KENYA ▬ Valentine's day

Elle partait se changer, je restais comme un idiot sur le tapis à regarder mon assiette à moitié pleine, j'avais plus faim. Je sais qu'elle me prenait pour responsable de la sauce, je l'étais en parti mais en même temps la position que j'avais était pas facile, les accidents arrivaient et son dos bien il était face à moi, je soupirais, me levant pour aller tout jeter, je n'avais même pas remarqué ses avances parce que donner de la nourriture à une autre personne me faisait rappeler Alessia qui était un bébé. Oui un bébé, Anya avait souvent dit que je l'infantilisais à une époque, que je tenais compte de notre âge et j'avais décidé de ne pas lui donner à manger sauf en cas d'extrême urgence ou de maladie, ce n'était pas une mauvaise chose, comme moi, je n'appréciais pas parce qu'à l'hôpital on m'avait souvent nourrit de la sorte quand mes migraines étaient fortes et ça me mettait en position de faiblesse. Déjà que depuis tout à l'heure je l'étais en montrant mes sentiments, en jouant la carte romantique, je n'allais pas m'enfoncer non plus alors j'étais un peu déçu, un peu en colère de la voir ainsi, saoulé. J'allumais la télévision pour briser le silence, allant prendre les deux desserts dans le frigo, un gâteau russe préféré de ma femme dont j'oubliais constamment le nom et pour moi un fondant au chocolat noir. Sur le canapé, je retirais la cravate que je portais déboutonnais trois boutons du haut de ma chemise ainsi que mes boutons de manchette dévoilant ma montre pour être plus à l'aise.

Cette situation était tellement étrange, ce n'était pas nous et je ne l'aimais pas. Je ne savais pas comment agir avec lui, quand l'un d'entre nous faisait un pas, l'autre en faisait trois en arrière. Alors la sauce fut la goutte de trop, je me levais finalement en prétextant vouloir me changer, quand bien même il m'avait dit qu'il voulait me l'enlever ... pourtant, je ne le voyais pas derrière moi à faire descendre la fermeture éclair. C'était un triste constat, d'ordinaire, il serait venu. Je descendais donc moi même la fermeture éclaire de ma robe tout en me regardant dans le miroir, la petite étincelle dans mon regard n'était plus là. La robe à mes pieds, je l'enjambais pour aller dans la salle de bain et me démaquiller. Cette soirée, ce séjour n'était peut être pas une bonne idée, j'avais l'impression que ... que nous étions des étrangers, peut être que cette dispute n'était pas vraiment derrière nous, qu'elle avait fait plus de dégât qu'autre chose. J'attachais mes cheveux en une queue de cheval haute. Brossage de dent et soin pour le visage, j'enfilais ensuite un petit débardeur, toujours sans soutient gorge, puis j'enfilais un petit boxer. Ramassant ma robe, je la posais sur la chaise dans la chambre, puis finalement, je passais le pas de la porte, appuyant ma main sur celle ci pour regarder Kenny. Je .. je vais me coucher, j'ai mal à la tête je souriais légèrement, baissant le regard pour finalement me retourner et aller dans le lit, du côté de la baie vitrée. Je me tournais vers celle ci pour regarder New York, une petite mine. J'avais toujours aussi faim du moins mon ventre avait faim alors que le constant de notre soirée, lorsque nous nous retrouvions qu'à deux me coupait l'appétit.

Anya ne revenait pas, elle ne terminait même pas son assiette, je la prenais pour la mettre au frigo au cas où. J'étais perdu. Notre relation était différente, on était tous les deux mal à l'aise en présence de l'autre puis je sais pas, quelque chose s'était brisé, tristement. Je regardais la télé mais le cœur n'y était pas, je me contentais de voir les images sans suivre la trame de l'histoire quand elle revenait. Mon cœur fit un bond mais il se calmait rapidement. Elle allait dormir. Je soupirais un peu en hochant la tête. "Bonne nuit." Dis-je avec un petit sourire. Elle partait, je m'allongeais sur le canapé, deux étrangers, tout à l'heure pourtant dehors j'avais eu l'impression qu'on était un peu plus complice mais non, la sauce dans son dos avait fait complètement péter notre osmose fragile. Il lui en fallait peu pensais-je en regardant le plafond. Finalement, je me levais 10 minutes plus tard, j'ouvrais la porte de la chambre doucement pour aller dans la salle de bain tout en déboutonnant ma chemise blanche que je posais sur le fauteuil à mon tour. Je fermais la porte, me brossant les dents, retirant mes lentilles de contact avant d'enfiler un pantalon en coton marron clair et partir au lit. Anya avait l'air de dormir, je ne disais rien m'allongeant à ses cotés, c'était étrange de la sentir proche de moi, ça faisait longtemps et pourtant ça ne me soulageait pas, elle avait l'air si lointaine. Une union fragile. Je n'en voulais pas, je la voulais elle, je m'avançais pour me blottir contre elle, mon torse contre son dos, je redressais la tête, elle dormait j'en avais l'impression. "Mon dieu qu'est-ce que je t'aime…" murmurais-je. "… mais pour une raison que je ne connais pas, tu…on est si distant. Je t'attendrais le temps qu'il faut." Je caressais son visage lentement, déposant un baiser sur sa tempe avant de me remettre à sa place, j'avais eu besoin de lui dire, affreusement besoin.

Kenny venait dans la chambre peu de temps après, je ne disais rien, je fermais les yeux, faisant mine de dormir. Jamais ça ne m'était arrivé de faire ce genre de chose et pourtant ce soir j'en avais ressentie le besoin. Je l'entendais aller et venir et rapidement, je sentie une fraicheur s'installer dans les couvertures. Il s'y était installé. Son torse se posait contre mon dos, j'inspirais profondément en sentant son contact et ses mots ... ses mots venaient me poignarder en plein coeur. Je ne voulais pas le blesser, je ne voulais pas lui faire du mal et pourtant c'est ce que je faisais. Je ne faisais aucun geste, faisant toujours mine se dormir, mais bon dieu, ça me brisait le coeur. Moi aussi j'aimais cet homme. Je fermais un peu plus les yeux en sentant son baiser j'en avais même des frissons. Quelques minutes plus tard, je me retournais, il était là, appuyé contre la tête de lit en regardant devant lui. Je ne le regardais pas, je posais ma tête contre son torse en posant mon index contre ses lèvres pour qu'il se taise, moi aussi je l'aimais et moi aussi je ressentais cette distance et je n'en voulais pas. C'est ainsi que je m'endormais contre lui.

Le lendemain matin, je me levais avant Kenny, je le regardais un instant dormir, je ne me délectais jamais de cette vue parfaite que j'avais le matin et pourtant, bon dieu ce qu'il était beau. Finalement, je me levais pour aller lui préparer un petit déjeuner. J'appelais un traiteur pour qu'il nous livre des fruits frais, des petits pots de confitures, du chocolat et des ingrédients pour faire des pancakes en forme de coeur. J'avais de la farine sur le visage sans m'en rendre compte. J'y avais mis du mal, j'y avais du coeur à l'ouvrage. J'ouvrais les baies vitrés afin d'aérer les pièces, mais 10 minutes plus tard je les refermais parce qu'il faisait froid et j'étais toujours dans mon petit boxer et mon débardeur. Je prenais des oranges pour les pressés et je coupais des fruits. Je les posais sur la grandes tables en verre du salon, je mettais un peu de musique, relâchant mes cheveux au passage avant de retourner dans le lit. Il dormait toujours. Je me posais au dessus de lui, toujours avec ma farine sur le visage et je déposais un baiser sur son torse, son menton, sa mâchoire, son nez, son front, ses joues, lui mettant un peu de farine aussi au passage en lui caressant le visage avec mes cheveux sans le vouloir. Je voulais faire des efforts, je ne voulais pas de distance. Je le voulais lui, comme avant, nous étions Kenny et Anastasiya, Kenya, on était le couple parfait, le couple en osmose et je voulais le rester.

Cette distance me crevait le cœur. La voir si contente puis me fuir après c'était douloureux à vivre, je me surprenais même à me demander si cette dispute n'allait pas durer, je n'en voulais pas, dans ma tête c'était réglé, on avait reconnu nos tords et pourtant on était là. Je restais appuyé contre la tête du lit, fixant devant moi, elle dormait, je l'avais cru seulement Anya se posait rapidement contre moi, son index sur mes lèvres me disant de me taire. Elle m'avait entendue, j'étais partagé entre le bonheur qu'elle ai pu entendre mes pensées et la gêne de mettre autant livré car oui je l'attendrais, peu importe le temps qu'elle mettrait je serais là. Il ne me fallait pas si longtemps pour m'endormir, mes bras enroulés autour d'elle, son odeur qui pénétrait dans mes narines, je sombrais.
Un bisou, plusieurs, je fronçais les sourcils avec un petit sourire le visage en sentant son odeur, Anya était là, proche de moi, me réveillant d'une manière tellement douce que j'hésitais d'ouvrir les yeux tout de suite. Au-dessus de moi, j'ouvrais un autre, riant doucement. "Je dors encore, tu peux continuer." M'amusais-je à dire en refermant l'œil. J'étais un profiteur que voulez-vous seulement je ne pouvais pas m'empêcher d'ouvrir encore une fois mon œil la seconde suivante juste pour vérifier quelque chose. "Ta de la poudre." Dis-je encore tout endormi. Je passais mon index sur son front, amusé, avant de voir que c'était tout bonnement de la farine. "Tu as trainé dans la cuisine?" Je m'étirais doucement les bras vers le haut de ma tête puis je l'encerclais, emprisonnant son corps frêle. "Bonjour." Je lui volais un baiser puis je la faisais rouler sur le coté prenant le dessus sur elle, embrassant le bout de son nez, son front, sa joue, son cou, sa tenue avait eu raison de ma volonté d'attendre un peu avant de lui faire des avances concrètes. "Joyeuse saint valentin." Je passais ma main libre sur sa joue retirant au passage la farine de son front. "Reste là je vais me brosser les dents, on va faire des bêtises."

Au dessus de Kenny, je déposais des baisers sur son torse et sur l'entièreté de son visage pour le réveiller. Je le voulais lui et aujourd'hui, c'était la journée des amoureux et merde, nous étions amoureux l'un de l'autre. Je savais pas que t'étais somnambule je riais un peu, déposant des baisers sur ses paupières, ses cernes , les mains posées sur ses pommettes. Je me relevais un peu lorsqu'il me disait que j'avais de la poudre. Je me demandais de quoi il parlait. Alors je passais mes mains sur mon visage, puis lorsqu'il me disait que c'était de la farine, je rougissais un peu. J'essayais toujours de lui faire plaisir, je m'étais amélioré en cuisine, mais je ne serais certainement jamais un vrai cordon bleu. ça se pourrait bien j'haussais un peu les épaules, souriant lorsqu'il enroulait ses bras autour de mon corps pour m'écraser contre lui et finalement il prenait le dessus sur moi. Je passais mes mains dans ses cheveux, je fermais les yeux en sentant ses lèvre sur moi et un frissons me parcourait. au fait, moi aussi je t'aime et j'aime pas cette distance entre nous deux dis-je, la bouche en coeur. Joyeuse saint valentin aussi je me relevais un peu pour déposer un baiser sur sa gorge, alors qu'il baissait son visage et je me pris son menton. Aouuutch, c'est pas la peine de m'assommer pour que je reste au lit dis-je en éclatant de rire

Adorable. Son petit air qu'elle me faisait quand elle parlait de la cuisine, je sentais l'odeur, je me demandais bien si elle avait cuisiné et au vu de la farine je pensais, j'espèrais du moins parce que j'adorais manger sa nourriture même avec les coquilles des œufs, c'était fait avec amour. "Tu faisais semblant de dormir hier, tu aurais pas du entendre tout ça." Dis-je en lui mordant le nez. "Mais… on a un souci enfin hier j'ai pas compris pourquoi tu es partie comme ça à cause de la sauce c'était un peu bête je veux dire je l'ai pas fais exprès et puis je crois qu'en fait c'est aussi de ma faute, j'aurais pas du te proposer une soirée si proche tout d'un coup." Je faisais un peu la moue, haussant les épaules en caressant sa peau de ma main libre, je crois que l'erreur était là après des jours de froid j'aurais du nous laisser du temps et pas faire ce que j'avais prévu, elle avait du étouffé, je pouvais comprendre vraiment. Mes yeux dans les siens, je baissais la tête et elle se mangeait mon menton. "Bien si tu en fais souvent qu'à ta tête." Riais-je avant de déposer un baiser à l'endroit meurtri. "Bisou magique." Chuchotais-je tendrement. Je me levais, partant rapidement dans la salle de bain pour me brosser les dents, d'habitude je m'en moquais, je veux dire notre haleine du matin bien tant pis seulement avec mes médicaments pour le diabète j'avais pas vraiment une haleine super fraiche. Je me brossais rapidement les dents, revenant dans la chambre. "Tu m'attends pas nu toi, je dois tout faire dans cette maison." Je rigolais en revenant au dessus d'elle pour l'embrasser. Mon dieu le baiser me donnait de tels frissons, je fus un peu déboussolé, toutes les émotions qui venaient en moi, je l'embrassais plus langoureusement cette fois quand le réveillait sonnait. Je le frappais de ma main libre encore et encore sans rompre notre baiser, pas le tout mais y avait un programme, soudain le respecter était devenu une sacrée contrainte.

J'étais bien heureuse d'avoir entendue tout ça pour ma part, je penchais la tête, pour la poser contre mon épaule, passant ma langue contre mes lèvres. Je suis contente d'avoir entendu ça Kenny, je veux pas te faire souffrir et je te fais plus souffrir qu'autre chose ses derniers temps je baissais un peu les yeux, je m'en voulais tellement de le faire d'ailleurs. Lorsqu'il me parlait de notre soucis, je relevais le regard vers lui, une lueur innocente dans les pupilles mais je ne pouvais m'empêcher de mordiller ma lèvres à ses mots. Je me suis énervé juste pour de la sauce ... c'est pitoyable. Enfin non, ce n'était pas que de la sauce, c'était un débordement, je ne savais pas comment agir avec lui hier ... C'est juste que je savais pas comment agir, un coup on battait du froid, puis du chaud, ça m'a retourné et je savais plus quoi penser oui, hier soir, j'avais été perdue, j'avais l'impression qu'on ne faisait que danser et du bout des pieds, ne sachant pas où nous allions. Rapidement après, Kenny me demandait de rester au lit et j'allais le faire, mais au moment de lui répondre, je me prenais son menton. Ma tête me disait de rester ici ... dis-je en riant, alors que j'avais la main contre mon nez mais il me la retirait pour déposer un baiser dessus ça va mieux maintenant je lui faisais un doux sourire avant qu'il ne se lève, c'est vrai qu'il puait de la bouche, mais quelle haleine (aa) Peu de temps après, il était déjà là, comme s'il avait eu peur que je ne change d'avis, que je ne sois pas là à son retour. Je riais à ses mots, passant mes mains dans le bas de son dos alors que je remontais mes jambes de par et d'autre de son corps, posant mes genoux contre ses hanches. Puis ses lèvres venaient m'inonder. Je souriais contre ses lèvres, m'appuyant un peu plus contre mes pieds pour me soulever légèrement et poser mon corps contre le sien, j'en avais besoin. Ma langue venait caresser la sienne et un bruit tonitruant venait se faire entendre, je tentais de tourner la tête pour voir d'ou il venait mais il m'en empêcher, continuant de m'embrasser. Une main contre son menton, je tournais son visage, tournant le mien de l'autre côté pour voir le réveil. T'avais pas prévu quelque chose ? lui demandais-je la tête toujours dans l'autre sens comme pour ne pas succomber.

Je me brossais les dents rapidement, telle une fusée, j'étais de nouveau sur anya à l'embrasser sans complexe. Sa langue rencontrait la mienne, je souriais, elle était si offerte à moi, ses genoux contre mes hanches, ma main qui glissait sur sa cuisse et mon bassin qui s'heurtait au sien, je frissonnais de plus en plus et le réveil gâchait tout. Je ne rompais pas le baiser, par contre le réveil je le frappais encore et encore pour le faire taire, en vain, Anya coupait. "Si…" dis-je en laissant tomber ma tête entre son cou sur l'oreiller. "Je suis dégouté là." Et ça se sentait dans mon intonation, je souriais un peu en redressant ma tête. "Bon on va manger et partir, j'espére que ça vaux le coup que tu vas aimé." Pourtant je me décollais pas d'elle, ma main glissait le long de son corps pour aller se loger contre son cou et lui tourner la tête afin de l'embrasser plus amoureusement. J'avais tellement envie d'elle en cet instant que quand je me redressais, j'eu un peu mal au cœur. Je soupirais, assis au rebord du lit, je me frottais le visage pour remettre mes idées en place. "Tu peux pas mettre un sac poubelle sur toi?" Je riais mais je le pensais. "Te voir en débardeur et boxer comme ça là, c'est trop pour moi." Je laissais ma main glisser sur son mollet, je commençais à partir en vrille, je la voulais cruellement mais le réveil de mon téléphone cette fois me rappelait à l'ordre. "Mais la terre est contre moi ou quoi !" Je me levais pour l'éteindre. "On va manger viens là ma puce." Je lui tendais la main et ensemble on allait dans la cuisine ou je découvrais une table joliment dressé, le déjeuner servit et à la vue de ce dernier je pouvais savoir qu'elle n'avait pas commandé mais fait elle-même surtout vu l'était du plan de travail derrière et la vaisselle. "Tu as tout fait?" dis-je très heureux. Mes yeux brillaient. "Oh puis merde on sera en retard puis c'est tout !" dis-je en l'attrapant dans mes bras pour la poser sur le comptoir en l'embrassant avec fougue.

Lorsqu'il revenait, enfin, à moi, nous fumes pris de cette irrésistible envie l'un de l'autre. Ses lèvres contre les miennes était un bonheur retrouvé. Mes genoux se posaient contre ses hanches, sa main glissait contre ma cuisse pour que nos bassin se rencontre et j'enroulais mes jambes autour de lui , croisant mes pieds contre le bas de son dos. Seulement, le réveil sonnait. Je riais, tournant la tête vers ce dernier pour regarder l'heure. Ma main venait se poser contre ses cheveux lorsqu'il fit glisser sa tête entre mon cou. On a tout notre temps lui dis-je avec un grand sourire, je me redressais un peu pour déposer un baiser contre sa nuque alors qu'il me parlait un peu de notre journée. Je le connaissais assez pour savoir que ce qu'il avait prévu allait me plaire. Il m'embrasser de nouveau, plus amoureusement, je faisais glisser sa lèvre inférieur entre les miennes avant de laisser retomber ma tête contre l'oreiller. Je riais un peu à ce qu'il disait en haussant les épaules avant de m'étirer de tout mon long. J'ai quand même le droit de trainer en pyjama dis-je en levant une jambe pour la poser sur son épaule en riant puis son téléphone sonnait. Je laissais retomber ma jambe sur le matelas il voulait qu'on aille prendre le petit déjeuner. Je le laissais me redresser, j'avais comme une subite envie de rester allongé à regarder le plafond. une fois dans la cuisine, je faisais comme ci de rien était en le laissant découvrir la table du salon, près de la baie vitré, mise, spécialement pour la saint valentin. Pancake en forme de coeur ou de lapin, une multitude de fruit coupé, pomme, banane, fruit du dragon, orange, clémentine, fraise, framboise, amande .... et du jus pressé. Du thé et du café étaient près à son bon vouloir Oui enfin, c'est pas bien compliqué en plus j'ai trouvé une recette saine c'est bien pour ton diabète et soudainement il me soulevait pour me poser sur le comptoir. Je riais contre ses lèvres devant tant de fougue. Le jour avait envahi tout le loft c'était apaisant et réjouissant. J'avais l'impression de gagner en énergie rien que par ce petit moment. J'enroulais mes jambes autour de sa taille pour le ramener un peu plus, mes bras aussi, autour de son cou, puis je penchais la tête en arrière , lui offrant ma gorge. Allez stop, on va réellement manger puis après on va faire ce que tu as prévu ! Vas-t-en sinon je ne pourrais pas sortir de là je riais, mais il ne bougeais pas, alors je m'accrochais à lui pour me faire glisser contre son corps afin de toucher enfin le sol de mes pieds. T'es vraiment pas coopératif riais-je encore un peu S'il te plait, ça va refroidir et je me serais donner du mal pour rien, je sais que tu préfères quand c'est chaud dis-je en soulevant la cloche pour qu'il puisse voir les pancakes avec des formes différentes, merci les emporte pièces.