[FLASHFORWARD] KENYA ► J'suis une oeuvre d'art , j'devrais avoir ma place au Louvre .

Si Anya refusait, moi non, je la voulais cette soirée, j'avais déjà assez gâché la journée à cause de mon incompréhension, je n'allais pas continuer alors oui j'avais été un peu brusque avec Noah mais tant pis il s'en remettrait largement. "Egoïste? Mais je le suis déjà depuis des années." Je rigolais en sortant de la voiture. "Je me sens pas coupable, je vais passer la soirée avec toi, te faire à manger, prendre soin de toi, juste toi et moi." Face à elle, j'avais posé mes mains sur ses hanches, volant plusieurs baisers sur ses lèvres. "Sans mentir en plus je fais un énorme effort depuis des années, je te partage trop souvent là je suis à bout." Je rentrais dans le salon, main dans la main avec Anya, le tatoueur nous attendait, depuis le temps il savait qui on était, il savait aussi ce que je souhaitais faire sur mes tatouages. Nous saluant on partait dans une petite salle ou je me posais sur un siège en retirant mon t-shirt pour être torse nu, aujourd'hui on retouchait le phœnix sur mon torse c'était un tatouage très ancien, lourd de signification même encore maintenant, il représentait mes guérissons, mon envie de me battre et ma nouvelle vie auprès de celle que j'aime. "On y va alors." Je regardais ma femme, je lui tendais la main comme bien souvent, c'est vrai que par moment j'avais fais le guerrier, le mec qui gérait la douleur mais là non j'avais besoin de sentir sa main dans la mienne.

Je souriais en l'entendant me parler comme ça. J'étais heureuse, c'était ce que je voulais entendre. Je me sentais coupable pour ce soir, vis à vis d'Alessia surtout, mais à vrai dire, au fond, c'était ce que je voulais, passer la soirée qu'avec lui. Nous avions gâcher notre journée, alors autant qu'on se rattrape. D'accord lui dis-je avec un petit sourire. tu sais bien que je suis toute à toi depuis le début, rien qu'à toi soufflais-je doucement, en levant mon regard vers lui, ma lèvre inférieure passant sous mes impitoyables dents. Nous entrions dans le salon après quelques baisers, des photographes nous avait pris en photo d'ailleurs, j'étais heureuse que Kenny n'ait pas posé ses mains sur mes fesses et bien sur mes hanches. Tandis qu'il s'installait, je me posais à côté de lui et lorsque je vis sa main se tendre vers moi, je la prenais afin qu'il la serre. Il avait pris en compte ce que je lui avais dit. Le faisait-il exprès ? Je n'en savais rien mais je trouvais ça mignon qu'il le fasse d'ailleurs. Je regardais le tatoueur faire, j'aimais voir tout ça, puis surtout que son tatouage allait renaître lui aussi. Je regardais Kenny, sourire aux lèvres, en donnant une petite impulsion dans sa main. ça va, t'as pas trop mal ? il n'avait pas l'air. C'était rapidement terminé, comme il me l'avait dit. Je regardais autour de moi, avant de demander au tatoueur quelque chose. moi aussi j'ai un tatouage à faire retouché mais j'aimerais que se soit mon mari qui le fasse Kenny connaissait bien la tatoueur, c'était son ami, il savait que le brun savait manié le pistolet à encre. Il acceptait volontiers en nous laissant la pièce. Je m'allongeais sur le siège lorsque Kenny s'était levé, avec une fière allure. Je soulevais ma jupe en cuir sur mes cuisses pour qu'il puisse accéder au tatouage dont lui seul connaissait l'existence.

Sa lèvre sous ses dents me faisaient un effet de dingue, je savais qu'on était épié alors je me tenais à carreaux mais je ne pouvais pas contrôler mon regard qui brulait pour elle, ni même mon pouce qui libérait sa lèvre alors que je lui faisais passer un message clair: tu m'appartiens totalement. On s'abritait rapidement tout de même dans le salon, les photographes russes n'étaient pas du genre à traquer derrière les vitres, j'aimais ça, cette pudeur, ce respect qu'ils avaient pour nous tout comme mon tatoueur, il n'avait jamais dis la signification de mes tatouages, au fils des années d'ailleurs c'était devenu un ami alors assis sur la chaise, je tendais ma main sans gêne pour prendre celle d'Anya. Je n'étais pas jugé, surtout que cet endroit était délicat sur les cotes j'en bavais, je serrais à plusieurs reprises la petite main de ma femme, elle devait savoir que j'avais mal même si mon visage ne laissait rien transparaitre. "ça va." Dis-je en fermant les yeux quelques secondes quand il passait sur les cotes. Il ne fallait pas longtemps c'était rapide comparé à un tatouage normal. "Pardon?" Je regardais Anya paniquée, j'avais pratiqué, je savais utiliser le pistolet à encre comme le dessin ou au fils des années je m'étais encore plus amélioré mais là je restais sans voix même si mon ami nous laissait la salle sans souci. "T'es sur?" demandais-je en la regardant s'installer. Torse nu, mon tatouage tout frais me donnait fier allure surtout que je faisais pas mal de petites retouches, la seconde vie de mes tatouages comme elle voulait le faire. Je regardais d'ailleurs le K qui vieillissait avec des yeux un peu ému, je déposais un baiser d'ailleurs sur la lettre avec douceur rien de coquin juste un acte d'amour, elle renouvelait son appartenance à moi tout simplement, comme moi j'avais fais y a quelques semaines. "On va y aller en douceur mon cœur." Dis-je en prenant le pistolet à encre pour lui faire. La lettre était petite, la douleur présente par contre, tout comme la peau rouge alors je prenais un pansement pour lui poser afin d'éviter une irritation comme moi j'avais sur le torse mais en version plus grande. "ça va?" j'étais inquiet, je prenais sa main, je la regardais paniqué, je m'étais pas arrangé avec le temps.

Bien sûr, j'ai confiance dis-je en relevant ma jupe afin de m'allonger sur le siège. Je le regardais un instant, avant de fermer les yeux en me crispant un peu en sentant le pistolet sur ma peau. C'était douloureux. Je dois l'admettre, la peau était fine. Il était appliqué, se voulait doux. Je respirais calmement en fermant un peu plus fort les paupières jusqu'à ce que la pointe quitte ma peau. J'ouvrais les yeux tandis qu'il me mettait un pansement pour me protéger, comme il en avait toujours eu l'habitude. Oui, un peu douloureux mais t'as été doux je touchais le pansement, en le regardant, puis je me levais en baissant ma jupe, heureusement que mes cuisses ne se touchaient pas, parce qu'avec la jupe, peau contre peau, ça serait douloureux. ça va la pression est redescendu ? dis-je amusé, alors qu'il était là, presque à genoux pour regarder ma peau. Je passais ma main dans ses cheveux, me baissant pour déposer un baiser sur le sommet de son front. Allez, viens on y va mais bien entendu, il me portait, ses bras entourant mes cuisses. Je me retrouvais rapidement dans les airs, je riais en faisant basculer sa tête en arrière pour qu'il me regarde. Pourrais tu me faire redescendre sur la terre ferme Kovalevski ?

"Ta eu mal." Normal elle venait de se prendre des aiguilles mais je m'en voulais parce qu'elle le faisait pour moi ça, elle se faisait mal à cause de moi. Je faisais un peu la moue sur le coté, mes yeux posés sur le tatouage alors qu'elle essayait tant bien que mal de se rhabiller. "Pas vraiment, je suis partagé le fait que ce soit moi qui t'ai fais le tatouage de nouveau." Partagé parce que je lui faisais mal et de l'autre coté ça me plaisait justement parce que cette initiale était une déclaration d'amour de nouveau donc je ne savais pas quoi en penser tandis qu'elle s'en remettait parfaitement bien avec sa main dans mes cheveux et son magnifique sourire. "Oui on y va." Quand je me redressais, je l'attrapais dans mes bras, elle allait pas marché pas avec le frottement de ses cuisses, je reconnais qu'aussi le geste me faisait mal vu que ses cuisses étaient collés contre la peau de mon torse, je survivrais surtout si elle allait bien. "Du tout Kataieva, je compte te porter et profiter de ton petit corps dans tous les sens du terme." Dis-je en déposant un baiser sur sa joue. On était vieux et amoureux, heureux, passionné, j'avais trouvé la paix à ses cotés. "Kenny !" Le tatoueur débarquait dans la salle. "Je suis désolé d'embêter mais y a des journalistes devant le salon de tatouage, ils sont nombreux, je sais pas ce qui se passe mais vous devriez sortir par derrière, je prend ta voiture." Je secouais la tête, parfois ça arrivait surtout qu'Anya avait des dossiers un peu brulant sur le feu, elle avait donc des journalistes qui cherchaient des infos même les jours off pour elle. Je reposais les pieds de ma femme au sol, lançait les clés à mon ami pour sortir par derrière, la petite ruelle était vide, beaucoup de personne penserait qu'on allait attendre notre service de sécurité alors que nous aimions ruser.

Je vais pas te dire que ça me fait du bien, ça serait te mentir, mais c'était pas si terrible, j'ai vécue pire oui, la première fois que je l'avais fait, j'avais eu assez mal, disons que je n'avais jamais fait une telle chose avant, donc c'était inattendue, maintenant, c'était du déjà vu, mais c'était moins douloureux, parce que c'était lui. C'est bête parce que justement, c'est parce que c'est toi que j'ai eu moins mal. Je pensais à autre chose, à ton souffle, tes doigts sur ma peau je lui faisais un clin d'oeil alors qu'il me prenait dans ses bras. Je n'avais pas mal en marchant, merci le sport, je n'avais pas les cuisses flasques qui se touchaient, mais mon cher et tendre prenait toujours soin de moi. Roooh voyons, ce ne sont pas des choses qui se font, on ne dit pas ce genre de chose en public je posais mon index contre ses lèvres en les tapotant, avec un petit rire argentin. Le tatoueur venait nous voir pour nous dire que des journalistes nous attendait devant. Je soupirais en me laissant glisser contre lui, faisant attention à son tatouage tout de même. Kenny ouvrait la porte arrière, personne nous attendait. Avec toute cette agitation il n'avait pas remit son tee-shirt alors je le lui remettait en levant mon regard dans le sien ça non plus ce n'est pas une façon de faire, sortir dans la rue sans tee-shirt alors qu'on est le tzar de Russie que vont penser les gens. la voiture arrivait, j'attrapais mes lunettes de soleil dans mon sac pour les mettre et je laissais Kenny conduire , nous mener loin d'ici.

"Si je te connaissais pas je dirais que tu es entrain de me draguer en me disant ça." C'était sensuel, elle me connaissait, elle savait que me dire qu'elle pensait à mes doigts sur sa peau, mon souffle sur elle, c'était quelque chose qui me plaisait, j'avais l'impression d'être un peu une bombe vivante mais version mec. Si je portais ma femme ce n'était pas à cause de mon manque de confiance que j'avais pour son corps juste pour éviter de lui faire mal, toute notre relation j'avais cherché à minimiser ses douleurs, si je pouvais lui éviter, si je pouvais la soulager même si je me tuais les articulations, je le faisais et elle le savait. "Tu dis ça mais je suis sur que tu as envie que je fasse tout ça." Marmonnais-je avec son index par-dessus mes lèvres, d'ailleurs je mordais son doigt très joueur jusqu'à ce que la réalité nous rattrape. Cette vie je la connaissais, elle était dure parfois, alors oui on manquait de rien, on avait tout ce qu'on veut mais il est vrai que je serais capable de donner beaucoup d'argent pour être tranquille quelques temps, les photographes, les journalistes c'était les mêmes pour moi, je ne comptais d'ailleurs même plus le nombre d'article sur notre famille pendant la semaine. Usant, voilà le mot qui me revenait. Dieu merci on avait des proches qui s'occupaient de nous comme mon ami qui cherchait notre voiture pour qu'on puisse partir tranquillement, j'étais bien trop occupé à vérifier la ruelle pour voir que j'étais torse nu, Anya me prenait mon t-shirt pour me le mettre, un geste anodin mais qui pour nous était un geste qui protégeait l'autre déjà qu'ici me voir dans un salon de tatouage ne plaisait pas forcément. "Les gens pensent déjà que je suis un voyou." J'haussais les épaules en rigolant un peu alors qu'on filait à la voiture, je saluais mon ami, disant que j'enverrai un chèque plus conséquent à cause d'aujourd'hui et on partait. La maison semblait la meilleure des solutions, j'aurais adoré faire des courses pour notre soirée, faire la cuisine aussi seulement avec toutes les personnes dehors il était hors de question qu'on se fasse repérer de nouveau même si je sais que ce soir on allait vite oublier, les russes adoraient notre fille, elle serait traquée mais on était assez intelligent pour avoir un service de sécurité tellement important qu'Alessia serait tranquille en descendant du jet. Je conduisais rapidement, agacé, je m'agaçais au feu rouge en serrant le volant.

Il mordait mon doigt, je le regardais dans les yeux en levant les yeux au ciel arrêtes ... dis-je amusé, tandis que je lui mettais son tee-shirt une fois dans la rue puisque nous étions partis précipitamment Oui mais mon voyou à moi, c'est autre chose je lui faisais un clin d'oeil avant que nous ne filions dans la voiture. Kenny conduisait vers la maison, je connaissais le chemin, le contraire aurait été bizarre faut dire. Ma main contre sa cuisse, je posais la tête contre l'appuie tête en regardant le paysage, jusqu'à ce que nous nous arrêtions à un feu rouge. Kenny n'avait pas l'air heureux. Je fronçais les sourcils, me demandant pourquoi d'ailleurs cet énervement soudain. Qu'est ce qu'il y a ? lui demandais-je assez surprise d'ailleurs, pourquoi serrait-il le volant aussi fortement ? Je pouvais voir les jointure de ses mains blanchir sous la force qu'il y mettait. Un peu et il laissait la trace de ses doigts dans le volant.

Bien sur que oui j'étais énervé, ça devait être une journée sympa, un moment rien qu'à nous surtout après qu'elle ait voulu qu'on refasse ce fameux tatouage mais non les journalistes nous bouffaient pour soutirer des informations à mon épouse. Je serrais le volant fortement dans mes mains une fois au rouge, j'essayais de me calmer mais je n'y arrivais pas vraiment je dois bien l'avouer. "ça me saoul qu'on nous poursuive." Dis-je simplement. "Je devrais être habitué mais non j'arrive pas, en plus tu es en day OFF pourquoi ils se permettent de venir comme ça? C'est usant." Je soupirais un peu en nous remettant en route. "Bref…" Oui je préférais ne plus en parler ça me fatiguais, me déprimais puis la maison était devant nous, j'ouvrais la porte avec la clé électronique puis je me garais. Ma voiture n'était plus là, Noah l'avait prise comme convenu vu que j'avais planqué ses clés, il avait du être énervé d'ailleurs je sais que ce n'était pas agréable d'être viré de chez soi comme ça mais à un moment donner Anya et moi avions besoin de nous retrouver totalement plus de deux heures par jour. "Sans enfant." Dis-je en plaquant ma femme contre la voiture. Je l'embrassais langoureusement, mes mains sur son fessier rebondi, mes yeux clos, je me laissais complètement aller, elle savait me calmer la preuve, une fois notre baiser fini mon sourire naissait sur mon visage quand je vous dis qu'elle est parfaite.

Je caressais sa cuisse pour tenter de le calmer, ce n'étais pas si grave, puis les journalistes ici, étaient beaucoup moins agressifs qu'aux Etat Unis. C'est pas grave Kenny, on s'en fou, tu vas pas te gâcher la journée à cause de ça, puis on a accepté tout ça oui même lui, vis à vis de sa profession, des compositions et des quelques chansons qu'il avait sortis, il avait accepté ce genre de chose, c'était le revers de la médaille. Ni penses plus dis-je en déposant un baiser contre sa joue, pour qu'enfin, le feu passe au vert et que nous puissions nous rendre chez nous. Le portail électrique s'ouvrait, Une fois garais, je sortais de la voiture en relevant mes lunettes de soleil sur le sommet de ma tête et je fus surprise de voir Kenny devant mes yeux. Je souriais à ce qu'il disait, oui, ça me faisait plaisir, nous en avions besoin ça va nous faire du bien .. tu vi.. je n'eu pas le temps de terminer, qu'il me plaquait contre la voiture en posant ses lèvres sur les miennes, ses mains sur mes fesses, d'ailleurs, il les tenait tellement fermement que je me sentais légèrement soulevé du sol. J'enlaçais sa nuque de mes bras en riant Waouh, je vais finir par plus toucher le sol dis-je contre ses lèvres, rieuse. ça va t'es calmé ? J'ai l'impression d'être un spafon je faisais les gros yeux en éclatant de rire, c'était le premier médicament qui m'soit venu à l'esprit, pas très glorieux, sachant que c'est le pire. Plus dégueux tu meures.