[FLASHFORWARD] KENYA ► J'suis une oeuvre d'art , j'devrais avoir ma place au Louvre .

Je faisais rien de bien pour Anya, j'avais toujours un défaut mais qu'elle dise que je n'avais pas été de son coté c'était gonflé, je mettais interposé tout à l'heure, j'avais dis que je punissais Noah, qu'il n'avait pas à parler de sa mère comme ça, elle voulait quoi que je le frappe? Bien je frappais pas nos enfants sauf quand il avait fait une grosse connerie comme quand on avait cherché Alessia en prison plus jeune. "Bien sur que si tu t'en prend à moi ! Je t'ai défendu alors oui il est venu jouer avec moi à la console mais on a discuté tous les deux, je lui ai parlé tranquillement de ce qu'il avait fait. Toi tu tires des conclusions bien rapidement sans même savoir quelque chose puis je peux lui parler sans forcément cautionner ses actes." Je secouais la tête en partant de la chambre, je détestais quand Anya parlait comme ça, quand elle me reprochait de jouer avec Noah, c'était pas de ma faute s'ils étaient énervés tous les deux mais Noah regrettait en plus même si les mots prononcés avait été compliqué. Finalement dans la chambre d'ami, je m'endormais.
Mon réveil sonnait aux alentours de 6h du matin, comme chaque fois je partais courir une bonne heure pour revenir et partir bosser. J'avais besoin de me vider la tête, si Anya ne comprenait pas Noah, moi je ne comprenais plus nous deux, ça faisait longtemps que nous n'étions plus Kenny et Anya, on était les parents de Noah et Alessia, ça nous pesait enfin de mon coté. Après le sport, je prenais une douche rapide dans la chambre d'ami, je repassais par la suite pour attraper dans mon dressing de quoi m'habiller sans jeter un coup d'œil au lit vu que j'entendais du bruit dans la salle de bain. Je sais plus si elle bossait ce matin pour être honnête alors une fois en costume je partais prendre mon café dans la cuisine tandis que Noah et Sara sortait à leur tour courir.

Putain mais c'est ton fils Kenny, arrête de me dire, je peux lui parler sans cautionner ses actes, c'est pas un copain avec qui tu traines, c'est toi, c'est nous qui devons lui inculquer des valeurs ! Kenny essayait tellement de se faire aimer qu'il agissait plus comme un pote avec ses enfants qu'un père. Wouhou, il lui avait demandé de lui donner les clés de sa voiture, en guise de punition mais quelques minutes après ils se mettent à jouer à la console à deux. Je le laissais partir, sincèrement, je n'avais même pas envie de le retenir, je n'avais pas envie de passer la soirée, ni même la nuit avec lui. Au petit matin, je me levais de bonne heure moi aussi. Je devais travailler aujourd'hui et il fallait que je sois au palais à 7h30. J'allais prendre ma douche, après avoir fait quelques longueurs dans l'eau fraiche de la piscine, à cette heure matinale, puis je me préparé. J'avais mis une petite robe noire, transparente sur les bras, à pois noir. J'avais un déjeuner à midi, un déjeuner d'affaire. Je passais dans la cuisine pour me préparer mon thermos de Café, sans parler à personne, ni à Kenny, ni à Noah, ni à Sara, ces derniers étant revenus de leur course. Non, je faisais ma vie et de toute manière, je n'allais pas tarder à partir, le temps de prendre un café - oui un avant de partir et un sur la route - , de picorer un petit peu et j'étais partie pour la journée.

Je ne bossais jamais le vendredi après-midi c'était une règle pour moi quand j'avais commencé ma vie ici pour passer du temps avec nos enfants qui n'avaient pas cours avec les années j'avais laissé tout ça alors quand arrivait midi je pensais prendre Anya pour déjeuner seulement je me souvenais de notre dispute et je laissais tomber. Je m'en voulais pas, je sais que je faisais des erreurs mais elle aussi, espionner nos enfants franchement ça ne me venait même pas à l'esprit. "Bonjour." Lançais-je au secrétaire d'Anya. Quoi? Je vous avez pas dis que malgré les années j'étais resté amoureux de cette femme comme au premier jour? Bien si, j'avais beau être en colère je cédais toujours parce que je voulais pas me battre avec elle, je l'aimais tellement sans compter que la maladie qui était revenu pendant l'enfance de Noah m'avait encore plus fait prendre conscience que je pouvais passer bien trop rapidement alors profiter c'était le mot que j'aimais le plus. "Salut." Je rentrais dans son bureau, fermant la porte, il n'y avait qu'elle et sa pile de dossier. "Tu as mangé?" J'attendais qu'elle me vire, je sais qu'elle allait le faire, me dire non ou encore me dire que je pouvais pas venir comme ça, chose qui était vrai. Je me posais face à elle sur un des fauteuils, la scrutant quelques secondes pour savoir son humeur. "Tu veux déjeuner avec moi?"

Il était midi et des poussières, j'avais encore une donne de dossier à traiter. J'étais littéralement submergé et le mot était faible. La porte s'ouvrait et Kenny se trouvait dans mon bureau. J'avais levé le regard vers lui pour le baisser ensuite sur les papier sur lesquels je planchais juste avant qu'il ne vienne m'interrompre. Salut dis-je sans relever le regard. Il venait s'asseoir me demandant si j'avais mangé et je secouais la tête. Non je n'avais pas manger et ce n'était pas dans mes plans pour aujourd'hui, je n'avais pas le temps. Lorsqu'il me demandait si je voulais déjeuner avec lui , je levais le regard, regardant ma montre puis je secouais de nouveau la tête mais en parlant cette fois ci. J'ai pas vraiment le temps, j'ai une vidéo conférence dans quelques minutes avec Paris dis-je sans vraiment d'intonation dans la voix, libre à lui de partir, je ne le retenais pas, d'ailleurs, c'est ce qu'il allait surement faire.

Elle me regardait pas vraiment, perturbée par ses dossiers, je connaissais ça, je lui en tenais pas rigueur. "Et si je commande quelque chose?" Je n'aimais pas qu'elle ne mange pas, je sais qu'elle faisait souvent l'impasse dessus mais pour moi c'était important qu'elle se sente en forme alors je restais sur le fauteuil. "Je vais commander." Je prenais mon téléphone pour chercher un numéro. "Tu veux quoi sandwich? Italien? Chinois?" Je comptais rester, elle m'avait pas dit de partir après tout puis dans le fond je ne la dérangeais pas, j'étais là dans mon coin à m'occuper à ma manière de ma femme, d'ailleurs sa tenue était vraiment jolie, j'aimais sa robe qui dévoilait sous le voilage ses bras, belle vraiment très belle. "Et tu penses finir tard?" Je regardais sin bureau, me crispant un peu. "Répond pas j'ai la réponse." Igor avait choisi la facilité, il avait refilé le trône à Anya tellement vite qu'il n'était pas resté à sa tête aussi longtemps que la reine d'Angleterre, du coup j'avais vu ma femme changer, faire des horaires de dingue, revenir le soir explosé, s'endormir sans même se déshabiller parfois, quand les enfants étaient jeune c'était déjà dur mais maintenant aussi ça l'était parce que j'aurais cru qu'on aurait tous les deux, qu'on aurait pu profiter.

Tu fais comme tu veux Kenny dis-je en levant une main en l'air, j'ai pas vraiment le temps maintenant. Puis monsieur se décidait enfin à commander. Evites de faire des tâches sur mes papiers, ils sont important dis-je en levant un peu le regard vers lui, oui, je n'avais pas envie qu'il chavire tout. J'ai pas vraiment faim, alors c'est comme tu veux ... puis j'ai pas le temps, vraiment je savais qu'aujourd'hui serait une journée chargée mais pas à ce point. Je croulais littéralement sous les papier, sous les rendez vous par vidéo conférence. Surement, j'ai beaucoup de chose à faire là j'ai un rendez vous avec Paris, à 15 ans heure avec le Vatican et après je dois voir le président à 17h et hier c'était ma journée off et nous l'avions lamentablement gâchée. Je soupirais un peu d'ailleurs, je ne savais pas quand je terminerais si j'arriverais à me libérer avant 22 heures même ce soir. Demain Alessia devait rentrée et à tout moment, je passerais la nuit ici pour m'avancer et être avec elle.

Pas le temps, pas le temps, je retenais que ça. Je faisais un peu la moue, je sais que ce n'était pas contre moi, Anya était submergé alors je respirais un bon coup en laissant mon téléphone dans ma poche. "Je peux t'aider." Dis-je en la regardant. Un mois, on avait bossé ensemble un mois avant de jugé que ce n'était pas une bonne chose qu'on passait plus de temps à parler boulot qu'autre chose mais j'étais rodé, je pouvais avancer certains dossiers moins importants, j'en étais capable, je le faisais très bien avant. "Allez donne moi ceux qui sont un peu moins urgent, je m'installerai dans le bureau vide d'à coté." Je me levais, face à son bureau j'attendais, j'étais aussi quelqu'un d'important, ça comptait parfaitement puis le bureau d'à coté était fait pour les personnes de passage comme son père, y avait un ordinateur, un téléphone assez pour bosser alors oui je devais être en repos mais quelque part c'était un repos vu que je le passais avec elle, que je savais que je rentrerai en sa compagnie aussi c'était ce qui m'apportait le plus.

Kenny me proposait de m'aider. Je posais mon menton sur mes deux mains, baissant un peu mes lunettes de repos que je mettais particulièrement au travail pour éviter de me fatiguer les yeux et me fatiguer tout court par la même occasion. Est-ce qu'il allait m'avancer ou me retarder ? Nous avions déjà travaillé ensemble, amer expérience pour ma part, je n'aimais pas du tout et monsieur n'aimait pas j'use de mon autorité sur lui comme je le fais avec mes employés. Juste cette fois, parce que c'est un vrai cauchemar de travailler avec toi, sans offense, mais c'était réellement dur dis-je en fronçant un peu les sourcils Tu peux rester là, je vais te faire un peu de place dis-je en poussant certain dossier sur le côté, je comprenais mieux pourquoi mon père avait toujours eu des immenses bureaux étant donné la quantité gargantuesque de dossier à traiter Par contre ne fait pas de bruit, j'ai ma conférence dans une minute avec Paris je retirais mes lunettes, arrangés mes cheveux, une petite touche de rouge à lèvres clair et je lançais la vidéo conférence. Je m'entretenais en français avec le premier ministre, lui parlant des enjeux économiques mais aussi des avions français que la Russie devait commander prochainement, nous parlions d'Obama et de son plan pour l'environnement, c'était d'une drôlerie, l'Amérique qui allait faire des efforts .. c'est bien pour cela qu'en Russie nous n'avions pas accepter de faire partie du pacte, sachant que nous ne le respecterions pas, d'ailleurs, l'Amérique qui en faisait parti, ne le respectait pas et se plaisait à jouer les hypocrites en disant qu'ils essayaient, au moins, nous étions honnêtes et nous ne nous cachions pas derrière des promesses faites et non appliquées.

"Ouais." Juste ça, Je commençais à me mettre à bosser pendant sa vidéoconférence, je comprenais pas grand-chose et en même temps je m'en moquais parce que j'étais en plein dans mon dossier, je le traitais pas rapidement, c'était complexe, des accords commerciaux, c'était mon domaine le commerce maintenant j'étais parfaitement rodé sans compter que j'utilisais ma spécialisation de droit en russe et ça allait plus vite que je le croyais. Tandis qu'Anya parlait, je m'éclipsais voir son assistant pour demander une copie du dossier, un pour nous, un pour un autre service, je continuais peu à peu, elle enchainait toutes les vidéoconférences sans flancher une seconde, parlant avec aisance dans toutes les langues, je souriais en la regardant parfois trop amoureusement, j'y pouvais rien je la trouvais génial. Quatre dossiers plus tard, deux cafés enfilés, je déclarais forfait quelques minutes je crevais de faim, j'étais à bout ce matin sans rien manger plus là c'était trop à 18h, pour couronner le tout Anya n'avait pas terminée, elle parlait, je me levais une dernière fois pour mettre le dossier dans les bennes des dossiers en attente de réponse puis je revenais en regardant mon espace vide. Travail d'équipe, difficile, Anya avait levée les yeux au ciel à de nombreuses reprises en me donnant des notes discrètes pendant la discussion sur qui je devais contacter puis c'était fini seulement ce que je n'avais pas signalé depuis tout à l'heure c'est que depuis le début de l'après-midi il y avait un balais incessant de son assistant qui apportait des fleurs, les fleurs préférés de ma femme, je comprenais pas c'était pas moi qui lui offrait et au bout de 4 bonnes heures il y avait plus de 10 bouquets, c'était affolant. Derrière tout ça je ne me doutais pas que c'était Noah qui cherchait à s'excuser.

Le temps passait, filait entre nos doigts sans que nous nous en rendions compte. Finalement, nous n'avions pas eu le temps de manger tous les deux. Kenny comprendrait peut être mieux mon travail maintenant, ne me ferait plus de réflexion quand je rentre tard ou quand je suis épuisée. Par moment, je lui faisait passer des petits mots pour qu'il me donne certain dossier, ou qu'il me trouve certain mot. Nous avions bien géré notre travail en équipe cette fois-ci. Des fleurs arrivaient dans mon bureau, je ne m'en rendais pas compte, j'avais enchainé les vidéos conférences, en plusieurs langues. Français, italien, portugais, anglais, russe ... 18h. Je venais de terminer ma dernière vidéo conférence. Je soufflais en me laissant retomber sur mon siège, en arrière, passant mes deux mains dans mes cheveux en fermant les paupières. j'ai enfin terminée annonçais-je à Kenny en ouvrant les yeux. Je fermais mon ordinateur un peu brusquement jusqu'à voir les fleurs mais aussi à sentir l'odeur de ces dernières. Je me levais en regardant les 10 bouquets de fleurs. C'est quoi tout ça ? C'est de toi ? lui demandais-je en arquant un sourcil.