Mes yeux partaient vers le ciel à sa phrase, eurk. "Tu viens de tout gâcher." Je secouais la tête, mes mains le long de mon corps, le sourire toujours aux lèvres on partait dans la maison. "Un spafon, qu'est-ce qu'il faut pas entendre." La première sensation qui me parcourait en passant le pas de la porte d'entrée c'était la panique, calme, rien, personne Elena avait prit congé en ce samedi après-midi, les enfants absents, je restais sans voix faut bien l'avouer, la dernière fois ou on était tout seul c'était… bien je m'en souvenais pas pour tout vous avouez. Je retirais mes chaussures, ma chemise aussi, le frottement me faisait mal un peu puis après tout je pouvais me balader comme je voulais personne pour me juger mais une personne pour me contempler et pas n'importe laquelle. "Alors le programme?" dis-je en fixant Anya. Je me connaissais moi, je savais ce que je voulais faire avec mais je devais me contrôler surtout que maintenant on était plus tout jeune, on pouvait pas faire comme avant en passant nos journées au lit. "J'aurais aimé t'emmener diner dehors." Avouais-je en haussant les épaules défaitistes. "Mais s'il faut qu'on soit épié non pas ce soir, je suis pas prêt." Je saturais, c'est fou comment je supportais plus grand-chose, j'étais proche du burn-out mais version famille.
Je sais, c'est pas glamour, mais c'est la seule chose qui me soit venu à l'esprit, surement parce que ton fils à eu mal au ventre avant hier et forcément, je lui avais donné un spafon. J'avais dû, limite, l'obliger à boire d'ailleurs. Les enfants je vous jure. Une fois dans la maison, je regardais autour de nous, le calme ambiant me faisait du bien. Sérieusement. Je soupirais d'aise. Cela faisait bien longtemps que ce n'était pas arrivé et à l'âge de 41 ans, j'avais besoin de ressentir ce calme maintenant et de pouvoir profiter des rares moment d'accalmie pour profiter de la présence de mon mari, pleinement. Il était 14h, nous n'avions pas encore mangé, alors le programme était pour moi de manger, c'est que je commençais à avoir faim. J'allais pour lui répondre lorsqu'il me parler de diner dehors ce soir, sauf que son plan tombé à l'eau à cause des paparazzi. Je savais qu'il l'avait eu mauvaise tout à l'heure, mais pas à ce point là De toute manière, je n'avais pas envie de sortir, j'ai envie de profiter de la maison dans cet état là, c'est rare, bien trop, je pensais qu'ils seraient partis de la maison, au moins Alessia, on en a fait des Tanguy et bon dieu, ce que nous en avions rêvé, Kenny et moi, de se retrouver à deux, dans cette maison, à certain moment. J'enlevais mes chaussures, puis ma veste, posant mes lunettes de soleil sur le comptoir de la cuisine. Je propose qu'on mange déjà, je sais pas toi, mais je meurs de faim dis-je en ouvrant le frigo. Main sur les hanches, je regardais ce qu'il y avait dedans, beaucoup de chose. ça te dis qu'on se fasse un barbecue dehors ? je sortais deux bières en attendant, que j'ouvrais pour aller le rejoindre dans le salon quelques instant, en la lui tendant Santéééé ma bière claquait contre la sienne jusqu'à ce que je ne prenne une gorgée rafraîchissante.
EDIT : AHAH t'abuses, ils sont pas si vieux que ça, 41 pour Anya, 44 pour Kenny, c'est l'âge ou tu t'amuses quand t'es adultes
Nos enfant dirigeaient notre vie, la mienne, celle de ma femme, de notre couple, ils étaient importants trop important, on ne savait pas lâcher prise, on ne savait pas comment mettre des distances parce qu'on voulait le meilleur pour eux. Je retirais ems affaires dans la grande maison qu'on avait, juste en débardeur, j'aimais bien rester comme ça de temps en temps, je me sentais à l'aise, moi-même sans cacher mes tatouages, ma personnalité. "Moi j'aime qu'ils vivent toujours ici." Surtout Alessia, j'aimais mon fils détrompez vous mais si je pouvais garder notre fille toute ma vie avec nous, je le ferais, Anya me jugeait d'ailleurs étouffant mais elle aussi était plutôt pas mal dans le genre alors bon on n'en parlait pas vraiment, on avait deux points de vues différents. Si Anya était partie très tôt pour faire ses études aux USA, moi j'avais vécus avec ma famille jusqu'à mes 21 ans donc ça me semblait logique que nos enfants face la même chose. "Comme tu veux." Je partais vers la cuisine jusqu'à me crisper un peu avant de m'arrêter. "ça me brule." Lâchais-je en fermant les yeux, je touchais mon tatouage, j'avais voulu qu'il fasse toutes les retouches en une seule fois, je crois que c'était un mauvais plan. "Je pense qu'avec des gaufres ça va passer." Quoi? Oui j'avais mal, on le voyait sur mon visage mais j'adorais manger ça, alors pourquoi pas demander seulement je rigolais un peu ce qui déclenché encore plus ma brulure. "Me regarde pas avec ses yeux, tu me fais rire." Je partais dehors vers le balcon pour le barbecue que je lançais, amusé, je me maudissais d'avoir fait ça aujourd'hui. "Santé." J'avais pris la bière, je l'a buvais un peu jusqu'à retirer le pansement pour voir une peau sacrément rouge seulement en voyant ma réaction je pensais tout de suite à ma femme alors sans même la prévenir, je l'attrapais par les hanches pour la poser sur le comptoir de la cuisine, lui écartais les jambes et sa jupe afin de voir la tête du sien mais rien, elle allait bien, j'étais soulagé. "ça te fais pas mal hein?" Kenny le retour du mec étouffant, je n'avais pas trop l'occasion de le faire quand on était tous ensemble, je suis sur que ça ne lui avais pas manqué. "Il a une belle tête." Comparé au mien, je faisais une réaction allergique du à un médicament prit plus tôt, j'étais encore sous traitement d'ailleurs après ma rechute et ma rémission qui datait de deux semaines seulement.
Ah oui c'est vrai t'as peur de te retrouver seul avec moi dis-je en haussant deux fois de suite les sourcils, pour me moquer gentiment de lui. D'un certain côté, me dire qu'il ne voulait plus qu'on vive à deux, ça me faisait mal, légèrement. D'ailleurs, lorsque je lui parlais il semblait être ailleurs, alors je n'attendais pas qu'il se réveille, je sortais les brochettes, les saucisses et merguez, puis quelques légumes à faire au feu du barbecue sur la terrasse. Trop tard tu m'as dit de faire comme je voulais et je veux un barbecue dis-je en haussant une épaule. Soudainement, il était distant, il était rêveur, alors fuck off, je faisais ce qu'il me plaisait. Qu'est ce qu'ils ont mes yeux ? je posais mes mains dessus, puis je les levais au ciel, ne comprenant pas vraiment ce que j'avais fait. Ne te trouves pas d'excuses Kenny, tu ris seul ... tu ris seul (aa) Dans le salon, j'apportais les bières en guise d'apéritif, nous trinquions ensemble jusqu'à ce qu'il ne me soulève sans raison. D'ailleurs, je lui avais renversé un peu de bière sur le débardeur, sous la précipitation. Mais qu'est ce que tu fais je riais, en fronçant un peu les sourcils tout de même, bordel, qu'est ce qu'il lui prend ? Puis là, il m'écartait les jambes après avoir remonté ma jupe J'ai l'impression d'être chez le gynéco, qu'est ce que tu fais je poussais un peu sa tête, mais il regardait mon tatouage. Qu'est-ce qu'il lui prend ? Bah c'est juste une retouche, je vois pas pourquoi il y aurait de soucis je ne comprenais pas vraiment jusqu'à voir son tatouage rouge. Huum faudrait pas appeler le tatoueur ? dis-je en penchant la tête assez craintive vis à vis de ça. C'est vrai, c'était bizarre, ce n'était pas son premier tatouage et jamais il n'avait fait ce genre de réaction.
Je pensais à autre chose, ma peau me faisait mal, c'est là que je m'inquiétais pour ma femme, hors de question qu'elle souffre aussi, je préférais avoir une infection plutôt qu'elle alors j'allais moi-même vérifier, je la soulevais pour la poser sur le comptoir, écartais les jambes, retirait le pansement avec une douceur infini pour contempler. "Bébé." Dis-je en levant les yeux vers elle. "T'es pire que moi pour gâcher des moments qui pouvaient être sensuel." Au gynéco sans compter le coup du spafon tout à l'heure, j'avais déteins sur elle c'était clair et net désormais. "Bah." Je me reculais pour lui montrer l'ampleur des dégâts. "Non non l'appelle pas ça va, je pense que c'est la réaction de mon médicament." Hors de question de gâcher notre moment, je voulais pas qu'elle s'inquiète non plus alors je mettais mon débardeur qui était sur une chaise pour le planquer, dieu merci j'étais dos tourné car le frottement que j'avais sur ma peau me crispait à chaque fois sans compter la chaleur de ma peau, je faisais une réaction. "Bon le barbecue." Je m'activais avec un sourire de façade, je n'étais pas bon comédien c'est vrai, le temps n'avait rien arrangé mais je voulais vraiment qu'on passe une bonne soirée, une bonne fin de journée. "Je pensais qu'on pourrait partir une semaine au Brésil quand tu auras moins de boulot." Donc jamais.
A aucun moment ce moment pouvait être sensuel Kenny dis-je en riant un peu tout en haussant une épaule. C'est regardez moi le, je sais bien qu'on aurait aucun moment susceptible d'être sensuel durant quelques jours, même si pour une fois nous avions la maison pour nous, sauf qu'allait lui dire ça, il allait le prendre mal. C'est pas raisonnable, regardes toi dis-je en descendant du comptoir finalement. Je le connaissais, à chaque fois il se donnait des allures de façade mais il savait que je le connaissais, à chaque fois qu'il bougeait, je voyais qu'il se mordait l'intérieur de la joue pour ne pas émettre un son montrant sa douleur. Laisses je vais m'en occuper, évites de bouger, parce que tu ne pourras pas faire le fier bien longtemps dis-je en baissant la tête sur son torse, oui, j'avais compris. Tu sais bien que j'ai jamais moins de boulot, par contre si tu me donnes une semaine, des dates, je peux m'arranger pour la prendre, après ça dépend de quand, pas vers Noël, parce qu'avant, j'aurais pas mal de boulot, en janvier aussi, mais je vais essayer de me libérer dis-je en posant les différents morceaux de viande dans le barbecue. Je prenais ma bière en même temps, posant ensuite les tranches de légume. et toi, c'est quand que t'as un peu des vacances ? parce que oui, c'était bien beau de me blâmer indirectement et d'une manière gentille mais lui aussi avait du boulot par dessus la tête j'aimerais bien retourner à Hawaï aussi oui j'aimais cette île, elle avait de fortes significations pour moi Y'a Andy qui nous invite à Londres aussi, Cora et Alessia en ont déjà parlées il me semble, enfin tu les connais toutes les deux
Je pestais un peu en me posant sur la chaise à rien faire. "J'aime pas que tu me connaisses si bien." Lâchais-je en haussant les épaules seulement rien que faire ça avait fait bouger le tissus qui m'avait fait mal alors je le soulevais pour laisser le tatouage à l'air libre histoire d'atténuer un peu tandis qu'elle me parlait de ses plages libres, oui enfin disons qu'elle avait pas trop le choix. J'aurais adoré partir pour mon anniversaire mais décembre c'était le mois impossible, elle le confirmait, je ne laissais rien transparaitre même si j'avais bien envie de soupirer. "Non mais te libère pas si c'est pour avoir des tonnes de trucs à faire ensuite." Anya était plus surbooké que moi c'est clair, si la majorité des dossiers avaient besoin de son avis, mon entreprise ne fonctionnait pas comme ça, je déléguais pas mal surtout que je n'avais pas eu le choix quand j'étais tombé malade y a pas si longtemps. "Mais moi j'en ai quand je veux." J'avais pris 2 mois début d'année pour me retaper complètement, suivre mon traitement assez lourd de conséquences alors oui j'avais énormément de boulot, rattraper mon retard sur des dossiers qui étaient aussi épineux mais je pouvais lâcher mon job si j'estimais que c'était trop. "Ah ouais moi aussi, je me vois bien les pieds dans le sable là." Je m'allongeais sur mon siège, fermant les yeux. "Petit cocktail à la main, mon autre main sur ta poitrine." Rien que pour l'embêter cette phrase, j'en riais d'ailleurs. "Ouais je les connais malheureusement." Elles étaient proches, elles aimaient se voir, un peu trop à mon gout, j'aimais la fille de ma sœur seulement maintenant qu'Andy s'en occupait c'était devenu une femme, une femme qui faisait grandir ma fille bien trop vite. "Tiens ta fille d'ailleurs." Elle m'appelait, je souriais. "Décroche vas-y, si elle m'appelle c'est pour demander des comptes sur pourquoi elle dort au Palais, alors que toi mademoiselle va se taire." J'étais excité qu'Anya décroche parce qu'il fallait la voir s'agacer la petite miniature d'Anastasiya c'était quelque chose.
Arrêtes de réfléchir pour moi, si je prend la décision de prendre des vacances, je le fais consciencieusement, tu le sais bien dis-je en faisant les gros yeux alors que je tapotais mon index sur le bout de son nez. Lui pouvait avoir des vacances quand il le voulait, tant mieux, je n'avais pas ce privilège j'avais des dossiers à traités chaque jours. Puis de fil en aiguilles, nous venions à parler des éventuelles lieux de vacances où nous pourrions aller. Je m'étais assise sur un bain de soleil à côté de lui, bière sur le ventre en tournant le visage vers lui pour l'écouter avant de rire T'as décidément un gros soucis avec mes seins dis-je en posant ma main sur l'un des siens. C'est vrai que c'est pas mal je riais un peu, jetant un oeil aux grillades de temps en temps. Mon téléphone sonnait. Alessia. Bon dieu, pourrions nous être tranquilles le temps d'une soirée seulement ? Je décrochais, Alessia parlait vite, me demandant pourquoi elle dormait au palais Bonjour ma chérie, comment tu vas ? Oh moi ça va très bien, je passe la soirée avec ton père tranquilles, enfin nous étions tranquilles dis-je avec un large sourire, elle bougonnait en me disant qu'elle avait une tonne de tenue pour moi que des créateurs lui avaient donnés. Demain, tu me les donneras demain. Arrêtes un peu de râlé, Igor et Irina sont heureux que tu ailles les voir, que tu passes la soirée avec eux, ton frère et Sara y sont aussi, YOUPIIIII tu vas t'éclater je me moquais un peu d'elle je dois le reconnaître T'es lourde là, non, on aimerait passé la soirée ensemble, ça fait longtemps, oui, c'est ça, allé en demain je raccrochais en posant mon téléphone sur la petite table en bois à côté de nous. Le sale caractère qu'elle a c'est fou. dis-je en levant les yeux au ciel en tout cas, c'est bon, elle va rester au palais, elle va inviter une copine à elle pour lui montrer les trouvailles qu'elle a fait à la fashion week
Je la regardais imité ce que je lui avais dis, amusé, je tendais ma main pour la poser sur son sein. "Quoi? Je teste aussi." M'amusais-je à dire avec un petit sourire tendre, oui tout ça, cette vie était parfaite, dans le fond j'étais épuisé mais c'était le contre coup de ma bataille contre la maladie rien de plus. Mon téléphone sonnait, Anya décrochait, elle échangeait des paroles avec notre fille, un peu dur ma femme je veux dire qu'elle était cash, ça me plaisait de l'entendre envoyer valser Alessia pour moi, mon coté possessif était particulièrement heureux. "On se demande qui elle tient se caractère." Sifflotais-je en buvant ensuite ma bière. Je me levais pour m'occuper des grillades, l'odeur était superbement alléchante, je pouvais pas rêver mieux, j'avais ma femme, à manger, la maison pour nous sans enfants, la belle vie. "Elle va être frustrée, ronchonner demain alors que nous on va venir tranquille." J'en riais d'avance alors que je donnais à Anya une assiette avec sa viande. "Dire que je t'ai connu végétarienne, alala." La grossesse avait eu raison d'elle, je me souviens quand elle avait piqué mon steak dans le frigo, qu'elle avait cuit et que je l'avais choppé. "Tu m'as sortie que la viande était bonne pour le bébé puis ta jamais arrêté." Elle avait pensée à Alessia quand elle était enceinte ou du moins c'est ce qu'elle se plaisait à dire, au fond je pense que depuis longtemps elle était frustrée qu'elle avait juste trouvé une excuse pour manger de la viande point. "Quand tu as été enceinte d'Alessia que tu me réveillais pour que j'aille te chercher à manger? Plus j'y pense, plus je me dis que tu m'as exploité."
Je ne sais pas, mais cette personne doit être incroyablement chiante je faisais mine d'être exaspérée par cette éventuelle personne, sachant bien que c'était bel et bien moi. Oui, j'avais mon caractère, comme tous le monde après tout, bien que le mien soit assez trempé. ça lui passera bien vite, comme toujours oui, elle avait prit ce petit côté de Kenny par contre, parce que moi, j'étais du genre rancunière au contraire. Kenny s'occupait finalement des grillades, apparemment son torse allait mieux, d'ailleurs il n'était presque plus rouge. Oh ne remet pas ça sur le tapis .. c'était une bêtise de jeunesse voilà tout .. j'étais contre le massacre des animaux, mais tu m'as ouvert les yeux, ce n'est pas de notre faute si nous sommes au sommet de la chaine alimentaire et je ne doute pas une seule seconde, que si eux, pouvaient nous manger, ils le feraient dis-je en montrant les grillages, vestiges d'une vie passée. Tu devrais être ravi que je n'ai pas arrêté parce que ça m'évitera des carences plus tard, soit heureux, je serais en bonne santé pendant longtemps je lui faisais un clin d'oeil tandis que nous nous mettions à table. Je prenais les sauces pour les donner à Kenny, ainsi que les légumes coupés. Je les lui servais, faisant de même avec moi Et j'ai fais la même chose avec Noah, écoutes, je voulais que tu puisses participer à mes grossesse à ta hauteur, puis ta mal profité, t'as pris combien de kilos pour la grossesse de Noah ? Ah oui, là tu m'as soutenu dis-je en lui donnant un petit coup de coude amusé.