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(malachy) ○ oops, we're stuck !

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feat malachy && camille ✖ Ok, là, Camille ne s’attendait vraiment pas à ce que Malachy se transforme en furie furieuse et se jeter sur lui pour le tabasser à coups de bouquins. Il semblait avoir perdu la tête et il ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’il avait bien pu faire pour déclencher une telle colère. Bon, il lui avait lancé un livre mais après toutes ses belles paroles qu’ils s’étaient échangés, ce n’était rien n’est ce pas ? Camille faisait de son mieux pour rendre les coups, il ne voulait pas rester passif dans cette altercation. Il en aurait presque les larmes aux yeux tellement il avait mal aux côtes mais il ‘était hors de question qu’il se laisse abattre. Il ne pouvait passe permettre de le laisser gagner. Encore une bonne raison de regretter d’être venu à la bibliothèque et de ne pas avoir fait attention à l’heure. Les prochains jours risqueraient d’être douloureux et tout ça, à cause de lui, d’une personne qui avait perdu l’esprit à son avis. Lui qui était contre toutes sortes de violence venait de subir ça et d’y répondre. Mais il ne s’en voulait pas pour le moment, de toute façon il n’était même pas certain de lui avoir fait assez mal pour lui faire regretter son geste. Il fut soulagé de pouvoir le repousser, cela lui laissait alors le temps de reprendre son souffle.

La bagarre se stoppa ou du moins marqua une pause, le temps pour eux d’eux de reprendre leurs souffles et de prendre la parole. Camille ne pouvait détacher son regard du jeune homme en secouant la tête. Il avait l’impression de découvrir un autre Malachy, que ce n’était pas le même qui l’avait aidé à son arrivé. Un véritable étranger à ces yeux. « C’est sûr, un vrai mec qui se croit capable de tout et qui se sert de ses poings. J’avoue, tu es un vrai abruti. » Le jeune homme secoua la tête avant de le suivre mais en respectant une distance réglementaire. Il ne voulait surtout pas être de nouveau surpris si jamais l’envie de le frapper à nouveau le reprenait. Il se frotta les côtes avec une légère grimace. Il fronça les sourcils en le voyant mettre de l’argent pour le livre qui avait servi d’arme. Décidément, il ne cessait de le surprendre. « Te chercher ? Mais je rêve là, j’ai juste cherché à faire la conversation mais vu que monsieur n’est pas capable de parler sans lancer des piques, je me suis juste mis à ta hauteur. Et je me dis que j’ai eu bien raison vu ta réaction. Et ne me dis jamais que je ne connais rien à la vie ok ? Qu’est ce que tu en sais ? Tu ne connais de moi que ce que j’ai voulu te dire. Je te respecterais que lorsque tu le feras et sachant ce que tu viens de me faire, tu peux toujours rêver pour que ça arrive un jour. Si tu savais à quel point je te déteste. » Il le regarda avec presque une grimace de dégoût et il s’écarta de lui, son regard ne se détachant pas de lui. Il essuya sa lèvre légèrement en sang à force de l’avoir trop mordu pendant les coups. Camille avait un peu la tête qui tournait et il s’appuya contre un des murs. Il ne voulait plus lui adresser la parole, il était autant blessé psychologiquement que physiquement. Cela faisait un mal de chien, il en avait bien conscience. Il se mordilla la lèvre alors qu’il redressait son t-shirt afin de voir l’étendu des dégâts.

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Camille, ce type, il était agaçant au plus haut point. Mais réellement, Maly avait fait de son mieux pour pas s'énerver, mais il n'avait pas pu stopper l'inévitable. Maly s'était calmé les nerfs sur Camille, il l'avait frappé, et ça avait fait du bien à l'Irlandais d'évacuer sa colère. Mais comme toujours le réconfort n'était que de courte durée. A vrai dire, il suffisait d'attendre que Camille ouvre la bouche. Tout ce qui sortait de là, n'était qu'insultes et remarquent désobligeantes. Rien de très bon pour éviter d'énerver à nouveau Malachy. Il avait déposé de l'argent, pour que la bibliothèque puisse remplacer le bouquin qui ne ressemblait plus à rien, et avait fait part de ses pensées envers Camille. Et voilà que celui-ci se lançait dans un profond monologue à base de "Non c'est toi le méchant, t'es pas gentil, je t'aime pas, et t'es trop con", comme un gamin de 5 ans saurait le faire. Son cerveau criait à Camille de la fermer, mais Camille ne le faisait pas. Il fallait toujours qu'il surenchérisse pour tout. C'était fatiguant. La colère de Maly montait à nouveau, mais comme le fait de l'avoir massacré avait considérablement calmer le blond, il ramassa ses affaires sur le bureau, à savoir son précieux paquet de clope, et le bouquin qu'il avait eut envie d'emprunter, et se tourna vers son ex. Difficile de se dire qu'il avait réussit à le supporter il y a quelques temps. «Tu veux savoir contre quoi je me bat présentement? Contre l'envie de t'en coller une à nouveau. De toute façon tu m'as toujours détesté, au moins maintenant t'as une raison valable..» La variante de Malachy des excuses. Très subtiles, trop subtile, mais il était inconcevable de s'excuser clairement, pas maintenant, il avait juste envie que Camille ferme son usine à insulte et change d'attitude. Maly n'attendit aucune réponse, et alla s'isoler entre deux rayons, caché de Camille. Si il avait eut de quoi écouter la musique, il l'aurait mit, pour se couper vraiment de lui. Maly voulait juste être seul, tout seul, tranquille, que personne ne vienne le faire chier. Il ouvrit son bouquin assit par terre en tailleur, et commença à lire. Cette position n'avait rien de confortable maintenant, Camille lui avait sûrement fait quelques très bon bleus mal placé, mais Maly ne s'en formalisa pas, intériorisant comme toujours.

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feat malachy && camille ✖ Camille ne pensait pas que cela arriverait aussi loin. Qu’ils finiraient par se battre en plein milieu d’une bibliothèque vide à coup de bouquins. La situation semblait surréaliste sachant le caractère pacifiste du jeune homme mais il fallait avouer que Malachy arrivait à le faire sortir de ses gongs. Il ne savait pas comment il s’y prenait mais il avait été agacé à l’instant même où il avait remarqué sa seule présence dans la pièce. Néanmoins, ils avaient fins de se battre retournant chacun à une occupation qui il l’espérait ne les emmènerait pas de nouveau à se confronter. Il n’était pas sûr de faire le poids de nouveau contre l’autre garçon. Il soupira en relevant son t-shirt, voyant les marques violettes apparaître sur son flan. Il grimaça, il espérait pouvoir vite sortir de cette pièce afin d’y mettre de la crème et de prendre un cachet contre la douleur. Il incendia du regard le responsable. Il écouta ce qui lui annonçait quelques minutes après et il leva les yeux au plafond. Camille était presque tenté de le provoquer de nouveau mais il se mordit la langue afin d’éviter de parler. Il avait assez pris cher aujourd’hui pour qu’il subisse les conséquences de ses paroles. Mais il ne savait pas pourquoi, au fond de lui, il avait eu un léger pincement au cœur.

Il le regarda partir sans pour autant chercher à le retenir, il soupira un énième fois avant de faire les cents pas devant la porte. Il allait devenir dingue et la seule personne qui aurait pu l’aider à passer le temps était quelqu’un avec qui il venait de se bagarrer. C’était vraiment le jour de la malchance, la plus totale. Il regarda dans son sac, cherchant une occupation. Les mots que Malachy lui avait dit tournait en boucle dans sa tête. Il avait l’impression de les entendre encore et encore. Et ce fut un soupire agacé qu’il partit à sa recherche. Il le retrouva quelques secondes plus tard assis par terre. Il allait sûrement l’envoyer balader mais il se devait de lui dire. Le jeune homme signala sa présence avec une sois disant toux imaginaire avant de dire,  les yeux rivés vers ses chaussures. « Je ne t’ai pas toujours détesté tu sais ? » dit-il en se mordillant la lèvre. Il se passa une main derrière la nuque. « Je ne t’ai pas fait mal ? » Bon, d’accord il était à court de sujet de conversation, il ne savait pas comment se comporter avec lui.

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Les choses semblaient s'être calmé un peu, et dans les choses, j'y inclus Malachy. Maly avait finit par rejoindre un petit coin tranquille entre deux étagères, histoire de plus voir Camille et d'éviter de lui sauter dessus pour lui refaire le portrait encore une fois. Tout cet étalage de violence n'avait pas été prévu, et à vrai dire était même un peu regretter par le blond, mais Camille était trop agaçant pour qu'il s'excuse réellement. L'ennui ne guettait guère Maly, armé de son bouquin qu'il lisait, l'ennui prenait la fuite face à eux. Il profitait de sa solitude, et du silence, bien trop rare ces derniers instants, pour atteindre un état beaucoup plus calme et détendu, du moins autant que c'était possible avec l'apparition de beaux bleus qui se rappelaient à lui. Quand une fausse toux se fit entendre, Maly s'arrêta de lire, et hésita à lever un regard sur Camille. Il n'avait pas envie de se disputer encore, et encore moins de le tabasser à nouveau, mais il s'attendait au pire venant du jeune homme. Il fallait croire que les gens sont toujours capable de vous surprendre, et pour une fois c'était plutôt une bonne surprise. Maly leva les yeux vers le jeune homme, un peu interloqué face à sa déclaration. «J'imagine que tu me détestais pas avant qu'on ne sorte ensembles.» C'était probablement la seule période où les choses avaient eut l'air simples entre eux. Maintenant c'était beaucoup plus compliqué, et avec les réactions parfois intenses de Malachy ça risquait pas de devenir simple. Maly lâcha un soupire à sa question. C'était à lui de demander ça, au vue de l'état dans lequel semblait être Camille, du moins des rares choses qu'il avait put voir. «Je suis désolé... pour... enfin... tu sais.. tout à l'heure quoi.» Les excuses c'étaient pas son fort. Il admettait quand il se trompait, mais la situation actuel faisait qu'il trouvait ses excuses plates et étranges. Et il était hors de question qu'il tente de prendre Camille dans ses bras pour s'excuser, ça rendrait les choses encore plus bizarre en cet instant, alors il se contenta de ces mots. Mais il finit quand même par répondre à la question. «Je survivrais... mais toi, c'est vraiment moche?» Maly fit une petite grimace pour accompagner ses dires. Il se doutait que c'était pas joli, de toute façon aucun coup n'est joli à regarder, mais il voulait juste s'assurer que Camille allait bien.
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feat malachy && camille ✖ Camille se sentait presque mal à l’aise d’avoir rendu les coups, il détestait la violence et il avait tout de même répondu à celle de Maly. Mais avait-il vraiment le choix ? Il n’allait tout de même le laisser le tabasser sans rien faire, attendant qu’il en ait marre. Ce fut pour cette raison qu’il se dirigea vers lui quelques minutes plus tard. Puis ils n’allaient pas s’éviter jusqu’à ce que les portes de la bibliothèque s’ouvrent n’est ce pas ? Enfin, pour le moment, il se cherchait sûrement des excuses afin d’expliquer pourquoi il voulait rejoindre l’autre jeune homme. Quand il l’eut retrouvé, il le regarda quelques secondes avant de signaler sa présence. Il allait sûrement l’incendier et lui dire de dégager s’il ne voulait pas subir une nouvelle raclée mais à sa grande surprise, ce ne fut pas les premiers mots qui sortirent de sa bouche. D’ailleurs, lui pendant ce temps-là, il contemplait ses chaussures qu’il n’avait jamais trouvées aussi intéressantes. Camille finit par secouer les épaules avant de prendre la parole. « Même pendant, il m’en faut beaucoup pour vraiment détester une personne. J’étais juste déçu.. » dit-il en secouant les épaules. Après tout, il était bien avec lui mais le fait qu’il ne voulait plus se cacher avait fait basculer les choses et tout compliquer entre eux. Camille aurait aimé être libre et finalement cela avait eu raison d’eux et depuis ce n’était guère la joie entre eux. Ils en étaient même venus aux mains ce que jamais Camille aurait pensé, mais à croire qu’ils avaient besoin de se défouler après tout ce temps. Ses yeux s’agrandirent quand il entendit les excuses de Maly et il avait la bouche légèrement entrouverte sous le choc. Il ne s’y attendait pas du tout. Il secoua les épaules, laissant apparaître un sourire triste sur le visage. « Ce n’est pas grave, j’ai sûrement dû le chercher.. » Après tout, que pouvait-il répondre d’autre ? Qu’il lui en voulait et que jamais il ne lui pardonnerait ? Il y avait des choses qui ne se disaient guère et celles-ci en faisaient partis. Puis, Camille ne put s’empêcher de lui demander comment ça allait. Il laissa échapper un petit rire. « Ce n’est pas joli à voir mais ça guérira. Bon, là ce serait mentir de dire que ça ne fait pas un mal de chien mais ce n’est pas important.. La douleur finira bien par disparaître. » Dès qu’il sera chez lui et qu’il plongera dans un bain de crème.

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Maly connaissait bien la culpabilité. C'était comme la honte, un des sentiment les plus communs chez le blond pour différentes raisons. Il se sentait toujours coupable d'avoir planté son ex quand il avait quitté son pays sans lui dire mot, sûrement parce qu'au fond tout le monde sait que ça se fait pas. Il se sentait honteux et coupable d'être qui il était, et c'était assez dur à faire partir. Mais présentement, en regardant bien Camille, c'était pire. Tabasser des inconnus était vraiment différent de cette situation, c'était gênant et il se sentait mal. C'est pour ça que quand Camille vint à lui pour lui parler de la pluie et du beau temps, et ne pas tenir de propos énervant apparemment, Maly lui parlait normalement, comme deux personne civilisés. «C'était pas le pendant qui me chiffonnait, plutôt le "après".» Beaucoup de gens ne comprenaient pas pourquoi, et Maly ne s'expliquait jamais. Il faut dire, qu'il tenait à garder son passé, secret. Il n'était pas très fier de son éducation, des chemins tortueux qu'il avait emprunté, de sa famille, ou même de ses choix actuels. Au jour d'aujourd'hui, il avait honte de ce qu'il faisait pour survivre, mais rentrer chez lui à Dundlak n'était absolument pas une option. A entendre Camille, une part de lui était d'accord, Camille l'avait cherché, mais cette autre part de lui, savait très bien qu'il n'aurait jamais dû, et ça suffisait à ce que Maly garde le silence haussant vaguement les épaules, comme si ce que Camille disait n'était pas très important. Il fixa Camille, qui semblait rire probablement jaune, au vu de ce qu'il disait. «Il n'y a pas grand chose à faire, là. » A vrai dire Maly ne savait pas vraiment quoi répondre. Il n'avait rien sur lui pour aider Camille, et dans une bibliothèque pas sûr de trouver grand chose. Y'avait plus qu'à espérer qu'ils puissent sortir un jour ou l'autre. «J'aimerais bien qu'on sortes d'ici. Vraiment.»

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feat malachy && camille ✖ Camille agissait comme si quelques minutes plus tôt, ils ne s’étaient pas bagarrés, il ne voulait pas que cela recommence. Une dispute, cela lui suffisait amplement que ce soit pour son moral comme pour son corps d’ailleurs. Alors il prenait soin de réfléchir avant de parler, il ne voulait surtout pas déclencher de nouveau la colère de l’autre garçon. Il avait eu peur de cet excès de violence qui s’était emparé de Malachy et il ne voulait pas la revoir de sitôt. Il secoua les épaules à sa réponse, que pouvait-il dire ? Oui, il l’avait haïs après leur rupture mais c’était normal n’est ce pas ? Ils s’étaient quittés parce que cela n’allait plus entre eux et vu ce qui venait de se passer, Camille ne put s’empêcher de se dire que c’était peut-être mieux ainsi. Il aurait peut-être fini par subir les foudres du jeune homme un jour ou l’autre à force de le pousser à se dévoiler. « Tu connais beaucoup d’exs qui s’entendent bien après ? » Lui pas vraiment ou alors c’était parce que leur relation était étrange et qu’ils avaient préféré se quitter bons amis. Mais la plupart du temps, cela ne finissait guère dans la joie et dans la bonne humeur. « Non, en effet, il faut vraiment qu’on sorte d’ici. On ne va pas attendre que la responsable débarque demain matin. » Même si ce n’était que des bleus, il fallait tout de même qu’il se soigne afin que la douleur ne cesse ou au moins diminue. Il devrait recommander une trousse de secours dans ce bâtiment juste au cas où, parce que là tout ce qui pourrait trouvait contre la douleur ce sont des bouquins qui lui diraient quoi faire. Rien de bien intéressant. Camille se passa une main derrière la nuque en soupirant. « Y a bien quelqu’un qui passe dans les couloirs. Genre un gardien ou des femmes de ménages.. »

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Maly profitait du calme qui s'était instaurer entre eux deux. Camille ne semblait rien dire de déplaisant, et Maly essayait, avec succès jusqu'à présent à ne pas dire de choses blessantes ou qui pourraient être interpréter ainsi. Pour le moment tout allait bien, a part que Maly aimerait bien se lever, mais qu'il n'avait pas très envie de quitter cette position fort peu agréable, mais à laquelle il avait finit par s'habituer. Maly étudiant en psychologie comprenait très bien que aucun commentaire venant de Camille était a prendre pour un oui. Il le savait très bien, et s'en doutait à vrai dire, vu comment ça s'était fini, et comment ils venaient de se prendre le bec pendant tout le début de soirée, Camille le détestait réellement. Maly réfléchit quand même à sa question avant de lâcher bêtement. «Je sais pas, en général je leur parle plus du tout après.» Ce qui en soit était vrai. Il avait planté le premier gars, et quand il s'affichait avec une fille, vu l'intérêt très limité, il ne leur parlait pas plus que nécessaire. Enfin le silence radio comme toujours quoi. L'autre garçon parla de la responsable qui débarquerait demain, et Maly se leva cette fois. Il était un peu étrange, mais il était comme ça. Il se leva et passa à côté de Camille. «Un gardien ça m'étonnerait, mais pourquoi pas des femmes de ménages.» Maly se dirigea vers le rayon dévasté par leur bagarre. Malou tout mignon, se mit gentiment et patiement à ranger. C'était assez étrange, mais même quand il faisait des blagues pourris aux bleus, ailleurs que chez eux, il rangeait et nettoyait après ces blagues. Maly était responsable même si des fois on se demandait où s'en allait son cerveau.  «T'as regarder dans le bureau de la biblio? Y'a peut être des pilules contre la douleur, ou quelques choses qui nous permettrait de s'enfuir.» Ca venait seulement de faire tilt dans son cerveau que le bureau possédait quelques tiroirs non verrouillé, bien que c'était un bureau, rien de personnel, mais sait-on jamais que la dame soit assez stupide pour mettre un double des clés, des cachets ou n'importe quoi d'utile...
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feat malachy && camille ✖ Camille avait un peu de mal à réaliser qu’ils étaient en train de discuter normalement, comme si rien ne s’était déroulé il y a quelques minutes. Mais il faisait attention, il appréhendait maintenant un peu ses réactions. Comme quoi même en sortant avec une personne, on ne connaissait pas totalement celle-ci. Le jeune homme se passa une main dans les cheveux avant de soupirer. Il n’avait qu’une envie, c’était de rentrer chez lui et d’aller s’allonger sur son lit afin d’oublier cette fin de journée plutôt catastrophique. Mais il finit par secouer les épaules quand la conversation se dirigea sur les ex. Il n’était pas non plus un expert dans ce domaine, étant donné qu’il pouvait compter sur les doigts d’une seule main le nombre de relations qu’il avait eu ces dernières années. Mais après tout, il était encore jeune, il avait tout le temps pour les collectionner. « Moi, je me retrouve à leur parler alors que je ne le souhaitais pas vraiment.. » Soit parce qu’il les croisait au hasard dans la rue ou bien comme aujourd’hui, il se retrouvait coincé dans une pièce. Par chance, cela n’arrivait guère souvent sinon il n’oserait plus entrer quelque part sans angoisser. « On ne sait jamais, avec tout ce qui s’est passé, il pourrait en avoir un… » Puis, il le regarda passer à côté de lui et par la suite ranger le rayon où ils s’étaient bagarrés. Il ne pouvait s’empêcher de lever un sourcil étonné. Es ce qu’il allait un jour cesser de se comporter étrangement ? D’abord, il payait le livre qu’il avait endommagé puis là, il faisait du rangement. En temps normal, Camille l’aurait sûrement aidé mais il ne se voyait pas se baisser pour ramasser les livres avec ses douleurs. Autant ne pas forcer. « Non, je n’y ai pas pensé ! T’es peut-être plus intelligent que je ne le pensais, finalement. » dit-il avec un petit sourire. C’était un compliment à sa manière et il espérait qu’il ne le prendrait pas trop mal. Pour la peine, il s’écarta rapidement de lui et alla fouiller dans les tiroirs. Il s’était assis sur la chaise de bureaux, ouvrant ceux qui n’étaient pas fermés, priant presque pour trouver des clés ou quelque chose qui pourraient les aider. Dommage qu’il ne sache pas comment crocheter une serrure, cela aurait pu être utile.
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Maly avait la mauvaise habitude de prétendre être hétéro, alors forcément le nombre de relation et d'Ex était beaucoup plus élevés. En réalité, les personnes auquels il s'attachait avait la fâcheuse tendance à le détester après leurs rupture. Faut croire que beaucoup de gens n'aiment pas les relations cachés, ou le charme bourru du blondinet. Ils ne savent pas ce qu'ils perdent.  Maly lâcha un petit "rire" à sa réponse. «Ah bon, je suis pas le seul. T'as déjà fait le plan "Coincé dans une biblio avec un ex" a quelqu'un d'autre, ça me rassures. A un moment j'avais fini par croire que tu l'avais fait exprès, juste pour pouvoir me lancer des vacheries, mais si c'est habituel c'est bon alors.» Je vous ai déjà dit que Maly était bizarre? Et bien vous l'avez dans toute sa splendeur présentement. Il était parti ranger, et s'activait aussi vite que possible, Maly détestait quand les choses traînaient en longues, à part peut être les relations sexuelles mais ça je suppose comme tout le monde. Il mettait bouquin après bouquin, vérifiant que l'ordre soit respectés au maximum, sans vouloir répondre à Camille. Les horreurs sur ce campus semblaient tombé chaque année, et ça devenait une plaie. Maly pensait sérieusement à s'en aller si cette année encore il y avait une catastrophe. Maly rangea son rayon, et faillit presque s'étouffer avec l'espèce de compliment que Camille lui faisait. Camille lui faisait un compliment? Et puis quoi après? Décidément la soirée était bizarre, sûrement les hormones après la poussé d'adrénaline, ou la fatigue? Oui Camille était fatigué, il devait pas se rendre compte de ce qu'il disait. Mais Maly était d'humeur joviale, lâchant un sourire aux lèvre. «Plus intélligent que tu ne le pensais, mais je suis Encore plus sexy maintenant, avec les bleus que tu m'as fais.» Pas sûr que ça passe comme humour. Mais restons dans la joie et la bonne humeur. Maly finit ses bouquins et alla trouver Camille. «Alors, un butin intéressant? » Dans Hunger Games, Maly crèverait assez vite en fait.
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