KENYA ▬ Valentine's day

Quelques messages, Anastasiya avait l'air d'être vraiment d'accord de venir avec moi fêter la saint valentin, j'étais plutôt surprit, ces derniers jours avaient été un vrai chaos entre ignorance et petits piques qu'on se lançait. Je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'elle me dise oui même si j'en avais envie, elle me manquait, cruellement, quand je la croisais, je ne voyais plus du tout son beau sourire mais bien une mine en colère. Dans cette histoire, j'étais aussi fautif qu'elle, on était deux idiots complets. Prenant les clés de ma voiture de collection, je passais ma main dans mes cheveux en me regardant dans le miroir. Haut blanc, veste bleu, pantalon pratiquement de la même couleur avec ma ceinture apparente, j'étais paré. J'avais une heure pour aller la chercher, pour charger la voiture ainsi qu'attendre ma mère. Bon la dernière tache fut très facile, ma mère rappliquait toujours rapidement quand je lui disais qu'elle pouvait garder la petite, les valises, on avait rien défait de notre voyage juste laver nos vêtements. "Bon voyage mon chéri." Dit-elle en me faisant un bisou. Je souriais, je saluais Alessia puis en route vers l'université. Sur le chemin, je m'arrêtais pour acheter une rose blanche à Anastasiya. Du blanc pour symboliser la paix et une rose pour l'amour, je ne sais pas si elle verrait à travers les lignes mais ça me plaisait même si la saint valentin n'était que demain. "Merci." Les fleurs à mes cotés manquait plus que la rejoindre. Je l'apercevais rapidement vers l'extérieur de son amphithéâtre, dans la voiture avec mes lunettes de soleil, je sortais, les regards des amies d'Anya posés sur moi, je n'attendais qu'elle en avançant.

Ma colère contre Kenny se serait intensifié s'il ne m'avait pas parlé de la saint Valentin. Au début de notre échange, cela avait été le cas, parce qu'il m'avait laissé entendre que c'était un honneur qu'il me le propose, qu'il se sacrifié parce que les codes voulaient qu'on passe cette journée ensemble mais il s'était finalement rattrapé. Maladroitement, mais je ne pouvais pas non plus rester camper sur mes positions à longueur de temps alors qu'il faisait un pas vers moi. Le seul petit soucis c'est qu'il voulait venir me chercher maintenant, cependant j'étais en cour. Quand bien même m'avait-il dit qu'il s'en ficherait pas mal, prenant le risque de venir me chercher en pleine théorie, je n'étais pas certaine qu'il le fasse. C'est à la pause que je sortais dehors, il faisait soleil, c'était bon. Une fille qui trainait avec moi allait me chercher un café, comme à chaque jours d'ailleurs. Vêtue d'un jeans taille haute, de bottine et d'un simple tee-shirt, je refermais tout de même la veste en cuir de Kenny que j'avais prise ce matin. Elle m'allait un peu grande, mais je nageais pas non plus dedans, fort heureusement que mon mari ne pesait pas une centaine de kilos. Buvant quelques gorgée de mon café, ma tête se tournait vers cette voiture qu'il me semblait reconnaître, mais surtout le conducteur. Mon mari, mon Kenny. J'arquais un sourcil en le voyant faire, il ressemblait à l'un de ses beau goss pour jouent dans les pubs qui en un claquement de doigt fait tomber toute les filles tant par son charisme que par sa simplicité. Je me mordillais la lèvre inférieur avant de m'approcher de lui, ne feignant pas la surprise. Je pensais pas que tu viendrais ... enfin je pensais que tu allais tout de même attendre la fin dis-je en m'avançant encore un peu pour me retrouver en face de lui, nous étions encore en froid ce matin, nos messages étaient révélateur du manque que nous éprouvions l'un de l'autre certes mais devions-nous, nous sauter dans les bras directement ?

Je l'avais aperçu de loin, je l'aurais vu entre milles de toute manière, elle était belle, je le disais souvent mais là aujourd'hui avec ma veste bien je la trouvais ravissante. J'avais l'impression que je lui manquais, sinon elle n'aurait pas prit un vêtement à moi qui portait mon odeur, Anastasiya en avait des tonnes sauf que ce matin c'était ma veste qu'elle avait prise. Je sortais de la voiture, une rose dans ma main, elle avançait plus vers moi en m'apercevant. Dans son regard, je ne vis pas de surprise, tant pis mon petit effet était gâché, moi qui ne sortait en général jamais cette voiture de peur qu'on me la raye, je venais de prendre un risque pour rien. "Je pouvais pas attendre." Dis-je spontanément en la regardant. Je retirais mes lunettes de soleil que je perchais sur le sommet de mon crâne pour mieux la voir. "C'est pour toi." Je lui donnais la rose blanche, je me voyais mal avoir un énorme bouquet dans mes bras, elle aurait jugée ça trop niais déjà que j'avais fais livrer des tonnes de ballons à New York, évitons un éventuel accident. "Tu vas chercher tes affaires? On a un avion à prendre." Je me rapprochais plus d'elle, mon sourire, mes yeux, j'étais bien entrain de la charmer, de la séduire, je n'étais pas trop doué pour ça mais bon j'essayais maladroitement. "Bonjour." Je me penchais vers mon épouse pour lui voler un baiser à la naissance de sa lèvre coté gauche, c'était ni un bisou sur la joue, ni sur les lèvres, entre les deux parce que moi aussi je l'avais encore un peu mauvaise, moi aussi je repensais à notre dispute et à nos coups fourrés durant tout le temps ou on avait du rester pour les diners et faire bonne figure. "Je te suis." Dis-je en allant dans son amphi avec elle, quand on rentrait à l'intérieur les gens nous regardaient, je fis la même chose en laissant mes lunettes de soleil glisser sur mon nez, j'aidais Anya avec ses affaires prenant son sac ou renfermait son mac.

Je me sentais bête qu'il me voit avec sa veste, j'avais eu envie d'avoir son odeur autour de moi aujourd'hui. Elle me manquait et je comptais rentrer avant lui pour la reposer comme ci de rien était mais là, il m'avait en face, en chair et en os et mon plan tombait complètement à l'eau. J'étais grillé comme on dit. Je m'approchais de lui, comme il le faisait, nous avions l'air de deux fauves qui tentent de s'apprivoiser, je le regardais faire avec ses lunettes de soleil et j'étais bien heureuse de voir son regard. Il me tendait une rose blanche, je la regardais un instant, surprise par l'intention C'est pour quoi ? demandais-je en la portant près de mon nez pour en sentir sa délicate odeur. Un petit sourire s'était formé sur le coin de mes lèvres qui voulait dire merci, puis rapidement, il me demandait d'aller prendre mes affaires. Bé.. Kenny .. c'est Mr Fireway, tu sais bien que je vais avoir du mal à m'échapper dis-je en tournant mon visage vers l'amphithéâtre en question qui se remplissait à nouveau petit à petit, la pause était terminée. J'allais pour y aller à mon tour, il m'attrapait pour déposer un baiser au creux de mes lèvres, ni sur la joue, ni complètement sur l'entièreté de ma bouche. C'est avec un sourire que je me retournais, rose à la main pour aller dans l'amphi jusqu'à ce qu'il ne me dise qu'il me suivait. mais .. je voyais bien qu'il voulait qu'on parte maintenant, qu'il voulait qu'on se casse de Cambridge le plus rapidement possible, alors je le laissais venir avec moi, me demandant bien ce qu'il allait faire. Rester assis à côté de moi en virant mes voisins de table, ou bien prendre mes affaires se fichant bien du commentaire du professeur ou bien l'affronter pour me faire sortir. C'était une matière importante dans mon cursus, sauf que j'avais envie de partir avec Kenny maintenant. Il prenait mes affaires avec rapidité, tenant même mon sac jusqu'à ce que le professeur ne parle au micro à Kenny. qu'êtes vous entrain de faire jeune homme, ne voyez vous pas que nous somme en plein cours ... Mademoiselle asseyez vous rapidement que nous puissions reprendre sur le coup, je ne disais rien, parce que Kenny se sentirait encore une fois émasculer et je n'en avais pas envie, je voulais qu'il prenne position sans que je fasse intervenir mon caractère qui me laissait bien souvent des passes droits et le privilège de faire ce dont j'ai envie. Puis pour finir, appelez moi Madame et non Mademoiselle.

"C'est pour… J'avais envie." Pas de raison, elle me manquait en fait et la rose blanche symbolisait la paix et l'amour seulement je me gardais bien de le dire. Une fois dans l'amphithéâtre, le professeur s'adressait à moi, je le regardais alors qu'il nous fixait attendant qu'Anastasiya prenne place de nouveau pour son cours. Non elle allait partir avec moi. "Il manque la moitié de vos élèves donc vous êtes encore en pause à en jugé par ceux qui fument encore dehors et nous avons une urgence familiale, la demoiselle et moi." Je souriais un peu moqueur pour le coup d'avoir utilisé le mot demoiselle, Anya n'aimait pas, je le savais mais ce n'était pas pour l'énerver juste pour agacer le professeur qui me fixait d'un air plus dur. J'avais l'impression qu'il allait parler mais non du tout, il reprenait son cours alors que les étudiants nous regardaient sortir. Son ordinateur dans la main, je passais ma main livre dans le creux de ses reins en avançant vers ma voiture, qui heureusement était toujours en bon état, c'était mon bébé, mon joujou depuis que j'avais 16 ans, j'avais mis plus de 3 ans à la refaire presque pièces par pièces. "J'ai cherché ma veste tout à l'heure." Dis-je en montant dans la voiture. "Je sais maintenant ou elle était." Je souriais doucement, ce qu'elle faisait là inconsciemment ça me touchait, je pensais pas la voir en manque de moi si je puis dire, j'aurais cru qu'elle était plus indépendante, peut-être un peu moins amoureuse mais je me plantais totalement. "Elle ta va bien, j'aime beaucoup sur toi." Je me mettais en route rapidement, sortant de la fac pour me prendre la route jusqu'à l'aéroport. Il faisait beau, le beau temps revenait de plus en plus vite, les lunettes de soleil était de rigueur comme la petite veste et malgré la tension on s'apprêtait à passer la saint valentin ensemble, j'aurais pas cru il y a quelques jours.

Kenny répondait au professeur et pas de la façon dont j'aurais aimé. Premièrement, j'aurais aimé qu'il lui tienne réellement tête, qu'il ne laisse pas miroiter que c'était encore la pause. Juste être là, à défier son autorité cours ou pas cours, jouer au mauvais garçon tout simplement puis sa façon de dire demoiselle, j'étais déçu. Cependant, je le suivi tout de même, j'entrais dans la voiture, je l'aimais bien cette voiture et je sais bien qu'il ne la sort que très rarement, voir jamais et là , il va la laisser à l'aéroport ? J'étais surprise. Puis, il me parlait de sa veste que j'avais sur le dos ... j'étais prise en flagrant délit. Pour tout t'avouer, je pensais que tu ne le remarquerais pas, je voulais la remettre à sa place en rentrant, ni vu, ni connu dis-je en haussant une épaule, me sentant un peu rougir, j'avais été prise, la main dans le sac. Cependant, il me disait bien l'aimer sur moi. Je souriais, en tournant mon visage vers lui et en lui soufflant un merci cependant lorsque nous dépassions la sortie pour aller chez nous, je fronçais les sourcils rapidement Kenny,j'ai pas mes affaires moi je te signal mon cadeau, je le prend comment ? Je n'allais tout de même pas me retrouver sans rien le jour-j alors que j'avais prévu le coup depuis des semaines quand même ?

Je souriais un peu, riais finalement à sa phrase. "Ni vu, ni connu." Répétais-je amusé. "Même quand on est en froid tu peux prendre mes affaires, c'est une dispute c'est tout, ça ne retire pas mes sentiments que j'ai pour toi et à vrai dire je te trouve vraiment sexy dans mes vêtements." Dis-je en souriant doucement. Je continuais de conduire, dépassant notre sortie pour nous ramener à la maison. "Elles sont dans le coffre et si tu parles du cadeau, je peux très bien attendre." Je tournais mes yeux rapidement vers elle, ma main glissait sur la sienne posé sur sa propre cuisse et je la serrais doucement. "Ta présence est déjà plus que je l'espérais." Après la Russie, c'est vrai que je n'aurais pas cru la voir ici, j'aurais pensé qu'elle m'aurait fuit ou qu'elle aurait cherchée des excuses à tout prix avant de venir mais non, elle avait l'air de contrôler son caractère ou être apaisé en tout cas, je fus bien heureux. L'aéroport privé se dessinait sous nos yeux, rapidement un homme en costume sombre prenait en charge les clés de ma voiture qu'il garderait dans un parking fermé et très sécurisé. "Les valises sont dans le coffre." Déclarais-je à l'homme en descendant, il s'en occupait rapidement pour les acheminer à notre jet privé, à celui de l'entreprise plus particulièrement.

c'était pas une simple dispute Kenny .. soufflais-je en tournant mon regard vers le paysage. Oui, c'était la pire dispute que nous avions eu depuis que nous étions ensemble, du moins, c'était l'impression que j'avais eu. Jamais il ne m''avait parlé ainsi en deux ans de relation, ni même en 5 ans de connaissance. J'aime bien prendre tes vêtements dis-je en haussant une épaule, il le savait, ce n'était pas une première fois après tout. Lorsque nous passions devant la sortie de la maison, je fis la moue, je n'avais pas mes affaires, ni même le cadeau que je lui avais fait. Je voulais te le donner demain ... dis-je en soupirant un peu. C'était important après tout et ça façon de commander m'énervé, je n'avais pas l'impression qu'il prenait mes mots en considération. Calmes toi Anya, n'y pense plus, c'est la saint valentin, vous allez passer un incroyablement moment à deux. Sa phrase suivante, me dit tout de même sourire et me faisait plaisir . Tu pensais réellement que je n'allais pas venir ? la main de Kenny était posé sur la mienne, sur ma cuisse, je regardais nos deux mains depuis tout à l'heure et finalement j'entrelaçais mes doigts aux siens. Il fallait que je mette du mien pour que nous puissions passer à autre chose et je le savais. Alors j'allais en faire. C'est une fois arrivé, que je sortais de la voiture, un homme venait s'occuper de la voiture, un autre amenait nos valises dans le jet et encore une fois, je fus triste de remarquer que je ne pourrais pas donner mon cadeau à Kenny. J'étais certaine qu'il allait lui plaire en plus, c'était différent, ce n'était pas matérialiste et tu m'as tu vu. Rien de cela, c'était beaucoup plus personnel et sensible. Je montais avec Kenny dans le jet et même si je voulais faire un pas en avant, j'étais quand même un peu distante, parce que je n'avais pas aimé être traité ainsi.

Je n'avais rien dit, elle tenait à ce que j'ai mon cadeau demain, je trouvais ça adorable et spontanément j'avais répondu que sa présence me suffisait après la Russie je peux vous dire que j'avais eu peur. Je n'avais pas forcément eu peur d'une rupture mais plus d'un creux qui se creusait dans notre relation. Je posais ma main sur sa cuisse, sur sa main, je cherchais son contact un peu, j'avais été dur avec elle mais madame n'était pas en reste non plus seulement ses doigts qui se nouaient aux miens me fit soupirer un peu de soulagement. "Oui." Dis-je en tournant un peu la tête vers elle avant de regarder la route. "Comme tu le disais tout à l'heure ce n'était pas une simple dispute, c'était dur, j'ai été dur et toi aussi, tout à dégénéré. L'alcool, le stresse aussi, tout à péter, c'est pas des excuses mais c'était dur, j'ai eu peur que tu viennes, j'aurais compris, je t'en aurais pas tenu rigueur." Dis-je en arrivant. Je sortais de la voiture lâchant à contre cœur sa main, Anya avait l'air ailleurs alors qu'on montait dans le jet et que le commandant venait me voir. "On va devoir retarder le vol, j'ai oublié quelque chose, je vais devoir retourner chez nous avec mon épouse." Le commandant hochait la tête, je regardais Anya. "On va le chercher le cadeau, tu as l'air de vouloir me l'offrir demain à tout prix alors on va y aller après tout on a le temps, ils peuvent attendre." Dis-je en lui adressant un très beau sourire. Le voiturier me donnait les clés rapidement, ma belle voiture devant les yeux, je me tournais vers Anya. "Tu veux conduire?" Je faisais un pas en avant, je sais qu'elle aimait bien conduire mais cette voiture lui était interdite à la base, personne ne la touchait, ne la conduisait juste moi à de rares occasions mais je faisais un effort pour partager. "Allez rechigne pas conduit." Dis-je en montant au coté passager.

Il ne répondait pas quand je lui disais que ce n'était pas une simple dispute, prenant ça comme un accord, finalement, il revenait sur mes mots. Je l'écoutais attentivement, nous étions allés loin tous les deux, moi aussi mais ses mots à lui, ceux qu'ils avaient prononcés et sa manière d'agir le soir même du mariage, ne resterait pas en reste. J'attendais juste qu'il s'excuse pour m'avoir parlé ainsi mais il me précisait bien que ce n'en était pas. Je secouai la tête en lâchant un peu sa main, du moins, en relâchant un peu la pression sur nos doigts. De l'autre main, je m'amusais avec le rose qu'il m'avait offerte en soupirant un peu. Je ne répondais pas, tournant juste la tête en attendant que nous arrivions au jet. Alors qu'un homme venait prendre nos valises, j'allais vers le jet jusqu'à ce que Kenny ne me dise qu'on allait retourner le vol. Je fronçais un peu les sourcils, me demandant pourquoi jusqu'à ce qu'il me dise que c'était pour moi. Pour que je puisse prendre son cadeau. Je souriais, attrapant les clés de la voiture pour aller du côté conducteur. C'était un autre pas de sa part et je le savais parce qu'il ne laissait personne d'autre que lui la conduire. T'es certain ? lui demandais-je en faisant gronder le moteur. Oui je me vengeai un peu gentiment. J'arrête promis je lui faisais un petit sourire pour finalement, me mettre en route. Une fois arrivait à la maison, j'allais rapidement prendre mon cadeau que j'avais mis dans une grande boite de forme rectangulaire pour qu'il ne puisse pas deviner l'objet en question. Je le mettais le paquet emballé dans le coffre avant de le fermer avec délicatesse. On peut y aller où t'as besoin de prendre quelque chose toi aussi ?