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« Stop... J'en peux plus... J'en peux plus de passer des moments où on se rapproche, où on se retrouve, où on retrouve un semblant d'harmonie aux moments où c'est la troisième guerre mondiale entre nous... J'arriverais pas à continuer comme ça Priape... Et je ne parles pas juste de la fin de la grossesse. » J'avais du mal à passer à autre chose certes mais c'était pour la même raison que lui, je ne voulais, lui avait du mal à me pardonner, parce qu'il ne voulait, il pouvait comprendre non ? Sauf que là j'étais enceinte, notre bébé était en jeu, sa santé était en danger et je n'avais aucune envie de continuer de la mettre en péril. J'avais choisi de ne pas lui dire que j'étais à l'hôpital, ma mère avait fait le choix contraire, je la remercierais bien assez tôt de l'avoir fait parce que j'étais là seule idiote à ne pas voir que j'avais besoin de lui dans ces moments là. « Je te prends pour le mec qui ne fait que confirmer tout ce que CS me dit avec des phrases plus qu'ambigües. Tu cherches à me faire ressentir la même chose que tu as pu ressentir ? Rassure toi c'est déjà bien le cas et pourtant nous ne sommes plus ensemble, mais je ne peux pas, je ne peux pas t'imaginer avec quelqu'un d'autre et garder mon calme... C'est simplement pour cela que j'ai demandé à ma mère de tenir sa langue et pourtant... » Je prends des grands inspirations pour retrouver mon calme et pour que mon corps arrête de se contracter mais c'est presque impossible impossible de l'entendre me dire que nous n'aurions jamais dû sortir ensemble. J'ai envie de lui balancer que c'est lui qui m'a abordé, que c'est lui qui m'a dragué mais j'en suis incapable, ça reviendrait à lui reprocher tout cela et ce n'est pas ce que je veux parce que je ne regrette rien. « Sors ta montgolfière et va donc faire un tour plutôt que de me sortir des conneries plus grosses que toi. Je ne sais pas ce que tu penses de moi mais tu ne me feras jamais regretté de t'avoir laissé entré dans ma vie. » Je baisse les yeux vers mon ventre que je caresse et quand je les relève Priape s'est approché du lit pour voir la perfusion. Je lève les yeux vers lui et je lui demande le plus sincèrement possible. « CS c'était des conneries ? » Tu regrettes vraiment tout ce qu'il s'est passé entre nous, notre histoire, notre amour, le bébé, la dernière nuit... ? »[/color] Mes yeux se posent dans les siens, je prends le petit mécanisme relié à la perfusion et je laisse une dose de ce qu'il a dedans se libérer dans mon organisme, c'est censé calmer les contractions et comme même en respirant et en retrouvant mon calme ça ne passe pas c'est plus judicieux d'utiliser le médicament. « Arrête de t'inquiéter, ils m'ont donné tout ce qu'il fallait... J'ai juste eu la peur de ma vie quand je suis arrivée, que j'avais l'impression de perdre mon bébé et que personne ne pouvait m'ausculter... Je voudrais toujours t'avoir près de moi dans ces moments là, mais si je n'ai même pas encore vu ton appartement alors que tu y es depuis plus de deux mois maintenant, je pense que ça veut tout dire sur notre position sur la cohabitation qu'on avait envisagée...» J'étais beaucoup plus calme et je sentais le médicament faire son effet, j'en avais simplement mare d'une chose : de me battre.
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