KENYA ▬ Valentine's day

"Y a de grande chance." M'amusais-je à dire avant de rire doucement. Je comptais bien démonter un à un ses arguments rien que pour l'embrasser doucement dans le cou, je n'espérais pas plus, je voulais juste profiter d'elle, de sa peau, de son corps et pas attendre demain parce qu'on était la saint valentin. "Tu couperas tout ce que tu veux." Je riais légèrement en touchant sa tête, toujours contre moi, je déposais des baisers dans son cou très léger. "Elle est toujours là sauf qu'avec toi…" Je lui prenais sa main pour la poser sur mon cœur. "Elle est là." Mon cœur battait, j'étais tellement amoureux, tellement heureux de la retrouver que je m'accordais à dire des choses encore plus niais les uns que les autres sauf quand elle touchait ma cicatrice. Je devenais plus raide, je reculais la tête prétextant la poser sur ma main et mon coude sur l'accoudoir, je voulais pas qu'elle me touche, elle n'était pas autorisé à la regarder, j'avais honte, j'avais surtout envie de passer à autre chose. "Ouais sympa, sympa." Dis-je en la regardant partir? Je fronçais les sourcils, elle parlait, débinait des paroles insensé et très rapidement. "J'ai rien compris mais je vais faire genre que j'ai saisi." Riais-je en me levant à mon tour, je réajustais mon costume et prenait ma coupe de champagne que je buvais un peu. "Demain tu me réserves toute la journée, pas de copines à voir, pas de plans personnels, tout sinon je te kidnappe et puis la soirée aussi. Je te donne des infos tu vois, dis pas le contraire après." Je jouais avec sa curiosité encore et encore, m'installant de nouveau sur mon siège en la regardant joueur. "Si tu me donne un baiser, je te lâche une info."

J'avais laissé mes doigts faire le tour de sa cicatrice et Kenny fuyait en posant son visage dans sa main. Je soupirais en me levant finalement, c'était quelque chose qui m'agaçait, j'avais été là pour son opération, j'avais tout aussi subit que lui, pas autant certes mais pour moi aussi cette situation avait été compliqué et j'aimais la sentir sous mes doigts, fermée, parce que cela signifiait que c'était derrière nous. C'était le symbole que je lui donnais à cette petite cicatrice qui n'avait rien de laid. Moi aussi j'en avais quelques unes, pas aussi importante, une sur la fesse par exemple , un petit trou, et pourtant lui se plaisait à la toucher et je le laissais faire. Notre conversation était devenu un peu étrange, tellement qu'il ne comprenait pas. Je faisais un mouvement de main comme pour lui dire laisse tomber. Je suis le genre de personne qui déteste répéter, on m'entend, on me comprend une première fois sinon tant pis et il le savait très bien. Je le regardais se lever, terminant ma coupe de champagne et fut un peu surprise par ses mots. Je posais ma joue contre mon épaule, le regard plongé sur lui. Je comptais pas passer la saint valentin avec mes copines de toute manière et si je suis ici, c'est bien parce que je veux être avec toi , je m'échapperais pas c'était naturel pour moi, cette idée ne m'avait même pas traversé l'esprit. Puis, il venait à me faire du chantage. Je me posais à nouveau sur mon siège, le regard tourner vers la scène, la danse allait reprendre. Non, c'est bon, j'ai pas envie de savoir, je me laisse ... la surprise c'était compliqué à dire, j'aimais savoir mais autant avoir la surprise jusqu'au bout, puis il m'avait donné quelques info dans le jet tout à l'heure. Tais toi maintenant, ça reprend dis-je en posant ma main sur sa cuisse pour la lui tapoter pour finalement la laisser. Je faisais même des petits ronds avec mon pouce, l'habitude. C'est 20 minutes plus tard que la salle fut enfin éclairé. J'avais tout bonnement adoré. J'applaudissais, me lever, puis lorsque je tournais la tête, je vis un Kenny endormie, le visage appuyait dans sa main. Je souriais, attendrie, je passais derrière lui, les mains sur ses épaules pour les lui masser un peu, mes cheveux venaient chatouiller son visage et mon souffle caresser son oreille Bébé, c'est terminé dis-je en déposant un baiser en dessous de son oreille.

Je m'étais endormi. J'avais juste fermé les yeux quelques secondes et Morphée m'avait emporté, je ne pensais pas vraiment pas après tout ce qui venait de se passer j'avais eu besoin d'analysé. Anastasiya avait changée un peu de comportement quand j'avais fuis son touché contre ma cicatrice, je n'aurais pas du seulement c'était plus fort que moi, je n'arrivais pas à la laisser faire même si le fait qu'elle puisse toucher juste le contour était un pas énorme comparé à une certaine période puis son ton qu'elle avait quand elle ne voulait pas répéter ou qu'elle voulait plus vraiment savoir la suite du programme, je savais pas quoi penser, si l'élément déclencheur n'était pas ce toucher particulier à ses yeux et aux miens. Je dormais toujours, sentant des petites mains sur moi, des mots puis un baiser, je souriais doucement me pensant à la maison avant de voir les lumières vivent de la salle sans compter les applaudissements encore bien présent alors machinalement j'applaudissais encore endormi avant de tourner les yeux vers le haut. "Je sais, je… j'étais entrain de suivre." Dis-je en baillant un peu. Quel idiot, je venais de m'endormir alors que je voulais partager ça avec elle, elle allait le prendre mal à coup sur. "J'ai décroché juste 5 minutes." J'avais une voix monotone encore bien endormi alors que je me levais en me frottant le visage. Je cherchais aussi à me justifier espérant que ça passe, pas de disputes, pas ce soir, ni demain. "Tu as aimé?" demandais-je en connaissant déjà la réponse au vu de ses yeux, je souriais un peu, déposant un baiser sur sa joue, les yeux attendrit et encore un peu gonflé alors que main dans la main on se dirigeait tous les deux vers la sortie, vers notre limousine pour nous rendre dans notre loft. Un loft qui avait bien changé depuis sa dernière venue, je n'avais jamais jugé bon de le meubler totalement, il y avait que le nécessaire, pas vraiment de déco ou autre sauf qu'avec Alessia la dernière fois je m'étais rendu compte de mon erreur alors j'avais fais pas mal d'achat, notamment des objets d'art qu'Anya apprécierait plus que moi à sa juste valeur et d'autre meuble dont un magnifique piano à cœur qui trônait dans l'immense salon.

Kenny s'était endormi. Je le regardais un instant, sans pourtant le réveiller, je prenais même une photo de lui, dans ce décors et endormi la bouche ouverte, c'était tout aussi grandiose que le balais. Une fois fait, je me posais derrière lui pour le réveiller doucement, tout en massant ses épaules. J'éclatais de rire en le voyant applaudir comme ci de rien était. De grâce, c'était tellement drôle. T'as pas trouvé ça obscène quand ils ont fait l'amour, lorsqu'il l'a jeté sur le lit en lui arrachant son tutu ? je faisais les gros yeux en le regardant, faisant mine d'être outrée, les mains sur les hanches Oui, j'ai beaucoup aimé, merci Kenny Je souriais, en attrapant sa main pour la serrer dans la mienne tout en allant dans la voiture. Le trajet fut silencieux, je regardais le paysage enneigé en me serrant contre le chauffage parce que j'avais froid puis nous arrivions bien vite au loft. Je n'avais pas imaginé que c'était si près. En entrant, je fus surprise de voir des nouveaux meubles, des oeuvres d'art et un immense piano près de la grande baie vitrée. Je faisais courir mes doigts dessus, tout en regardant la splendide vue que nous avions, pour me retourner, finalement, avec un sourire sur le visage Tu l'as aménagé quand ? Je suis susceptible de devoir chercher encore dans des cartons pour trouver des tasses ? Kenny a toujours eu cette fâcheuse habitude de ne jamais s'installer dans un endroit fixement, le bon exemple était à Cambridge. Jamais il n'avait pris la peine d'installer toutes ses affaires chez nous .. je n'ai jamais su pourquoi et dans le fond, je me suis toujours dis que quelque chose le retenait pourtant, il n'avait pas peur de l'engagement, dans notre relation c'est moi le mouton noir sur le sujet. En tout cas, ça donne un peu plus d'âme à cet endroit je retournais me poser devant la baie vitrée, croisant les bras pour regarder cette magnifique ville illuminée, j'aimais de plus en plus cet endroit. Tu crois qu'on peut commander des pizzas ? J'en peux plus, j'ai terriblement faim dis-je en posant ma main contre mon ventre qui gargouillait c'est que finalement, nous n'avions pas mangé de la journée.

Je suivais le mouvement applaudissant alors que je venais à peine d'ouvrir mes yeux, je baillais même la seconde suivante alors qu'Anya me parlait de… QUOI? "Euh…" Je ne savais pas quoi répondre, c'était vraiment passé? Dieu merci j'avais rien vu, un porno devant mes yeux avec ma femme à mes cotés et des tonnes de gens non merci, c'était pire qu'une douche froide. "C'était choquant." Terminais-je par dire. Fou j'avais l'impression de marcher sur des œufs, je ne savais pas si tout ceci était vrai et à vrai dire, je me posais plus la question vu qu'on sortait. "Attend toi, tu crois que je vais te laisser prendre froid." J'avais bien vu qu'elle avait eu froid tout à l'heure et attendre la voiture n'allait pas du tout arranger ses affaires. Je retirais ma veste pour lui passer sur les épaules, un bisou sur sa tempe et on sortait. La limousine n'avait pas tardé finalement, on était dedans, regardant le paysage chacun de son coté, pour ma part, j'étais encore dans les nuages suite à ma sieste alors je me laissais glisser contre mon épouse, posant ma tête sur ses jambes le temps du trajet. On arrivait rapidement, Anya allait découvrir le loft aménagé, je ne sais pas pourquoi j'avais toujours des tonnes de carton et même à Cambridge, je ne déballais jamais. "Quand j'étais avec Alessia, je lui ai acheté des jouets pour ici et une chose entrainant une autre je me suis décidé à enfin acheter des meubles, tu l'aimes bien ce loft donc ça a participé aussi." Je lui faisais un doux sourire en riant un peu quand même. "Nop toutes les tasses sont rangés en haut à gauche et y a même des flutes à champagne." Chose qu'il n'y avait jamais, ni même de verres de vin, là y avait tout. Anya allait voir la ville, j'avançais doucement pour l'enlacer par derrière. "Du moment que ça te plait." Dis-je en donnant un bisou dans sa chevelure. "Pas de pizza, j'ai déjà les plats dans le frigo." J'avais tout prévu et encore elle avait pas fait attention à la cuisine ou le comptoir était dressé, de très belles assiettes blanches, des verres à vin, des couverts qui brillaient sans compter un jolie chandelier, j'avais sorti le grand jeu pour ce séjour, elle devait juste se laisser porter. "Coq au vin et sa sauce de truffe." Dis-je en le sortant de la sous la cloche. "Tu veux te changer avant peut-être non?" demandais-je avant de reprendre. "Non en fait, je vais te l'enlever moi tout à l'heure." Je rigolais en déposant son plat encore chaud (merci le traiteur qui l'a envoyé y a 10 minutes) face à elle puis prenait le mien.

Sa tête contre mes jambes, je le regardais un instant pour lui caresser les cheveux et faire glisser ma main sur sa joue tout le long du trajet jusqu'à ce que nous arrivions. D'ailleurs, je fus surprise de voir qu'il avait aménagé l'espace. Il m'expliquait quand il avait décidé d'aménager l'espace, je regardais tout autour de moi avec un grand sourire, laissant mes doigts courir sur les meubles avant de me poser devant cette vitre sur le monde. Oui, c'était l'impression que me donner cet endroit.Kenny passait ses bras autour de ma taille, je me laissais aller contre lui, la tête reposant contre son torse, ne lâchant pas la vue. C'est vrai, j'aime beaucoup cet endroit dis-je en fermant un peu les yeux, mais dans les bras de Kenny, c'était encore mieux. J'avais faim et j'avais terriblement envie de manger une pizza alors je faisais par à Kenny de ma volonté, cependant, il avait tout prévu. Je grimaçais un peu, sans qu'il ne me voit, je n'avais pas forcément envie de tout ce chichi, j'avais réellement envie de manger une pizza mais il s'était tellement donné du mal pour cette soirée que j'allais apprécier ce diner. Je me tournais et je découvrais une table mise. Hey tu sais que la saint valentin c'est demain et pas ce soir ? dis-je en riant un peu. Ce repas sentait divinement bon. Oui il vaudrait mieux que je me ... sauf que Kenny voulait le faire plus tard. que je reste ainsi un baiser sur sa joue et j'allais m'asseoir en face de mon mari. Je nous servais du vin rouge, déposant la bouteille sur le côté pour poser mes coudes sur la table, posant ma tête sur mes mains croisées. T'as pris le temps de faire tout ça quand ?

"T'aime pas?" Je faisais des gros yeux, elle riait, ouf, je fus soulager, j'avais envie d'une pizza aussi sans mentir, je me voyais bien me goinfrer mais vu qu'elle ne disait rien de plus, je pensais vraiment que ce plait lui convenait. "J'en ai trop fais." Je soupirais, bien oui je venais de m'en rendre compte, j'avais passé des heures sur ces deux pauvres petits jours et voilà je me rendais compte une fois qu'on le vivait que c'était beaucoup trop, qu'elle avait peut-être envie de faire autre chose. Je déchantais rapidement alors qu'elle me servait du vin, elle resterait habillée comme ça, pour le moment car en la regardant, je repérais déjà la fermeture éclaire de sa robe pour lui retirer. "Quand on se disputais." Avouais-je en regardant mon repas. "J'avais beau être en colère, tu me manquais et puis quand je suis rentré à Cambridge je me suis dis que c'était une bonne idée de fêter la saint valentin malgré tout alors j'ai pris du temps pendant mes pauses de boulot pour faire tout ça." Je passais pour le mec le moins crédible de la terre, j'avais été en colère comme pas possible mais j'avais pris la peine d'organiser un petit week-end sans même que l'on soit réconcilié, comment est-ce qu'elle allait me prendre au sérieux après cette révélation. "Mais tu sais après on peut faire autre chose demain, le programme n'est pas figé." Je mangeais un peu, le plat était délicieux mais le stress était tellement présent que ça me nouait l'estomac et si demain elle n'appréciait pas mon programme ou pire ma surprise? Je ne savais déjà pas quoi dire, ni faire, je restais planté là sur la chaise en tournant mes yeux sur Anastasiya pour essayer de la sonder.

Certes, j'aurais préféré autre chose, mais le fait qu'il prenne tout ce temps pour organiser cette soirée me faisait vite passer à autre chose. mais si Kenny ça me plait dis-je en posant ma main sur la sienne, je le voyais cogiter, il était entrain de douter de lui. Je fronçais d'ailleurs un peu les sourcils en le voyant faire ceci. Si tu n'en faisais pas trop, tu ne serais pas le l'homme que j'ai épousé, alors juste arrête, c'est parfait tout est parfait un peu trop parfait (aa) Je servais deux verres de vin rouge, pour ensuite plonger mon regard dans le sien, lui demandant quand est-ce qu'il avait prit le temps d'organiser tout ce petit voyage. Le Jet, les affaires à l'intérieur, la limousine qui nous attendait au début et à la fin du ballet, le ballet et le diner maintenant. Je me demandais réellement à quoi j'allais avoir droit demain soir. Le fait qu'il me dise qu'il l'avait fait pendant notre dispute me faisait sourire. Finalement, il ne m'en voulait pas tant que ça, sinon il n'aurait pas prit la peine de faire tout ça pour moi. Je me souvenais de son attitude, de sa colère, de ses mots et en parallèle, il me préparait tout ça. C'est définitif, vous êtes plusieurs là-dedans et sur ses mots, je me penchais sur la table pour lui tapoter la tempe et finalement la lui caresser tout en revenant à ma place, comme pour profiter jusqu'au dernier moment de la douceur de son épiderme -poilu- Kenny, je sais même pas ce qu'on fait demain, je peux pas te dire si j'en ai envie et te connaissant, je suis sûre que tu as tout bien organisé et que ça va être géniale Kenny avait cette manie d'organiser les choses, la preuve, il m'avait parlé d'horaire, surement une habitude qu'il avait au contact de ses parents. Pour ma part, une nounou m'avait élevé, je n'avais pas connu les contraintes des rendez-vous chaque jour. Tu sais, moi je préférais qu'on fasse autrement. J'attrapais nos assiettes pour aller les poser sur la table basse su salon. La bouteille de vin en suite ainsi que nos verre puis je revenais chercher mon époux que je prenais par la main. J'ai envie d'être là Je le laissais se poser sur le tapis, le dos contre le canapé et je me posais entre ses jambes. Je lui retirais ses chaussures ainsi que les miennes pour être plus à l'aise et enfin , je prenais la fourchette pour le faire manger. ouvres la bouche dis-je en mettant mon autre main sous la fourchette pour que ça ne coule pas sur le tapis tout doux.

"Du tout, je crois que ça sert à rien de te faire la gueule pendant des lustres, je sais que tu es la femme de ma vie, je veux pas perdre de temps." J'haussais les épaules en riant sous son geste. "Je le confesse on est beaucoup mais évite de le dire à un médecin histoire que je termine pas à la maison blanche." Je rigolais encore mangeant un peu, des bébés morceaux, j'avais bien trop peur du programme de demain, j'avais tout réglé et peut-être un peu trop seulement j'avais été élevé comme ça. "Génial, génial je sais pas." Dis-je en buvant mon verre puis Anya se levait, je la suivais surpris, bon elle avait vraiment pas envie de ce plat ou de cet endroit, elle prenait tout pour poser nos assiettes sur la table basse. Amusé, je me laissais faire, j'avais envie de ça moi aussi, l'avoir contre moi, la sentir ainsi, mes bras s'enroulaient rapidement autour de son corps, ça faisait un moment qu'on avait pas partagé ce genre d'instant et je profitais de chaque secondes. "Je devrais écouter tes envies plus souvent." Murmurais-je la joue collé contre l'une de ses tempes. "Mais…" Elle engouffrait la fourchette dans ma bouche, je mâchais de bonne grâce la fusillant du regard au passage, me faire manger était un peu dégradant, je n'aimais pas trop et encore une bouchée ça allait, deux je ne supporterais pas alors je prenais mon assiette pour manger un peu rieur quand je fis coulé une petite goute de sauce dans le dos nu de mon épouse. "Oups." Kenny le cochon, celui qui ne savait pas manger le retour. Je riais en plus alors la situation dégénérais, la sauce roulait encore un peu et je la stoppais avec mon index. "Je vais nettoyer attend." Je posais l'assiette et penchais ma tête pour embrasser sa peau avec une douceur incomparable. "Voilà ce soir madame Kovalevski, je suis à votre service, je ferais tout ce que tu veux." Pourvu qu'on ne sorte pas, j'étais crevé, il était tard puis y avait ma série à la télévision, bon ok ce dernier point était surement un rêve, je ne pourrais jamais la voir, elle détestait esprit criminel.

Je l'avais entrainé sur le tapis du salon, j'avais envie d'être là, d'être contre lui. Le dos contre son torse, je fermais les yeux en sentant sa joue contre ma tempe mais l'appel de mon ventre fut plus fort, alors après une fourchette pour moi, j'en donnais une à Kenny, sauf que ça n'avait pas l'air de lui plaire... je restais un peu interdite pour le coup. J'aurais aimé lui donner à manger, qu'on se donne à manger mutuellement d'une douce et tendre manière, mais apparemment, je me trompais et je le remarquais d'autant plus lorsqu'il prenait son assiette comme pour m'empêcher de commettre de nouveau cet acte. Je me mordais la langue pour ne pas faire de réflexion et encore plus lorsqu'il fit tomber de la sauce dans mon dos. Bordel, ce mec ne sait vraiment pas manger. A chaque fois, je me retrouve avec de la nourriture dessus. Je me décalais, mettant un nouvel espace entre nous en attrapant la serviette pour tenter de m'essuyer. Je crois que c'était pas une bonne idée, tu va finir par tâcher le tapis oui parce que, moi, je sais manger (aa) Tu peux m'essuyer, je sens que ça coule dis-je en grimaçant, c'était assez désagréable. Son index arrêtait la course de la sauce, puis se fut ses lèvres qui se posèrent sur ma peau. Oui, bien entendu ça me faisait sourire, mais j'étais fatigué et j'en avais marre de nos pas maladroit, du fait qu'il repousse une de mes avances pour finalement me faire tomber de la sauce dessus. je ... je vais aller me changer j'ai pas envie de la tâcher je me raclais un peu la gorge pour finalement aller dans la chambre