KENYA ▬ Dance silver moon’s sparkling, so kiss me

Anya était une présence flou dans ma tête, je ne la voyais pas vraiment, je savais qu'elle était là mais sans plus. Je paniquais, je voulais tout arrêter et quand mes yeux se tournaient vers Anastasiya c'est là que je me disais que ma plus grosse bêtise serait d'arrêter le combat que je menais actuellement contre la maladie. Je tendais la main vers anya, ne la trouvant pas je la déposais sur sa cuisse, je cherchais un contact, un truc qui me dirait que tout allait bien et que je pouvais de nouveau respirer calmement. Le médecin me regardait puis Anya puis mon dossier. "Vous avez passé un IRM il y a 2 mois, on devrait vous en refaire un autre." Dit-il en regardant encore les pages de mon dossier. "Très bien." J'avalais ma salive bruyamment. "Quand?" Je stressais encore plus, je fermais les yeux et ma main se crispait doucement autour de la cuisse d'Anastasiya. "Maintenant, je vais vous libérez une place." Parfois c'était inconvénient que d'être une personne connue de la sorte car passer un IRM ne m'enchantait pas énormément, je me sentais déjà mal, là j'étais limite au bord de l'étouffement et de la crise de nervosité. J'hochais la tête pour donner mon accord quand le médecin s'éclipsait. "Tu restes hein." Ma voix tremblait, mes yeux la suppliaient, adieu mon air de dur, bonjour le regard de l'homme complètement flippé, je n'avais aucuns contrôle sur ma vie désormais, autant j'avais l'habitude de faire des choix parfois fou, autant là rien. Une infirmière débarquait, blouse à la main, elle me disait de venir. "On se revoit dans 40 minutes." Déclara le médecin qui me souriait doucement. "Je suis désolé, elle ne peut pas venir." Déclara l'infirmière en fixant Anya. "Elle vient." Mon visage se fermait, mon ton autoritaire, elle laissait tomber en nous laissant tous les deux passer dans une petite salle pour que je puisse me préparer et enfiler la tenue tant redouté.

Je fus surprise de sentir la main de Kenny se posait sur ma cuisse, je regardais ce geste un instant, sans rien dire, sans rien faire avant de poser ma main dessus. Je caressait le dos de sa main avec mon pouce, tout en écoutant le médecin, lorsqu'il parlait d'IRM, il serrait ma cuisse, me faisant limite mal . Je fronçais un peu les sourcils en ne disant rien. Rapidement, il pu le faire d'ailleurs, surement le traitait-il différemment parce que Kenny était une personne importante Bien sûr que je reste Kenny, je te laisse pas dis-je en esquissant un petit sourire et en serrant ses doigts dans les miens, enfin. Le médecin partait, une infirmière revenait avec une blouse pour venir nous chercher en me disant que je ne pouvais pas être là. Je fronçais les sourcils et Kenny lui répondait rapidement. Oui, j'y vais ! dis-je sans vraiment lui laisser le choix moi aussi. J'entrais dans la salle avec Kenny. Je persiste à penser que c'est un truc de pervers et qu'ils font ça seulement pour se rincer les yeux dis-je en prenant la blouse pour la regarder avant de la poser sur le côté Lèves les bras lui dis-je en avançant vers lui pour lui retirer son tee-shirt. Je déposais un baiser contre sa gorge, contre ses épaules, puis sur son torse jusqu'à me mettre à genoux devant lui. Je défaisais ses lacets minutieusement, pour enlever ses chaussures et une fois fait, je remontais mes mains sur le bouton de son jeans pour le défaire, puis se fut le tour de la fermeture éclair. Je faisais glisser son jeans sur ses jambes. J'enlevais ensuite ses chaussettes et enfin son boxer. Je me redressais, attrapant sa main pour lui retirer sa montre que je mettais dans mon sac et son alliance, que je glissais à mon doigt Je la garde dis-je avec un petit sourire avant d'aller chercher la blouse pour la lui mettre.

J'étouffais, j'en pouvais plus, j'avais besoin d'air et cet air je le trouvais auprès d'Anastasiya qui était présente. Je sais que je n'étais pas très gentil avec elle, que je lui en demandais beaucoup mais j'étais exigeant comme elle pouvait l'être avec moi. Silencieux, je suivais Anya qui suivait elle-même l'infirmière vers la petite salle ou je fermais la porte à clé comme le protocole le prévoyait. "Je pense aussi." M'amusais-je à dire en la regardant. "Oui madame." Je levais les bras, je fermais les yeux aux baisers qu'elle me faisait frissonnant violemment alors que j'inspirais, elle savait me détendre, elle savait comment me faire oublier et alors que mes affaires tombaient une par une, un petit sourire joueur se lisait sur mon visage. "Du coup tu vas pouvoir te rincer l'œil." Je me prêtais à son petit jeu en tendant les bras vers elle pour enfiler la blouse. Ma bague était un peu trop grande, tout comme ma montre et ça me faisait bizarre de ne pas la sentir autour de mon annulaire. "Je me sens tout nu sans ma bague." Dis-je en tournant mes yeux vers Anya une fois qu'elle ait tout attaché. "Approche." Je prenais sa main sur mon épaule, glissant mes doigts autour des siens et je l'embrassais délicatement une fois devant moi. Une personne frappait à la porte, je m'avançais à contre cœur pour ouvrir la porte et découvrir cette aigrie d'infirmière qui nous regardait limite méchamment. "Asseyiez vous." Dit-elle sèchement. "Vous pouvez être plus aimable." Lâchais-je avec le même ton. Je posais mes fesses sur un siège protégé par du plastique, dieu merci, les microbes j'en voulais pas puis je tendais le bras pour qu'elle fasse son intraveineuse. "Bébé…" Je lui tendais la main, j'avais envie de sentir ses petits doigts entre les miens et non pas la voir avec cette mine si inquiète. "ça va c'est juste de contrôle, après tu pourra me crier dessus comme tu le voudra, je le mérite."

et moi j'ai l'impression que je vais tomber par terre dis-je en lui montrant ma main gauche, avec mes bagues, plus la sienne et sa montre autour de mon poignet Tu peux être sûr que je passerais jamais les portiques d'un aéroport avec tout ça dis-je en éclatant de rire avant de sentir sa main prendre la mienne, ses lèvres venaient se poser sur les miennes, je souriais enfin. De toute l'après midi, depuis qu'il était parti, je ne l'avais fait fait. Je suçotais sa lèvre inférieur avant de plonger mon visage dans son cou. Tout ira pour le mieux dis-je doucement pour moi même, comme pour me rassurer mais aussi pour tenter de l'apaiser lui aussi. Une infirmière entrait, celle de toute à l'heure, qu'elle peau de vache celle-là. Je soufflais alors qu'elle se mettait à parler vous êtes pas censé sourire et dire que tout va aller bien ? Faites votre travail merde et si vous êtes blasé parce que ça vous convient pas, aller chercher du travail ailleurs, on a pas besoin d'une femme qui fait une gueule de six pied sous terre dis-je en la regardant, les sourcils froncés. C'est à la morgue qu'elle aurait dû travailler dis-je à Kenny mais assez fort pour qu'elle puisse entendre. Il m'appelait, j'allais vers lui et je prenais sa main, serrant ses doigts contre les miens. Je m'inquiète pas bébé, je sais que tout va aller pour le mieux et après, en effet, je te crierais dessus dis-je en déposant un baiser sur son front, caressant sa nuque de mes ongles avec un petit sourire Allez, faut que tu me lâches maintenant, je peux pas aller là-dedans avec toi, je ferais sauter la machine dis-je en secouant ma main gauche devant lui en riant. Je m'assoie au dessus, derrière la vitre, je te quitte pas des yeux ... promis un autre baiser sur la main et je quittais la salle pour monter à l'observatoire (oui, ma référence c'est Grey's Anatomy, alors dans ma tête, ça s'passe comme ça )

Et paff dans sa gueule, anya remettait l'infirmière à sa place, je souriais tout fier d'elle. Ça c'est ma femme ! Je l'aimais de trop là, parfois elle me surprenait tellement par sa manière si froide de parler que ça m'excitait. Merde. Manquerait plus que je sois tout chaud alors que je passe un irm. "Je t'aime mon amour." J'inspirais en souriant délicatement. "Super j'ai envie que tu me cries dessus." Je me sentais plus vivant, plus aimer, j'avais envie de me reconnecter à la réalité et j'étais bien heureux qu'elle soit en colère contre moi en fait. "C'est vrai, tu sais comme tu disais tout à l'heure, tu pourrais pas aller prendre l'avion, je le fais exprès comme ça tu restes à moi, contre moi tout le temps." Je lui adressais un clin d'œil en hochant la tête. Je me levais mes câbles plantés dans le bras, j'avançais vers la salle d'IRM ou Anastasiya attendait en haut. Je lui faisais un petit signe de la main alors que je me glissais sur la table qui allait m'emmener à l'intérieur. On me donnait les instructions, je fermais les yeux. Une demi-heure plus tard je me redressais un peu déboussolé du au stress et à la perfusion mal fait à mon avis. "J'ai mal." Dis-je en regardant mon bras qui avait prit une forme des plus étranges. Cette garce m'avait loupé, le produit n'avait donc pas coulé dans mes veines mais dans mes muscles en partis. "Merde on…" Je me rallongeais alors que des infirmières arrivaient, s'affairaient autour de moi, une seringue, elle me plantait la seringue pour pomper le produit, de la glace aussi. "On va vous allongez dans une salle monsieur." Sans rien dire je suivais, je supportais la douleur parce que je sentais plus mon bras tout simplement. "Ma femme, prévenez ma femme." Une infirmière secouait la tête alors que je me glissais sur un lit.

Huum t'es un fin stratège dis-je en passant ma main sur sa joue pour la lui pincer doucement en riant alors que je déposais un baiser sur son front. Je montais à l'étage pour aller derrière la vitre et regarder mon mari passer son Irm. J'étais silencieuse, je regardais mon mari, même si je ne le voyais pas, j'étais fasciné par l'image de son cerveau, je le regardais sous toutes les coutures. 30 minutes étaient passé, il allait sortir cependant, je voyais un attroupement d'infirmière. Je me levais, promptement, pour tenter de comprendre ce qu'il se passe Qu'est ce qu'il se passe ! QU'EST CE QU'IL SE PASSE ?! dis-je en me tournant vers les médecins qui descendaient en ne me répondant pas. Je fronçais les sourcils en attrapant un médecin par sa blouse. J'ai dis qu'est ce qu'il se passe ! je détachais mes mots, je me faisais menaçante. On parlait de mon mari en cet instant et pas de n'importe qui. Calmez vous madame Comment voulez vous que je me calme alors qu'une bande de psychopathe en blouse emmène mon mari je ne sais où et que personne ne me dis rien une infirmière arrivait, en m'expliquant ce qu'il s'était passé et m'amenait à la chambre de Kenny. Je toquais à la porte une fois arrivé devant, essayant de me calmer et de paraître paisible. bah alors, elles veulent te voir un peu plus longtemps dans cette blouse ou quoi ? Va falloir qu'on fasse payer un supplément. C'est fini l'essai gratuit dis-je en m'avançant pour poser mes fesses sur le lit à ses côtés. Waouh, on t'a transformé en bodybuilder ou quoi ?

J'attendais Anya, elle arrivait, mon sourire naissait sur mon visage, mon rayon de soleil personnel. "Ah parce que tu fais payé mon corps? Je suis alors une prostitué?" je riais doucement. "Bien quoi râle pas je sais que tu aimes les mecs musclés, regarde moi tout ça." J'avais le bras tellement gonflé que tous mes tatouages étaient déformés. "Je sais que je te fais envie, allez touche c'est gratuit." Je riais sauf qu'en sentant mon bras contre le tissu je me crispais. "Outch." Je fronçais les sourcils remettant la glace. "Ou demain, la patience à du bon parfois." Une personne frappait, une autre infirmière et devinez quoi une autre seringue. Je passais ma main sur mon visage délicatement alors qu'elle la plantait dans mon bras et pompait une grosse majorité du produit le faisant doucement dégonflé. "Fais chier." Jurais-je en dégustant de douleur. Je prenais une aspiration lente pour ne pas craquer en me défaisant de l'emprise et quand venait la fin je me sentais mieux, vraiment mieux. "Le médecin vient quand?" Je scrutais. "Dans quelques minutes." Et elle disait vrai, la seconde suivante il était là. "Monsieur Kovalevski-Kataieva, écoutez après l'examen, je peux vous dire que le traitement fonctionne parfaitement. La masse s'est considérablement réduite, il faut juste continuer le traitement un mois et tout ira bien." Je fermais les yeux, ému un peu. "Merci." Lâchais-je en sentant mes membres trembler de bonheur.

C'est exactement ça, mais tu es ma prostituée à moi Kenny Kovalevski, seulement autorisé à faire le trottoir sur mon trottoir dis-je en désignant mon trottoir, d'ailleurs, je réfléchissais à mon geste Je viens sérieusement d'appeler mon bas ventre un trottoir ? je grimaçais un peu avant de rire tu vois ce que tu me fais dire je secouais la tête, posant mes fesses à côté des siennes, pour appuyer le flan de mon corps, contre le matelas, tourné vers Kenny afin de passer mes ongles dans ses cheveux. Je préfère tes muscles à toi en général ... là, on dirait que si j'appuie avec une aiguille, tout dégonflera PSHHHHHHH dis-je en mimant le geste, posant mon visage contre son coussin tandis qu'une infirmière arrivait dans la pièce. Je prenais la main de Kenny pour la serrer dans la mienne, l'obligeant à tourner son visage afin qu'il me regarde Je t'aime dis-je sans son, mimant juste ses mots du bout des lèvres. La piqure était passé, secrètement, je n'aimais pas les piqûre quand bien même, je faisais la femme forte lorsqu'on devait m'en faire, ou que je devais assister à celle de Kenny mais ça me filait toujours des frissons. Le médecin arrivait, parler du traitement , de la tumeur mais surtout qu'elle avait diminuée, qu'elle partirait bientôt. Je me redressais, souriante, les yeux en joie. c'est vraiment vrai ? demandais-je au médecin qui me répondait que oui, j'avais envie d'embrasser Kenny, mais j'avais peur de lui faire mal, alors je me contentais d'embrasser sa main, de déposer plein de baiser dessus avant de la mettre contre ma joue pour me blottir contre. T'as réussi bébé, t'as réussi lui dis-je en tournant le regard vers lui.

"Tu t'enfonces seule, j'ai rien dis moi." Je rigolais. Je ne disais rien amusé sur l'instant jusqu'à recevoir les soins. J'avais mal et même après que l'infirmière passait je me crispais, ça me brulait cette erreur. Je pestais totalement, comment on avait pu me faire ça, elle était incompétente et quand mon médecin rentrait, tout s'envolait. "Oui il va bien, très bien." Déclara le médecin en regardant Anya. Elle me prenait la main, je ne réalisais pas, j'étais ailleurs, paumé. "J'ai réussis…" murmurais-je en tournant mes yeux vers anya. "J'ai réussis !!!" m'écriais-je en tirant sur sa main pour la serrer dans mes bras. La douleur de l'erreur médicale se réveillait seulement je m'en moquais, la joie l'emportait totalement, mes yeux s'embrumaient, je pleurais. "Mince… Désolé." J'avais mouillé son cou, je me sentais si faible là mais la joie l'emportais presque 3 ans de combat et j'avais gagné. Quelqu'un toquait, le médecin arrivait avec un sac, les clichés de mon IRM surement. "Je suis désolé de vous dérangez." Dit-il en nous regardant. "Je vous apporte juste vos clichés et la prescription médicale, je vous ai rajouté un médicament pour les soucis intimes au cas où, on se reverra dans deux mois, un dernier IRM pour contrôler et je vous laisse tranquille." J'hochais la tête, je souriais énormément, je n'arrivais pas à m'en défaire. "Merci, merci." Dis-je au médecin. "Je n'ai rien fais, c'est vous qui n'avez rien lâché, faut continuer comme ça. Vous savez comment ça se passe, on prononcera le mot guérison seulement dans 5 ans, vous venez vous faire contrôler tous les 6 mois. Bravo, vous avez gagné une énorme guerre, j'ai confiance." Lors de ma première guérison, il y avait toujours eu cette masse là j'avais plus rien, c'était la fin, la fin de tout, des nausées, des problèmes, tout. Mes larmes roulaient encore alors que j'avais calé Anastasiya entre mes jambes pour pouvoir la serrer dans mes bras. "Merci." Chuchotais-je à Anya. "Tu es… tu es celle qui m'a donné le courage tous les jours, tu m'as soutenu à ta manière et… Je t'aime tellement."

J'étais soulagé, je crois que c'était le mot. J'étais heureuse, la femme la plus heureuse au monde, mais surtout la soulagé. Tout ça, c'est terminé. Dans un mois ou deux, plus de traitement, plus d'hôpital, plus de nausée, plus rien. Kenny me serrait dans ses bras, il pleurait, je riais doucement à ses mots C'est rien ça, tu peux me mouiller autant que tu veux avec ces larmes de joie dis-je en reculant un peu mon visage pour embrasser ses larmes et tenter de les lui enlever de cette manière. Un médecin entrait dans la chambre pour donner les clichés et une nouvelle prescription pour Kenny, je ne le regardais pas, j'étais bien trop attiré par mon mari, par son visage si heureux. Alors qu'il parlait, il m'avait calé entre ses jambes, je posais mon visage contre son épaule en fermant un peu les yeux pour profiter juste de l'émotion du moment. Oui, j'avais besoin de m'emplir de cet instant. Je posais mon front contre ses lèvres pour qu'il arrête de parler chuuuut tais toi dis-je doucement, je nichais mon visage dans son cou, un sourire aux lèvres que je ne pouvais éteindre. je crois que j'ai plus besoin de faire des BA maintenant. dis-je en riant doucement, me tournant complètement pour embrasser son cou. On y va maintenant ?