(malachy) ○ oops, we're stuck !

feat malachy && camille ✖ Certains diraient que Camille était coincé parce qu’il n’était pas comme tous les jeunes de son âge à sortir en soirée et collectionner le nombre de conquêtes mais il s’en fichait pas mal. S’il devait se mettre à boire de l’alcool, ce serait pour oublier ses soucis mais il savait aussi que le lendemain serait affreux. Les maux de tête de lendemain de soirée, ce n’était pas fait pour lui. Surtout qu’il lui faudrait sûrement une journée entière pour s’en remettre. Enfin, il ne voulait pas laisser trop ses pensées s’évader alors qu’il était en compagnie de quelqu’un qu’il n’appréciait pas vraiment. Avant, oui c’était le cas mais le temps passe et les gens changent. En entendant ses mots, il ne put s’empêcher de donner un coup de poings à la table. « Mais arrête de dire que je suis monsieur parfait, ce n’est pas le cas. J’ignore où tu as été cherché ça mais arrête. » Il était loin de l’être quoi qu’on puisse en dire. Peut-être qu’il se prenait trop au sérieux et s’affirmait sans honte mais il y avait des choses qu’il ne disait pas. Comme les marques cicatrisées qu’il avait sur les poignets et qui s’effaçaient avec le temps. Il y avait des détails dans sa vie qu’il aurait aimé oublier. « Oui ce surnom là, il est absurde. Surtout que je te vois mal appeler quelqu’un comme ça. » dit-il en levant les yeux au plafond. Camille se demandait bien où il avait été cherché ce surnom, c’était dégoulinant de sentiment. Et même s’il était un petit romantique dans son genre, si quelqu’un osait l’appeler comme ça, nul doute qu’il prendrait la fuite. « Jamais ! Je ne vois pas pourquoi je ferais un effort avec toi. Et juste pour info, merci de t’inquiéter mais je n’ai pas de balai, que ce soit là où tu penses ou autre part. »

(Invité)

Maly n'avait pas du tout la même façon de vivre que Camille. Pour lui, la haine, l'alcool et les armes à feu, c'était la base de l'héritage de sa famille. Les choses qu'il aimait c'était les soirées, et voir du monde. A vrai dire, tout pour oublier le travail pitoyable qu'il devait faire pour financer ses études. Et puis évidement, quand on a un gros problème avec son orientation sexuel, ça aidait pas à vouloir rester tout seul avec soi même. Malgré l'apparente relation merdique qu'ils entretenaient tout les deux, Maly aimait bien aider certaines personnes comme il pouvait notamment, les drogués. C'était bien le seul point il divergeait avec les Mathers, Sex, Rock'n'Roll et alcool d'accord, mais la drogue était bien l'une des dernières choses que Maly tenterait dans sa vie. «.Pas très loin.»Le problème avec les gens comme Maly, c'est qu'ils admiraient autant qu'ils détestaient les gens qui s'acceptaient. Fallait avouer que Maly avait plus de facilité à comprendre pourquoi certains tombaient dans la drogue que pourquoi certaines personnes restaient des éternelles optimistes et s'acceptaient comme ils étaient. Fallait pas chercher très loin pour comprendre pourquoi Maly était comme ça. Il jeta a peine un oeil à Camille, celui-ci méritait de moins en moins son attention.«.T'as trouvé ça tout seul?»Maly n'avait rien d'un romantique, a vrai dire c'était plutôt le genre à fuir dès que les choses devenaient un peu trop sérieuse, et profonde. Pas qu'il ne voulait pas s'attacher à quelqu'un, bien au contraire, mais la honte le poussait à vouloir étouffer toute possibilité de se lier réellement avec un homme, et puis si ça devenait trop sérieux, vous imaginez, se marier avec un homme? Ou annoncer ça à ses parents? Maly préférerait être envoyé en prison ou mourir à la place. Maly lâcha passablement ennuyer par toute cette scène.
«.Pas que tu l'admettes...»

(Invité)

feat malachy && camille ✖ Camille aurait bien aimé être différent, être comme tout adolescent normal. Sortir en soirée et profiter de la vie avec ses amis mais ce n’était guère dans sa nature. Il était plutôt réservé et même s’il faisait des efforts pour se lier avec des personnes, il était toujours en retrait. Mais il n’avait pas honte de lui. Il aimait les études et alors ? Cela ne faisait pas de lui pour autant un intello, loin de là. Il y avait certaines matières qu’il aurait bien aimées oublié mais dommage pour lui, elle faisait partie du programme et donc impossible à éviter. Cam’ souhaitait terminer ses études au plus vite afin de changer de vie et d’air surtout, il aimait bien Harvard mais ce qu’il voulait vraiment lui, c’était voyager. Il n’avait eu guère d’occasion de le faire entre le divorce de ses parents et sa tentative de suicide lamentable durant sa jeunesse et il souhaitait vraiment y parvenir. « Réfléchis avant de dire des choses comme ça.. Tu ne connais pas toute ma vie non plus. » Es ce que quelqu’un de parfait aurait tenté de mettre fin à ses jours ? Certes, avec le recul, Camille se trouvait idiot d’avoir fait ça mais il avait juste voulu oublier, oublier la vision de ses parents se déchirant à chaque fois alors que lui essayait de prendre sa vie en main. « Non du tout, j’ai quelques souvenirs qui me restent.. Malheureusement. » dit-il en se passant une main dans les cheveux. Contrairement à Maly, lui ne refusait pas de s’attacher, au contraire il aurait bien aimé avoir quelqu’un parce que franchement passer des soirées en tête à tête avec sa télévision, cela ne faisait guère rêver. Mais on ne pouvait pas tout avoir dans la vie n’est ce pas ? « Je pense être plus au courant que toi sur ce point. » Il l’incendia du regard avant de soupirer.

(Invité)

Please, not him, not this!.

Maly n'avait jamais voyagé dans sa vie. Quand il habitait en Irlande, ses parents et sa famille n'avait jamais bougé de leur ville. C'était un peu leur royaume, déjà la capitale était un tout autre univers pour eux. Ce n'est pas que Maly n'était pas aventurier, mais il n'était pas aventurier du tout. Maly avait tout du vieux, il avait du mal à accepter le changement, surtout chez lui, alors venir à Harvard avait été le fruit d'un réel besoin d'air frai. De toute façon, même avec le taff qui lui faisait plus ou moins horreur qu'il faisait, il n'avait pas vraiment de quoi voyager. Les frais de scolarités dans cette université étaient astronomiques. Les aventures, Maly les avaient en essayant de comprendre les gens, chose guère peu aisée. «.Certes.» Maly parlait de moins en moins. Ça lui arrivait souvent, quand la conversation n'était plus intéressante, et puis il en avait marre de parler à Camille, ce type ne comprenait rien. Et ça c'était éreintant. Aux mots de Camille, Maly leva un oeil vers lui, en lui disant, très peu sympathique, comme toujours à la limite du poli et de l'insolence, son ton de prédilection en somme. «.Un coup sur la tête bien placé, ça peut s'arranger..» Maly aurait pu clairement, être chez les Dunster. Il passait sa vie dans les bouquins. Mais il passait l'autre moitié de sa vie, dans les soirées, et à coucher pour de l'argent, notez que le plus amusant était les bouquins et les soirées. Le problème avec Maly c'est que ce type, voulait se lier, sans faire d'effort, oui Maly était une grosse feignasses des relations, en plus de craindre des choses qui à sont âge devraient être finit. Il soupira en répondant en imitant Camille. «.J'ai quelques souvenirs qui me restent... Malheureusement..» Maly, où le gamin de 27 ans... Grandit un jour.

«.»

(Invité)

feat malachy && camille ✖ Camille devait sortir d’ici avant de commettre l’irréparable. Il n’en pouvait plus de cet homme qui arrivait à l’agacer au plus haut point. Il ne put s’empêcher de soupirer, se passant une main dans les cheveux. Pour la première fois de sa vie, il priait pour que quelqu’un passe et ouvre cette fichue porte. il voulait retrouver son logement et être tranquille. Et surtout arrêter de l’entendre. Puis il se permettait de juger sa vie. Bon, Cam’ devait reconnaître qu’il avait fait la même chose à propos de son homosexualité cachée mais ce n’était pas un point très important. Il y avait des choses dans sa vie qu’il ne préférait pas en parler, que très peu de personnes étaient au courant. Pourquoi ? Cela, il n’en savait rien. Peur du jugement des autres ? Peur qu’on le considère comme un lâche ? Ce qu’il avait été en quelque sorte. « Et moins t’en sais, mieux s’est. » dit-il plus pour lui-même que pour l’autre jeune homme. Il ne put s’empêcher de lever les yeux au plafond en écoutant ses paroles. Il voulait vraiment recevoir un livre en pleine tête ou quoi ? « Tu seras capable de louper ton coup » Camille ne put s’empêcher de ricaner, se moquant légèrement de l’autre. Il n’était pas du genre à se moquer mais il devait reconnaître qu’avec lui, il était presque obligé d’arriver à ce point. Il croisa les bras, se penchant sur sa chaise, la tête en arrière. « Et bien t’as intérêt de les oublier ces souvenirs parce qu’ils ne risquent pas de se reproduire. » dit-il avant de pousser un léger soupire. Il imaginait déjà la tête de la responsable quand elle les verrait tous les deux le lendemain. Il se passa une main dans les cheveux puis se leva de la chaise. Il ne pouvait pas rester assis à ne rien faire. Il fallait qu’il bouge. Cam commença à marcher vers les premiers rayons, lisant en vitesse le titre des différents livres.

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Please, not him, not this!.

La différence entre Camille et Malachy étaient que Maly ne se cachait pas. Enfin, il cachait son homosexualité, car il avait beaucoup de mal à l'accepter lui-même, mais il ne cachait pas le fait que sur ce point là, il était lâche. Maly savait très bien qu'il était lâche, il était parti du jour au lendemain, avait abandonner le seul homme qui malgré ce qu'il avait fait était à ses côtés, tout ça pour quoi? POur se trouver ici, à tapiner pour payer les factures, et toujours vivre en se cachant. C'était pas vraiment le plan de base, mais il y a ce qu'on veut, et la réalité. Maly ne releva même pas le premier commentaire désobligeant. Il roula des yeux, pensant "avec un flingue je te louperais pas", mais il ne le dit pas. Ça sonnait trop comme des menaces, même si c'était la vérité, il soupira, préférant répondre. «Ton manque de conversation est désespérant.» Maly était fatigué des commentaires de Camille. Et après ce trou du cul se permettait de lui dire "que non il était pas monsieur parfait" ? Pourtant il se permettait de l'ouvrir bien trop au gout de Maly, et par le passé certain s'était mangé une raclé pour moins que ça. Et vous connaissez Maly, il leva les yeux aux ciels, en lui répondant une nouvelle fois. «Quels souvenirs, toi et moi ensembles, ou nos relations sexuels? Parce que je tiens pas particulièrement à m'en souvenir, je me suis plus éclaté avec des meufs qu'avec toi... Et dieu sait que je suis pas branché fille...» Maly fit un sourire fier de lui droit à Camille, avant que celui-ci parte on-ne-sait-où. Maly se gifla mentalement d'avoir blasphémer, mais ce type lui tapait tellement sur les nerfs, qu'il regrettait présentement d'être partie d'Irlande, bon pas vraiment, mais il se sentait mal d'avoir planter son premier ex comme une merde, surtout quand on voyait les espèces de petits cons qu'il avait comme ex maintenant. Le paquet de clope allait avoir du mal à durer jusqu'à demain au rythme où Camille testait Maly en cet instant.

«.»

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feat malachy && camille ✖ Camille ne put s’empêcher de soupirer, ses envies de meurtres de retour, il fallait qu’il résiste à la tentation. Il n’avait franchement pas envie de se retrouver en prison pour le restant de sa vie à cause d’y type comme lui. En le regardant, il ne pouvait se demander comment il avait fait pour sortir avec lui, es ce qu’il avait été complètement aveuglé par lui et du coup il n’avait pas vu ce côté agaçant ou bien Malachy avait tellement bien joué la comédie, qu’il ne s’était pas aperçu de cette personnalité horripilante. Il leva les yeux au plafond, secouant la tête. Il était désespéré par son comportement, peut-être qu’il allait finir par songer à se pendre avec lui à ses côtés. « Tu n’y mets guère du tien aussi. Hormis critiquer, tu ne fais pas d’effort. » dit-il en secouant les épaules, l’incendiant du regard. Il en avait marre de rester enfermé dans cette bibliothèque, il en avait marre de sa présence, tout l’agaçait. Il voulait rentrer chez lui et se laisser tomber sur son canapé afin d’oublier cette fin de journée catastrophique. Il quitta son siège voulant se dégourdir les jambes. Camille l’avait pas prévu ce genre de riposte et il stoppa net sa marche, le regardant avec de grands yeux ébahis. Ok, là il avait visé là où cela faisait mal. Même si leur histoire était terminée, entendre de la bouche de son ex que ce n’était pas terrible avec lui, lui avait causé un pincement au cœur. Il revint sur ses pas pour lui faire face. « Tu ne t’es jamais plains pourtant à l’époque.. Enfin, je n’ai pas envie de parler de ça avec toi. » dit-il la gorge nouée avant de se pincer la lèvre inférieure et de prendre le premier bouquin qui lui vint en main pour le jeter sur Maly. « T’es qu’un crétin de toute façon. » Camille était légèrement vexé, ou blessé au choix. Peut-être même un peu des deux mais hors de questions qu’il craque devant lui. il se dirigea vers les rayons afin de se calmer.

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Please, not him, not this!.

Malachy pouvait être adorable, il y a juste seulement peu de gens qui avaient le privilège de voir le gentil Malachy. Et puis il fallait dire que Maly restait quand même un bon Irlandais, avec une tête dure, et caractère assez difficile, en plus d'être quelqu'un qui n'aimait pas qu'on s'en prenne à sa virilité, ou à son amour-propre. Et présentement c'était exactement ce que Camille faisait. Il jouait avec l'Irlandais et s'amusait à mettre le feu aux poudre. Parce que clairement quand Maly avait besoin de plus d'une seule cigarette en vingt minutes pour supporter quelqu'un, c'est que ce type lui tapait sur les nerfs. Et Camille devenait de plus en plus lourd à chaque réplique. Il passa le premier reproche, intériorisant l'énervement que Camille lui procurait. Maly pensait à sa soirée, et se remercia mentalement de pas avoir pris des engagements professionnels ce soir, poser un lapin n'était pas quelqu'un qu'il aimait, surtout si ça voulait dire perdre de l'argent et son temps à rester avec Camille. Au moins, il perdait juste son temps et sa santé mental à supporter le jeune homme. Il lui répondit quelque chose de très bâtard, mais ça faisait son charme, et puis un partout comme on disait. Il tournait d'un oeil distrait les pages de son bouquin, préférant jouer avec ça, plutôt que de s'énerver. Il eut quand même un léger sourire qui s'afficha à la réponse perturbée du jeune homme, parce que arrive à ce stade, oui emmerder Camille le distrayait. Sourire qui disparu à la réception d'un bouquin lancé. Maly sembla ne pas réagir au début, il essayait de rester calme et presque civilisé. Mais là ce n'était pas possible, il craqua. Il prit le bouquin que Camille venait de lui lancer à la tronche, et se jeta à la poursuite du jeune homme, le rattrapa dans un rayon, lui asséna d'abord un coup sur la tête, avant de se mettre à lui défoncer n'importe quel parti du corps à coup de bouquin. Maly n'y allait pas de mains morte, et ne comptait pas s'arrêter avant d'avoir épuiser cette colère en lui. Et encore Camille devrait se sentir chanceux qu'ils soient dans une bibliothèque, avec seulement des bouquins, parce que l'état de fureur dans lequel Maly était risquait de l'empêcher de se calmer tout de suite. L'insulte il s'en fichait, mais qu'on lui balance des choses à la tête, ça c'était un affront impardonnable, et Maly avait défoncé la tronche de personnes pour beaucoup moins que ça. Il réussit au moins à la frapper deux ou trois fois au niveaux des côtes, avant que Camille ne lui réponde, et pour l'instant la fureur aveuglait Maly, il ne se rendait pas vraiment compte si Camille le frappait ou quoi, puisque l'adrénaline ne lui faisait rien ressentir que ce besoin de le frapper encore et encore. Il avait envie de lui faire la peau, la maintenant, il allait exploser la tronche de ce petit morveux qui pétait plus haut que son cul. Ayé Camille avait réussit à avoir en face de lui, le digne fils de ses parents...

«.»

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feat malachy && camille ✖ Camille en avait eu marre de ses réflexions et lui jeter un livre fut comme un reflexe pour lui. Il ne fit même pas attention si son lancée toucha la cible, il s’en fichait bien. Mais il avait eu besoin d’extérioriser tout ça et c’était le seul moyen qu’il avait trouvé. Il n’allait tout de même aller le frapper pour ses paroles qui avaient été blessantes. Même s’il le méritait, Malachy mériterait tellement un poing dans le visage mais manque de chance, Camille était loin d’être un adepte de la violence. Alors pour se calmer, il avait préféré se réfugier dans un des rayons de la bibliothèque, la tête penchée sur le côté afin d’y lire les titres des bouquins. Il se passa une main dans les cheveux alors qu’il ne prêtait plus attention à l’autre garçon. Il ne se demandait même pas ce qu’il faisait. Il aurait peut-être dû vu la douleur à la tête qu’il ressentait à cet instant précis. Camille avait du mal à comprendre ce qu’il était en train de se passer. Maly avait perdu la tête ou quoi. Il s’acharnait sur lui, il essayait de le repousser le plus possible alors qu’il l’attaquait avec son livre. Camille se débattait du mieux qu’il pouvait, il avait été un peu sonné par le premier coup mais il s’était vite repris. Il ne voulait pas se laisser tabasser sans rien faire. Il ne pouvait s’empêcher de grimacer de douleur à chaque mouvement qu’il faisait mais il essayait d’y faire abstraction, il lui donna quelques coups mais il ignorait s’il les ressentait ou pas. Il utilisait ses poings, ses jambes.

Il ne voulait pas se battre, il se défendait juste. Même si Monsieur Malachy voulait lui faire du mal, ce n’était pas son cas mais il répondait, il était obligé. Il tentait d’éviter les coups réussissant parfois et d’autres qui lui étaient impossible d’éviter. Il se mordillait la lèvre, presque à sang. Il était sûr d’avoir de jolis bleus sur le corps le lendemain. Il ne pourrait jamais lui pardonner pour ça. Certes, il savait que celui-ci le détestait – d’ailleurs lui non plus ne l’aimait guère mais il n’avait jamais imaginé autant de violence. Après un autre coup de sa part, il tomba à la renverse et pour se défendre, il prit les premières armes qui lui tombaient sur la main. Il lui lançait des livres voulant l’empêcher d’avancer. « Mais t’as perdu la tête ou quoi, arrête ! » dit-il en le regardant, un peu paniqué. Es ce qu’il avait peur de lui actuellement ? Oui et la lueur qu’on pouvait voir dans ces yeux le montrait bien. Il put se lever et il le poussa contre l’un des rayons de la pièce. « Faut te faire soigner Maly. » Il était essoufflé et il avait posé une main sur son côté droit. Il allait peut-être devoir aller à l’infirmerie mais qu’est ce qu’il dirait ? Il n’était pas une balance mais l’infirmière n’était pas une idiote, elle lui demanderait d’où proviennent ses blessures. Il allait être bon pour trouver une excuse. « Tu veux continuer de te battre ? Pour quoi au juste ? Pour montrer que t’es un vrai mec ? Tu me fais juste pitié. »

(Invité)

Please, not him, not this!.

Maly avait sauté sur Camille, dans une humeur plus dévastatrice qu'amicale. Ce type l'avait cherché depuis le début, et même si il avait essayer de faire abstraction de son irritation, Camille avait dépassé les bornes de loin, et s'amusait encore plus à le pousser encore et encore plus loin. Maly avait craqué. Et pendant tout le temps où il s'acharnait sur Camille, a vrai dire, il ne sentait rien des douleurs que le vis à vis lui infligeait. Il avait connu pire, et il était bien trop énervé pour que les maigres signaux venant de son corps n'atteignent son cerveau saturé de violence et aveuglé par le besoin de faire taire cette colère. Camille se défendit, heureusement pour lui, si ça n'avait pas été le cas Maly ne se serait pas arrêter tout seul. Camille tomba, et lui lança n'importe quel bouquin pour le freiner, en soit ça n'eut qu'un effet limité. Maly vit la peur dans le regard de Camille, et ce fut ça qui le freina un peu. Il inspirait la peur, et son cerveau commença à prendre en compte les informations extérieurs, Maly eut comme un bug, et Camille en profita pour se relever, le pousser. Les douleurs commencèrent à se faire sentir, et la colère semblait être partie, tout du moins bien calmé. Il fixa Camille un long moment sans rien dire. Maly se fichait de l'infirmerie, ou ce genre de choses, à vrai dire, il se fichait même de l'impact des coups de Camille sur son travail. Ce n'était pas la première fois qu'il se battait, ni les premiers coup qu'il donnait ou recevait. Et jusqu'à présent, ça ne lui posait pas de problème, parce que les autres en face, n'étaient jamais des "amis" ou des "anciens proches". Et voilà que Maly avait des remords ? Il secoua la tête pour chasser ses pensées avant de lui répondre, en quittant le rayonnage, le livre toujours la mains, livre qui avait une sale gueule maintenant. «Je suis un vrai mec, indépendamment de mes préférences sexuelles. Et ça n'a rien à voir avec ça.» Maly ne se sentait pas à l'aise d'un coup, faut dire qu'il avait rarement besoin de faire la conversation à ceux avec qui il se battait. Il se dirigea vers le bureau de la bibliothécaire et déposa le bouquin dessus. Il sortit de l'argent de ses poches, et le déposa à côté du bouquin. Les bouquins sont importants, la connaissance est important pour Maly. «Tu n'a pas cessé de me chercher depuis le début. Tu ne veux pas que je t'appelles "Monsieur parfait" mais pourtant tu ne te gênes pas pour me donner des leçons et me faire la moral. Tu n'es qu'un foutu gamin, tu ne connais rien de la vie, et tu me juges. Tu me manques de respect, encore et encore. Et tu oses me jeter un bouquin à la figure. C'est toi qui fait pitié, tu récoltes ce que tu sèmes et tu viens pleurnicher par la suite...» Maly essayait vraiment d'être calme et patient, mais tout le monde à son point de rupture, sûrement qu'il rompt plus tôt que les autres. Il parlait avec une voix calme, calme mais tranchante, parce que s'expliquer était quelque chose qu'il n'aimait pas, et parce qu'il n'avait pas envie de s'excuser, même si plus il regardait Camille, amoché, et plus il regrettait presque ce qu'il avait fait. Heureusement, il avait mal, et cette douleur infligée par Camille, avait tendance à calmer son sentiment de culpabilité. Il était pas Masochiste, mais au moins, il se sentait moins coupable que si Camille n'avait rien fait pour se défendre.

«.»

(Invité)

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