[FLASHFORWARD] KENYA ► J'suis une oeuvre d'art , j'devrais avoir ma place au Louvre .

Anya apparaissait sous mes yeux, j'étais soulagé de la voir, c'est stupide vu comment je m'étais senti blessé hier mais je crois que c'était un tout, j'avais besoin de repos, de souffler, de vacance alors je peux vous dire que j'avais hâte d'aller à Paris avec elle, de voir autre chose que la Russie. Assis sur le lit, mon épouse se posait à mes cotés, elle avait une allure d'ange vu les vêtements qu'elle portait, je tournais même les yeux vers elle pour la contempler. "Je suis pas parti à cause de toi." Dis-je calmement. "Alessia à cette fâcheuse tendance à fourrer son nez partout et Noah à suivre sa sœur, ils m'ont blessés, ils m'ont accusés d'être méchant avec toi sans savoir quelque chose de l'histoire. Je veux bien qu'ils te protègent, je trouve ça mignon mais pas à mon détriment." Je soupirais un peu en posant ma main sur sa cuisse pour ensuite la retirer, j'étais pas très sur de ses sentiments en cet instant alors je ne jouais pas avec ses nerfs. "Si tu veux faire les boutiques aujourd'hui, je peux venir si tu veux." Je lui tendais une perche, au bout tellement d'années ça n'avait pas changé je n'étais pas très fringue mais là je crois que j'étais prêt à faire un peu n'importe quoi pour me retrouver avec elle quelques instants alors peut-être pas des heures entières car on y était pas habitué mais deux ou trois heures après une dispute ça me semblait raisonnable. Je me levais pour prendre une chemise à carreaux propres sur la chaise, je retirais la mienne que je mettais au panier à linge sale afin de revêtir la nouvelle.

Je regardais Kenny assis sur notre lit pour ensuite me poser à ses côtés. Il n'était pas parti à cause de moi, à cause de notre dispute, alors je l'écoutais sans rien dire en passant une main dans mes cheveux ce qui nous enveloppait de mon parfum. Je regardais la main qu'il avait posé sur ma cuisse, ça ne me dérangeait pas et lorsqu'il la retirait, bien trop rapidement à mon goût, je la lui reprenait pour qu'il la pose à nouveau dessus alors qu'il terminait son récit. Je lui avais dit de ne pas se mêler de nos histoires ... mais tu sais moi aussi j'ai eu le droit à ce genre de chose, sauf que je le prend pas tant à coeur que toi. Ce n'est pas ses affaires, elle n'a pas à s'en mêler et en partant, tu fuis devant elle, devant eux. Il faut qu'elle comprenne que c'est entre toi et moi, elle n'a rient vécu encore, on en reparlera quand elle vivra en couple avec quelqu'un depuis 17 ans dis-je en posant ma main sur la sienne. Non j'ai pas envie de faire les boutiques dis-je en le regardant se lever pour enfiler une chemise propre. J'attrapais mes talons pour les enfiler tout en levant les yeux vers Kenny On pourrait aller dans un centre de thalasso pour se détendre un peu, ou alors dans le chalet dans la forêt .. pour la journée, les enfants partant chez des amis ou alors on reste là, comme tu veux

Quand Anya reprenait ma main, je me sentais apaisé, beaucoup mieux mais il était toujours hors de questions que je parle à nos enfants si rapidement autant elle je pouvais passer l'éponge en quelques secondes autant nos enfants c'étaient plus dur. "Bien pourtant elle le fait puis attend." Je me levais, je me posais face à Anya en me lançant dans une imitation d'Alessia avec une voix aigue, ses gestes, sa manière de me regarder. "Tu vois ça." Dis-je normalement après lui avoir mimer la scène que j'avais vécu. "Quand c'est toi je trouve ça mignon mais elle pas du tout, je suis en colère contre eux." Je me reposais sur le lit Anya me prenait la main, je me surprenais à sourire bien que je me relevais vite pour me changer. Une chemise propre, ma femme qui me confiait qu'elle n'avait pas envie de faire du shopping, je me tournais rapidement. Oh. "Le centre de thalasso." Dis-je rapidement. J'aimais bien là-bas parce qu'on avait des salles de massage, des huiles, je pourrais m'occuper d'elle puis c'était moins usant que de faire à manger ou nos affaires, j'avais besoin de me relaxer, de penser à autre chose. "On va prendre du temps pour nous deux." J'avançais vers elle l'encerclant de mes bras pour déposer un baiser sur son front, sur le bout de son nez puis un baiser rapide sur ses lèvres, je le voulais plus long je reconnais mais je m'abstenais pour l'instant du moins. "Viens on fait nos valises et on s'en va." Je la lâchais, je prenais une grande valise pour mettre nos affaires dedans, j'étais content, ça se lisait sur mon visage, on voyait aussi mes cernes bien marqués et… le lit pas vraiment défait, ça m'étonnait que mon épouse ai prit la peine de le faire alors je me souvenais du nombre de fois ou elle m'avait attendue tard quand je partais sous le coup de colère. "hé." Dis-je alors qu'elle s'activait à faire la valise, je lui prenais la main, posait l'autre sur sa joue pour l'embrasser délicatement, un baiser amoureux, pas ceux qu'on faisait au quotidien, là y avait quelque chose en plus qui me faisait décoller du sol jusqu'au paradis.

Kenny me refaisait la scène je le regardais faire, posant ma main contre mes lèvres pour m'empêcher de rire, mais c'était plus fort que moi. Je n'y pouvais rien, son imitation était complètement ratée. Ne soit pas en colère contre eux, ils se font du soucis c'est tout dis-je en haussant une épaule, sauf que je ne me ferais pas l'avocat du diable ou des diables, plus longtemps, je n'avais pas envie que ça se retourne contre moi cette fois-ci. Il choisissait le centre de thalasso, tant mieux, c'était l'endroit dans lequel je voulais le plus aller, bien que les autres ne m'aurait pas dérangé non plus On va vraiment le prendre cette fois-ci dis-je en fronçant un peu les sourcils, oui, c'est ce que nous aurions dû faire hier, mais nous ne l'avions pas fait à cause d'un différent ridicule qui n'était entre autre qu'hypothétique qui plus est. Je souriais lorsqu'il m'encerclait de ses bras, je me laissais faire, j'en avais besoin. Ses baisers contre ma peau me firent fermer les yeux, juste pour me délecter davantage de cette sensation si enivrante qui m'envahissait en cet instant. J'aidais Kenny à faire notre valise, les enfants étaient partis, Noah surement rejoindre Sara chez sa marraine et Alessia chez ses copines pour leur montrer les photos et les fringues qu'elle avait eu aux défilés. Puis, mon attention fut attirer de nouveau par Kenny qui me hélait. Je levais la tête, lorsque sa main venait prendre mon bras pour que je me redresse puis elle se posait sur ma joue pour la caresser. Je souriais et là, ses lèvres venaient rejoindre les miennes pour un doux baiser, tendre et amoureux. Mes mains, quant à elles se posaient sur l'arrière de sa tête pour le maintenant contre moi alors que je le faisais tomber sur le lit, encore fait de hier matin. Je ne voulais pas quitter cette douceur qui nous envahissait en cet instant, mais lorsque je fus à bout de souffle, je relevais légèrement mon visage, au dessus de lui, les mains sur ses jours pour plonger mon regard dans le sien J'aime vraiment pas quand on se dispute et encore moins quand tu pars sans revenir ... j'ai même pas pu dormir dans le lit, je t'ai attendu toute la soirée dans le canapé pour finalement m'endormir dedans dis-je en fronçant un peu les sourcils, posant ensuite, ma joue dans son cou. J'allongeais son bras droit sur la longueur du lit afin de relever sa chemise et passer mes doigts dessus délicatement. Je suis fatiguée moi aussi par ce train de vie tu sais, j'aimerais qu'on retourne en arrière et qu'on soit aussi insouciants qu'avant

Ce baiser c'était le genre de baiser rare ces derniers temps, Anya et moi il y avait des périodes ou on faisait que se croiser concrètement et c'était difficile de vivre ça alors on déjeunait ensemble souvent, le week-end on faisait des jours avec nos enfants car même s'ils étaient grands, on tenait par moment à faire des activités ensemble alors là quand on s'embrassait ça nous scotchait sur place tous les deux. Ma femme me basculait sur le lit pendant notre étreinte, je l'embrassais jusqu'à en perdre haleine, j'étais heureux là, quand elle me caressait les joues en me contemplant avec un regard si bleu que mon sourire ne partirait jamais. "Je suis désolé." Je l'étais vraiment, mes mains glissaient sur son dos pour le caresser, j'avais souvent expérimenté le canapé en l'attendant je sais qu'il nous tuait le dos. Tandis qu'elle me faisait des câlins, je faisais la même chose de ma main libre, elle était épuisée, je le savais du moins j'arrivais à le lire sur son visage, je crois qu'on avait besoin d'une pause sinon on allait vraiment perdre pied tous les deux dans nos carrières. "Partons." Lâchais-je spontanément. "On prend le jet et on va au Brésil. Ton père s'occupe de ton boulot, il est au courant de ce qui se passe vu qu'il est fourré tout le temps là-bas puis moi Priape il prendra ma relève." C'était possible, pour moi peut-être plus que pour elle mais concrètement Igor était dans la capacité de s'occuper des dossiers en l'absence de sa fille, il avait bien épaulé à un moment donné. "A nous notre île, le soleil, la plage, le club de danse, les soirées tardives, les matinées qui commencent à 13h."

Voulait-il vraiment qu'on parte au Brésil ? Maintenant ? Je me redressais un peu en posant mes avant bras sur ses pectoraux pour le regarder droit dans les yeux avec cette interrogation sur le visage. Qu'on parte quand ? Maintenant ? et d'après ce qu'il me disait, c'était vraiment ce qu'il voulait. J'étais vraiment surprise, nous ne pouvions pas, nos travail, les enfants, on ne pouvait pas tout plaquer comme ça du jour au lendemain comme avant non ? Mais les enfants ? Ils ont écoles et ... on peut pas les laisser dis-je en arquant un sourcil, cependant, il me tentait. J'avais envie de partir, surtout que le Brésil me manquait, c'était notre pays de prédilection. Arrêtes, ça me donne tellement envie, ça fait longtemps que nous n'y sommes pas y aller ... dis-je en me mordillant la lèvre puis le sable fin, les criques... je me laissais totalement embarqué dans ce rêve éveillé. Bon j'appelle mon père et tu te charges de faire la valise d'accord ? lui demandais-je avec un grand sourire alors que je déposais un baiser sur ses lèvres Par contre, tu t'arranges avec les enfants avant qu'on parte, j'ai pas envie que vous vous fassiez la tête alors qu'on part

"Y a Elena elle veillera sur eux ou alors ta mère." Je suis persuadé qu'elle ne serait pas contre de garder ses petits enfants car même si ce n'était pas le genre de personne super expansive, elle s'en occupait parfaitement bien et avec plaisir j'ai l'impression. "Mais on peut Anya, tu n'as qu'à dire oui, on s'envolerait dans deux heures." Je voyais qu'elle en crevait d'envie, moi aussi, je voulais qu'on cesse de se prendre la tête tous les deux avec nos carrières car parfois j'avais l'impression de vivre juste pour ça, c'était usant. "Ça veux dire oui?" Je me redressais rapidement, heureux, je pensais pas qu'elle allait dire oui si rapidement pour être honnête, je pensais qu'elle trouverait un truc à dire malgré son envie mais pas du tout, je déposais plusieurs baisers sur ses lèvres avant de m'activer à mon tour pour faire nos valises. Je sortais une deuxième de sous le lit, Anya prendrait des tonnes de vêtements, moi je prendrais le minimum vu qu'on avait pas mal de vêtement là-bas sur notre île. "Roh." Je pestais. Je voulais pas affronter nos enfants, je savais même pas quoi dire face à eux, seulement j'osais espéré que devant toutes l'excitation qu'il y avait dans cette pièce Anya allait oublier en plus elle était au téléphone tandis que je terminais nos valises, je prenais nos passeports, réservait le jet pour qu'il soit prêt dans une bonne heure et envoyait un message à Noah. Je lui en voulais moins, je passais par lui, par contre Alessia elle allait devoir se racheter.

J'étais heureuse de partir dans notre petit paradis à tous les deux. Nous en avions besoin, souffler nous ferait le plus grand bien. Alors rapidement, je disais oui et rapidement ce qui semblait le surprendre. Kenny s'occupait de nos fringues, moi j'allais dans la salle de bain pour faire nos trousses de toilettes tout en coinçant le téléphone contre mon épaule pour passer quelques coup de fils important pour me dédouaner de mon absence certaine car oui, même si mon absence allait être un problème, j'avais besoin de partir avec mon mari pour le retrouver. Alors je partirais quand même. Mon père ne protesta pas, ce qui m'étonnait je dois dire et c'est en le remerciant au téléphone que je me posais derrière mon mari pour passer une main sous sa chemise pour caresser son ventre. Une fois la conversation téléphonique terminée, je jetais mon téléphone sur le petit fauteuil afin de passer mon autre bras sous son tee-shirt. C'est bon tout est arrangé de mon côté je déposais un baiser contre sa nuque pour ensuite poser ma tête contre son dos. T'as appelé les enfants ?

Anya se logeait derrière moi, sa main sur mon ventre, je passais la mienne sur la sienne en souriant alors qu'elle finissait de discuter au téléphone jusqu'à ce qu'elle termine par le jeter limite sur le lit pour joindre sa deuxième main contre mon ventre, là les problèmes commençaient. "Super." Dis-je en frissonnant à son baiser. "Euh ouais enfin j'ai juste prévenu Noah par SMS, il fera le pigeon voyageur auprès de sa sœur." Seulement je connaissais assez mon épouse pour savoir qu'elle n'allait pas laisser passer ça, que je devrais les appeler mais si je m'activais assez vite pour partir oublierait. "Viens on y va, le jet nous attend, on a les passeports, les valises, on est prêt !" J'étais excité, je me retournais pour l'attraper dans mes bras, déposant des baisers sur son visage de poupée. "Je suis heureux là maintenant." Je prenais une aspiration, je fermais un peu les yeux aussi pour profiter de l'instant présent jusqu'à ce que je prenne nos valises après avoir lâcher ma femme. Personne était là, la maison était vide, nos enfants n'auraient même pas le temps de venir nous chercher ou demander de venir car je les connaissais surtout Alessia, je savais qu'elle adorait le Brésil alors venir s'incruster ne la dérangerait pas le moins du monde. Les valises dans la voiture, Anya fermait la porte alors que je me mettais au volant, j'étais prêt.

Appelles-les, Alessia ... dis-je contre son oreille que j'attrapais ensuite entre mes lèvres. Oui, j'avais envie qu'il l'appelle, je voulais que ça s'arrange avant qu'on ne parte. Je touche du bois pour qu'il ne nous arrive rien, mais partir fâchés avec nos enfants alors que nous allions prendre un jet, que nous partions dans un autre pays, ce n'était pas très judicieux et s'il nous arrivait quelque chose Bébé, c'est important... tu sais, quand j'étais plus petit, lorsque mes parents partaient en jet ou en voiture j'avais peur, je me disais et s'il leur arrive quelque chose ... alors si jamais il doit nous arriver un truc, je souhaite que non, je touche du bois, tu voudrais qu'Alessia et Noah se dise que juste avant, ils s'étaient disputés avec toi ? je fronçais un peu les sourcils je préférais que tous le monde se porte bien, que tous le monde vive dans la bonne humeur avant que nous ne partions. S'il te plait lui dis-je lorsqu'il me laissait enfin rejoindre le sol. Tout était prêt pour qu'on parte et c'est une fois dans la voiture que j'attendais que Kenny téléphone , la main sur le frein à main pour qu'on ne parte pas avant, même après toutes ces années, j'étais toujours aussi obstiné, surtout lorsqu'il s'agissait de notre famille.