[FLASHFORWARD] KENYA ► J'suis une oeuvre d'art , j'devrais avoir ma place au Louvre .

"Mais merde je suis pas lui !" Je criais presque, c'est quoi cette comparaison à deux balles, je n'étais pas son oncle, j'étais surveillé, elle croyait quoi que les médecins nous laissait dans la nature avec ce genre de prescription? Je partais, j'étais complètement perdu, blessé, triste surtout qu'elle réagisse de la sorte, je voulais même me tirer d'ici tellement j'en avais marre mais je me posais sur le canapé quand je la voyais pas rappliqué, là j'en étais heureux, un bonheur assez court quand je l'entendais revenir. Anya ne criait pas, j'étais surpris, ça participais à me calmer en tout cas. "En quoi c'est plus d'actualité, tu es médium pour le savoir?" J'avais fais une rechute y a même pas deux mois c'est quoi son délire que ce n'était plus d'actualité. Je secouais la tête, mes coudes sur mes cuisses, mes mains sur mon visage. "Oui Anya bien sur que oui ça m'apporte de savoir ce que tu en penses maintenant parce que je peux pas te promettre que je ne recommencerais pas si je faisais une rechute alors tu peux prendre les choses super mal comme tu veux mais…" Je prenais une aspiration. "A l'époque c'était soi je le prenais parce que les médicaments faisaient rien, soi je faisais une connerie. Je suis pas aussi fort que tu le crois." Elle savait donc pas que c'était plus un acte désespéré à l'époque? Je fermais un peu les yeux, la virulence de ses propos sa manière de me dire presque j'en ai rien à faire si tu as mal tu n'en prends pas était d'une cruauté certaine. "Que tu acceptes ok mais que tu me dises que même si je souffre tu n'es pas prête à dire oui là honnêtement je comprend pas."

Vraiment j'étais exaspérée par la tournure de la situation, je n'avais plus vraiment envie de rester avec lui, sincèrement, je me réjouissais de tout ça mais à présent, c'était plus un supplice qu'autre chose. Je ne le comprenais pas. Remuer la boue, ne servait à rien. Non je suis pas médium Kenny parce que je l'aurais su bien avant si c'était le cas dis-je un piquante, ouai, c'est quoi son soucis ? Pourquoi me parlait-il comme ça. J'en avais vraiment marre de sa maladie. Sincèrement, je n'en pouvais plus. Elle nous bouffait clairement depuis longtemps, je crois pas que je serais capable de la supporter encore. Combien de fois on nous avait dit que c'était terminé pour qu'il rechute ? Oh de mieux en mieux, t'es en train d'essayer de me faire culpabiliser maintenant. Quoi tu voulais te foutre en l'air ? Waouh, je vois que j'ai toujours été importante pour toi, au point de me laisser toute seule en jouant à l'égoïste ouai, mettre fin à ses jours pour moi, c'était de l'égoïsme pure et dure, parce qu'on est jamais seul au monde, y'a toujours des personnes autour qui vont subir le contre coup et peut être ne jamais s'en remettre, ne jamais relever la tête. Qu'on en vienne au fait Kenny, parce que tu commences réellement à me gonfler, tout ça là, toute la merde que t'as remuée c'est pourquoi ? T'es entrain de me dire que tu as rechuté et que tu veux te mettre à fumer des joints à la maison pour te soulager ? C'est ça ton délire ? demandais-je en levant les yeux vers lui Tu sais quoi je vais appeler Alessia et Noah pour leur dire de rentrer si ils en ont envie, parce que clairement aujourd'hui nous deux c'est mort. Depuis le début de toute manière, t'as beau me dire que c'était ce que tu voulais, mais inconsciemment t'as cherché toutes les excuses pour que ça foire, ce matin avec les enfants, ton tatouage alors qu'en fait tu sais très bien qu'avec tes médicaments tu risques une réaction, c'est pas ton premier tatouage et tu t'y connais et là ce que tu me balances, mais la prochaine fois, dis moi le clairement, que je m'égosille pas à tenter de sauver une journée qui finira mal de toute manière je me relevais après avoir tapé sur mes cuisses, lasse Bon je retourne manger, réfléchis, prend ton temps puis si t'as envie tu peux me rejoindre

"Oh maintenant j'ai limite envie de te dire que je vois pas pourquoi je m'écouterais pas, mon bien être te passe tellement au dessus de ta tête." J'en revenais pas, c'était important pour moi de savoir parce que j'avais peur qu'Anya ne supporte pas une autre rechute, je crois qu'en fait c'était vraiment vrai, ma peur était avérée, quand elle parlait je l'écoutais un peu distrait levant les yeux au ciel quand madame se mettait à dire si j'avais fais une autre rechute. Non j'allais bien, elle le savait, elle venait avec moi au rendez-vous donc prendre la peine de répondre ne servait à rien par contre la suite je reconnais que j'étais un peu sur les nerfs, l'entendre me demander pourquoi je dis ça 14 ans après bien peut-être parce que tout à l'heure j'avais envie qu'on se fasse des confidences, que j'aurais pensé qu'elle serait entrain de me dire que oui si ça m'avait soulagé c'était bien pour moi mais que je devais éviter, je sais pas quelque chose de positif, tout ce qui sortait c'était de la méchanceté. En plus de 17 ans je m'étais jamais senti autant blessé et alors qu'elle partait après avoir appelé les enfants pour revenir, je restais sur le canapé, je savais pas ce que je devais faire, partir la voir? Non la regarder en face c'était bien trop dur car je pouvais pas m'empêcher de penser à tout ce que j'avais fais pour éviter une douleur pour elle, je me sentais tellement con. Partir? Peut-être j'avais cruellement besoin de vacance, le médecin me l'avait dit que j'aurais un coup psychologique et il arrivait là. Je sais pas combien de temps je suis resté devant la télé éteinte, je sais juste que nos enfants débarquaient, Alessia cherchait sa mère après m'avoir fait un bisou sur le canapé, Noah venait vers moi pour examiner mon tatouage mais vu le peu de réaction que j'avais, il me laissait tranquille préférant filer avec Sara à l'étage.

Il savait que j'étais marqué par la mort de mon oncle, mais pour soulager sa conscience il fallait qu'il me dise ça. J'aurais nettement préféré ne pas le savoir. Alors après cette discussion houleuse, je partais finir mon repas. Je n'avais pas faim, non je restais devant mon assiette en fumant une cigarette pour me détendre. Je lui avais laissé le loisir de me rejoindre en laissant une ouverture, mais il avait préféré rester à s'abrutir devant la télévision. Très bien, surement était-il partir faire son ado à jouer à un jeu vidéo. Pathétique. J'avais appelé nos enfants pour qu'ils rentrent dire que j'avais tout fait pour qu'on puisse passer une bonne journée tous les deux. Cela n'avait servi à rien. Deux heures étaient passées, j'étais resté dehors, finalement je m'étais installé dans le hamac pour m'endormir un peu. J'étais fatiguée, cette dispute m'avait fatiguée. C'est Alessia qui me réveillé doucement en caressant mon visage avec une voix mielleuse. Vraiment, tout ça m'avait retourné mais voir ma fille me faisait du bien. Elle venait se mettre contre moi, je caressais ses cheveux tandis qu'elle avait posé sa tête contre ma poitrine en me racontant tout ce qu'elle avait fait. J'étais un peu ailleurs. Maman tu m'écoutes ?! J'hochais la tête avec un petit sourire Oui oui je t'écoute, tu me disais qu'un des mannequins était tombée au défilé chanel mais même en disant cela j'étais ailleurs Maman qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi tu nous as appelés, je pensais que vous vouliez rester tous les deux avec papa me dit-elle. Je tournais la tête vers elle en haussant une épaule en déposant un baiser sur sa joue C'est rien t'inquiètes pas, vous me manquiez lui dis-je toujours avec ce petit sourire Tu mens, je te connais ... me dit-elle en caressant mes cheveux à son tour, comme pour me réconforter C'est entre ton père et moi ça ne vous regarde pas elle se levait, elle savait qu'il y avait quelque chose et alors elle se levait pour aller voir son père. Qu'est ce que t'as fait à maman ?! dit-elle en se tenant droite, les mains sur les hanches, le regard sur son père.

Si Alessia partait voir sa mère, ça ne durait pas car la petite tête blonde se plantait devant moi, main sur les hanches bien décidé à savoir ce que je lui avais fais. Non mais la blague c'est quoi ça? Mes propres enfants qui me prennent la tête car si Alessia s'opposait à moi, Noah descendait une fois qu'il entendait du bruit, devinez vers qui il se rangeait? Bien Anya bien sur. Je soupirais en la regardant me concentrant sur mon téléphone en l'ignorant. "Tu pourrais me le dire?" Non mais quand Noah venait j'en revenais pas non plus. "Ouais elle est pas bien maman." Il posait ses yeux plus loin sur elle, là je pétais un cable. "Et moi? Je suis dans la merde pour vous, vous vous dites pas que moi aussi je peux être mal?" Alessia n'en démordait pas, elle savait qu'avec moi y avait plus de liberté de parole, je sais que j'avais passé beaucoup de chose mais je le regrettais pas maintenant les voir me tenir tête comme de bon petit soldat m'énervait de plus en plus. "Elle est préoccupée, tu lui a fais mal ça se voit." Je me levais en me posant devant notre fille. "Tu sais quoi Alessia, tu vas pouvoir t'en occuper, toi aussi Noah, je me tire ! voilà heureux?" Je prenais mon téléphone, les clés de voiture ainsi que mon portefeuille pour partir de la maison, bien sur la voiture d'Alessia bloquait la mienne ce qui me faisait encore plus rager alors je partais au garage pour prendre ma moto encore faut il que les voitures ne me gêne pas pour la sortir.

Ma fille était partie, où je ne sais pas, peut être était-elle allée dans sa chambre pour se reposer un peu. Quant à moi, je restais dans le hamac. Je me faisais balancer, le pied par terre pour donner la cadence. Un doux rythme qui me faisait fermer les yeux encore une fois. J'entendais du bruit dans le salon, des voix qui montaient. J'arquais un sourcils en me redressant jusqu'à entendre Kenny parler à Alessia . J'étais assez surprise, que c'était-il passé ? Je me relevais pour rejoindre le salon à mon tour et entendre la porte claquer, puis Noah et Alessia qui restés bouche bée. Qu'est ce qu'il se passe ? demandais-je en posant mes mains sur mes hanches, oui Alessia avait les mêmes mimiques que moi. Pourquoi il est parti comme ça votre père ? et là, Noah et Alessia me répondait, alors que j'entendais le bruit de la moto sur les graviers. Je soupirais, même si au fond, ça me faisait plaisir que mes enfants s'inquiète pour moi Alessia tu te fous de moi ou quoi ?! Je t'ai dis que ce n'était pas tes affaires, écoutez moi bien, ce qu'il se passe entre votre père et moi, c'est entre lui et moi, ça n'a pas à intervenir dans vos rapports avec l'un ou l'autre. Vous êtes nos enfants et vous devez restez à votre place. dis-je en fronçant les sourcils, avant de voir le visage, je les prenais quand même dans mes bras pour un petit câlin, je savais que ce n'était pas méchant ce qu'il avait fait, que c'était pour moi. Les heures passaient et Kenny n'était toujours pas là. Les enfants étaient partis se coucher, Sara était chez sa marraine aillant sentie que nous avions quelques soucis. Il était minuit passé, je lisais en attendant Kenny mais finalement je m'étais endormie, le livre sur le visage et la petite lumière allumée

En Russie je n'avais personne, aucuns membres de ma famille sauf eux alors quand il arrivait quelque chose je ne savais même pas ou partir, j'étais perdu, j'avais conduis en moto jusqu'à l'hôtel de la grande place, un hôtel de luxe qui prendrait soin de ma moto. Je l'avoue je n'y pensais même pas à cette moto, je m'étais arrêté pour passer la nuit, il était hors de question que je rentre, je ne voulais pas affronter les petits soldats d'Anya qui n'était qu'autre que mes propres enfants, j'en revenais pas d'ailleurs quand j'y pensais une fois dans ma chambre d'hotel je restais sans voix. Anya m'avait fait de la peine, blessé au plus profond de moi-même mais Alessia et Noah avait fait pire, ils avaient jugés sans connaitre. J'avais toujours eu l'impression d'être à part dans la famille, nos enfants adoraient Anya, ils m'aimaient je mettais pas en doute mais il préférait ma femme c'est clair, là c'était le coup de grâce, le genre de geste qui me faisait prendre conscience que j'étais vraiment inutile pratiquement.
Je m'endormais dans les alentours d'une heure du matin, réveillé au petit matin ou je profitais de la tranquillité et surtout de la salle de sport de l'hôtel pour y aller. J'avais demandé qu'on m'achète quelques affaires à la boutique souvenirs en bas alors j'y allais avec ses fringues pratiquement mon sport quotidien, la tête encore remplit des visages de ceux qui m'avaient blessé. Alessia, j'en revenais pas, son petit air m'avait mit hors de moi, sans compter le son de sa voix, Noah aussi et ses regards de désespéré vers sa mère, hallucinant.

Je m'étais endormie dans le canapé, un livre sur le visage en attendant que Kenny rentre et c'est au petit matin que je me rendais compte qu'il n'était pas rentré. Me levant du canapé, je m'arquais un peu pour soulager mon dos qui avait souffert sur le canapé, bien qu'il soit assez confortable. J'attrapais mon téléphone tout en me dirigeant vers la cafetière pour me faire couler un café afin d'envoyer ses sms à Kenny qui n'étaient pas concluant il faut l'avouer. Il me disait qu'il ne rentrerait pas. Je soupirais en lui envoyant un dernier message qui fut sans réponse pour finalement jeter mon téléphone sur le comptoir. Qu'il fasse la gueule, qu'il continu à faire sa tête de mule tant pis pour lui. Les enfants se levaient, je leur préparais le petit déjeuner pour adoucir cette matinée sans leur père. Il ne parlait pas de son absence, à croire que c'était un sujet tabou jusqu'à ce que Noah me demande je vais appeler papa ... me dit-il en sortant son téléphone, je ne l'empêchais pas, je ne savais pas ce qu'il s'était passé, mais les enfants avaient l'air de se sentir coupable. Je laissais Noah allait parler dans le jardin. Alessia me regardait en attrapant ses céréales, elle ne disait rien mais je la connaissais assez pour savoir que quelque chose n'allait pas Parles, je sais que quelque chose ne va pas ... elle me regardait en me disant qu'elle se sentait coupable que Kenny ne soit pas rentré ce soir. J'allais vers elle pour poser ma main dans ses cheveux et la poser sur ma poitrine tout en lui caressant ses longs cheveux blond Mais non ce n'est pas de ta faute, il va rentrer, tu sais, la crise de la quarantaine ça peut frapper à tout moment et ton père est en train de nous en faire une, mais ce n'est pas de ta faute, il va rentrer j'en suis persuadé je déposais un baiser dans ses cheveux, lui piquant une céréales Quoi, j'ai le droit d'en manger moi aussi dis-je en faisant les gros yeux, tout en lui ébouriffant les cheveux au passage.

Plus les heures passaient plus je me surprenais à être plus en colère contre mes propres enfants qu'Anya parce que s'ils n'avaient pas prit la peine de me jugé avec leurs yeux, leurs mots, je ne serais jamais parti, ça se serait tasser doucement. Anya m'avait envoyé un message, je lui avais répondu puis plus rien, je voulais pas m'agacer surtout qu'elle tirait des conclusions actives, je rentrerai bien sur que je le ferais, j'aimais ma femme même si j'avais été blessé par ses mots. D'ailleurs je partais de la chambre d'hotel, Noah m'appelait, je décrochais pas, Anya l'aurait fait j'aurais décroché, oui Alessia et Noah n'avait pas intérêt à venir me parler quand je revenais à la maison dans les alentours d'onze heure. Je roulais sur le gravier avec ma moto, les voitures étaient là donc tout le monde aussi, génial. Je levais les yeux au ciel, prenait une aspiration pour passer le pas de la porte ou Noah se tournait pour me regarder, je le faisais même pas, je lui en voulais aussi moins parce que j'avais bien vu qu'il suivait sa sœur mais quand même. "Papa." Lança Noah en avançant. Je levais la main pour partir dans notre suite afin de chercher Anastasiya.

Toujours pas de nouvelle de Kenny , il n'avait pas répondu à son fils. Je ne cherchais plus à le joindre après mes sms, il ne m'avait pas répondu, je n'allais pas encore lui courir après. J'allais dans notre suite pour prendre une douche, histoire de me réveiller un peu plus. J'entendais la moto de Kenny sur le gravier, j'enroulais une serviette autour de mon corps afin de me sécher les cheveux au sèche cheveux. La porte d'entrée se claquait, Noah parlait à son père et je n'entendais pas de réponse alors que je terminais tout juste de me sécher les cheveux je fus surprise de voir Kenny dans notre suite. Je le regardais un instant sans rien dire puis j'allais dans mon dressing pour m'habiller. Je mettais un pantalon blanc et un petit top court, je pouvais me le permettre j'avais encore une silhouette à faire pâlir les jeunes de vingt ans. Puis une fois habillais je retournais dans la chambre pour rejoindre Kenny qui était assis sur le lit. Je me posais à côté de lui sur le lit, les mains croisées sur mes genoux. T'as passé une bonne soirée ? lui demandais-je un peu sur la réserve