Happy Birthday ♣ Maxea

J'ouvre mon coeur à Maxime et c'est la pire expérience de ma vie qui commence. Les secondes qui passent entre le moment où je lui avoue que je l'aime et où il ouvre la bouche me semble être des heures. Surtout qu'il s'excuse pour avoir éternué. Il a éternué alors que je viens de lui dire que je l'aime. Instantanément, mon corps se raidit et ce sont mes yeux qui commencent à me gratter, à picoter parce que je sens carrément les larmes monter. Mais j'ai pas envie de pleurer maintenant. Et puis, pas pour ça. J'ai toujours eu une longueur d'avance dans l'acceptation de notre relation et de tout ce que j'éprouve pour lui... Je suis une femme qui a toujours eu le coeur brisé, qui n'a jamais vraiment reçu d'amour, à part de ma mère bien entendu. Je vais trop vite en besogne et je récolte la tempête en pleine face pour le coup. Tout aurait été si parfait s'il l'avait dit en retour. Ou s'il avait fait comme s'il n'avait rien entendu plutôt que d'éternuer. Je me détache légèrement de lui, fais une jolie petite roulade sur le dos pour attraper la boite de mouchoir et lui tend. Il ne s'y attendait pas. Et bien... Ça répond à mes angoisses, on en est carrément pas au même niveau nous deux et je m'en veux de lui avoir avoué que je l'aime. J'aurais peut être du garder cette petite phrase pour notre voyage à Paris. En haut de la tour Eiffel, j'aurais pu lui dire dans un français des plus parfaits. Le comble du romantisme... Mais non, j'avais été trop vite en besogne et maintenant, je me sentais conne comme une huitre. Mais je devais garder la face. Rien ne gâcherait cette soirée, même pas moi et mon romantisme et mon amour à deux balles. " C'est le but, la surprise " Je souris largement en déposant un baiser sur sa joue. Je mords l'intérieur de ma bouche pour ne pas craquer. " J'ai toujours été sincère avec toi donc voilà, je n'ai définitivement plus aucun secret " Je ris. Mais d'un rire retenu, d'un rire totalement provoqué et faux aussi, par la même occasion. Je pousse la boite à mouchoirs sur le sol et me glisse au dessus du jeune homme, à califourchon. Je tire légèrement sur la ceinture qui permet à ma robe de couvrir un peu ma poitrine. Cette pression desserre le tissu et une manche glisse le long de mon bras, découvrant littéralement mon sein droit. Je mords ma lèvre inférieure en regardant le jeune français... Bon, et si on reprenait où on en était ? Ce serait quand même bien moins embarrassant !

Andrea m'avoue m'aimer et j'avoue que je suis sous le choc. Jamais j'aurais cru entendre ça sortir de sa bouche maintenant. Plus tard, mais pas maintenant. C'est définitif, elle a une grande longueur d'avance sur moi. Je ne me sens pas capable de lui répondre que moi aussi, ça sera presque mentir. Mais je viens à éternuer, et j'ai juste le temps de mettre ma main devant la bouche. Vaut mieux ça plutôt que je lui éternue dessus, non ? Elle vient à rouler sur le côté pour attraper un mouchoir, et m'en tendre un. Oui je pense que ça me fera du bien. Je le prends pour me moucher. Je comprends pas comment j'ai pu attraper froid. Peut être dans la tente, il suffit que la nuit se soit rafraichit. Je sens bien qu'elle n'est pas satisfaite de ma non réponse. Elle aurait peut être préféré que je fasse quelque chose, non ? Mais qu'est ce que je peux bien faire ? Mais je n'ai pas le temps de réfléchir, qu'elle retourne à califourchon sur moi pour m'embrasser. Elle tire sur sa ceinture, libérant son sein droit et je me mords la lèvre inférieure en la regardant. " Je vais me faire pardonner... " D'avoir éternué au mauvais moment et d'être incapable de répondre. Je m'occupe de sa seconde bretelle, pour libérer entièrement sa poitrine, alors que je m'allonge sur le lit, l'entrainant avec moi. Je me glisse au milieu du lit, alors que je fais descendre sa robe.

(Invité)