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PRIALYA ► Leave me alone

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« Stop... J'en peux plus... J'en peux plus de passer des moments où on se rapproche, où on se retrouve, où on retrouve un semblant d'harmonie aux moments où c'est la troisième guerre mondiale entre nous... J'arriverais pas à continuer comme ça Priape... Et je ne parles pas juste de la fin de la grossesse. » J'avais du mal à passer à autre chose certes mais c'était pour la même raison que lui, je ne voulais, lui avait du mal à me pardonner, parce qu'il ne voulait, il pouvait comprendre non ? Sauf que là j'étais enceinte, notre bébé était en jeu, sa santé était en danger et je n'avais aucune envie de continuer de la mettre en péril. J'avais choisi de ne pas lui dire que j'étais à l'hôpital, ma mère avait fait le choix contraire, je la remercierais bien assez tôt de l'avoir fait parce que j'étais là seule idiote à ne pas voir que j'avais besoin de lui dans ces moments là. « Je te prends pour le mec qui ne fait que confirmer tout ce que CS me dit avec des phrases plus qu'ambigües. Tu cherches à me faire ressentir la même chose que tu as pu ressentir ? Rassure toi c'est déjà bien le cas et pourtant nous ne sommes plus ensemble, mais je ne peux pas, je ne peux pas t'imaginer avec quelqu'un d'autre et garder mon calme... C'est simplement pour cela que j'ai demandé à ma mère de tenir sa langue et pourtant... » Je prends des grands inspirations pour retrouver mon calme et pour que mon corps arrête de se contracter mais c'est presque impossible impossible de l'entendre me dire que nous n'aurions jamais dû sortir ensemble. J'ai envie de lui balancer que c'est lui qui m'a abordé, que c'est lui qui m'a dragué mais j'en suis incapable, ça reviendrait à lui reprocher tout cela et ce n'est pas ce que je veux parce que je ne regrette rien. « Sors ta montgolfière et va donc faire un tour plutôt que de me sortir des conneries plus grosses que toi. Je ne sais pas ce que tu penses de moi mais tu ne me feras jamais regretté de t'avoir laissé entré dans ma vie. » Je baisse les yeux vers mon ventre que je caresse et quand je les relève Priape s'est approché du lit pour voir la perfusion. Je lève les yeux vers lui et je lui demande le plus sincèrement possible. « CS c'était des conneries ? » Tu regrettes vraiment tout ce qu'il s'est passé entre nous, notre histoire, notre amour, le bébé, la dernière nuit... ? »[/color] Mes yeux se posent dans les siens, je prends le petit mécanisme relié à la perfusion et je laisse une dose de ce qu'il a dedans se libérer dans mon organisme, c'est censé calmer les contractions et comme même en respirant et en retrouvant mon calme ça ne passe pas c'est plus judicieux d'utiliser le médicament. « Arrête de t'inquiéter, ils m'ont donné tout ce qu'il fallait... J'ai juste eu la peur de ma vie quand je suis arrivée, que j'avais l'impression de perdre mon bébé et que personne ne pouvait m'ausculter... Je voudrais toujours t'avoir près de moi dans ces moments là, mais si je n'ai même pas encore vu ton appartement alors que tu y es depuis plus de deux mois maintenant, je pense que ça veut tout dire sur notre position sur la cohabitation qu'on avait envisagée...» J'étais beaucoup plus calme et je sentais le médicament faire son effet, j'en avais simplement mare d'une chose : de me battre.
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La fatigue, son hospitalisation, la douleur des contractions, Talya était à bout et elle me le fit savoir : elle n’en pouvait plus, elle arrivera pas à continuer comme ça. Ses paroles eurent l’effet de me calmer néanmoins, surtout quand elle ajouta qu’elle ne se référait pas qu’à la grossesse. « Qu’est-ce que ça veut dire Talya ? » Qu’entendait-elle par là ? Parce qu’il y avait bien un moyen, qui me paraissait évident, pour couper cours aux montagnes russes émotionnelles entre nous mais il me paraissait également bien extrême : c’était de couper définitivement les ponts entre nous. Se cantonner aux échanges strictement basiques et nécessaires pour le bébé. C’était pas la solution que je voulais pour nous deux, mais d’un autre côté, il semblerait qu’on soit incapable, parachute ou pas, de ne pas se prendre la tête pour un oui ou pour un non. La preuve, un simple article de CS semblait capable d’enflammer nos discussions à nouveau. D’ailleurs, la jeune femme me reprocha mes phrases ambigües, qui selon elle, confirmaient les dires du fameux article. « Arrête je cherche rien du tout… » Si j’avais voulu, j’aurais pu arpenter les bars à la recherches de conquêtes d’une nuit, enchainer les histoires, faire parler de moi en collectionnant les filles dans mon lit, j’aurais pu redevenir l’ancien Priape coureur de jupons, mais si je n’avais pas agi dans ce sens c’était que d’une part : je n’en avais pas envie, je n’étais plus ce genre de mec, j’avais changé. Et puis d’autre part, j’allais devenir papa, réagir de la sorte, chercher à se venger, à la blesser, ce n’était pas une réaction très mature. Ce n’était surement pas très mature non plus de lui balancer ce que je venais de lui dire en m’énervant. D’ailleurs, la jeune femme se crispa, caressant son ventre, de nouvelles contractions se manifestant probablement. J’essayais de me concentrer sur la perfusion, sur la prise en charge médicale qu’on lui avait prodigué, histoire de me calmer, de ne plus penser à ce fichu article et à la facilité avec laquelle Talya m’avait catalogué. Mais ce fut elle qui remit ça sur le tapis. Me demandant plus calmement, yeux dans les yeux, si c’était des conneries, avant de m’interroger sur mes supposés regrets nous concernant. Mes prunelles toisèrent les siennes. Elle était là, dans sa blouse d’hôpital, la mine fatiguée, les yeux rougis, probablement morte de trouille pour le bébé, et d’un coup je réalisais ce que j’étais en train de faire, de lui faire subir en arrivant avec mes reproches, ma colère, ma rancœur. Au final, n’avais-je pas réagi strictement de la même manière, pêtant moi aussi un câble lorsqu’on article du même genre était paru sur elle il y avait quelques mois de cela ? Je me souvenais de ma colère et de ma déception en découvrant les mots de CS qui relataient son voyage en Egypte avec Raphael, ou encore sa danse avec un mather réputé chaud lapin… Je soufflais, un petit soupir de lassitude, avant de m’approcher du bord de son lit. « Tu sais quoi, on va le lire ensemble de fichu article. » fis-je sur un ton plus calme et plus adouci en sortant mon smartphone de ma poche. Je m’assis sur le bord du lit à côté de la jeune femme. Pianotant sur mon écran, j’arrivai sur le fameux site à débat, cherchant le passage censé me concerner. J’ouvris de grands yeux en découvrant qu’ils avaient été jusqu’à interroger une collègue infirmière. La première demoiselle avec qui on me prêtait une histoire n’était autre que Megara. « Meg, c’est une bénévole auprès d’enfants que j’ai du vacciner au début de l’été. Il s’avère que c’était la première fois que je la revoyais depuis de longues années. C’était une amie à Athènes. » J’évitais de parler de mon béguin d’ado pour elle à Talya, j’étais censé apaiser les choses pas les envenimer. Mes yeux parcoururent la suite de l’article. « Mais c’est vraiment n’importe quoi… » commentai-je en découvrant le passage sur Anna. « Bon, en fait, au début du summer camp, quand tu m’as dit la composition de ton chalet, j’suis sorti boire un petit verre pour faire passer la pilule. » Pour ne pas dire : je me suis mis minable pour oublier que tu allais passer l'été avec Matthéo. « J’ai fini dans le bar où Anna travaille. » Pour ne pas dire je me suis endormi sur le comptoir d’une boîte de striptease. « Parce qu’elle est serveuse en fait. Et comme j’avais trop bu, elle a insisté pour me raccompagner…» Je ne mentais pas en plus, j’évitais juste de donner certains détails. Je rangeais mon téléphone dans ma poche et tournais la tête vers Talya, histoire de voir si j’avais passé ce premier test… « C’est que des conneries Talya, ok ? » fis-je mon regard planté dans le sien. Et concernant son autre question, je repris : « Et je suis désolé de m’être énervé… Je pensais pas ce que je t’ai dit. J’aime pas que tu me mettes à l’écart c’est tout… Mais si tu veux que je m’en aille, que je te laisse te reposer, je vais le faire. Mais j’ai pris ma soirée donc si t’as besoin de moi, si il se passe quoi que ce soit, tu m’appelles et je reviens. »
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Qu'est ce que ma phrase veut dire ? C'est tellement confus dans ma tête que je suis incapable de lui expliquer clairement les choses de suite, alors que l'énervement redescend juste peu à peu. C'est impossible de passer plus d'un mois sans avoir une dispute c'est vraiment fatiguant et saoulant surtout quand on sait les efforts que l'on peut faire pour que tout se passe bien. Je choisis de ne pas répondre de suite à cette question, quand les mots viendraient tout seuls et simplement alors là, ce serait le bon moment, avant ce n'était surement pas le cas parce qu'il risquait encore d'interpréter différemment de ce que je voulais des mots mal choisis. Il vint finalement s'installer à côté de moi, sortit son téléphone et se mit sur la page de l'article pour le lire en ma présence et me dire ce qu'il en était vraiment de tout ce qui avait été dit là dedans. Il me passa les deux jeunes femmes une à une pour m'expliquer les situations et finit par planter son regard dans le mien pour me dire qu'il n'y avait rien, que tout cela n'était qu'un tissu de mensonge. « Je te crois... C'est juste que tu étais ici... J'étais là bas... Tu m'avais bien fait comprendre que ça ne te plaisait pas que Matthéo soit dans le même chalet... J'ai pensé que... Tu voulais te venger... De tout ça... Tout ce que je t'ai fait... » Et ce serait surement une réaction normal si on considérait que la normalité était dans la réaction que la plupart des gens aurait face à cette situation. « Je ne fais pas les choses pour te faire du mal non plus tu sais... » Il avait l'air de croire à chaque fois cela, d'abord au bal avec mon discours pourri, puis au summer camp en partageant un chalet avec Matthéo. Vraiment il n'y a pas d’ambiguïté pour moi entre lui et moi. « Je suis sûrement trop naïve parce que tu me dis ce que tu veux sur toutes ces histoires, mais je te fais confiance... Je t'ai toujours fait confiance. » Ma main se déposa sur la sienne qui n'était pas loin et la serra. Je n'avais jamais douté de lui au fond de moi mais je savais très bien qu'il voulait passer à autre chose et que je l'en empêchais, qu'il pourrait peut être essayer de le faire en passant simplement du bon temps avec d'autres filles parce qu'à en écouter les gens autour, c'est comme cela qu'il faisait avant. Lorsqu'il voulu partir ma main resta sur la sienne et s'accrocha. « Reste s'il te plait. » Il avait pris sa soirée ? Il ne voulait plus que je le mette à l'écart ? Et puis il allait pouvoir passer une nuit horrible dans un hôpital qu'on voudrait juste quitter tellement il est déprimant non ? « Tu sais, je... enfin tout à l'heure ? Ce que je voulais dire c'est que je ne veux pas qu'on se contienne dans les cris jusqu'à mon accouchement... Je veux vraiment qu'on arrive à arrêter de s'hurler dessus pour notre bébé... » Pour son avenir, pour notre tranquillité à tous les deux, pour tout ça parce que sans cela je ne voyais pas comment on pouvait envisager l'avenir sereinement. « Je crois qu'il va falloir que tu me pardonnes Priape... Pas pour me laisser une seconde chance, j'ai compris que tu ne le voulais pas, mais pour qu'on avance tous les deux. » Ma gorge se noua sous l'effet que j'étais en train de lui demander clairement de me pardonner et de lui dire aussi très nettement que j'avais compris qu'il n'y aurait plus rien entre nous, comme si je renonçais complètement à cette petite flamme, cette petite étincelle au fond de lui qui n'avait pas besoin de grand chose pour être ravivée avant d'être étouffée à nouveau. Mais étais je capable vraiment de renoncer à lui ? Je ne pensais pas, surement pas tant que cette petite lumière était là, sauf que qui disait petite lumière, disait saisir les moments, se laisser aller dans ces moments là et l'empêcher de tirer un trait sur nous. Tout un tas de contradictions impossibles à combiner.
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Talya éclipsa ma première question, celle lui demandant de clarifier ce qu’elle avait en tête pour la suite. Mais je m’installai quand même à côté d’elle, lisant l’article rapidement pour découvrir ce qu’il en retournait véritablement. Ce n’était pas un tissu de mensonges en soit, ils s’étaient basés sur des faits réels, ils avaient juste tourner les choses à leur sauce pour que mes deux rencontres avec ces jeunes femmes aient l’air de tout autre chose. Et après avoir expliqué ma version des faits, Talya sembla convaincue. Elle m’expliqua qu’avec la distance, son choix de partager son chalet avec ce cher Matthéo, elle s’était imaginée que peut être, je m’étais effectivement amusé avec ces nanas, dans l’optique de me venger. Mais elle conclut qu’elle me croyait, qu’elle me faisait confiance, et sa main se glissa dans la mienne. « Tu sais quoi ? On devrait faire un pacte… » proposai-je alors, avec en tête notre dispute toute fraiche dans l’esprit et celle plus ancienne concernant l’article à son propos d’il y avait quelques mois. C’était typiquement le genre d’accrochages qu’on pouvait clairement éviter. « On se dit que si l’on rencontre quelqu’un, si l’on commence à vivre quelque chose d’important, s’il se passe véritablement quelque chose de notable pour l’un d’entre nous, on se le dira ? » C’était douloureux, de l’imaginer tourner la page, se mettre en couple avec quelqu’un d’autre. Mais c’était ce qui allait arriver un jour ou l’autre. J’avais beau avoir énormément souffert suite à sa trahison, je ne souhaitais pas à Talya de vivre toute sa vie, célibataire, seule et malheureuse. « Mais faut vraiment qu’on joue le jeu par contre, qu’on se le dise avant qu’il y ait un article de CS là dessus, avant même qu’on n’en parle à Elia pour moi, ou à Sienna pour toi, avant de changer nos statuts facebook... » expliquai-je, la référence au célèbre réseau social étant surtout là pour apporter un peu de légèreté au sujet. « Comme ça, si des rumeurs courent sur l’un de nous, on saurait faire la part des choses et ne pas y accorder d’importance si c’est pas nécessaire… » Lorsque j’avais voulu partir, sa main toujours dans la mienne m’avait retenu. « T’es sûre ? Tu veux vraiment que je reste ? Je peux comprendre si tu as sommeil, si il faut que tu reposes… » Et puis cette énième dispute entre nous, elle avait peut être envie que je la laisse, pour être seule… Lorsqu'elle revint sur ma question de tout à l’heure de manière un peu hésitante, je redoublais d'attention pour l'écouter, mon regard planté dans le sien.  J’hochais la tête au début de son explication, comprenant bien ce qu’elle voulait dire : le but ce n’était pas juste de s'empêcher de se crier dessus, mais vraiment réussir à ne plus être dans une situation où l’on avait envie de le faire. Et la solution n’était pas la radicale que j’avais un instant envisagé mentalement. Talya, elle, avait en tête un autre moyen : que je lui pardonne. Je restais un instant muet, ses paroles résonnant par contre dans ma tête : ce n’était pas un pardon pour une seconde chance, mais bien un pardon pour qu’on avance qu’elle désirait que je lui offre. « Je crois que tu as raison… On n'a plus vraiment le choix, on peut pas continuer comme ça. » Cette nouvelle crise qui l’avait conduite droit dans un lit d’hôpital, sous perf, avec de gros risques pour le bébé, c’était bien la preuve que ça ne devait plus durer, que ça ne pouvait plus durer. « Je ne veux pas qu’il arrive quelque chose au bébé à cause de ça, à cause de mon orgueil blessé… »
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Je le regarde lorsqu'il me propose un pacte. C'est vraiment une bonne chose si on arrive à mettre ce genre de chose entre nous mais il faut que ça commence tout de suite non ? Je reste donc à le regarder dans les yeux et avec une voix des plus hésitantes je lui demande : « Tu t'es rapprochée d'une autre fille ? » Je ne sais pas pourquoi mais mon instinct me disait que oui, que peut être ce pacte qu'il me proposait c'était pour se donner un peu de courage pour peut être me dire qu'il commençait à s'attacher à une autre. J'avais une boule dans l'estomac à l'idée de l'entendre répondre par la positive à ma question mais je ne pourrais pas y échapper, enfin après notre nuit ensemble, cette nuit voulue parce que personne ne nous avait mis le couteau sous la gorge, ce serait vraiment dur à avaler mais je le ferais, dans le calme et la sérénité, prenant sur moi, comme souvent en ce moment. « De mon côté il n'y a personne, les choses sont très claires avec Matthéo, l'amitié est la seule chose qui nous lie tous les deux, Maxime est un ami et il est avec Andrea, Liam n'est qu'un ami et il est amoureux de la fille qu'il a rencontré en groupe de soutien, Raphaël est un pote et je crois qu'il se passe quelque chose avec Cora, Cora a déjà essayé de me rapprocher de Nolan, ça n'a pas marché, Tim est un ami de mon frère c'est même pas la peine de penser à ce qu'il y ait plus entre nous, Demyan va se marier avec ma cousine... Euh... Puis je crois que j'ai fait le tour des mecs qui sont dans mon entourage si tu enlèves que Chase est ton meilleur ami et qu'il est avec ma meilleure amie et le fait que je considère Blake comme mon petit frère et qu'il n'y aura jamais rien de plus entre nous. » Un assez large tour d'horizon des relations masculines que je pouvais avoir dans mon entourage. Bref, rien d'amoureux à l'horizon, de toute manière je n'étais pas prête, si le coeur de Priape était prêt à passer à autre chose, le mien ne l'était pas du tout, mais il pouvait au moins essayer de faire semblant, d'ailleurs c'était peut être la solution de Priape aussi... M'enfin, je ne sais pas vraiment où ce truc allait nous mener mais comme toutes les autres solutions : dans le mur, à plus ou moins court terme. « Je me repose mais tu restes... Je veux que tu sois là, je veux juste que t'arrêtes d'hurler et de prendre la mouche quand on est pas sur la même longueur d'onde - on dirait kenny PRIALYA ► Leave me alone - Page 2 1881463262 - » Je ne lâche pas sa main et il s'installe près du lit. Je me sens rassurée par sa présence, comme s'il ne pouvait plus rien arriver ni à moi ni au bébé lorsqu'il est là, surtout au bébé. « Quand t'es là, je suis plus la seule à veiller sur le bébé, c'est moins lourd à porter. » Finalement on en revient à la discussion que Priape avait voulu lancer avant. Au fait que je ne voulais pas qu'on continue ainsi, dans cette optique de s'engueuler comme des chiffonniers à la moindre goutte d'eau en trop dans le vase. « Arrête de te culpabiliser, tu sais très bien que si on en est là aujourd'hui les torts ne sont pas partagés, c'est ma faute et uniquement ma faute... » La tromperie, le bébé, ne pas savoir gérer mes émotions, ma peine, ma douleur... Il n'y est pour rien hein...
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J’avais proposé ce pacte, spécifiant bien qu’il était important qu’on joue le jeu, ne pensant pas forcément à ce que ça allait impliquer de mon côté. Ce ne fut que quand la question jaillit de ses lèvres que je compris que c’était donnant donnant. Je ne pouvais pas l’obliger à me tenir informé de ses déboires sentimentaux et ne laisser filtrer aucune information de mon côté. Avant de répondre, j’écoutais la liste, bien trop longue si vous voulez mon avis, de toutes les fréquentations masculines qui bourdonnaient autour d’elle. « T’as oublié l’autre là, le gars avec qui t’as dansé et qui t’as emmené au voyage mather… » J’avais dit que j’arrêtais, mais c’était plus fort que moi, cette attitude de mec jaloux revenait sans même que je m’en rende compte. « Faut vraiment que je fasse ça moi aussi ? » soupirai-je. Je me voyais mal lister ainsi toutes mes amies parce que de mon côté, et contrairement à Talya avec ses potes, moi j’avais fini au lit avec plus d’une… Mais bon joueur, et puis c’était quand même mon idée à l’origine, je me lançais : « Bon bah moi j’ai Elia, c’est ma meilleure amie… Y’a eu cette fois à Vegas, mais c’était les effets de l’alcool, y’a plus rien entre nous même si je l’adore. » Si j’avais pu douter un peu l’été passé, suite à notre nuit ensemble, c’était désormais clair : je n’avais pas de sentiments pour ma BF. Je repris l’énumération : « Je m’entends super bien avec May, que tu connais. Y’a jamais rien eu de plus entre nous. J’adore aussi Addison, l’ancienne présidente quincy, jamais rien eu entre nous non plus. J’aime beaucoup June, la meilleure amie d’Elia. On a fait quelques soirées arrosées au spring break, mais il s’est rien passé… J’aime beaucoup Maëlys, c’est une bonne amie, et puis je m’entends bien avec Abby aussi, une petite blonde, tu m’as peut être vu discuter avec elle au mariage d’Elia, je sais pas si tu vois qui c’est ? » Je marquais une pause. Oui, j’avais opté pour la voie facile, listant une à une quelques unes de mes copines avec qui je n’avais jamais tenté quoi que ce soit. « C’est peut être pas la peine de continuer… On a surement mieux à faire… Tu devrais te reposer d’ailleurs. » essayai-je de me dérober regrettant soudain ma fausse bonne idée. Et lorsque Talya m’avait demandé de pardonner, j’avais alors acquiescé, c’était important pour le bébé d’arrêter ça. Mais la jeune femme s’empressa d’endosser tous les tords pour elle : « Talya, je veux bien faire des efforts, essayer de te pardonner, vraiment, mais toi de ton côté faut peut être que tu arrives à te pardonner toi même non ? » Elle se culpabilisait, et tant qu’elle serait dans cet état d’esprit, elle ne pourrait pas avancer.  
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« Ah Aaron, ça fait un petit moment que je ne l'ai pas vu, il voulait que je sois la première dunster à passer dans son lit, il a fini par comprendre que ça ne m'intéressait pas du tout que je ne suis pas ce genre de fille. J'en ai oublié un autre aussi, Phoenix, mais je t'en avais surement déjà parlé non ? Il a vécu à l'appart un petit moment quand il est revenu en ville, ça la dépanné ! Mais c'est qu'un ami aussi ! Et Lukà... Mon ami qui ne me parle plus depuis qu'il a appris que je t'ai trompé... » Voilà là je crois que j'avais vraiment fait le tour de tout le monde pour le rassurer. Est ce qu'il avait besoin de plus de preuves que cela pour comprendre que je mettais des barrières avec tout le monde ? Que je n'avais envie de personne ? Je ne savais pas mais je savais une chose, il n'avait plus du tout confiance en moi et je ne regagnerais surement jamais cette confiance, pour le moment je resterais donc malheureuse et seule, on verrait bien le temps que ça durerait mais je ne voyais pas le bout du tunnel depuis cinq mois et même si le soleil finissait par se pointer je crois que je mettrais des lunettes de soleil pour ne pas le voir ou le cacher. Trop amoureuse. Il commença avec les filles qu'il connaissait et se stoppa. « C'était tout idée Priape je te rappelle et j'ai joué franc jeu en te détaillant toutes les relations que j'ai avec des mecs alors si c'est pas donnant donnant c'est même pas la peine qu'on essaye. » Voilà comment il essayait de se défiler. Vraiment est ce qu'il croyait que ça allait pouvoir fonctionner s'il n'était pas honnête de son côté ? « De toute manière ton attitude à t'arrêter en plein milieu te trahi... Je ne saurais surement pas juste qui. » Il n'y a rien de méchant dans ma voix, juste une constatation, le voilà pris dans son propre piège, ça ne doit pas être franchement agréable mais tant pis pour lui, moi je n'ai vraiment rien à me reprocher. « Me pardonner alors que j'ai gâché la deuxième chance d'être heureuse que m'offrait la vie et me pardonner de ne pas donner une famille à mon deuxième bébé alors que le premier n'en a déjà pas ? C'est pas si simple... Je suis pas blessée dans ma fierté ou dans mon orgueil moi, je noircis la vie de mes enfants... Pour une maman, c'est vraiment pas simple à accepter. Puis je ne peux pas me pavaner devant toi en me disant que je me suis pardonnée et te voir là comme ça... Impossible. » Mon pardon passait par le sien, encore un truc pour lequel on devait avancer ensemble.
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En fait la liste de Talya n’était pas complète. J’avais pensé à ce mather là, elle me répondit qu’il s’appelait Aaron, me raconta qu’il voulait qu’elle soit la première dunster à passer dans son lit. Le poing de ma main libre se crispa, ma mâchoire se serra en entendant cela, et je ne pus finalement m’empêcher de dire : « C’est peut être pas plus mal que tu ne l’ai pas vu depuis un moment… » Le mec lui disait ouvertement qu’il voulait coucher avec, c’était plutôt bien qu’il soit hors du paysage. Elle me parla ensuite d’un autre garçon : Phoenix. « Celui avec qui tu es rentré du bal ? » Oui, il me semblait bien en avoir entendu parler. Ca m’effrayait presqu’un peu de constater à quel point je surveillais les hommes de son entourage… Elle me parla d’un autre ami qui s’était éloigné d’elle à cause de sa tromperie à mon égard. J’eus une petite moue désolée. Je n’avais jamais souhaité qu’elle perde des amis dans notre séparation. Puis ce fut mon tour, mais je me lassais bien vite et le jeu ne dura pas bien longtemps. « C’est pas ça… Je connais pas mal de monde, ça va durer trois plombes… Et y’a personne, arrête, c’est juste que… J’aime pas parler de ça. » Talya ne m’avait pas connu à mon époque coureur, je voulais pas qu’elle prenne ma liste comme un étalage de toutes les filles avec qui j’avais couché. « Interroge moi. Pose moi tes questions sur qui tu veux, promis je répondrai. » essayai-je de me rattraper dans un élan de franchise. Je lui avais ensuite suggéré de se pardonner elle-même avant tout, apparemment elle n’était pas prête d’y parvenir. Finalement, comparer à tous les malheurs dont elle se sentait responsable, je l’accablais presque moins qu’elle ne le faisait elle-même. « Bon, j’essaie de travailler sur mon pardon et toi essaie d’en faire de même. On est deux à avoir faire foirer cette relation. Ok, je ne t’ai pas trompée, mais j’étais loin d’être un petit ami parfait. Regarde la preuve, même maintenant alors qu’on n’est plus ensemble, j’ai du mal à parler librement et ouvertement de mon passé et de mes exs. » J’étais pas l’as de la communication, même si grâce à Talya, j’avais quand même fait de gros progrès dans ce domaine.
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Je lève les yeux vers lui avec un petit sourire aux lèvres et je ne peux m'empêcher de dire : « Jalousie... Priape... Arrête donc... Il ne va pas me violer et il y a bien compris que je n'irais pas dans son lit de mon plein gré ! Si t'en as d'autres auxquels tu penses je me ferais un plaisir de t'éclairer tu sais ! » Je rigole à moitié maintenant parce que je sais tellement qu'il n'y a rien d’ambigu de mon côté que l'exercice est presque marrant, mais est ce que je vais vraiment rigoler quand il va rentrer dans les filles un peu plus compliquée de son côté s'il se décide à le faire... « Et oui Phoenix est celui avec qui je suis partie du bal et celui à qui j'ai prête mon casier de ski à noël. » Mon sourire ne me quitte pas. C'est bizarre mais il connait quand même tout mon entourage... Pour quelqu'un qui ne veut pas pardonner et ne veut pas voir l'avenir, il a quand même bien du mal à voir mon avenir avec un autre mec. « Caly ? Tu l'as revu ? Zoïa ? » Je rigole moins quand je dois me creuser la tête pour trouver les filles qui peuvent éventuellement me faire peur... « Leanne ? Aby ? » La cousine d'Elia et meilleure amie de Matthéo, ce ne serait pas la première fois qu'il va piocher dans les meilleures amies du mather, et celle avec qui il m'avait fait souffrir au spring break... Je tentais vraiment de me souvenir de tout ce que je pouvais. « Leevy ? » Même si maintenant je savais. D'ailleurs cette question me faisait plutôt rire. En fait je le taquinais, même avec la boule aux ventres. « Brynn ? » Là je prenais peur moi aussi devant le nombre de filles qui me venait à l'esprit. « La communication... Qu'est ce qui te bloque là dedans vraiment Priape ? Tu crois que je n'aurais pas pu comprendre que tu avais eu un passé différent de l'homme que tu étais quand je t'ai rencontré ? Tu m'as bien prise en sachant très bien que je n'avais pas oublié mon mari et père de ma fille si vite... J'étais juste franche avec toi, tu savais ce que je ressentais, tu ne te retrouvais pas devant les choses en public, comme mis au pied du mur et... un peu ridiculisé... » Parce que ouai clairement à la soirée de réouverture quand Jasper avait parlé de Caly je m'étais sentie ridiculisée.
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« C’est pas de la jalousie… » me défendis-je avec mauvaise foie. « C’est que je m’inquiète pour toi. » Enfin elle avait pas tord, le mather ne m’avait pas eu l’air bien méchant. Au final, c’était même grâce à lui que j’avais réussi à avoir Talya au téléphone finalement. A l’issue de sa liste, elle me proposa de poser d’autres questions si je le voulais. C’était marrant comme jeu en fait, enfin quand c’était dans ce sens là. « Avec Isaac, y’a jamais rien eu ? » demandai-je en repensant au jeune homme que j’avais failli cogner une fois avant de franchement sympathiser avec lui. Quand ce fut mon tour, je baissais les yeux, un peu mal à l’aise, surtout vu le nombre de filles sur lesquelles il fallait que je m’explique. « Oula, doucement ! » essayai-je de la stopper avant de reprendre une à une les personnes qu’elle avait citées. « Caly… Alors on s’est parlé pour la dernière fois au bal… Bizarrement, ça se passe presque mieux depuis qu’on n’est plus ensemble avec elle. Faut croire qu’on n’était pas fait l’un pour l’autre finalement. Et elle est en couple au fait. Avec Léo, tu sais celui qui lui avait refilé la syphilis. » Je pouvais le raconter à Talya parce qu’elle nous avait surpris Caly et moi en plein examen gynéco donc elle était au courant de cet incident. Prénom numéro deux et déjà, ça se corsait. « Zoïa ? Et bien comme je te l’ai déjà dit, ça remonte à nos premières années en médecine. On était binômes. Elle me supporterait pas je crois, j’étais trop fort pour elle… » racontai-je avec un petit sourire presque nostalgique en me rappelant mes premiers stages avec la rouquine. « Je crois qu’aujourd’hui on est amis… Enfin en quelque sorte. » Parce que je savais très bien que Zoïa ne le reconnaitrait jamais à voix haute. Ce n’était pas facile de mettre un mot sur notre drôle de lien. « Mais faut peut être que je te raconte un truc à son propos quand même… » fis-je en repensant au bal. J’hésitais à en parler, puisque finalement, on avait découvert qu’il ne s’était rien passé, mais vu la façon dont ça avait fini, et connaissant CS ça pouvait très bien remonter jusqu’aux oreilles de mon ex et être à nouveau déformé… « Leanne, c’est une excellente amie. Je sais que je peux compter sur elle. C’était la meilleure fausse petite amie qu’un homme puisse rêver. » ajoutai-je avec légèreté, espérant que cette petite note d’humour détendrait un peu l’atmosphère. « Aby est géniale. Presqu’autant que sa cousine. On s’entend très bien depuis quelques mois. Mais elle a un gros défaut… » Je marquais une petite pause, avant de préciser et là j’étais quand même à moitié sérieux : « C’est son meilleur ami. » Matthéo Silver. Pourquoi fallait-il qu’on ait autant d’amies en commun aussi… « Leevy, je l’aime pas… Franchement, elle est dangereuse après ce qu’elle a fait à Del j’en démordrais pas. » confiai-je avec un air bougon. Mais je n’avais pas envie de raviver les rancoeurs qui avaient déclenché notre dispute lors de l’échographie. « Mais, puis qu’il faut être 100% honnête, je reconnais que l’été dernier, j’avais un tout autre avis sur elle… » J’aimais tellement pas parler de ça avec Talya. Je baissais d’ailleurs les yeux, mal à l’aise. Pourtant on n’était plus ensemble, ce n’était pas un manque de respect que de parler de ça, surtout que ce truc avec Leevy datait d’avant même notre rencontre. « On a un peu flirté… » Je m’étalais pas là dessus, parce que vu notre lien conflictuel actuel, il n’y avait pas de danger qu’une quelconque séduction réapparaisse entre nous. Et puis, ce fut le tour de ma relation avec l’ex VP des Cabots. « En toute franchise ? Je trouve que Brynn est… charmante. » J’évitais sexy ou bien foutue, préférant un terme plus soft. « Mais elle est trop violente pour moi… » précisai-je aussitôt avec humour. « C’est bon j’ai réussi le test ? » demandai-je en riant. « T’as d’autres questions ? » Talya en avait, portant notamment sur mes problèmes de communication. « Je sais pas… Je crois que je t’en aurais parlé, avec le temps… T’avais cet image de moi, dunster, interne en pédia, bon élève, je ne  voulais pas l’écorner je crois… Ca me paraît un peu stupide maintenant quand on voit où ça nous a mené. » soupirai-je finalement.
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