. Tu as juste à trouver une bonne histoire et tu les feras tout tomber à tes pieds. » Genre, qu’il s’était bagarré en voulant aider quelqu’un ou autres exploits héroïque. A chaque tiroir ouvert, il ne pouvait s’empêcher de soupirer en voyant qu’il ne trouvait pas d’objets qui pourrait l’aider à ouvrir cette fichue porte. Il avait soulevé les différents pots qu’on pouvait voir sur le bureau, en temps normal, il détestait fouiller dans les affaires des autres mais aujourd’hui, il allait faire une exception. D’ailleurs, il se demandait bien comment la responsable faisait pour se retrouver dans ce bazar, il y avait pleins de papiers partout. Il ne put s’empêcher de pousser un soupire de soulagement quand il parvint à les trouver. Il ignorait pourquoi elle les avait mis dans le dernier tiroir mais au moins ils allaient pouvoir sortir. Rien que pour ça, il aurait pu faire une danse de la joie mais Maly l’aurait sûrement pris pour un fou. « Oh, trop aimable de ta part. » dit-il avec un sourire avant de quitter son siège et de se diriger vers la porte. Il se mordilla la lèvre lorsqu’il mit la clé dans la serrure et il couina quand la porte s’ouvrit enfin. « Et voilà, je suppose que c’est le moment qu’on se dit au revoir ? » dit-il une fois qu’il ait récupéré ses affaires, prêt à quitter la bibliothèque et à rejoindre son chez lui.
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Malounet jeta un oeil vers Camille, vraiment pas convaincu de ce qu'il lui racontait et pour cause, il savait très bien ce qui l'attendait. «Une marchandise abîmé ne donne à personne envie de l'acheter tu sais.» Et c'était exactement comme ça que Malachy se voyait, comme une marchandise abimé. Et c'était ce qu'il était. Un produit défectueux, encore heureusement que ça ne durerait pas, sinon il pouvait dire adieux à son doctorat. Rien que de penser aux années d'études qui servent plus à rien, ça l'agaçait. Toutes ces femmes, toutes ces heures perdues pour de l'argent ne reviendrait pas, et ça lui donnait la nausée. Il se concentra sur le bureau que Camille fouillait si bien, un peu trop bien pour le gout de Malou. La clé en mains, il laissa Camille aller ouvrir la porte. Voilà c'était fini, ils allaient enfin pouvoir rentrer chez eux et oublier ce passage sinistre. Enfin c'était le plan jusqu'à ce que Camille lui pose une question. Maly n'avait strictement rien du chevalier servant, même si il aidait les autres, mais en général c'était des autres inconnus. Il fixa Camille, il n'avait aucune envie de lui proposer son aide, mais après ce qu'il avait fait au brun, c'était pas sûr qu'il arrive entier chez lui, non? «Tu vas pouvoir rentrer tout seul?» Oui au lieu de proposer son aide clairement, il prenait les choses à l'envers, mais comme toujours. Manquerait plus qu'on pense qu'il est gentil, quel sacrilège! Maly récupéra ses affaires, et se dirigea vers la porte.

«.»
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feat malachy && camille ✖ Camille ignorait tout de la vie secrète de Maly et es ce qu’il s’y intéressait ? Pas vraiment. Peut-être qu’avant oui mais ce n’était plus le cas. Il était libre de faire ce qu’il voulait mais il ne put s’empêcher de froncer les sourcils face à ses paroles. « Tu es vraiment en train de te comporter comme un objet ? Tu n’as qu’à faire une annonce, quelqu’un finira par craquer. » dit-il en secouant les épaules. Il ne savait pas vraiment de quoi parlait le jeune homme et il ne voulait pas lui demander. Celui-ci allait sûrement l’envoyer paître s’il lui demandait plus d’explications. Ou alors, il risquerait de s’énerver de nouveau et ça, il en était hors de question. Pas maintenant qu’ils allaient enfin pouvoir sortir. Les clés dans les mains, un grand sourire éclaira son visage lorsque la porte s’ouvrir. A croire que c’était la plus belle chose qu’il venait de voir de sa vie. Il se passa une main dans les cheveux alors qu’il se tournait vers Maly. Ils allaient prendre une route différente et il ne put que rouler des yeux en écoutant sa question. « Oh, je n’habite pas si loin, je pense pouvoir y parvenir. Enfin j’espère… Mais si tu n’as rien à faire, tu peux toujours m’accompagner, je ne voudrais pas prendre encore plus de ton temps » Vu l’état de ses côtes, peut-être qu’à force de marcher, la douleur allait revenir avec un degré supérieur qu’avant. Puis, au moins si jamais il lui arrivait quelque chose en chemin, Camille aurait quelqu’un, il ne serait pas seul comme un idiot dans la rue.
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Maly n'avait pas envie de parler de son travail. Beaucoup de gens n'aiment pas leur travail. Maly n'aimait pas le sien non plus. Il n'aimait pas les filles, il n'aimait pas être un objet, surtout pas lui, et il détestait par dessus tout être toujours à la limite de la pauvreté malgré son taff. Mais tout le monde ne naît pas avec une cuillère en argent dans la bouche, et il ne pouvait compter que lui. «.Dans ton monde peut être, dans le mien sûrement pas. Changeons de sujet.»Son travail n'était pas un sujet qu'il aimait aborder. D'ailleurs quand on avait le malheur de lui faire remarquer qu'il changeait souvent de filles et que c'était une cliente, il jouait aux macho, mais mentir tout le temps était une des raisons de sa fuite d'Irlande, donc c'était pas plus agréable ici. Faut croire qu'il était devenu habile dans les mensonges. Maly considéra la proposition de Camille, il avait juste envie de rentrer chez lui et d'éviter le brun le reste de sa vie, décidément il avait un soucis avec les hommes bruns. Sauf qu'il s'en voulait pour ce qui était arrivé. Il soupira doucement. «.Aller l'écloper, passes devant.» Maly attendit sagement que Camille prenne le devant. Il prit les affaires de Camille de ses mains, quitte à avoir l'air trop gentil, autant faire les choses jusqu'au bout. Il espérais juste que Camille habite vraiment pas trop loin, sinon il aurait probablement la flemme de revenir à la fac pour trouver la mather.
«.»
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feat malachy && camille ✖ Camille ne trouvait pas en dehors des cours, il n’en avait guère besoin. Son père était un riche chef d’entreprise et c’était lui qui finançait tout. Comme si, l’argent allait pouvoir remplacer la présence d’un père, Camille se retenait bien de lui dire que jamais il ne serait vraiment un bon père. Moins il le voyait, mieux il se portait. De toute façon, il était plutôt tranquille de ce côté-là, son père était bien trop occupé par son travail en Allemagne pour se soucier des autres problèmes de son fils. Il pensait qu’on pouvait tout arranger avec des billets de banque, Camille, lui pouvait affirmer le contraire. « Comme tu veux, c’est toi qui avait commencé à en parler. » dit-il en secouant les épaules. Maly avait légèrement titillé sa curiosité et il se mordait vraiment la langue pour éviter de poser des questions. Il n’avait pas envie de revoir Maly la furie en action. Une fois par jour, ça suffisait amplement pour son corps. « La faute à qui si je suis comme ça ? Tu aurais pu y aller plus doucement, tout de même. » Il le regarda droit dans les yeux, levant un sourcil avant de commencer à marcher. Camille était plutôt soulagé de ne pas habiter trop loin du campus, encore une idée brillante de son super paternel. Puis, il n’avait même plus de sac à porter, il fit une légère moue juste pour la frime. « J’aurais pu continuer à le porter hein.., je ne suis pas un fragile.. »
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Par moment Maly aurait préféré que ses parents soient riches et s'en fiche de sa vie. Il aurait peut être été un peu plus comme Camille, moins honteux à propos de ses préférences, peut être plus assumé, et moins violent pour aucune raison. Mais comme on dit, vous pouvez arraché un gamin de la rue, mais vous ne pouvez pas enlever la rue de lui. Et c'est exactement comme ça qu'il se sentait. La violence, la haine, et la honte ne partaient pas, même à des kilomètres de ceux qui lui avaient mit ça en tête. Les mauvaises habitudes sont tenaces. Maly n'ajouta rien, trop content que Camille n'insiste pas plus. Blondinet tentait de mettre de l'humour, du moins il avait sa façon très spécial à lui de parler aux gens, qu'on pouvait prendre pour de l'humour si on était de bonne humeur, et pour des remarques désobligeantes si on ne l'était pas. Il jeta un oeil au brun qui lui répondit une chose à la fois enquiquinante et très a double sens. Maly soupira. «Tu me connais, je fais pas dans le self-control.» Ce qui en soit était vrai même si Camille n'avait jamais vraiment rencontrer la face sombre du blond, jusqu'à ce soir. Maly était adorable quand il voulait, et là en ce moment, il avait l'air de le vouloir. Mais le brun lui fit remarquer qu'il n'était pas fragile, et Malou lui lança. «Tais-toi, sinon je te refiles mes affaires en plus des tiennes.» Une façon de pensée que Maly appliquait à tout dans la vie. Enfin Maly ne voulait pas qu'il se taise réellement, mais seulement qu'il ne remette pas en cause son élan de bonté passager.
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feat malachy && camille ✖ Le jeune homme n’avait jamais eu honte d’être lui-même, de toute façon qu’est ce qu’il risquait à mentir à tout le monde ? Rien, tout le monde s’en fichait de lui, c’était le type qui passait inaperçu et cela lui convenait parfaitement. Puis sa famille se fichait bien de sa vie personnelle, sa mère serait juste ravie qu’il ait quelqu’un. Et il était presque certain qu’il l’aurait encore plus au téléphone si jamais il se mettait en couple. Mère collante et surprotectrice ? Exactement ! Mais il faut dire qu’avec ce qu’ils avaient vécu tous les deux, elle avait eu tendance à le protéger de tout ainsi que de son paternel. Il n’était ni violent ni haineux, juste absent. Comblant celle-ci avec son argent, ses billets de banque qu’il pourrait faire flamber et dont il était sûr qu’il en verrait de nouveau la couleur une semaine après. Il n’y avait que le travail qui comptait pour lui, Camille passait après. Enfin, il ne voulait pas penser à lui en ce moment, il secoua la tête afin de chasser ses pensées. « Non, en effet, j’ai pu une nouvelle fois le constater. » dit-il en faisant une légère moue, se mordant l’intérieur de la joue. Il avait pu voir un autre côté de Maly qui avait tendance à l’effrayer légèrement. Mais il avait un petit côté qui ne pouvait que le faire sourire. Surtout quand il prenait ses affaires, comme s’il voulait prendre soin de lui. C’était… adorable. Il leva les mains en l’air en le regardant. « Très bien, je me tais. Mais je te rassure, tu ne vas pas avoir à le tenir longtemps, j’habite juste à la sortie du campus. » Camille mit ses mains dans les poches avançant jusqu’à chez lui. « Et toi, tu loges où du coup ? »
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La raison pour laquelle Maly avait choisi Psychologie, n'avait rien d'une vocation. En réalité, le blond s'était dit que suivre des cours de Psycho, l'aiderait peut être à comprendre ses préférences, et pourquoi il n'acceptait pas ça. Et quelque part il ne cessait jamais d'en apprendre. La psycho n'est pas un science exacte, c'était compliqué, tortueux et parfois, plutôt chaotique. Et c'était pour ça, que Maly était rester, et poursuivait ses études. Pour ça qu'il s'était retrouvé dans cette fichu bibliothèque avec l'estropié de service. Il devait avouer, que ça avait du bon, après tout, ils se parlaient normalement a présent, il n'y avait qu'a espérer que ça ne disparaisse pas comme les bleus.  «Ouais.» Normalement suivit d'un "désolé", mais Maly ne s'excusait que très rarement plusieurs fois. Il n'avait pas envie d'en reparler, comme si tout allait disparaitre de lui-même. Il était dans un élan de bonté, si Maly n'aimait pas autant les soirées, il y a fort a parier qu'il aurait pu aller chez les quincy.  «Quand bien même ça serait plus loin, ça changerait rien.» Non quand Maly avait décidé quelques choses, on avait du mal à lui faire sortir du crâne. Il était pas Irlandais pour rien. Il suivait gentiment Camille, le regardant en biais à sa question. «Dans ma famille. Chez les mathers.» Il avait un peu l'impression de faire parti du film ou du bouquin divergent, qui avait pour mantra "la faction avant les liens du sang". Les mathers étaient sa famille a présent, ils étaient beaucoup plus fun, et tolérant sur un tas de choses, peut être un peu d'ailleurs.

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